Thiès, 17 déc (APS) – Le chef de la division des sports et des activités de jeunesse au ministère de l’Education nationale, Moussa Dia, a lancé dimanche à Thiès le programme FIFA »Sport for School », dont le but est de promouvoir les valeurs éducatives et sportives dans 220 écoles du Sénégal sur une durée de trois ans.
Moussa Dia, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a procédé au lancement de ce programme au Stade Lat-Dior, où 26 enseignants issus des cinq inspections de l’éducation et de la formation (IEF) composant l’académie de Thiès, terminaient deux jours de formation.
Après une phase initiale de formation de formateurs lancée en août dernier, le programme FIFA Sport for School est passé, ce weekend à l’étape de démultiplication, organisée concomitamment dans les 16 inspections d’académie du Sénégal.
La cérémonie de lancement officiel a eu lieu en présence de l’inspecteur d’académie de Thiès, Elhadji Mamadou Diouf, de Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football, du directeur technique de de ladite fédération, Mayacine Mar. Des élèves d’écoles de football étaient aussi présents.
Le programme »Sport for School » vise à « installer des compétences de vie » et des « valeurs positives » de la société chez les enfants de 8 à 12 ans à l’école, à travers le football, a expliqué Yaya Baldé, président de la commission football jeune de la Fédération sénégalaise de football.
Il s’agira de leur inculquer des valeurs comme le respect de l’adversaire, l’acceptation de l’autre, le respect des juges et des règles du jeu, des résultats, l’acceptation de la défaite, l’humilité dans la célébration de la victoire, a dit M. Baldé, par ailleurs président du comité de pilotage du programme Football for School.
Les 220 enseignants formés à travers les 16 Académies du pays au programme de la FIFA devront le développer dans leurs établissements respectifs, pour qu’avant la fin de l’année, plus de 10.000 écoles soient touchées.
L’académie de Thiès a été choisie pour le lancement officiel de ce programme, en raison des résultats qu’elle a obtenus dans le cadre de la relance du sport scolaire, a dit Moussa Dia. Selon lui, cette académie est “l’une des meilleures sur le plan de la massification de la pratique sportive et de la qualité du management“.
Elle compte le plus d’enseignants formés à ce programme, avec 26 bénéficiaires, devant Saint-Louis, qui arrive en deuxième position, avec 19 instituteurs, a-t-il noté.
“Au retour des vacances de Noël, les enseignants vont entrer de plein pied dans le programme », a annoncé Baldé, estimant que cette initiative est “bénéfique pour l’éducation de notre pays“, où surgit chez les jeunes un “esprit contestataire » qui va jusqu’à défier les institutions de la République.
Le programme vise aussi à faire comprendre aux enfants qu’ils n’ont pas besoin de quitter l’école pour vivre leur passion du football et qu’ils peuvent allier sport et études, a-t-il dit.
Pour Moussa Dia, “ce projet est en congruence et dans la continuité de l’une de nos priorités au ministère de l’Education nationale, qui est la systématisation de l’éducation aux valeurs“.
“Nous avons remarqué depuis quelques années, avec l’abandon de l’éducation morale à l’élémentaire, un comportement déviant, qui a des causes multiples, dont les réseaux sociaux et d’autres éléments qui n’existaient pas avant », a-t-il relevé.
“Notre objectif principal à travers ce projet, c’est de réussir à construire le comportement de l’enfant à l’école à travers le football », a renseigné M. Dia.
Il a été créé une plateforme en ligne dédiée à ce programme, et dont l’application peut être téléchargée au Sénégal. Elle donne accès à des leçons et fiches d’activités proposées par le programme aux enseignants et éducateurs.
Le choix de l’école élémentaire pour mettre en œuvre ce programme s’explique par le fait que depuis quelques années, la pratique du sport à l’école est »un peu délaissée » dans le primaire.
Ce projet devrait permettre de relancer l’effectivité de l’éducation physique à l’élémentaire, où dans la pratique, “il n’y a que les (enseignants) candidats au CAP qui font les cours d’EPS normalement“.
