«Je prévoie un spectacle le 26 octobre prochain à Paris avec à côté, un autre évènement qui sera une très grande surprise et avec ça, je veux montrer aux Sénégalais un autre Waly, avec une autre facette », a fait savoir Waly Ballago Seck.
Le chanteur était l’invité de l’animateur Sidath Thioune sur la RFM hier, vendredi 11 octobre. Selon lui, des voies s’ouvrent pour lui à l’international. Pour cause, il a signé avec une maison de production qui lui fait découvrir partout. Parlant de sa carrière musicale, Waly Ballago Seck a fait savoir que ce n’était pas facile. « J’ai eu à faire un chemin qui n’était pas facile même si mon père chantait déjà et j’ai essayé de lui imposer ma musique et mon style», explique l’artiste.
Toutefois, dit-il, «en faisant mon entrée dans le milieu de la musique, je ne savais qu’il y’a des hommes dans l’ombre qui ne cherchent qu’à nuire les autres et c’est pourquoi, j’ai intitulé mon prochain album «Unfree Man», c'est-à-dire une personne qui n’est pas libre de faire tout ce qu’il veut, de répondre à certains gens parce que son éducation ne le lui permet pas». «Je me dois de respecter les coutumes et les règles de la société», a ajouté le fils de Thione Ballago Seck.
Pour son succès dans la musique, Wally Ballago Seck dit avoir comme secret le sens de l’écoute. «J’écoute tout le monde, je ne minimise rien», a tenu à préciser le chanteur. Il confie avoir de très bons rapports avec le lead vocal du Super Etoile. «Youssou Ndour, c’est mon Papa, un monument qui me voue du respect et de la considération», soutient Waly Seck.
A l’en croire, actuellement, il ne vit que de sa musique et de sa notoriété. Waly Ballago Seck n’a pas manqué de parler de ses ambitions. «Je vais essayer quatre fois plus ce que Youssou Ndour a fait, parce que je suis l’élu des Faramaren. Je veux doubler ou même tripler ce que Youssou Ndour, Thione Seck, Baaba Maal, Omar Pène, Ismael Lo ont fait par mon courage car je veux porter le flambeau très loin», a-t-il confié. Il a saisi l’occasion pour inviter la presse en ligne à plus de professionnalisation en «évitant de ternir les images des uns et des autres ».
Par LY Oumar Amadou
LE PIRE N’EST PAS SÛR, MAIS IL EST POSSIBLE
La fraternité humaine est notre condition. Chaque Sénégalais dans le cadre d’une discipline sociale doit avoir le souci d'améliorer la société.
Le Sénégal est un pays avec une majorité de musulmans et une minorité catholique. De fait il est pluriel. Les musulmans comme les chrétiens devraient être en mesure de se mobiliser sur les vrais enjeux du présent dont les plus importants sont l'égalité citoyenne devant les services publics, la recherche d’une justice sociale, la mise en œuvre d’une politique de l’emploi volontariste une gestion transparente des ressources nationales et la lutte contre le clientélisme, etc.
Tout le monde constate et se désole d’une désaffection politique et sociale des citoyens, ce qui ne peut entraîner qu’un dessèchement démocratique et un recul des valeurs éthiques. Le corps social est de plus en plus un terrain de rivalités sectaires, de revendications de supériorité, d'intolérance à l'égard d’autres Sénégalais, de construction de frontières invisibles, de replis entre soi. Le sentiment d’appartenance nationale est de moins en moins intériorisé. Le risque que les Sénégalais se retrouvent à couteaux tirés devient une hypothèse sérieuse, voire une menace pour la cohésion sociale.
Faut-il rappeler que ce que nous avons à partager en commun et les raisons empiriques et normatifs qui nous font vivre ensemble sont supérieures aux pires ambitions personnelles ou communautaires, aux stratégies d’influences, aux volontés de domination, aux discours tendancieux. La préservation de la paix, de l’enracinement et de l’ouverture, la volonté de tisser ensemble une communauté nationale est de moins en moins un défi collectif. J’ai vu, entendu et lu sur la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, qui à mon sens à eu le tort principal d’avoir été rédigé à la va vite, des débats enflammés, une cristallisation des dissensions confrériques sur l’héritage du passé. Un passé plus souvent mystifié que véridique. Le même constat peut être fait sur le champ intellectuel.
Est -il besoin de rappeler que nul n’est infaillible fusse Cheikh Anta Diop ! Sa personne m'intéresse moins que les discussions que son œuvre provoque sur ce qui lui manque et ce qui reste à faire. Sur un autre registre l’islam dit “salafi” est opposé à l’islam dit “soufi” et cela au détriment de l’esprit de l’islam. Cette opposition qui n’est pas irréductible, n’est pas à l’abris de toute instrumentalisation sous forme d’exclusion, dans un sens comme dans l’autre, pour mobiliser des ressources, négocier un soutien électoral ou une récupération politique. Cette situation serait- elle possible si les partis politiques avaient des idées, des programmes et des projets de réformes crédibles d’alternative ?
