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19 juillet 2025
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BATTLE DE BREAKDANCE AU SÉNÉGAL
Le groupe sénégalais Power Crew a remporté en 2018 le titre de meilleure vidéo lors de la Battle of the Year, évènement annuel avec les meilleurs groupes de breakdance. Reportage à Dakar.
Au sommaire de l'émission BBC Sport Afrique du 7 octobre 2019 :
- Sujet de la semaine : confessions d'un footballeur nigérian hermaphrodite qui est passé du foot féminin au foot masculin
- Entretien : première recordman du monde africaine du marathon, la Kényane Tegla Loroupe dédie désormais sa vie aux réfugiés
- Reportage : le groupe sénégalais Power Crew a remporté en 2018 le titrede meilleure vidéo lors de la Battle of the Year, évènement annuel avec les meilleurs groupes de breakdance. Reportage à Dakar.
- L'inspiration : Leon Manyisa (17 ans) est déjà international A dans l'équipe nationale de football d’Eswatini, l'ex-Swaziland. Il rêve de marcher sur les traces de son idole Cristiano Ronaldo.
Présentation : Babacar Diarra (@BabsDiarra)
Invitée : Mbalia Touré, médecin en charge de l'équipe nationale de football du Sénégal
par Nioxor Tine
LA CLASSE POLITIQUE DOIT SE RECONCILIER AVEC LE PEUPLE
L’éclaircie de Massalikoul Djinane ne pourra être durable, que si on évite d’instrumentaliser le jeu politique pour servir des agendas personnels, des intérêts de clan ou de famille politique
Tout le monde s’accorde à reconnaître, que l’inauguration de la mosquée de Massalikoul Djinane célébrée le 27 septembre dernier, a été pleine de symboles.
Elle a constitué, après les déchirements nés de l’interdiction du port du voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc et les offenses faites à certains de nos chefs religieux, un fort moment de communion entre toutes les communautés religieuses de notre Nation. Elle a aussi été un bel exemple de financement participatif, qui n’a fait que confirmer l’extraordinaire dynamisme de la communauté mouride, qui fait de plus en plus montre d’une indéniable capacité de mobilisation financière. Enfin, cette gigantesque infrastructure, qui serait la plus grande mosquée de l’Afrique de l’Ouest, n’a pas encore eu, à notre connaissance, d’impact environnemental négatif digne d’être rapporté.
Par ailleurs, l’édification de cette sainte mosquée a aussi été une illustration probante de la redevabilité en matière de gestion d’un projet consensuel, dont les bénéficiaires se sont entièrement approprié. C’est pour cette raison que ce processus peut servir de modèle à nos gouvernants actuels et passés, qui ont tout à gagner à s’inspirer de ce style de management, qui a produit un tel chef-d’œuvre, eux qui restent les champions des projets, comme celui du TER, coûteux, parfois inachevés, ayant souvent des effets ravageurs sur l’environnement.
Au-delà des aspects religieux, cette inauguration était aussi l’occasion pour le vénérable khalife des mourides de porter l’habit de médiateur et d’appeler les présidents Sall et Wade, invités d’honneur à cette cérémonie mémorable, à arrêter leurs querelles stériles et crypto-personnelles. Finalement et contrairement aux apparences, les retrouvailles de Massalikul Djinane suivies de la grâce accordée à l’encombrant otage Khalifa Sall, consacrent la faillite de la classe politique de notre pays et son incapacité à régler elle-même ses différends.
De même qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, il serait prématuré de considérer la poignée de mains de Massalikoul Djinane comme une décrispation du climat politique, telle que souhaitée par le khalife général des mourides et toutes les personnes douées de raison dans notre pays.
Il est tout de même troublant de constater, que le président et son père spirituel se retrouvent, au moment où les citoyens sénégalais souffrent le martyre, du fait de la faillite des politiques publiques et du renchérissement du coût de la vie, suite aux injonctions des officines financières internationales. Ils subissent également, de plein fouet, les conséquences d’une politique prétendument sociale mais réellement "anti-pauvres" avec expropriation des terres, démolitions de commerces et d’habitations sans mesures d’accompagnement dignes de ce nom.
