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18 septembre 2025
IMMERSION À TOUBA ET MBACKE, DEUX VILLES EN UNE, A QUELQUES DIFFERENCES...
Jadis un peu distante l’une de l’autre, les deux villes font une, aujourd’hui. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes et coutumes des populations, le langage, et le mode de vie, etc.
Jadis un peu distante l’une de l’autre, Touba et Mbacké sont deux villes qui font une, aujourd’hui. Du moins géographiquement, du fait d’une urbanisation et d’une démographie galopante et surtout de l’accroissement rapide de la cité religieuse. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes et coutumes des populations, le langage, et le mode de vie, etc. Mieux, les deux villes font une, mais à quelques différences près. Alors qu’à Mbacké c’est la liberté totale, notamment en ce qui concerne le port vestimentaire, surtout pour les filles et les femmes, l’éducation nationale avec des écoles françaises, les loisirs etc., à Touba certains styles d’habillement et l’école «héritée du colon», entre autres, ne sont pas les bienvenues... A quelques semaines du Grand Magal, immersion à Touba et Mbacké, deux villes partageant presque tout… mais différentes
Situé à l’Est de Dakar, dans la région de Diourbel (dans le Baol), Touba est une grande ville du Sénégal. Capitale de la confrérie mouride, dont le fondateur Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul est l’artisan, son nom sonne régulièrement surtout à l’avènement de manifestations religieuses. Le plus important de ces événements religieux est le Grand Magal qui se tient chaque année, accueillant ainsi un monde fou de fidèles venant de tous les coins du pays et de l’étranger pour commérer le départ en exil au Gabon de ce grand résistant pacifique à la colonisation française.
Distant de Mbacké, la capitale départementale, de12 km près, il faut environ 15 à 20 mn de route, par la principale voie goudronnée et comptent un célèbre un rond-point, pour rallier Touba à partir de cette dernière ville et vice-versa, en temps normal. Même si en période de grandes rencontres religieuses comme le Grand Magal, il arrive que l’on perde plusieurs heures sur ce tronçon à cause des embouteillages monstres. Pourtant, du fait d’une urbanisation et d’une démographie galopante et surtout de l’accroissement exponentiel de la cité religieuse, aucun espace physique ou presque ne sépare Touba et Mbacké. Mieux, les deux villes fond une. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes, le langage, le mode de vie, etc. Une similitude se note également au niveau de l’eau «potable» qui est salée (à cause de sa teneur en fluor). Sauf qu’à Mbacké, les populations payent l’eau ; ce qui n’est pas le cas à Touba où le liquide précieux est distribué gratuitement aux habitants, conformément à la volonté du Khalifat.
UN SYSTEME EDUCATIF AUX DIMENSIONS MULTIPLES
Pour conserver et perpétuer les enseignements, recommandations et l’idéologie du Cheikh, l’école française classique est bannie à Touba, seules celles franco-arabes, qui sont du domaine du privé, et généralement les «daaras» (écoles coraniques) dominent le système éducatif. Quant-à Mbacké, le système éducatif classique français est bien présent. N’empêche, à l’arrivée, le constat est palpable : les deux villes, ensemble, affichent un faible taux de scolarité. Pis, ce faible taux de scolarisation englobe un nombre très important, voire une majorité ou presque, qui n’a pas achevé le cycle primaire et élémentaire, une 2e tranche qui concentre quelques braves élèves qui sont allés jusqu’au cycle moyen et un 3e troisième groupe, les plus tenaces, avec quelques rares élèves qui ont atteint un niveau de Terminal.
LES CFP, UNE ALTERNATIVE AU MANQUE D’EDUCATION
Les Centres de formation professionnelle (CFP) sont bien connus des «baol-baols» (habitants/ressortissants de l’ancienne province du Baol). Ils offrent des formations variées à savoir la couture, la restauration, la transformation des fruits et légumes et céréales etc. Ainsi, ils constituent le refuge des jeunes, notamment des filles principalement, qui se sont très tôt détournés de l’école et d’autres qui n’ont pas eu à fréquenter les bancs scolaires.