Dans le cadre de ce programme qui implique les ministères en charge des Sports, de l’Education et la Fédération sénégalaise, entité reconnue par la FIFA, il a été question de faire un maillage du pays.
Au moins trois écoles ont été choisies dans chacune des 59 IEF du Sénégal, soit 177 écoles auxquelles ont été joints des établissements, membres d’autres programmes, pour arriver à 220 écoles au niveau national.
Un lot de matériel sportif a été remis aux stagiaires représentants les écoles cibles, qui ont eu droit chacune à 20 ballons, 10 chasubles, 20 coupelles, un chronomètre et un sifflet.
La FIFA s’est dit prête à aider le Sénégal à pérenniser le programme, si les résultats s’avèrent concluants au bout des trois ans de mise en œuvre, a dit M. Dia. Cet appui portera surtout sur les supports, comme les ballons.
L’organisation du football mondial a remis 15.580 ballons au Sénégal et dégagé 30 millions de FCFA pour accompagner le démarrage du projet, a dit Moussa Dia. Selon lui, les investissements consentis par la Fédération sénégalaise de football depuis le début, dépasse cette enveloppe
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L'ÉTAT DE DROIT AU SÉNÉGAL DANS LE ROUGE, SELON MAME ADAMA GUEYE
Invité de l'émission "Jury du Dimanche" sur Iradio du 16 décembre 2023, l'avocat et figure de la société civile n'a pas mâché ses mots sur l'État de la justice dans le pays
Invité de l'émission "Jury du Dimanche" sur Iradio du 16 décembre 2023, l'avocat et figure de la société civile sénégalaise Maître Mame Adama Gueye n'a pas mâché ses mots sur l'état de droit et la justice dans le pays.
"Les décisions de justice ne sont pas toujours appliquées, même quand la loi est claire", a-t-il dénoncé. Il prend l'exemple de la réintégration d'Ousmane Sonko sur les listes électorales ordonnée par la justice mais qui n'a toujours pas été exécutée par la Direction générale des élections (DGE).
Pour Maître Gueye, "certains actes de l'exécutif violent ouvertement la loi". Il place ainsi "le thermomètre de l'État de droit dans le rouge au Sénégal".
Interrogé sur l'indépendance de la justice, l'invité n'a pas non plus mâché ses mots. Outre "l'influence politique évidente", il a pointé du doigt "la corruption de certains magistrats ou leur soumission à des autorités religieuses".
Face à ce constat alarmant, Maître Gueye estime qu'"une refondation en profondeur s'impose", en commençant par "l'exemplarité des gouvernants". Il appelle également à "responsabiliser davantage les citoyens, car les élections ne suffisent pas".
Pour l'avocat, le Sénégal doit devenir une "véritable République où la loi s'appliquerait à tous de la même façon".
LE PRÉSIDENT TCHADIEN DÉPENSE PRÈS D'UN MILLION D'EUROS EN COSTUMES DE LUXE À PARIS
Entre confections haut de gamme et gabardines de créateurs, Déby fils s'est offert une impressionnante collection vestimentaire lors de séjours parisiens. Problème, le coût faramineux de ces achats contraste avec la pauvreté extrême de son pays
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/12/2023
D'après une enquête réalisée par Mediapart et publiée le 15 décembre 2023, Mahamat Idriss Déby Itno, président du Tchad depuis 2021, a déboursé près d'un million d'euros (915 070 euros précisément) chez un tailleur de costumes de luxe parisien.
Selon le média d'investigation, le chef d'État tchadien se serait offert pas moins de 57 costumes sur mesure d'une valeur unitaire allant de 9 000 à 13 000 euros, 100 chemises à 800 euros, huit abacosts (veste de smoking) à 8 000 euros, neuf sahariennes (veste légère) à 7 500 euros. Une débauche d'achats de vêtements de luxe qui laisse perplexe quand on sait que le Tchad, dont 35% de la population vit dans une "extrême pauvreté" avec moins de 2,15 dollars par jour selon la Banque mondiale, figure parmi les pays les plus pauvres de la planète.
