L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - Un pays fou, fou, fou
tout serait sens dessus-dessous dans ce pays. De faux monnayeurs auraient ainsi pointé du doigt un ancien ministre bouffon et un autre ex-président de notre Auguste Assemblée nationale comme étant leurs complices. Même si nos politiciens ont perdu de leur standing depuis la première alternance, ces accusations nous paraissent cousues de fil blanc. En réalité, il s’agirait d’un stratagème de malfrats pour se tirer d’affaire. Ces accusations sont donc grossières. La jurisprudence Boughazelly ne peut prospérer. Farba Senghor et Pape Diop ont beau dos et seraient extrêmement bêtes pour se retrouver dans cette mélasse. Au sélect Club des investisseurs, on ne parle pas le même langage. il existerait deux camps. La facture d’électricité pourrait être salée ou astronomique, pour les uns et les autres. il faudra bien que Mister Bitèye compte ses amis. Macky aurait ainsi procédé à un vaste mouvement de chaises musicales dans la magistrature sénégalaise. On ne va pas s’ennuyer en famille. Pourquoi donc pensez- vous à Abdou Latif Coulibaly ? Il pourra bien porter la parole de son chef au frangin. Celui qui a barré la route de la présidence au plus sérieux adversaire du Chef en le maintenant en prison, lors de la dernière présidentielle avant de livrer à une virgule près les résultats auparavant proclamés le soir du scrutin par l’ancien Premier ministre. Le veinard, donc, se retrouve détaché auprès de la présidence de la république. ils vont bien rigoler en refaisant l’histoire. On nous apprend que Mame ngor Diazzaka aurait reçu sa part de… l’aide à la presse ! il serait ainsi un patron de presse par la grâce de Abdoulaye Diop, le plus calamiteux des ministres de la Communication de ces 20 dernières années ! Le bienheureux Mame goor Diazaka, donc, chanteur ayant en tout et pour tout succès ce titre « Djazaka » qui lui colle à la peau, va certainement toucher une rallonge avec le fonds destiné aux artistes. non, ce pays est magique. Et dire que ces pages de notre truculente histoire ont comme scribe un jeune président né après les indépendances. renversant !
Kàccoor bi
KANDJI… COMME ICARE
Jusqu’à il y a un mois environ, Demba Kandji tenait la corde pour succéder à Badio Camara au très prestigieux poste de premier président de la Cour suprême. Puis tout s’est gâté à la suite d’une affaire qui a défrayé la chronique il y a quelques semaines et pour laquelle les décisions qu’il a rendues ont été… jugées malheureuses par le pouvoir (exécutif s’entend). C’était tellement gros comme décision que cet exécutif a piqué une colère noire et décidé de finalement promouvoir Cheikh Tidiane Coulibaly pressenti pour aller ailleurs. Les choses se sont tellement mal passées pour le pauvre Demba Kandji qu’il a été carrément décidé de le sortir de l’appareil judiciaire pour l’emmener à la présidence de la république où il va pantoufler dans l’attente d’un poste somme toute prestigieux. D’après ses intimes, c’est avant-hier qu’il aurait été été informé que le choix du Président s’était finalement porté sur un autre. Du coup, encore une fois, son malheur a fait le bonheur de Cheikh tidiane Coulibaly rappelé in extrémis !
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DAKAR IBRAHIMA SAMBE NOMME PRESIDENT
Malick Lamotte quitte la présidence du tribunal de grande instance (tgi) hors classe de Dakar. Après avoir dirigé pendant plusieurs années le tribunal de Dakar et piloté de nombreuses affaires, l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Justice Sidiki Kaba, qu’il a aussi servi à new York, migre vers d’autres cieux. il est remplacé par le magistrat Ibrahima Sambe précédemment Directeur des Affaires Civiles et du Sceau. La décision a été prise, hier, lors de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature.