Je ne le crois pas. Les conflictualités dans une société ne sont vertueuses que si celle-ci offre un cadre dialogique et un climat de sérénité. Malheureusement, le manque d'éducation à une profonde compréhension religieuse, l’esprit critique, à l’effort intellectuel a comme corollaire l’imitation sans discernement, le dogmatisme et l'extrémisme.
Pourtant tout citoyen à partir de son ancrage à des valeurs, est en droit de s’engager dans la vie publique, prendre des positions, dénoncer des excès et des déviations, exprimer ses convictions dans le respect d’un corpus de valeurs au sens d’une éthique appliquée aux affaires publiques ou au bien commun, tel l’islam ou le christianisme.
Quant à l'Etat, son devoir majeur de nourrir en chacun de nous un désir d’avenir partagé. Un des moyens efficaces pour le faire est par exemple, de rendre accessibles toutes les données sur lesquelles se fonde la conduite des affaires publiques pour un meilleur contrôle et une gestion plus efficiente des ressources nationales, de réaliser une amélioration collective du niveau de vie, de briser la croyance que la politique est la seule voie de réussite soit par cooptation ou transhumance, de revitaliser notre contrat social au bord de la fatigue, d’avoir un souci permanent de liberté, de justice et d'équité sociale, de sortir de la forme exclusivement représentative de la démocratie, de redonner confiance et reconnaissance aux citoyens. Ce pays est ce que nous avons en commun. Nous dépendons tous les uns des autres.
La fraternité humaine est notre condition. Chaque Sénégalais dans le cadre d’une discipline sociale doit avoir le souci d'améliorer la société. Dans un monde de plus en plus complexe, marqué par un combat des idées et des valeurs, l’Islam nous donne le libre choix de nos représentants politiques, nous invite à être sélectif dans l’ouverture, à ne pas perdre de vue ses finalités propres en matière de coopération humaine .L’Islam a conféré à l'humain une profondeur morale, spirituelle et intellectuelle pour penser et agir quelque soit son espace et son temps au service de l’humanité.
Le Sénégal affrontera ce dimanche 13 octobre, le Ghana en finale de la Coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA) 2019. Face aux tenants Black Stars, les Lions auront le défi de reprendre le trophée remporté lors de l’édition 2015. Mais aussi d’engranger plus de confiance en vue de son déplacement en Guinée pour les besoins des éliminatoires du championnat d’Afrique des nations (CHAN), cette autre compétition que le Cameroun abritera en 2020.
L’équipe du Sénégal locale a rendez-vous avec le sacre lors de la finale du tournoi de l’Ufoa qui l’oppose demain dimanche 13 octobre, au stade Lat Dior de Thiès, au Ghana. Après avoir écarté le Mali en demi-finale (2-0), les «Lions» vont essayer de finir en beauté leur parcours dans ce tournoi ouest africain. Mais aussi de renouer avec le trophée que le Sénégal a remporté lors de l’édition 2015, avant de céder au Ghana, vainqueur en 2015. A côté du Championnat d’Afrique des nations réservé aux joueurs évoluant dans leurs pays, cette compétition est en quelque sorte une mini Coupe d’Afrique des nations.
Organisé par l'UFOA (Union des Fédérations Ouest Africaine) en collaboration avec Fox Sports, il est exclusivement réservé aux joueurs évoluant dans leur championnat respectif. Seize équipes étaient sur la ligne de départ du tournoi au stade Lat Dior de Thiès et elles étaient réparties entre la zone ouest A et la zone ouest B. Les Blacks stars se sont ouvert mardi les portes de la finale, grâce au triplé de leur joueur Moumini, les Eléphants de la Côte d’Ivoire (3-1).
La tâche ne s’annonce pas facile pour les poulains de Serigne Saliou Dia puisqu’ils feront face au tenant du titre et un adversaire qui ne réussit pas souvent aux sélections du Sénégal. Sur les trois dernières confrontations, les Ghanéens se sont imposés à deux reprises. Assane Mbodji, Ousseynou Niang, Ibrahima Dramé doivent cette fois sortir le grand jeu pour ravir leur public et décrocher le gros lot. Le vainqueur ne sera en effet pas démuni puisque le tournoi est doté d’une enveloppe de 65 millions de FCfa. Une victoire sera tout aussi capitale pour le mental de l’équipe du Sénégal. Elle devrait, en effet, lui permettra d’entrevoir avec plus de sérénité une qualification au Championnat d’Afrique des nations prévu en 2020 au Cameroun.
Après avoir pris face la Guinée une petite option (1-0) lors de la manche retour des éliminatoires sur cette même pelouse de Lat Dior, les Lions vont effectuer dans les prochains jours le match retour à Conakry. Une rencontre qui s’annonce tout aussi périlleuse pour des Lions puisque le Syli a réussi à les barrer la route lors des dernière édition du Chan. Le Sénégal, rappelle-t-on, a remporté le trophée Ufoa lors de l’édition 2015, avant de le céder au Ghana, vainqueur en 2017.