En plus de la formation du cycle normale, des ateliers de formation sont souvent organisés et financés par l’Etat, ses démembrements, des partenaires et autres structures étrangères implantées surplaces dans le cadre de la coopération entre leurs pays d’origine et le Sénégal, au sein des CFP. Avec cette fois-ci une cible plus étendue qui permet une participation plus variée en termes d’âges. Aussi des hommes commencent-ils à s’intéresser à ces secteurs d’activité. Cependant, le problème qui se pose souvent, c’est celui de la concrétisation des connaissances acquises au cours de ces formations. Ce que confirme M. Sène, gestionnaire du CFP Mbacké. «Nous formons des cinquantaines de personnes à la transformation des fruits et légumes. Mais, au final, on se retrouve avec moins de 10 personnes qui poursuivent l’œuvre, pour en faire leur activité. D’ailleurs, on a eu un congélateur des produits transformés par les producteurs qui ont été formées ici. Et depuis, ils ne disent rien d’une continuité de cette entreprise». Un manque de motivation qu’Ousmane, un relais communautaire, justifie par «le manque de fonds et de locaux qui permettent d’assurer une production significative, d’une part, mais aussi l’indécision des bénéficiaires», de l’autre. Obtenir un meilleur développement économique et social passe par une participation communautaire qui suppose de la volonté, de la collaboration, de l’information et de la disponibilité des ressources. En attendant, il faut noter que certaines ont trouvé une alternative aux manque de moyens, à travers une activité bien connu des Sénégalais et majoritairement exercée par les femmes : les «natte» ou «tontines», une solution pour résoudre des problèmes d’ordre économique. Estimé à des millions de francs, les femmes trouvent ici un moyen de se tirer d’affaire, pour faire leurs business.
LES «MBACKE-TOUBA», UN MOYEN DE TRANSPORT ROI SUR LE MARCHE
En plus des charrettes tirées par des ânes qui sont plus fréquentes, proposant 50 F CFA comme tarif pour un trajet d’environ un km, les charrettes «tractées» par des chevaux (calèches et autres), plus visibles durant les grands événements religieux comme le Grand Magal sont aussi présentes. D’ailleurs l’une des particularités qui marquent nombres de pèlerins, durant le Magal, c’est les nombreux embouteillages de charrettes qui s’étendent souvent sur des km sur des voies dédiées. C’est aussi le propre de Touba où le Magal constituent souvent une période de traite pour tous ou nombre de détenteurs de charrettes à traction animale dans le Baol qui convergent vers la cité religieuses pour le transport de passagers et de marchandises. Des régions voisines et mêmes de charretiers du Baol exerçant à Dakar n’- hésitent à rappliquer sur la capitale du Mouridisme, à cette occasion. Quid des moyens de transport conventionnels (cars, taxis, minibus, bus) quittant d’autres régions qui investissent ce marché, en plus des taxis-clandos ? Ils se frotter les mains et rivalisent, quelques fois, avec les rares Tatas locaux, les «MbackéTouba» qui constituent le moyen de transport qui concentre le plus d’usagers.
A l’image des «cars rapides» à Dakar, les Mbacké-Touba constituent un moyen de transport en commun roi ici, avec des «apprentis» qui encaissent les frais de voyage et demandent l’arrêt, en fonction de la destination ou du lieu de descente du client. Taxant les clients à 50 F CFA pour le trajet entre Mbacké et Touba, c’est au niveau du rondpoint que commence la variation du prix transport, pour atteindre les 100 F CFA.
TOUBA ET MBACKE, ENTRE DIFFERENCES, INTERDITS ET PERMIS !