Les paiements auraient été effectués depuis une société tchadienne nommée "MHK Full Business" disposant d'un compte à la Banque commerciale du Chari. Interrogé par Mediapart, le porte-parole de la présidence tchadienne n'a pas souhaité communiquer l'origine des fonds utilisés.
Ce ne serait pas le premier cas de folles dépenses de dirigeants africains à Paris. Mediapart rappelle qu'entre 2009 et 2013, le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso et sa famille auraient dépensé 7,7 millions d'euros dans la capitale française, de même que Papa Massata Diack, intermédiaire sénégalais condamné en 2023 pour corruption, qui aurait acheté pour 1,7 million d'euros de montres et objets de luxe dans une boutique des Champs-Élysées.
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UN DOCTORANT À LA QUÊTE DU PREMIER EMPLOI
À 34 ans, Oumar Sow est docteur en sociologie mais cherche toujours désespérément son premier emploi, comme tant d'autres jeunes diplômés au Sénégal confrontés à un marché du travail saturé
Oumar Sow, 34 ans, est docteur en sociologie de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Pourtant, deux ans après l'obtention de son diplôme, Oumar cherche toujours désespérément à décrocher son premier emploi.
Comme des milliers d'autres jeunes diplômés sénégalais, Oumar se heurte à un marché du travail saturé, où les jeunes de moins de 35 ans affichent un taux de chômage de près de 40%. "J'ai postulé à plus de 200 offres depuis la fin de mes études, raconte Oumar. J'ai fait des stages, j'ai accepté des contrats bénévoles, mais je n'arrive pas à décrocher ce premier job qui me permet de lancer ma carrière".
Ce parcours du combattant épuisant et décourageant est malheureusement monnaie courante au Sénégal. Le marché du travail n'arrive tout simplement pas à absorber les milliers de nouveaux diplômés qui sortent chaque année des universités sénégalaises.
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AKON CITY SUR LA SELLETTE
Vendue comme une solution de rêve pour loger la diaspora africaine, Akon City n'aura finalement accouché pour l'heure que d'un seul bâtiment, loin des 6 milliards de dollars et de la nouvelle ville futuriste promis au Sénégal
C'était le projet fou du rappeur américain Akon : construire au Sénégal une ville high-tech du futur, à l'image du Wakanda du film Black Panther. Las, 3 ans après la pose de la première pierre, le rêve semble tourner au fiasco.
Sur les images de présentation, on y voyait des grattes-ciel ultramodernes, un stade de foot, une marina, des commerces... Bref, 6 milliards de dollars d'investissements pour faire sortir de terre une cité idéale pour la diaspora africaine.
Mais sur place, c'est la douche froide : un seul bâtiment a vu le jour, le centre d'accueil, sorte de vitrine désespérément vide du projet. Le Covid et l'absence de routes ont servi d'excuses faciles. Car l'État sénégalais commence à perdre patience.
Akon a certes payé rubis sur l'ongle pour acquérir les terres. Mais aucune infrastructure digne de ce nom n'a encore été construite. Le Sénégal lui accorde deux mois pour tenir ses promesses, avant de résilier le bail des 50 hectares.
Gros coup de pression donc sur le chanteur, attendu en urgence à Dakar le mois prochain pour rassurer sur l'avenir de son projet.
LE PREMIER SATELLITE MADE IN SÉNÉGAL BIENTÔT DANS L'ESPACE
L'aventure spatiale du Sénégal est sur le point de décoller: après plusieurs années de formation, le tout premier engin conçu localement, Gaindesat, est prêt à être lancé depuis les États-Unis grâce à la fusée Falcon 9 de SpaceX
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/12/2023
Le lancement par une fusée SpaceX du premier petit engin spatial conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais est prévu au cours du premier semestre 2024 depuis la Floride, selon une dépêche du quotidien français Le Monde publiée le 15 décembre 2023. Baptisé Gaindesat, ce nanosatellite de dix centimètres d'arête doit être officiellement réceptionné par l'État du Sénégal le même jour, avant son décollage à bord d'une fusée de l'entreprise américaine SpaceX fondée par Elon Musk.