SERIGNE SALIOU DIA, SÉLECTIONNEUR DU SÉNÉGAL : «Nous n’allons pas changer de philosophie»
L’équipe du Sénégal va entrer sur le terrain dimanche avec l’intention d’imposer son jeu face au Ghana pour remporter la finale de la Wafu Cup of Nations, a assuré son entraineur, Serigne Saliou Dia. ‘’Notre philosophie, c’est jouer en maîtrisant la profondeur et la largeur. Ce n’est pas parce qu’on joue la finale contre le Ghana qu’on doit changer de stratégie’’, a expliqué le technicien sénégalais. ‘’Quitte à perdre, nous n’allons pas changer de philosophie’’, a-t-il insisté. Le Sénégal est la seule équipe du tournoi à avoir remporté ses matchs à la fin du temps réglementaire. Après avoir sorti la Guinée Bissau, en préliminaires 3-1, l’équipe sénégalaise a disposé du Bénin 1-0 avant de sortir le Mali en demi-finales (2-0). Serigne Saliou Dia, ‘’conscient de la qualité de l’adversaire de la finale’’, le Ghana, champion en titre, est ‘’fier de la posture de ses joueurs durant tout ce tournoi’’ ‘’Comme moi, ils entrent sur le terrain en jouant la gagne, c’est important’’, a-t-il dit soulignant que le groupe est attendu pour cette compétition mais n’oublie que son objectif de ramener le football sénégalais en phase du CHAN (Championnat d’Afrique des nations) 2020. Le Sénégal qui avait battu en septembre dernier la Guinée 1- 0 à Thiès, sera opposée à la même équipe le 18 octobre prochain à Conakry
ANTONIO SOUARE REMPLACE ME SENGHOR
Sauf changement de dernière minute, Me Augustin Senghor devrait quitter la présidence de l’Union des Fédérations Ouest Africaines (UFOA A), à l’issue de l’Assemblée générale de cet organe sous régional, prévue ce samedi 12 octobre
Sauf changement de dernière minute, Me Augustin Senghor devrait quitter la présidence de l’Union des Fédérations Ouest Africaines (UFOA A), à l’issue de l’Assemblée générale de cet organe sous régional, prévue ce samedi 12 octobre à partir de 9 heures, au Terrou Bi.
Selon des sources dignes de foi et généralement bien informées, le président de la Fédération sénégalaise de football, par ailleurs, membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) sera remplacé par le président de la Fédération guinéenne de football, Antonio Souaré, de manière consensuelle.
Ses assises vont se dérouler sous les yeux du président de la CAF, le Malgache, Ahmad, mais aussi de la Secrétaire générale de la FIFA, la Sénégalaise, Fatma Samoura. Dans une interview exclusive accordée à Sud Quotidien, le Président Senghor avait déjà manifesté sa volonté de céder son fauteuil. «J’ai pensé qu’il était temps pour moi de passer la main à un autre collègue», avait-il indiqué. Et d’ajouter : «en partant, il se peut que le Sénégal récupère le siège de l’UFOA, parce que Dakar est une plaque tournante». A noter que c’est Banjul qui abrite le siège de l’UFOA.
Règlement Intérieur de l’Assemblée modifié
Les députés ont modifié vendredi, en plénière, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ils ont adopté à l’unanimité la loi organique portant modifications du règlement intérieur. En effet, désormais les commissions passent de 11 à 14 et le délai des procédures d’examen de la loi des finances est raccourci. L’autre nouveauté dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, c’est la suppression du passage obligatoire des ministres pendant la session budgétaire. En, effet, on verra plus de ministres devant tous les députés pour présenter leurs projets et recueillir des problèmes et suggestions des représentants du peuple. Les députés ont corsé aussi les textes pour mettre fin à l’absentéisme et aux retards. A cet effet, de nouvelles dispositions qui sanctionnent les parlementaires absentéistes et retardataires ont été adoptées
Mamour Diallo porte plainte lundi ou mardi Alea jacta est.
Le leader des Pastef va croiser le fer avec son ancien collègue qu’il a trainé dans la boue. D’après des sources de «L’As», l’ancien directeur des Domaines va saisir la justice pour diffamation contre Ousmane Sonko, lundi ou mardi au plus tard. Déjà blanchi par l’Assemblée, Mamour Diallo que Sonko a accusé d’avoir volé 94 milliard, va enfin laver son honneur devant le juge. Espérons simplement que le leader des Pastef ne continuera pas de jouer la carte de la victimisation et qu’il sortira ses preuves. Il faut dire nak 94 milliards, ce n’est pas de la gnognotte.
Aymérou Gningue préconise des poursuites
La plénière sur le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les 94 milliards s’est tenue dans une ambiance conviviale. Curieusement, même l’opposition a reconnu le caractère objectif du travail mené par le président Cheikh Seck et son équipe qui ont entendu toutes les personnes incriminées ou simplement citées dans le dossier. Seuls Ousmane Sonko et son associé Ismaël BAont refusé de déférer à la convocation de la Commission d’enquête. C’est pourquoi le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar a appelé à la modification du code pénal et du règlement intérieur de l’assemblée pour que toute personne qui refuse de déférer à une commission d’enquête régulièrement installée par l’Assemblée soit poursuivie en justice.