Après que les Mbacké-Touba nous mènent de parts et d’autres, de Touba à Mbacké et vice-versa, on arrive à distinguer la différence qui existe entre les deux espaces. Celle-ci se situe au niveau de l’accoutrement, un fait marquant. Surtout du côté des filles et femmes. Si à Mbacké, porter le jean, le décolleté, les mèches sur la tête ou encore sortir ou marcher tête nue sont permis, à Touba, mieux vaut ne pas essayer ; c’est interdit. D’ailleurs, face à des «dérives», le Khalife général de Mourides est monté au créneau pour appeler à l’ordre. A travers une sortie faite ces derniers temps, il a formulé des recommandations tout en rappelant les interdits dans la ville religieuse notamment tout ce qui est contraire à l’Islam. Et il suffit de lever la tête pour s’en apercevoir : foulards à la tête, aucune femme ne laisse apparaitre les cheveux ou tout autre atour qui les accompagne. Toujours pour confirmer cette réalité, on voit, de partout, des salons de coiffures qui fleurissent à Mbacké. Tandis qu’à Touba, voire un salon de coiffure est d’une rareté réelle. Pourquoi ? «C’est interdit», nous répondent à chœur des habitants. Un salon de coiffure à Touba aurait comme local la maison dans laquelle il est bien niché (clandestinement), bien loin des regards, pour «éviter d’enfreindre les ‘’lois’’ de la cité religieuse»
IL SERA TRÈS DIFFICILE POUR LA COALITION YEEWI ASKAN WII DE TENIR TETE À LA MAJORITEÉAU POUVOIR
C'est la conviction de Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis
Selon Moussa Diaw, il sera très difficile pour la nouvelle coalition de l’opposition «Yeewi Askan Wii», lancée hier, jeudi 2 septembre, par une vingtaine de partis politiques dont le Pastef, Taxawu Sénégal et le Grand Parti en perspectives des élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochaine, de tenir tête à la majorité au pouvoir lors de ce scrutin. Interpellé par Sud quotidien, l’Enseignant-chercheur en sciences politique à l’université Gaston Berger de Saint louis est également revenu sur des raisons de la défection du Pds de ce nouveau bloc de l’opposition.
«L’annonce de cette grande coalition de l’opposition a été saluée par une grande partie de l’opinion. Car, l’opposition devrait montrer sa capacité de s’unir et de taire les divergences et les ambitions personnelles en son sein, si elle veut constituer vraiment une force importante pouvant faire face à la majorité actuelle au pouvoir. Seulement, avec cette défection de certains membres fondateurs notamment le Parti démocratique sénégalais (Pds), la Convergence Bokk Gis Gis de Pape Diop et d’autres leaders de l’opposition comme Mamadou Diop Decroix, pour ne citer que ceux-là, il sera très difficile pour cette nouvelle coalition de l’opposition de tenir tête à la majorité au pouvoir lors des prochaines élections locales. Car, ces défections pourraient même être considérées comme un échec de la démarche de l’opposition qui voulait mettre sur pied cette grande coalition rassemblement tous ses leaders contre la majorité. Il y aura, avec ces retraits, 2 à 3 d’autres coalitions de l’opposition qui vont se former et cela va fragiliser leur élan de lutte dans la mesure où cela va renvoyer une image d’une opposition incapable, fragmentaire, désunie, qui n’a pas la capacité de s’unir autour de l’essentiel et de parler d’une seule voix. Donc, aujourd’hui, l’enjeu de cette coalition est de montrer qu’elle a une réelle implantation nationale, qu’elle peut constituer une force politique capable de faire face à cette grande majorité qui est unie malgré les divergences. La seule alternative qui revient à l’opposition, c’est l’union, se rassembler si elle veut vraiment obtenir un résultat»
. «LA DEFECTION DU PDS OBEIT A UNE LOGIQUE DE CALCUL POLITIQUE SUR LE CAS DE KARIM WADE»
«A mon avis, les raisons évoquées par les responsables du Pds qui pointent du doigt la démarche des initiateurs de cette coalition pour justifier leur retrait ne sont pas suffisantes. Je pense plutôt que la formation libérale est dans les calculs politiques. D’ailleurs, si vous vous rappelez, lors des précédentes élections notamment les législatives de 2017 puis la présidentielle de 2019, le Pds nous avait adopté la même démarche. Alors que les observateurs prévoyaient une cohabitation au sommet de l’Etat parce que convaincus de la victoire de l’opposition à l’issue de ces législatives de 2017, le Pds contre tout attente, a préféré déserter la coalition de l’opposition à cause des calculs politiques basés sur la défense de ses propres intérêts qui ne sont rien d’autre que la révision du procès de Karim Wade ou l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur. C’est également ce qui s’est passé lors de la dernière présidentielle, au moment où tout le monde attendait du président Abdoulaye Wade, un alignement avec l’un des candidats de l’opposition, il a encore préféré se lancer dans des négociations secrètes avec le régime dans le but d’obtenir une loi d’amnistie pour son fils Karim Wade. C’est donc le même scénario qui se joue actuellement et c’est dommage aussi bien pour l’opposition que pour le Pds qui risque gros dans la mesure où une bonne partie de l’opinion peut lui tourner le dos alors que les négociations sur le cas de Karim Wade avec le pouvoir n’ont rien donné jusque-là à cause des blocages».