En outre, beaucoup trop de signaux négatifs émanent non seulement de la galaxie présidentielle, mais aussi de larges segments de l’opposition, qui ne font entrevoir aucune perspective d’amener le premier magistrat de la Nation à rompre d’avec sa démarche clivante et autoritaire.
Les péripéties du dialogue national auquel il a appelé, avant même la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle de février dernier, démontrent, chaque jour un peu plus, une farouche volonté du camp présidentiel de s’agripper au pouvoir. Le refus d’abroger la loi scélérate sur le parrainage et le rejet du bulletin unique montrent une volonté inébranlable de la majorité de continuer à confisquer le suffrage des citoyens sénégalais.
Paradoxalement, mêmes certains points d’accord issus de ce dialogue politique sont préoccupants. Ainsi, la quasi-unanimité des différents partis sur l’élection des maires au suffrage universel, risque de conduire à l’omnipotence de ”monarques locaux” face à des conseils de collectivités locales devenus insignifiants, par la force des choses.
Cette position est révélatrice de la conception élitiste et autocratique, que la plupart de nos hommes politiques se font de l’activité politique, qu’ils souhaitent conduire sans avoir de comptes à rendre à leurs mandants. Ils occultent également la nécessité de démocratiser les organisations politiques et de travailler à les faire reposer sur un socle de valeurs et non sur le clientélisme et la corruption politique. Toujours dans le même ordre d’idées, ils font montre d’un électoralisme effréné et d’une personnalisation excessive de la pratique politique privilégiant le culte des messies sur les contenus programmatiques. Ce sont ces tares qui nous ont valu, jusque-là des alternances sans véritable alternative.
Est-ce pour cela que le dialogue national censé traiter de la question des droits économiques et sociaux des citoyens, de la mise en œuvre des politiques publiques, de la refondation institutionnelle ainsi que de la gestion transparente de nos ressources naturelles peine à démarrer ? Au moment même où de larges segments de la classe politique s’entre-déchirent autour du processus électoral.
Il est donc clair, que l’éclaircie de Massalikoul Djinane ne pourra être durable, que si on évite d’instrumentaliser le jeu politique pour servir des agendas personnels, des intérêts de clan ou de famille politique.
Il s’agit non pas de regarder en arrière et de chercher à remettre en selle ceux qui congédiés par le peuple, refusent de s'amender, ni de chercher à étouffer l’aspiration des nouvelles générations et des forces de progrès à plus de liberté et de justice.
Il s’agit de se réconcilier durablement avec le peuple en proposant des programmes de rupture d’avec les approches autoritaires et néocoloniales.
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FARAM FACCE
Faram Facce - Invité : THIERNO LO - 09 Octobre 2019
Faram Facce - Invité : THIERNO LO - 09 Octobre 2019 par Pape Ngagne Ndiaye.
par Ibrahima Sene
NON AUX EXIGENCES DE RÉFORME FONCIÈRE DE LA BANQUE MONDIALE !
Ce que les ruraux attendent de la réforme de la « Loi sur le Domaine national », c'est la délivrance « d’un titre de reconnaissance de leur droit d’usage » et « la transmissibilité successorale des terres pour encourager l’investissement familiale »
Le débat sur le foncier se focalise sur la nécessité de réformer la "Loi sur le Domaine National" qui date de 1964, pour l'adapter aux exigences actuelles de modernisation de notre agriculture, qui pose le problème de l'accès à la terre et de son appropriation.
C’est ainsi que depuis les années 80, la Banque mondiale et le FMI, n’ont raté aucun programme de coopération avec notre pays sans poser la nécessité de cette réforme, pour institutionnaliser la privatisation des terres du « Domaine National », contre laquelle une vive résistance s’est organisée dans le monde rural.
Aujourd’hui, ils reviennent à la charge en profitant de la seconde phase du « Programme d’Actions Prioritaires 2019-2023 » (PAP2) du PSE, dont l’horizon est 2035.
Les notaires viennent d’enfourcher ce cheval de bataille pour la privatisation des terres lors de leur récente « rencontre africaine » à Dakar, en demandant la mise en œuvre des propositions de la « Commission Nationale de Réforme Foncière » créée en 2013 par le président MackySall.