L’opposition lâche Sonko
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le leader des Pastef n’a pas la côte auprès de l’opposition. Venus en masse, les députés de l’opposition n’ont nullement défendu le député Ousmane Sonko. Tout au plus, ils ont même tenté de l’enfoncer. Connu pour ses diatribes contre le régime, Mamadou Lamine Diallo a souligné les efforts d’objectivité de la Commission avant de déplorer certains termes relevant plus de commentaires que de faits. Quand au député libéral Aziz Diop, pour avoir été victime d’accusation de ce genre, il a indiqué que c’est inacceptable qu’un citoyen puisse porter accusation sans preuve contre un autre.
Toutes les banques fouillées
La Commission a sérieusement travaillé. D’après des sources de «L’As», elle a saisi toutes les banques pour chercher des preuves confortant Ousmane Sonko dans ses accusations ; mais en retour, ils ont reçu des réponses sans équivoque : « Il n y a eu aucune trace d’argent lié au titre 1451R». On attend alors qu’Ousmane Sonko sorte ses preuves.
Petro tim et prodac refont surface
Si le régime veut enterrer le scandale du Prodac et celui de Petro tim, il devra se lever tôt. Hier, les parlementaires de l’opposition ont dénoncé la célérité avec laquelle une commission d’enquête a été diligentée dans l’affaire des 94 milliards, alors qu’ils appellent de tous leurs vœux la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Prodac et sur Petro Tim. En vain !
Chapeau à Add avec une deuxième Lfr
Le nouvel argentier de l’Etat est en train de faire des efforts immenses, tant dans les recettes douanières et fiscales que dans la transparence. En effet, les services d’Abdoulaye Daouda Diallo ont déjà terminé une deuxième Loi de finances rectificative qui devrait être déposée sur la table des parlementaires cette semaine. «Il est en train de faire ce que ses prédécesseurs n’ont pas fait », commente un député.
Université Amadou Makhtar Mbow
L’Université Amadou Makhtar Mbow (Uam) de Diamniadio va ouvrir ses portes dès janvier 2020. Pour rendre plus performant le travail du personnel, un atelier de 4 jours a été tenu à Saly afin de mettre à niveau ses agents pour une meilleure maitrise des nouvelles technologies. Selon le recteur de l’université Pr Codou Guèye Diop, avec ce nouveau système, les professeurs qui sont candidats aux postes d’enseignement n’auront qu’à consulter la plateforme pour déposer leurs dossiers. «Nous sommes venus renforcer la capacité de notre personnel sur l’informatique. Maintenant, les gens ne vont plus quitter une région vers une autre ou un pays vers un autre pour déposer une candidature. Il suffit juste d’entrer dans la plateforme pour faire le dépôt de dossiers». Pour sa première année considérée comme une année préparatoire, l’Uam va recevoir 300 étudiants et les matières scientifiques y seront privilégiées.
Sonko envisage une tournée africaine
L’opposant Ousmane Sonko se rendra à Bamako en novembre prochain et envisage d’aller en tournée à travers le continent africain, d’après le magazine «Jeune Afrique». En effet, avant d’aller à Niamey en décembre assister au congrès du MPN-Kiishin Kassa, qui investira Ibrahim Yacouba candidat à la présidentielle de 2020, Ousmane Sonko ira à Bamako en novembre. Invité par la communauté sénégalaise du Mali, l’opposant prépare une rencontre avec le député malien Oumar Mariko. Apprécié au sein de la diaspora sénégalaise, le leader de Pastef-Les Patriotes compte effectuer une tournée sur le continent pour aller à la rencontre des hommes politiques qui défendent les mêmes causes.
Emedias a un an
Joyeux anniversaire à nos confrères de E Medias evest. Cela fait donc un an qu’une équipe composé de grande voix et de jeunes talents ont lancé I radio qui s’impose progressivement dans l’espace médiatique.
Un homme meurt à l’AIBD
Andrés Couvert, ressortissant français a perdu la vie dans le parking de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd). Selon le site d’informations en ligne, «Senenews», l’homme était parti chercher un ami qui revenait de la France. Mais, sur le chemin du retour, ils seront coincés dans une longue file d’attente, au niveau du parking. Énervé par la longue attente, l’homme a, selon nos confrères, piqué une colère noire. Puis, un malaise s’ensuivra. Les tentatives de réanimation engagées par les médecins du Samu se sont avérées vaines. Il perdra malheureusement la vie des suites de ce malaise. Sa dépouille a été acheminée à la morgue de l’hôpital Le Dantec pour une autopsie. Une enquête a été ouverte.