CE N’EST PAS UNE NOUVELLE TAXE
Le Prélèvement de conformité fiscale (PCF) n’est pas un nouvel impôt, ni une nouvelle taxe, mais une nouvelle mesure visant à pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale, a expliqué Abdoulaye D. Diallo
Dakar, 2 sept (APS) - Le Prélèvement de conformité fiscale (PCF) n’est pas un nouvel impôt, ni une nouvelle taxe, mais une nouvelle mesure visant à pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale, a expliqué, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
"En vérité, concernant le Prélèvement de conformité fiscale (PCF), il ne s’agit pas d’un nouvel impôt, il ne s’agit pas aussi d’une nouvelle taxe, cela n’existe pas du tout. Il s’agit d’une mesure mise en place pour pousser les importateurs à aller faire leur déclaration au sein de l’administration fiscale", a-t-il dit.
Abdoulaye Daouda Diallo intervenait lors d’une conférence de presse conjointe avec sa collègue en charge du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta.
Avec cette nouvelle mesure, explique-t-il, un importateur au niveau du port ou de l’aéroport devra se soumettre à la question à savoir s’il est connu des impôts et s’il se trouve sur le fichier.
S’il apporte les réponses attendues à ces questions, il ne paiera rien au titre Prélèvement de conformité fiscal, dans le cas contraire, il aura deux jours pour faire sa régularisation au sein de l’administration fiscale, a ajouté le ministre des Finances et du Budget
"Nous demandons simplement aux importateurs d’aller régulariser leur situation au niveau des impôts, ce n’est pas compliqué. Celui qui ne voudra pas faire cette déclaration se verra appliquer une taxe de 12% sur la valeur en douane de ses marchandises’’, a fait savoir Abdoulaye Daouda Diallo.
Une tolérance sera toutefois appliquée, dans le cas d’un importateur de voitures qui n’a pas convoyé plus de trois unités par an, a souligné le ministre, précisant qu’en dehors de cette catégorie, tout importateur doit faire sa déclaration auprès de services des impôts sous peine d’être sanctionné.
Le ministre des Finances et du Budget soutient par ailleurs que la taxe de 3% introduite dans le cadre du Programme de modernisation de l’administration douanière (PROMAD) se justifie par le fait que les agents des douanes "travaillent dans des conditions très difficiles, alors que la douane fait des recettes de 1 000 milliards de francs CFA par année".
"Cette taxe de 3% est appelée à remplacer le travail commercial supplémentaire qu’on appelait les heures supplémentaires, mais aussi la prestation informatique douanière. Ce taux remplace donc ces perceptions qui étaient faites au départ", a-t-il expliqué.
Selon lui, les agents sur le terrain doivent disposer de "moyens acceptables, c’est pour cela que nous avons pensé à ce programme qui est à saluer".
Dans cette optique, le Programme de modernisation de l’administration douanière (PROMAD) vise à davantage prendre en compte les nouvelles technologies en vue de donner aux agents des douanes les moyens de lutter efficacement contre la fraude fiscale et la contrebande.
Aussi la douane a-t-elle prévu de recruter 2 000 agents auxiliaires des douanes pour renforcer ce corps de contrôle "extrêmement important pour la vie économique de notre pays", a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.
«YEWWI ASKAN WI» EN MARCHE
En perspective des élections locales du 23 janvier 2022 et celle présidentielle prévue en 2024, des parties de l’opposition ont tour à tour procédé à la signature de la charte de leur coalition dénommée Yewwi Askaan Wi
En perspective des élections locales du 23 janvier 2022 et celle Présidentielle prévue en 2024, des parties de l’opposition ont tour à tour procédé à la signature de la charte de leur coalition dénommée Yewwi Askaan Wi. La cérémonie s’est déroulée hier, dans les locaux de City Business bondés de monde.