Une fois en orbite, Gaindesat aura deux missions principales. La première consistera à collecter des données pour le compte d'agences sénégalaises telles que la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie ou l'Office des lacs et des cours d'eau. "Ces structures ont des stations un peu partout sur le territoire sénégalais pour faire des mesures. Mais c'est compliqué et coûteux de récupérer les données, il faut même parfois se déplacer sur place pour brancher un ordinateur. Avec le satellite, on va pouvoir mieux communiquer avec les stations et partager les informations collectées", explique Ismaïla Sall, responsable technique du projet et ingénieur spatial sénégalais de 28 ans, formé à Montpellier.
La seconde mission consistera à prendre des images satellites du Sénégal grâce à une caméra embarquée, afin de collecter des données pour de futurs développements. Le satellite passera au-dessus du pays environ quatre fois par jour pendant six à sept minutes. Avec ce premier nanosatellite, le Sénégal deviendra le deuxième État francophone d'Afrique subsaharienne après Djibouti à disposer de son propre engin spatial.
L'aventure spatiale sénégalaise a débuté en 2019 avec un premier accord signé avec ArianeGroup, finalement retiré du projet en raison de la pandémie de Covid-19. En parallèle, le pays s'est doté en 2023 d'une agence spatiale nationale dirigée par l'astronome Maram Kairé. Pour former les ingénieurs à la fabrication du satellite, conçu par le Centre spatial universitaire de Montpellier, une convention a été signée pour plus d'un million d'euros. Huit ingénieurs et cinq techniciens sénégalais ont ainsi été formés afin qu'ils puissent à leur tour transmettre leurs compétences.
Gaindesat sera placé en orbite basse, à environ 550 km d'altitude, pour une durée de vie estimée à cinq ans. Bien que le Sénégal ne prévoie pas pour le moment un deuxième satellite, le coordinateur du projet assure que "notre objectif est de créer un nouveau secteur d'activité embauchant beaucoup". Avec la formation de jeunes ingénieurs, le pays espère ainsi développer un écosystème propice à l'émergence d'entreprises spatiales nationales.
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RÉVÉLATIONS DE CHOGEUL MAÏGA SUR LA FRANCE
Le premier ministre malien Choguel Maïga rélève des méthode perfides et malsaines de la France depuis des années contre le Mali. Il demande qu'on laisse le Mali tranquille, tout en rappelant que son peuple est un peuple de guerriers.
Dans cette vidéo, face à ses compatriotes, le Premier ministre malien de la Transition Choguel Kokalla Maïga met à nu la perfidie et la malhonnête de la France, dont la collaboration avec le Mali n'était pas réellement franche dans la lutte contre la corruption.
Alors que la France est forcée de quitter, le Sahel, Choguel Maïga demande aussi bien à la France que ses complices du continent, de bien revoir leur copie parce que le Mali est un peuple de guerriers. Ce côté guerriers des Maliens, pourrait-il se révéler au grand jour ? En-tout-cas, ce qui est dit est dit
Regardez.
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TOUS NOS COMBATS SONT GAGNABLES
Avortement médicalisé, autorité parentale, lutte contre le viol... les femmes sénégalaises ont foi en l'avenir que tôt ou tard, l'essentiel de leurs combats seront gagnés puisque déjà grâce aux pionnières comme Dior Fall Sow, beaucoup de droits sont acqui
Les femmes sénégalaises savent qu’avec la patience et le temps, elles obtiendront tôt ou tard le respect de bien des droits pour lesquels, elles luttent depuis des décennies et ce en dépit même des pesanteurs socioculturelles ou religieuses qui sont si tenaces.