Kassé passe le témoin à Diagne Sy Mbengue
Mamadou Diagne Sy Mbengue devient officiellement, depuis hier le Directeur Général de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM). Il a pris fonction hier après la passation de service avec Mamadou Kassé qui remplace Ibrahima Sall à la tête de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP). M. Mbengue va trouver sur la table de son prédécesseur un dossier brûlant, celui des immeubles des Lionnes, aux Maristes. Il promet de s’attaquer bientôt à cette affaire et souhaite qu’elle puisse se résoudre dans la concertation et le dialogue pour que chacun comprenne le sens de la décision qui a été prise. L’ancien pensionnaire de l’Ecole Nationale d’Administration (Ena) et maire de Tivaouane a listé les priorités de la société de la SN HLM qui sont, selon lui, celles du président de la République, Macky Sall. Mamadou Diagne Sy Mbengue qui a occupé des fonctions dans l’administration territoriale a demandé à l’Etat du Sénégal d’accompagner la société qu’il dirige depuis hier afin de donner corps à la vision du chef de l’Etat qui est de construire 100 000 logements sociaux. Le tout nouveau patron de la SN HLM a souligné qu’il va aussi axer ses priorités sur la finalisation de la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique qui a fait l’objet d’un procès-verbal d’acquiescement. Car, il ne veut pas perdre du temps.
Khalifa Sall chez OTD
À côté de ses visites dans les foyers religieux, Khalifa Ababacar Sall a effectué aussi des visites privées. Après s’être rendu spontanément à Tivaouane pour rencontrer le prêcheur Iran Ndao, qui n’a jamais cessé de le défendre, il est allé présenter ses condoléances à la famille de feu Ousmane Tanor Dieng, le weekend dernier. PressAfrik révèle que l’ex-maire de Dakar s’est rendu à Fann, chez la première femme du défunt Secrétaire général (Sg) du Parti socialiste (Ps), Arame Diouf avant d’aller chez sa seconde épouse qui habite au Plateau. Pour rappel, beaucoup d’encre et de salive ont coulé après la rupture entre feu Ousmane Tanor Dieng et son ancien camarade de parti, Khalifa Ababacar Sall. Le défunt Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) avait été accusé d’être derrière l’arrestation de M. Sall, envoyé en prison pour 5 ans dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la marie de Dakar.
Alerte Anacim
Un vent fort pouvant atteindre ou dépasser 40 Km/H pourrait intéresser toute la côte sénégalaise dimanche à partir de 6 heures le matin, a alerté l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). ‘’Un vent fort de secteur Sud à Sud-est pouvant atteindre ou dépasser 40km/h pourrait intéresser toute la Cote à partir du Dimanche 13 Octobre 2019 à 06h TU’’, écrit notamment la structure dans une note d’alerte transmise à l’APS.
Résolution de l’Ams
L’Association des maires du Sénégal(Ams) a rendu publique sa résolution finale suite à la rencontre de dialogue entre l’Etat et les collectivités territoriales qui s’est tenue jeudi à Diamniadio. En effet, les maires du Sénégal invitent le Gouvernement à prendre en compte leurs préoccupations contenues dans le mémorandum, notamment l’accroissement des ressources des collectivités territoriales avec les réformes proposées, etle statut des élus locaux, le dialogue territorial, la Fonction publique territoriale et l’implication des élus locaux dans la mise en œuvre du PSE 2. Ainsi les maires du Sénégal s’approprient les grandes orientations déclinées par le Président Macky Sall pour la période 2019-2023, et le confortent dans sa conviction que les territoires doivent être au cœur de la réussite des cinq initiatives majeures, des trois programmes sectoriels, et des cinq accès universels.Aussi, ils ont exprimé le souhait de voir cette journée de dialogue institutionnalisée : « journée nationale de l’Elu territorial». Les maires du Sénégal saluent la décision du chef de l’Etat de tenir très prochainement un conseil présidentiel sur toutes les questions liées à la politique de décentralisation et des réformes à opérer pour rendre efficace l’action publique tant au niveau central qu’au niveau des collectivités territoriales, dans un partage intelligent des missions, des rôles, des responsabilités, et des ressources.
La signature d'un chef de l'État n'est pas banale - Comment le fameux décret nommant Amadou Lamine Dieng à la tête de l'Ipres a été préparé avant sa soumission à l'autorité suprême ?
Dans sa chronique de ce vendredi, 11 octobre 2019, Mamoudou Ibra Kane s’est arrêté au méli-mélo au sommet de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) qui a conduit à un décret présidentiel signé puis annulé par la disposition des statuts de l’institution. Un DG nommé par un Chef de l’Etat et dégommé dans la foulée par le Conseil d’administration de l’IPRES, l’incongruité a au moins permis de voir que même sous un régime présidentiel renforcé, le président de la République ne peut pas tout faire, constate le journaliste, qui ne manque pas non plus de relever que cette situation gênante met à nue les dysfonctionnements du processus décisionnel au plus haut sommet.
VULGAIRE, SEXISTE, INJURIEUX : TRUMP DANS LE TEXTE
En traitant jeudi soir Joe Biden de "lèche-cul" de Barack Obama, Donald Trump a franchi un nouveau palier dans le registre d'invectives et de grossièretés dont il est coutumier. Florilège :
Donald Trump a choisi cette apostrophe vulgaire pour évoquer l'ex-directeur du FBI qu'il a limogé, James Comey, devenu sa bête noire.