Parmi les signataires figurent Khalifa Sall leader de Taxawu Ndakkaru, Ousmane Sonko du PASTEF, le PUR de Serigne Moustapha Sy, Bougane Gueye Dany leader du mouvement Geum sa Bopp, Barthélémy Diaz, Malick Gakou du Grand Parti, Déthié Fall du PTR, Aïda Mbdoj, le FSDB/J de Cheikh Bamba Dièye, le mouvement citoyen Guédiawaye La Deukk de Ahmet Aïdara, AJ Jotna de Maitre Moussa Diop, Moussa Tine de Pencco, pour n’en citer que ceux-là.
Revenant sur les péripéties de leur union, Moussa Tine, le porte-parole du jour a expliqué que c’est au bout de «neuf (9) mois de discussions, de négociations à l’initiative de Khalifa Ababacar Sall que nous sommes parvenus à nous mettre ensemble. C’est un moment historique, mais aussi un moment très sérieux dans la vie de la nation sénégalaise. A partir d’aujourd’hui, on va former un bloc, pas pour l’intérêt de qui que ce soit, mais pour le Sénégal».
Quant aux raisons qui les ont poussés à se réunir, le leader du parti Penco confie que «le Sénégal d’aujourd’hui vaut tous les sacrifices, pas parce que nous voulons arriver au pouvoir, c’est parce que nous n’avons jamais eu au Sénégal une gouvernance aussi cynique, aussi méchante que celle-là. Nous avons des problèmes dans tous les secteurs. C’est l’occasion avec cette coalition d’arriver à poser sur la table tous les problèmes et de les régler définitivement pour le Sénégal».
Contrairement aux autres leaders qui se sont éclipsées à la fin de la cérémonie, le tonitruant Barthélémy Diaz s’est prononcé sur la situation économique actuelle du pays, marquée par une hausse des denrées de premières nécessités tout en lançant un appel aux autres partis et mouvements politiques absents à la rencontre. «C’est le Sénégal qui nous importe, les sentiments des uns et des autres ne peuvent pas être au-dessus du Sénégal.
Les Sénégalais sont dans les inondations, les Sénégalais ont un problème avec la cherté de la vie, les Sénégalais sont fatigués et ont besoin d’être libérés». Par ailleurs, il faut noter que le PDS de Me Abdoulaye Wade, Bokk Gis Gis de Pape Diop et AJ/PADS de Mamadou Diop Decroix ont fini par de se démarquer de cette coalition qui est déjà en marche ! Quant à certains leaders de l’opposition qui n’ont pas été associés à la démarche notamment Abdoul Mbaye (ACT), Thierno Alassane Sall (République des Valeurs) et autre Mamadou Lamine Diop (Tekki), ils n’ont pas exclu de nouer des alliances avec les membres de cette coalition notamment à l’intérieur du pays lors des prochaines élections locales qui s’annoncent houleuses et disputées.
LA CME SE REBIFFE ET INTERPELLE LE CHEF DE L’ETAT
Ils étaient nombreux, médecins, professeurs, techniciens de santé à prendre part à la rencontre organisée par la commission médicale de l’établissement Aristide Le Dantec
La commission médicale de l’établissement (Cme) de l’hôpital Aristide Le Dantec a fait hier, jeudi 2 septembre un diagnostic sans complaisance des maux qui gangrènent la structure. En conférence de presse, les acteurs ont dénoncé la vétusté du bâtiment mais aussi du matériel qui rendent difficiles la pratique de leur profession.
Ils étaient nombreux, médecins, professeurs, techniciens de santé à prendre part à la rencontre organisée par la commission médicale de l’établissement Aristide Le Dantec. Dans les locaux dudit hôpital, les partisans du professeur Alain Ndoye urologue ont avancé : «le soutien apporté par le ministère de la santé et de l’action sociale est insuffisant pour régler les problèmes auxquels l’hôpital est confronté et l’impact escompté du travail réalisé depuis un an est largement en deçà de nos expériences».
Pour la Cme, l’obsolescence des bâtiments de l’hôpital est arrivée à un niveau ayant conduit à des démolitions, des délocalisations et des fermetures de services phares. «Les travaux entrepris par la direction, malgré tous les aléas occasionnés, n’ont pas résolu les problèmes d’étanchéité, d’adduction d’eau, et de sécurisation du réseau électrique entre autres», a renseigné Dr Lamine Guèye.
