LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

La prison de Sébikotane bientôt ouverte
La prison de Sébikotane sera ouverte dans deux mois afin de décongestionner la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Rebeuss. L’annonce a été faite par le ministre de la Justice, Me Malick Sall, hier lors de sa visite à la prison de Rebeuss. Le garde des Sceaux était allé s’enquérir des circonstances de la mort de deux détenus Cheikh Ndiaye et Babacar Mané qui étaient pensionnaires de la chambre 11. Me Malick Sall rasure ainsi les Sénégalais profondément préoccupés par la surpopulation carcérale à Rebeuss. La prison de Sébikotane contribuera ainsi à améliorer les conditions de détention jugées mauvaises.
Bracelets électroniques
Restons avec le ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui a annoncé que son département est en train de travailler sur la possibilité d’introduire des bracelets électroniques dans le système judiciaire sénégalais pour décongestionner les prisons. Le garde des Sceaux informe que cette réforme devrait d’abord passer à l’Assemblée nationale pour examen. La cellule juridique est à pied d’œuvre parce qu’il faudra modifier les dispositions du Code pénal. A l’en croire, la cellule juridique a même bouclé le travail. Dès que le texte est adopté par l’Assemblée nationale, les bracelets électroniques seront introduits. Ils permettront ainsi à certaines personnes de ne pas aller en prison.
Sikhou Ba de Diawara arrêté par la Gendarmerie
La vie d’activistes au Sénégal n’est pas de tout repos. Ils font souvent l’objet de persécutions et d’arrestations de la part du régime. «L’As» a appris que le jeune Sikhou Ba, fils de Abdoulaye Diarr Compé Ba, a été arrêté par la Gendarmerie suite à ses publications sur les réseaux sociaux par rapport aux difficultés quotidiennes que vivent les populations de Diawara dans le département de Bakel. Le jeune Ba est actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie de Bakel.
Guy Marius Sagna et Cie libérés
Arrêtés par le Commissariat de Police Dieupeul pour participation à un attroupement non autorisé, Guy Marius Sagna, deux autres membres du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire panafricaine (Frapp)/France dégage et trois employés du centre d’appel Pcci dont deux femmes, ont finalement été libérés en début de soirée hier. L’activiste prêtait main forte à des employés de Pcci qui ont organisé un sit-in devant les locaux de la Sonatel sis sur le Vdn pour protester contre 14 mois d’arriérés de salaire.
Enquête de l’Observateur des Lieux de Privation de Liberté
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl) qui s’est autosaisi suite aux décès en détention, de Cheikh Ndiaye et de Babacar Mané à la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss, poursuit ses investigations pour faire la lumière sur cette affaire. L’équipe de Josette Marceline Lopez Ndiaye a entamé depuis jeudi dernier les auditions des détenus qui partageaient la même chambre que les victimes. Les enquêteurs de l’ONLPL que sont un commissaire divisionnaire de police à la retraite, un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite, un colonel de gendarmerie à la retraite et un expert en Droits de l’Homme devaient auditionner hier les gardes pénitentiaires qui étaient préposés à la sécurité de la chambre 11. Des sources de «L’As» renseignent que ces derniers étaient en repos jeudi lorsque les enquêteurs ont entamé les interrogatoires. Au terme de ses investigations, l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) fera un rapport qu’il enverra aux autorités compétentes.
Chambre des élus de l’APR
La Chambre des élus de l’Alliance pour la République (Apr) est attristée par la disparition brutale d’Adja MarièmeHane, 4ème vice-présidente du Conseil Economique, social et Environnemental (CESE). La défunte était militante des premières heures de l’Apr, inconditionnelle parmi les plus fidèles compagnons du Président Macky Sall. Selon le président de ladite chambre, Mor Ngom, Adja Marième Hane fut de tous les combats qui ont forgé l’identité de l’Apr et garanti son incomparable résilience. A l’en croire, de la Médina dont elle fut l’une des plus grandes responsables politiques de l’Apr à Sacré Cœur 3, en passant par le CESE, Adja Marième Hane laissera l’image d’une grande dame acquise aux Valeurs fortes. La défunte était une dame de conviction et sincère dans son engagement. Elle s’illustrait aussi par son soutien constant aux couches et catégories défavorisées.
Victimes de disparitions forcées en Casamance
Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International remue le couteau dans la plaie. Seydi Gassama a rappelé que la Journée internationale des victimes des disparitions forcées a été célébrée hier dans le monde entier. Occasion pour lui de rappeler que des dizaines de personnes, hommes et femmes, ont été victimes de disparitions forcées en Casamance entre 1988 et 2000. Selon Seydi Gassama, leurs conjoints et enfants n’oublieront jamais cela.