- "Face de cheval" -
Cette insulte inédite dans le vocabulaire trumpien a été adressée par le président des Etats-Unis à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels, qui affirme avoir eu une liaison avec le magnat de l'immobilier en 2006.
- "Hillary-la-Crapule" -
De l'époque de sa candidature jusqu'à son mandat présidentiel, Donald Trump a affublé l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton de cette épithète extrêmement péjorative.
- "Chienne", "foldingue", "ratée pleurnicheuse" -
C'est par ses mots très dévalorisants que Donald Trump a qualifié son ex-collaboratrice Omarosa Manigault Newman, qu'il a lui-même nommée à la Maison Blanche, avant de la limoger.
- "Petit Q.I." -
Donald Trump a ainsi raillé les capacités intellectuelles de l'élue démocrate de Californie Maxine Waters. Le président a fréquemment repris cet angle d'attaque jugé indigne, notamment contre Joe Biden.
- "Fils de pute" -
Ainsi furent qualifiés par le président les joueurs de football américain qui ont posé un genou à terre pendant l'hymne national pour dénoncer les violences policières.
- La "chatte" -
Cette expression vulgaire pour désigner le sexe féminin a été employée par Donald Trump dans une vidéo de 2005 qui avait fait scandale quand elle a été exhumée en 2016. Dans ce document, l'homme d'affaires se vantait de pouvoir "choper (les femmes) par la chatte".
- Le sang qui "gicle" -
"On pouvait voir du sang gicler de ses yeux, du sang gicler de son... d'où que ce soit": Donald Trump avait décrit sous cette forme imagée la prétendue animosité que lui vouait la journaliste Megyn Kelly, lors du premier débat des primaires républicaines en août 2015.
Il avait ensuite démenti avoir fait une allusion aux règles de la jeune femme, qu'il avait aussi qualifiée de "bimbo".
- La "truie" -
En 2006 Donald Trump avait ainsi injurié la comédienne Rosie O'Donnell. "Elle parle comme un chauffeur routier", avait ajouté M. Trump.
- "ça" -
"Regardez-moi cette tête. Qui voterait pour ça?": Donald Trump avait utilisé cette phrase extrêmement méprisante au sujet de son ex-rivale aux primaires républicaines, Carly Fiorina.
- "Peggy la cochonne" -
Donald Trump avait appelé "Miss Piggy" (Peggy la cochonne) Alicia Machado, une Vénézuélienne couronnée Miss Univers 1996, du temps où l'homme d'affaires organisait ces concours de beauté. Il lui avait par ailleurs reproché d'avoir "pris énormément de poids".
"JE RESTE CONVAINCU QUE L'ECO NE VERRA PAS LE JOUR EN 2020"
Carlos Lopes, ancien Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (UNECA), revient sur l'intégration régionale pour laquelle l'aide au développement serait tout simplement devenue anachronique
La Tribune Afrique |
Marie-France Réveillard |
Publication 11/10/2019
La Tribune Afrique - En juillet dernier, vous avez été nommé Haut représentant de l'UA dans le cadre des négociations pour des accords renouvelés avec l'UE. Quelle analyse faites-vous des relations euro-africaines qui reposent encore largement sur l'aide au développement ?
Carlos Lopes - Bien que l'aide au développement se réduise quelque peu (-4% des aides publiques au développement vers l'Afrique en 2018 selon l'OCDE, NDLR), cette situation est le fruit d'une longue tradition. L'Afrique a besoin de transformations structurelles et l'aide au développement n'est pas la solution appropriée. Nous avons besoin d'un nouveau paradigme, c'est la raison pour laquelle la relation avec la Chine a pris autant d'importance, car elle accompagne concrètement cette transformation.
L'UE demeure le principal partenaire en matière de commerce et d'investissements, mais lorsque l'on analyse les tendances lourdes et que l'on étudie la situation « de pays à pays », la Chine est de loin, le principal partenaire des pays africains. Le commerce entre l'Afrique et la Chine a triplé sur les 15 dernières années alors qu'il s'affaiblit peu à peu avec l'Europe. Il en va de même au niveau des investissements chinois en plein essor, face à la décroissance des investissements européens. Si la situation perdure, il faudra peu de temps avant que les investissements chinois en Afrique ne dépassent ceux de l'UE. Il est temps pour les Européens de se réveiller pour renouveler la relation qu'ils entretiennent avec l'Afrique et dépasser le cadre de l'aide au développement.
Selon vous, la politique africaine du président Emmanuel Macron représente-t-elle une véritable rupture avec celles de ses prédécesseurs ?
Pour l'instant, les résultats ne sont pas encore là. Il n'y a pas de changement radical de politique commerciale observé. Le président Emmanuel Macron a développé un nouveau discours et envisage probablement une nouvelle méthode, mais on attend les résultats concrets surtout au niveau de l'industrialisation et de la transformation structurelle.
Face à l'UE et à la Chine, comment se positionnent les Etats-Unis et quels sont les résultats de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA) ?