AFFAIRE OUSSEYNOU DIOP PROCES RENVOYE…
Le meurtrier du jeune taximan Ibrahima Samb, Ousseynou Diop dit Ouzin de la série “ndandité” sera bientôt jugé. Son procès prévu, hier, devant la Chambre criminelle, a été finalement renvoyé jusqu'au au 2 juin prochain Pour rappel, le 27 octobre 2016, suite à une vive altercation avec le jeune taximan Ibrahima Samb, Ousseynou Diop avait sorti son pistolet pour tirer à bout portant sur son protagoniste qui est mort sur le coup. Le meurtrier avait d’ailleurs plaidé l’excuse de la provocation pour justifier son acte, mais il risque les travaux forcés et la perpétuité.
GROSSE BAGARRE À TOUBA : PISTOLET, COUPE-COUPE, COUTEAUX DEGAINES PAR LES TRANSPORTEURS POUR "DISCUTER" AUTOUR DE 15,7 MILLIONS
Selon Dakaractu, c’est juste le fruit du hasard si l'irréparable ne s’est pas produit ce mardi 19 mai 2020 au niveau de la nouvelle gare routière de touba. Des transporteurs et chauffeurs se sont affrontés véhémentement autour d'une somme d'argent estimée à 15,7 millions francs qui représentent le montant de la caisse du regroupement des Chauffeurs et transporteurs de touba dirigée par idy Kâ. Un pistolet a été brandi, des coupe-coupe agités et parfois sous une pluie de pierres. En effet, confrontés à de réelles difficultés financières bouleversant carrément leur quotidien allant jusqu'à envoyer certains d'entre eux mendier le long du tronçon Mbacké-touba, des transporteurs et des chauffeurs étaient venus demander au président du regroupement de dégager la somme qui dormait dans la caisse et d'aider ceux qui en ont besoin, impactés qu'ils sont par l'état d'urgence et le couvre-feu. Modou Mbaye, Mame Cheikh Diop, Mor talla gaye et camarades seront vite déboutés. ils feront face au niet catégorique de idy Kâ qui estime que cette rébellion est le fruit de la colère du groupe dissident battu lors des dernières élections qui l'ont porté à la tête de la structure. Une accusation confortée par le nommé Abdou Aziz touré qui se plaint d'avoir été mordu et de s'être retrouvé avec les vitres de son véhicule cassées.
REPRISE DES COURS LE LANCEMENT DES TRAVAUX DANS LES ECOLES PERMETTRAIT DE RASSURER LES ACTEURS (COSYDEP) (APS) –
La Cosydep, Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, a souligné mardi la nécessité de démarrer les travaux de remise à niveau des écoles afin de rassurer les acteurs sur la faisabilité d’une reprise des cours pour les élèves des classes d’examens le 2 juin prochain. "Le démarrage effectif des travaux dans les écoles rassurerait les parents, les enseignants, les élèves et l’opinion de manière générale au-delà du règlement des questions logistiques prévues", souligne l’organisation dans une déclaration rendue publique le même jour. Par ’’questions logistiques’’, la Coalition fait notamment allusion aux dispositions relatives aux transport des élèves et acteurs, à la disponibilité de masques, de thermo-flash, de produits d’hygiène, de dispositifs de lavage des mains ainsi que de guides de résilience, entre autres. Dans son adresse à la nation du 11 mai, le président de la république avait confirmé la reprise des enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examens dès le 2 juin, soit plus de mois après leur suspension motivée à l’époque par la volonté de limiter la propagation du Covid-19. Pour la coalition regroupant des organisations actives dans le secteur de l’éducation, des syndicats d’enseignants et d’associations de parents d’élèves, "les discours émanant des parents, des enseignants et des élèves sont dominés par un double sentiment d’espoir et de crainte". "A deux semaines de la date qui nous sépare de la projection de reprise, chaque jour doit être l’occasion de poser des actes concrets, répondant aux inquiétudes et interrogations légitimes des acteurs", rappelle la Cosydep dans la déclaration. Elle insiste sur le fait que la condition préjudicielle pour toute reprise des enseignements demeurait l’avis des experts scientifiques et médicaux, soutenue par l’adhésion de tous les acteurs, renforcée par la sensibilisation des élèves au respect strict des mesures barrières et des règles de discipline établies en classe et dans la cour de l’école. La coalition engage ainsi ses membres, instances et antennes locales à "participer pleinement à l’opérationnalisation des orientations stratégiques retenues autour des comités locaux de veille dirigés par les gouverneurs".