Sur le fonctionnement de la structure hospitalière, les acteurs ont avancé la rupture en réactif. «Une situation quasi permanente ainsi que l’indisponibilité récurrente des éléments d’aide au diagnostic qui rendent difficile et aléatoire le diagnostic des praticiens et entravent sérieusement la mission de soin dévolue à cet hôpital», a renseigné Dr Gueye.
La prise en charge des urgences demeure aussi une préoccupation ainsi que ce qu’ils appellent «le sous-équipement» noté dans les différents services. Sur ces points, docteur Guèye porte-parole du jour de la Cme a soutenu : «la mise à la disposition d’examen à visée diagnostique ou de traitement sans attendre le règlement du patient n’est toujours pas effective, malgré les directives du ministère de tutelle sur la gestion des urgences. Sur l’équipement, le bloc opératoire central, le matériel date de la coopération Sénégal-Japon de 1994 et les boites chirurgicales de plus de 15 ans».
Pour ces blouses blanches, ces manquements contribuent grandement à la fuite des cerveaux et à une frustration insoupçonnée du personnel. «Dans ce contexte, la prise en charge des patients est devenue un exercice hasardeux voire périlleux et la santé des sénégalais d’aujourd’hui et de demain est plus que jamais mise en danger», a laissé entendre Dr Guèye.
ACTIONS ENTREPRISES
Devant ce constat et consciente des conséquences de ces dysfonctionnement, la Cme s’est dit, il y a un an, avoir proposé un plan de sortie de crise, à travers la remise d’un mémorandum au conseil d’administration, à la direction de l’HALD et au ministère de la santé et de l’action sociale, en date du 17 septembre 2020. «Ce mémorandum a proposé des solutions articulées autour de cinq axes à savoir le fonctionnement, infrastructures, équipements, urgences et projet d’établissement. Une réunion de travail a été tenue au Msas entre le Cme, le Msas et le Pca de l’hôpital en date du 12 décembre 2020.
Seuls des promesses et engagements ont été donnés concernant les équipements, le fonctionnement et le projet d’établissement, qui en définitive, est la seule solution structurelle aux problèmes de l’HALD», ont-ils avancé. Face à ce qu’ils appellent le mutisme de leurs dirigeants, la Cme interpelle solennellement le Président de la République sur le cas urgent de l’hôpital afin qu’une solution structurelle soit appliquée.
NOUS TRAVAILLONS À MAINTENIR LES PRIX À LEUR NIVEAU ACTUEL
L’Etat du Sénégal travaille à maintenir les prix à la consommation à leur niveau actuel ou à ce qu’ils n’augmentent pas, dans un contexte où "tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a précisé, jeudi, le ministre des Finance
Dakar, 2 sept (APS) - L’Etat du Sénégal travaille à maintenir les prix à la consommation à leur niveau actuel ou à ce qu’ils n’augmentent pas, dans un contexte où "tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a précisé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
"D’abord, je tiens à préciser que nous ne travaillons pas à faire baisser les prix, mais faire simple afin de les maintenir comme ils sont actuellement, ou en tout cas faire de sorte qu’ils n’augmentent pas", a-t-il avancé au cours d’une conférence de presse qu’il coanimait avec sa collègue Aminata Assome Diatta (Commerce et Petites et moyennes entreprises).
"Ce qui se passe, c’est que la situation du monde actuel est extrêmement difficile. Aujourd’hui, tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a fait valoir Abdoulaye Daouda Diallo, lors de ce face-à-face avec les journalistes portant sur les mesures prises par les pouvoirs publics relativement à la situation des prix au Sénégal.
Selon le ministre des Finances et du Budget, dans le cadre des importations, "il y a un renchérissement du fuel, ce qui fait que le prix du fret a fortement augmenté’’, et "certains importateurs ont même répercuté cela sur les prix, les multipliant par trois ou quatre".
A l’en croire, cela justifie le fait que le chef de l’Etat, "soucieux de la protection des ménages sénégalais", a pris la décision de supprimer la taxe conjoncturelle à l’importation (TCI).
La situation actuelle est "exceptionnelle", juge pour sa part la ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta.
"Nous faisons face actuellement à une situation conjoncturelle qui est liée au marché international avec ses perturbations qui se font sentir dans d’autres pays comme le nôtre", a souligné Mme Diatta, assurant que les mesures prises par le gouvernement du Sénégal vont avoir des impacts sur l’évolution du marché.