Les préoccupations des Etats-Unis autour de l'Afrique se concentrent surtout autour de la présence chinoise qui y étend son influence géopolitique.
L'AGOA adoptée en 2000 permet certaines facilités, mais elles peuvent être interrompues à n'importe quel moment. C'est volontaire, il n'y a aucune obligation sur la durée or, les investisseurs ont besoin de garanties sur du long terme pour investir dans une usine ou dans des infrastructures lourdes. A défaut de garanties suffisantes, ils n'investissent pas ! Si vous disposez de concessions commerciales qui permettent d'importer à taux 0 pendant 5 ans aux Etats-Unis et que vous ignorez ce qu'il adviendra durant la 6e année, le risque est trop grand. L'AGOA n'a donc pas produit les résultats escomptés. Seuls les pays qui étaient déjà dotés d'industries ont pu en bénéficier, mais il n'y a pas eu d'effet d'entraînement.
Actuellement, le commerce intra-africain représente peu ou prou 20 % des échanges. Concrètement que peut attendre l'Afrique de la Zleca (Zone de libre-échange continentale) à court et moyen termes ?
La Zleca a obtenu l'adhésion de la majorité des pays africains, soit 54 des 55 pays africains, c'est-à-dire tous, sauf l'Erythrée. L'accord a été ratifié par 27 pays, et ce, dans des délais très courts si l'on compare avec d'autres accords commerciaux de même portée. Cela ferme un cycle de doutes relatifs à la volonté politique. Néanmoins, il reste un travail technique très lourd à mener. Nous en sommes aux discussions sur les barrières non tarifaires, sur les règles relatives au commerce et aux services et il nous faut introduire toutes les discussions concernant la propriété intellectuelle... Cela prendra encore plusieurs années avant d'obtenir un accord définitif.
Aujourd'hui, l'harmonisation tarifaire est bien avancée et le système de paiement et de compensation de paiement va entrer rapidement en vigueur, ce qui permettra d'utiliser les monnaies africaines pour les changes plutôt que d'utiliser d'autres monnaies étrangères pour commercer en Afrique. Enfin, l'Afrique peut commencer dès à présent à négocier d'une même voix.
Vous semblez optimiste sur l'opérationnalisation de la Zleca et beaucoup moins concernant l'Eco, la monnaie unique de la zone CEDEAO...
Je reste convaincu que l'Eco ne verra pas le jour en 2020, comme cela a été annoncé, car les conditions techniques ne sont pas réunies. Un certain nombre de convergences et de politiques macroéconomiques ne sont toujours pas mises en place en Afrique occidentale pour lancer cette monnaie. En attendant, le débat sur le franc CFA va se poursuivre... Il faut absolument réformer le franc CFA et le fruit est mûr. Certaines caractéristiques ne font pas sens pour la promotion de la transformation et pour l'intégration africaine. Il nous faut utiliser les réserves des pays de la zone franc de façon plus efficace. Le fameux compte d'opération donne certes, un certain nombre de garanties pour la couverture des transactions, via la Banque de France et à travers elle, via la Banque européenne, mais avec des taux d'intérêt aussi bas, ce n'est pas dans l'intérêt des pays de cette zone. Il faut que cela change afin que la politique monétaire devienne un véritable instrument de politique économique.
Quel regard portez-vous sur les débats entre l'Europe et l'Afrique concernant les questions migratoires ?
Ouvrir des négociations de « continent à continent » avec l'UE est l'une des priorités de l'Union africaine. La question doit être abordée d'une manière singulièrement différente, de façon à ce que soit respecté le principe de mobilité humaine, et ce, dans l'intérêt de tous. Nous disposons aujourd'hui d'une sorte de « fourre-tout » d'arrangements qui ne résout pas la question. Il faut également éviter d'hystériser le débat. N'oublions pas que les migrations africaines se réalisent essentiellement sur le continent [d'après les indicateurs des Nations Unies, sur les 258 millions de migrants répertoriés dans le monde, les Africains ne représentent que 36 millions dont 80% restent sur le continent; NDLR]. Il faut arrêter de penser qu'il y a une fuite des migrants hors d'Afrique.
Le climat est également l'une des priorités inscrites à l'agenda de l'UA. De quelle manière abordez-vous ce défi ?
L'Afrique a longtemps été considérée comme une victime sur cette question. Il est vrai que nous souffrons d'une forme d'injustice climatique, car nous sommes particulièrement impactés par les effets des Gaz à effets de serre (GES) alors que nous en émettons beaucoup moins que les autres continents. Il faut transformer le rôle de l'Afrique dans ces débats, car elle peut être actrice en matière de solution climatique. Pour ce faire, nous devons notamment nous engager sur la voie d'une industrialisation verte et optimiser les ressources de l'économie bleue à travers la plateforme maritime dont nous disposons et qui est la plus étendue de tous les continents. Il est temps de sortir l'Afrique de cette vision paternaliste sur le climat.
PAR Mamadou Kane
DE LA CROÛTE GAUCHE-DROITE ET L'APPÉTIT DES SOURIS ÉDENTÉES !