Pas de navétanes à Fatick cette année
Il n’y aura pas de navétanes dans la commune de Fatick pour le compte de l’année 2019-2020. C’est la décision des présidents de zones et dirigeants des ASC de la commune. Le motif d’une telle décision, l’état de délabrement avancé du stade Masséne Séne de Fatick, mais aussi le coût trop élevé de la prise en charge des forces de l’ordre. Premier à s’exprimer, le président de la zone une de l’Odecav de Fatick a déploré la dégradation de la seule infrastructure de la localité. Selon lui, des toilettes aux murs en passant par l’éclairage, rien ne marche au niveau dudit stade. Malgré les assurances du directeur du stade, ces acteurs ne veulent pas prendre de risques. Autre problème soulevé, la prise en charge des forces de l’ordre. De l’avis du porte parole de la zone, depuis 2013, il fallait s’acquitter d’une somme de 2,5 millions Cfa, pour seulement une durée de deux mois. Ce que les dirigeants de cette zone ne peuvent plus supporter. Par ailleurs, ils réclament la lumière sur les recettes générées par le stade, depuis 2013. Dans leur viseur, le directeur du stade qui n’aurait pas utilisé l’argent comme il se doit. Ainsi, ils demandent une gestion inclusive. Maire de la localité et ministre des Sports, Matar Bâ a également été interpellé par le mouvement navétane de Fatick. Et de l’avis de Waly Diouf, président de la zone 2 de l’Odécav de Fatick, le chef de l’Etat ne doit pas oublier sa promesse de construire une seconde tribune à Masséne Séne.
Un bus se renverse et fait un mort et 35 blessés graves
Apparemment les alertes et les menaces des autorités n’ont rien servi. En ce sens que la série d’accidents se poursuit de plus belle. En effet, un bus de transport en commun s’est renversé dans la nuit de jeudi à vendredi à hauteur de Ndioudiouf, un village situé à quelques kilomètres de Fatick. Le bus en provenance de Dakar a dérapé avant de se renverser, provoquant la mort d’une femme d’une quarantaine d’années. En plus de cela, 35 personnes ont été blessées dont cinq dans un état grave, d’après le lieutenant Mansour Faye, commandant de la 32e Compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. Les fortes pluies tombées jeudi soir dans plusieurs régions du pays pourraient être à l’origine de cet accident. Les blessés ont été évacués l’hôpital régional de Fatick.
Plainte contre Ouzin Keita
L’accoutrement de Ouzin Keita, lors de la célébration de son anniversaire au Cices, avait choqué plus d’un. Pour cause, il avait porté des tenues de femme qui ont poussé certains à le taxer de travesti. En effet, des organisations islamiques, notamment le Collectif «Ànd Sàmm Jikko Yi» a décidé de lui faire payer son acte. Le collectif a porté plainte contre le chanteur auprès du procureur de la République pour outrage public à la pudeur. Son accoutrement, d’après le Collectif, est digne «d’un Drag Queen et heurte le corps social de notre pays dans sa conscience et ses dogmes». Le Collectif «Ànd Sàmm Jikko Yi» rappelle que «ces actes sont réprimés par l’article 318 du code pénal». Il souhaiterait que des poursuites idoines soient engagées par le procureur de la République afin que ces faits soient réprimés à leur juste valeur au regard des dispositions du code pénal.
Hausse du taux de pauvreté au Sénégal
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) n’a rien pu faire contre la pauvreté. Malgré les slogans du régime, le taux de pauvreté a connu une hausse au Sénégal. D’après Africa Check qui a mené l’investigation, le taux de pauvreté subjective était de 48,6% en 2011 contre 56,5% en 2015. Selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) citées par Africa Check, le taux de pauvreté a effectivement augmenté au Sénégal entre 2011 et 2015. Selon l’ANSD «la pauvreté subjective répond à la question : Qui se sent pauvre ?
Des maisons sous les eaux à Sédhiou
Le pays a été arrosé par de fortes pluies dans la nuit du jeudi au vendredi et pendant la journée d’hier. Ces précipitations ne sont pas sans conséquences. En effet, la pluie a occasionné beaucoup de dégâts à Sédhiou puisque plusieurs maisons ont été inondées. Des familles sinistrées ont passé la nuit à la belle étoile. Les autorités administratives et municipales ont fait le tour des maisons envahies par les eaux.
Ndella Diack assassinée chez elle à Stockolm
Ndella Diack, une femme d’origine gambienne, a été froidement abattue dans son appartement à Stockholm, rapportent nos confrères de seneweb. La police suédoise considère son époux comme le premier suspect puisqu’il a un passé chargé. En effet, Ndella Diack et sa famille viennent de la Gambie où elle s’était mariée au début de ce mois d’août. La presse suédoise, qui a approché la famille de la victime, renseigne que cette dernière revenait fraîchement de sa lune de miel. Le père de Ndella, Pa Modou Diack reste inconsolable. Pour l’instant le meurtrier de Ndella Diack est en cavale.