Elles vont en premier se traduire par "le respect des prix homologués, c’est-à-dire pousser les commerçants à vendre les produits à des prix indiqués", note la ministre du Commerce.
Aminata Assome Diatta se dit convaincue que pour le sucre par exemple, "on ne va pas dépasser 625 le kilogramme, et cela grâce à la suppression de la TCI", la taxe conjoncturelle à l’importation.
47 MILLIARDS DE PERTE POUR EVITER DES EMEUTES DE LA FAIM
C’est une bonne chose de renoncer à ces taxes pour éviter des émeutes de la faim comme ce fut le cas au mois de mars dernier avec comme catalyseur l’arrestation de Ousmane Sonko
Dans le but de maintenir le pouvoir d’achats des Sénégalais qui ont été très éprouvés par la hausse des denrées de premières nécessités qu’a connu le pays depuis quelques temps, le Président de la République Macky Sall a pris avant-hier en conseil des ministres un certain nombre de mesures. Selon le Ministre du commerce et des Pme Aminata Assome Diatta, l’application de ces mesures va entrainer une baisse des recettes de l’ordre de 47 milliards Fcfa. Elle co-animait une conférence de presse avec son collègue des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, hier, jeudi 2 septembre. Mais, il ne fait l’ombre d’aucun doute que toucher actuellement au panier de la ménagère durement éprouvé, allait exposer l’Etat à de nouvelles émeutes de la faim.
Depuis quelques mois, les prix des denrées de première nécessité connaissent une hausse. Cette hausse éprouve lourdement le pouvoir d’achat des ménages. Face à cette situation, le Président de la République, Macky Sall a pris des mesures qui vont dans le sens du maintien du pouvoir d’achat. L’application de ces mesures n’est pas sans conséquences sur les recettes de l’Etat, car, elle va entrainer des pertes de l’ordre de 47 milliards de Fcfa.
Ces mesures sont la suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation sur le sucre cristallisé importé, la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation sur les huiles brutes qui passe de 10 à 5 %, le maintien de la Tva à 0% sur le riz, la suspension des droits de douanes sur le blé, l’application d’un taux de Tva de 0% sur la farine de blé et le rétablissement des stades commerces. «Ces mesures entraineront une baisse des recettes de l’ordre de 47 milliards de Fcfa, mais auront un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Ceci montre que le gouvernement ne pouvait rester insensible à la situation difficile que vivent les populations sénégalaises», a fait savoir le Ministre du commerce et des Pme, Aminata Assome Diatta lors d’une conférence de presse conjointe avec le Ministre des finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, hier, jeudi 2 septembre.
Pour sa part l’argentier de l’Etat a précisé que le gouvernement ne travaille pas pour la baisse des prix, mais pour le maintien des prix actuels et de faire en sorte qu’ils n’augmenteront pas. «Ce qui se passe, c’est que la situation du monde actuel est extrêmement difficile. Aujourd’hui, tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix. Il y a un renchérissement du fuel, ce qui fait que le prix du fret a fortement augmenté et certains importateurs ont même répercuté cela sur les prix, les multipliant par trois ou quatre», a-t-il expliqué.
MACKY EVITE DES NOUVELLES EMEUTES DE LA FAIM
C’est une bonne chose de renoncer à ces taxes pour éviter des émeutes de la faim comme ce fut le cas au mois de mars dernier avec comme catalyseur l’arrestation de Ousmane Sonko. Surtout en cette veille de campagne pour les Locales. Il reste maintenant l’application effective de ces mesures avec les services du commerce intérieur et de l’administration douanière Sinon, ce serait une sorte de coup d’épée dans l’eau.
SAMUEL ETO’O ANNONCE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENCE DE LA FECAFOOT
Dakar, 2 sept (APS) – La Légende du football camerounais, Samuel Eto’o a annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), jeudi, dans un entretien avec la télévision publique béninoise (RTB).
‘’Je serai candidat à la présidence de la FECAFOOT)’’, a dit
Eto’o, confirmant ainsi des informations parues dans la presse camerounaise ces derniers jours.
‘’Quand je m’engage dans quelque chose, c’est pour aller jusqu’au bout’’, a assuré le double champion d’Afrique en 2000 et en 2002 avec les Lions Indomptables.