L’avortement médicalisé, l’autorité parentale, lutte contre le viol... pour difficiles que soient ces combats, Aminata Fall Niang, la présidente de l'Association des juristes sénégalaises estime qu’ils ne sont pas ingagnables. Tout n'est que question de temps.
L’AJS qui est pionnière dans la lutte pour les droits des femmes ne croise pas outre mesure les bras. Les femmes seront patienter et les choses se feront en son temps, la pédagogie, la sensibilisation et le plaidoyer aidant. La présidente de l'AJS a été interrogé en novembre à Dakar, en marge de la cérémonie de dédicace du livre de la première procureure du Sénégal, Dior Fall Sow.
MOBILISATION POUR COLINE FAY, LA FRANÇAISE EMPRISONNÉE À DAKAR
Libérez Coline Fay ! Les appels à la libération se multiplient pour cette Française de 26 ans arrêtée au Sénégal il y a un mois. Ses soutiens dénoncent les conditions de détention et son accusation "politisée"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 17/12/2023
Coline Fay, une militante écologiste française de 26 ans, est incarcérée au Sénégal depuis le 17 novembre dernier. Sa situation inquiète députés et famille, qui réclament son intervention rapide pour obtenir sa libération.
Coline Fay a été arrêtée devant la Cour suprême de Dakar alors qu'elle participait pacifiquement à une manifestation. Elle est depuis accusée, selon son avocat Juan Branco, de "complot contre l'autorité de l'État", ce qui l'expose à de lourdes sanctions.
Les députés écologiste Aurélien Taché et insoumise Sophia Chikirou, cosignataires d'une lettre ouverte avec Me Branco à la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, dénoncent une "situation préoccupante". Ils appellent à "l'intervention urgente" de la France "pour assurer la libération" de Coline Fay.
Selon eux, cette arrestation s'inscrit "dans un climat de tension politique" au Sénégal, avec des "dérives autoritaires" du régime de Macky Sall envers l'opposition, notamment Ousmane Sonko, emprisonné et défendu par Me Branco.
Lors d'un rassemblement à Grenoble, le frère de Coline Fay a dit vouloir "interpeller le ministère pour la faire libérer au plus vite", expliquant être "dans le flou". Incarcérée dans des conditions difficiles, Coline Fay aurait entamé une grève de la faim de 12 jours.
Militante écologiste installée au Sénégal, Coline Fay y travaillait comme kinésithérapeute auprès des femmes. Sa situation inquiète ses soutiens, qui réclament une libération immédiate.
RÉCITAL DU CORAN, SOKHNA NDÈYE BOUSSO DIATTARA LAURÉATE DU PRIX MACKY SALL
La lauréate déjà remarquée dans diverses compétitions nationales et internationales, dont celle de Dubaï 2023, a suscité l’admiration du jury.
Sokhna Ndeye Bousso Diattara, issue de Darou Niakhéne (Tivaouane) et formée au Daara « Khourwatoul Wouskha » de Touba, s’est distinguée en remportant le premier Prix international Macky Sall pour le récital du Saint Coran.
Cette lauréate, déjà remarquée dans diverses compétitions nationales et internationales, dont celle de Dubaï 2023, a suscité l’admiration du jury.
Le podium était composé également de l’Ivoirien Ibrahima Sow (2ème) et de Maimouna Badeggi Hussaini du Nigeria (3ème).
En récompense, Sokhna Ndeye Bousso Diattara a empoché la somme significative de 20 millions de Fcfa, suivie par les autres lauréats avec des dotations de 10 millions et 5 millions de Fcfa pour la deuxième et troisième places respectivement.
Au total, quinze candidats venus de sept pays voisins, ainsi que des jeunes lauréats sénégalais, ont pris part à la première édition du Grand Prix international Macky Sall.
Les 3 premiers lauréats ont reçu des récompenses financières conséquentes, tandis que les douze autres candidats ont été gratifiés de 2 millions de Fcfa chacun.
Le chef de l’État a exprimé sa satisfaction en saluant la mobilisation des acteurs des Daara et a félicité le ministre de l’Éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, pour le succès de cet événement majeur.