Le président Sall s'est-il déclaré libéral par la pratique du pouvoir ? Rien n'est plus faux que cela !
La croûte est la partie extérieure du pain, durcie par la cuisson, qui couvre la mie.
Ainsi définie, la croûte est une sorte d'écorce protectrice, partie visible de la baguette, exposant la forme au premier regard, mais ne renseignant pas sur le goût et la qualité du produit.
La croûte est à bien des égards comparable à la dichotomie gauche/droite tant galvaudée pour caractériser les idéologies dans nos sociétés contemporaines.
Si le compatriote Sire Sy, à travers sa contribution publiée dans SenePlus.com a bien compris l'usage opératoire et évolutif de la caractérisation théorique, l'honorable docteur, Monsieur Abderrahmane Sarr, président du très anonyme parti politique "CEFDEL","Moom Sa Bopp Menel Sa Bopp", lui, se perd dans des projections osées, hasardeuses, ponctuées par des conclusions fantaisistes.
Voyons, chers lecteurs comment ce politicien fabricant de vulgaires théories, caché sous les titres pompeux de docteur et président d'un parti kiosk à pain se trompe lui-même en voulant tromper les Sénégalais.
Premièrement, il serait mort si la contradiction tuait, car comment peut-on affirmer qu'il est socio-démocrate-déclaré libéral par la pratique du pouvoir (nous soulignons), puis se retrouver butant au mur ? Du fait de la diversité de son compagnonnage ou du réalisme politique ?
Le président Sall s'est-il déclaré libéral par la pratique du pouvoir ? Rien n'est plus faux que cela ! Je vous laisse juger de ce non sens !
Le charabia doctoral ne s'arrête pas là car notre leader d'un parti inconnu du public, joue au prophète sans message en clamant qu'il n'aura pas le temps de faire la synthèse de ses contradictions révélées par les politiques générales de ses Premiers ministres que nous n'entendrons plus, parce qu'il est dans son dernier mandat !
Si Monsieur Sarr est fort dans la dérision, il est par contre nul dans la construction des substances !
Ce n'est un secret pour personne, le président Macky Sall est élu sur la base d'un programme, le PSE, sa vision partagée est dynamique, enrichie par toutes les composantes de la majorité politique. Les anciens Premiers ministres sur lesquels apparemment, Monsieur Sarr nourrit un sentiment paradoxal d'apitoiement mal fondé, sont tous à l'ouvrage, excepté celui qui a déserté pour raison d'ambition contrariée.
Selon Monsieur Sarr, le septennat écoulé était socialiste, pour preuve, les bourses familiales, DER, Couverture maladie universelle ; mais il se garde de nous dire si ces programmes-là sont bons ou mauvais ?!
Il avait auparavant fait allusion à la validation nécessaire par le Fonds Monétaire International du programme du président !
Au regard de notre histoire politique, Monsieur Sarr ne nous apprend rien. Le pouvoir "socialiste" sous le président Diouf était très bon élève du FMI, pour dire à notre objecteur de conscience qu'il n’y a rien de nouveau à enseigner ici sous le soleil de la théorie !
Pour son information, le président de l'APR a depuis longtemps élaboré et proclamé sa voie pour un libéralisme social, campant sur les réalités de notre pays, dans ses valeurs de solidarité communautaires.
En politique, ce ne sont pas les déclarations pompeuses et à tous vents qui comptent, mais les résultats des actions et leur impact sur le quotidien des populations urbaines et rurales.
Nous n'allons pas nous étendre sur les élucubrations de notre compatriote, concernant les finances publiques et la monnaie jouant prétendument au "détriment" du secteur privé.
Son objectif clairement perceptible était juste de faire des appels du pied et se faire entendre des acteurs du Dialogue national, car il reconnait à la fin le climat général de réconciliation, selon lui favorable à un gouvernement d'Union nationale.
Puis notre malin esprit de conclure par un appel pour un "gouvernement d'union nationale qui pourrait être, selon lui, un cadre de construction de la synthèse des contradictions du président Macky Sall"! Quel fieffé démagogue !
Le docteur voudrait nous faire croire que les recettes de la mayonnaise qu'il refuse de servir au crédit de Benno Bokk Yakaar (diversité qu'il voue aux gémonies), peuvent miraculeusement trouver solution de digestion dans "ce gouvernement d'union", mettant fin aux contradictions du pouvoir ?!
Il est facile de percevoir les raisons pour lesquelles, Abdourahmane Sarr s'accroche avec obstination à une hypothétique synthèse générée par ce gouvernement d'union.
Clamant faussement que le président Macky Sall n'est pas la cible, il caresse le rêve de le voir incolore et inodore car il sait qu'avec ces élections organisées tous les "deux ans d'ici 2024", le président Macky Sall demeure l'acteur incontournable. Non content de ne pouvoir le mettre entre parenthèse, il creuse donc des trous, espérant glisser la confusion dans les mémoires.
Des trous où les souris édentées auront beau grignoté la croûte, rien de l'œuvre précieuse de la gouvernance Macky Sall ne tombera en poussière !