Samuel Eto’o, qui a joué dans les plus grands clubs du monde
(Real et FC Barcelone en Espagne, Chelsea en Angleterre et Inter Milan en Italie), a gagné à quatre reprises le Ballon d’or africain.
L’élection à la présidence de la FECAFOOT est prévue en octobre prochain.
Le 15 janvier dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annulé le processus électoral ayant conduit Seidou Mbombo Njoya et son comité exécutif à la tête de la Fédération camerounaise de football, en décembre 2018.
Toutefois, la Fifa avait décidé, ‘’conformément aux recommandations de la juridiction sportive’’, de maintenir l’équipe en place pour gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections.
Des médias camerounais évoquent aussi les candidatures de l’ancien international Geremi Njitap de même que celle du président sortant, Seidou Mbombo Njoya, à la présidence de l’instance dirigeante du football camerounais.
PLAIDOYER POUR L’APPLICATION DES LOIS
Le responsable du projet Power to Youth (PTY) de l’ONG Amref Health Africa Sénégal, Solange Mbaye Diouf, milite pour l’application effective des lois criminalisant le viol et les mutilations génitales des femmes.
Diourbel, 2 sept (APS) - Le responsable du projet Power to Youth (PTY) de l’ONG Amref Health Africa Sénégal, Solange Mbaye Diouf, milite pour l’application effective des lois criminalisant le viol et les mutilations génitales des femmes.
"Nous nous attendions à ce qu’il y ait une application effective de la loi criminalisant le viol et de la loi sur les mutualisations génitales", a-t-elle dit jeudi à Diourbel, au cours d’une réunion de présentation du projet Power to Youth.
"Il faut un recul en termes de pourcentage par rapport aux violences faites aux femmes et aux filles mais par rapport aussi aux pratiques néfastes" telles que les mutilations génitales féminines, a-t-elle dit.
Cette rencontre a permis d’aborder "les problématiques les plus récurrentes" au niveau de la région de Diourbel, relativement aux objectifs de ce projet, en rapport avec les autorités sanitaires, les acteurs sociaux et les acteurs étatiques concernés.
Le projet Power to Youth, prévu pour une durée de 5 ans, intervient dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick et Matam.
Selon Solange Mbaye Diouf, "les statistiques montrent que les grossesses précoces, les mariages d’enfants, les mariages précoces, les violences sont des problèmes vraiment récurrents dans la région de Diourbel".
A l’en croire, ce sont des domaines dans lesquels il faut intervenir afin de pouvoir apporter des solutions aux préoccupations des populations locales.
Dans cette optique, le projet Power to Youth vise spécifiquement à "renforcer la participation significative des jeunes dans les instances de prise de décision", a expliqué Mme Diouf.
Elle plaide par ailleurs pour la révision des codes des collectivités territoriales "pour rayer les dispositions discriminatoires qui freinent la participation significative des jeunes dans les instances de décision".
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LE NOUVEAU VISAGE DE LA TRAITE NÉGRIÈRE EN AFRIQUE
La traite négrière qui a donné naissance au commerce triangulaire a été est officiellement aboli depuis le 19è siècle dans la colonie. Mais les engagements d’abolition pris sur du papier n’ont psa forcément éradiquer le mal ou alors sont les négriers qui ont changé ainsi que le site d’exploitation et de maltraitance. Si hier c’était des gouvernements européens et de grands propriétaires, aujourd’hui ce sont des multinationales occidentales qui sont des négriers en chefs et qui exploite sur la place les africains. Pour s’en convaincre Alain Foka a fait une immersion en République démocratique du Congo, l’un des pays qui concentre à lui tout seul plus de la moitié des minerais industriel du monde, mais malheureusement et resté très pauvre. D’ailleurs les Congolais n’ont que le nom et le territoire, les richesses ont partagés entre les multinationales chinoise, suisse, canadienne, etc. Et ces vrais maitres du pays en même temps qu’ils volent et exproprient littéralement le pays de ses richesses utilisent les méthodes de l’esclavage d’hier en dépit de l’émergence des droits dist de l’homme. Dans cette chronique, Alain Foka s’est enfoncé dans la nébuleuse à ses risques et périls dans le cadre d’un documentaire. LA RDC UN PAYS VENDU À VIL PRIX AUX MULTINATIONALES