Enfin, l’Union Européenne vient, pour la première fois, d’exprimer publiquement sa position sur la réforme de la « Loi sur le Domaine National», en demandant, à son tour, la mise en œuvre de ces propositions, que revendique aussi un membre éminent d’un parti d’opposition « YOONU AS KAN WI », qui se réclame pourtant de la Gauche !
C’est ainsi, qu’un vaste mouvement de pression sur le président Macky se développe pour l’amener à « lever le coude » sur ces propositions afin de lever les contraintes d’accès aux terres du « Domaine National » auxquelles le privé fait face.
Cependant, ces gens qui font cette pression, abordent la réforme du « Domaine National », sans spécifier concrètement quels en seront les perdants !
Ils se contentent de dire, qu'il faut lever les contraintes de la « Loi sur le Domaine Nationale », pour permettre aux exploitations agricoles familiales de pouvoir recourir au « crédit hypothécaire » pour fiancer leurs besoins d'investissement, et pour attirer l'investissement direct étranger dans l'agriculture.
En effet, cette Loi ne permet ni d'hypothéquer la terre, ni de la vendre, ce qui constitue un frein à la transformation de la terre agricole en " marchandise".
Mais la plupart des gens, en parlant de réforme foncière, ne prennent pas rigoureusement en compte, la situation du foncier à laquelle les ménages ruraux font face.
En effet, déjà, selon ESSAM II, en 2004, le nombre de ménages ruraux avec 0 hectare, étaient de 18,9%, ils sont de 22,7% en 2006, et en 2011, ils ont atteint 33,2%, selon ESPS II 2011 !
Ce processus d'exclusion de ménages ruraux de l'accès à la terre agricole résulte de deux politiques complémentaires en direction du monde rural.
Effet, avec la suppression du crédit et de toute subvention des semences, de l’engrais et du matériel agricole pour les vendre au comptant et à prix coûtant, aux paysans durant 20 ans d’ajustement structurel, et l'institution de leur vente au comptant à prix subventionné, sous les 12 ans du régime libéral du président Wade, les ménages les plus pauvres ont perdu leurs « capacités de faire valoir » la terre qu'ils ont obtenue par le "droit d'usage", qui a été conservé dans la « Loi sur le Domaine National ».
Ce qui les a progressivement exclus de production agricole en faisant d’eux, des ménages sans terre en milieu rural, des ouvriers agricoles et des chômeurs en milieu rural.
Ensuite, l'accaparement des terres du « Domaine National », a permis, de 2000 à 2011, à 17 investisseurs privés, nationaux et étrangers, de s'octroyer par voie de bail, 650.000 hectares représentent 17% des surfaces cultivables de notre pays !
Cet accaparement s'était fortement accentué à partir de 2008, avec la crise mondiale, pour représenter plus de 460.000ha (représentant 12% des terres arables) sur les 650 000 hectares.
Sous la seconde Alternance, le président Macky Sall, en maintenant la politique de vente au comptant des intrants et matériels agricoles, malgré une plus forte subvention, n'a pas pu mettre fin à la « faim de terre » ni à l'accaparement des terres rurales, qui, en 2016, transmettait 270.908 hectares, soit 3% des terres arables, à 18 privés, dont 6 Sénégalais, 9 français, et 3 autres étrangers !
Ainsi, 20 % des terres arables sont accaparées 25 bénéficiaires nationaux et étrangers, qui ne peuvent ni les hypothéquer, ni les revendre, en vertu des dispositions de la « Loi sur le Domaine National » qui ne leur donnent pas de " droit de propriétéprivée» matérialisé par un « Titre foncier », mais un " droit d'usage", comme pour les exploitations agricoles familiales, sous forme de « bail » à leur profit.
C'est dans ces conditions que se développe, aujourd'hui, un véritable capitalisme agraire, illustré par un développement rapide de l'emploi salarié en milieu rural, où sa part est, en 2016, de 29,3% de l'emploi total rural, contre 44,2% de l’emploi en milieu urbain!
En outre, le monde rural vit le chômage avec un taux de chômage des personnes âgées de 15 ans ou plus, évalué à 16,2%, contre 16,9% en milieu urbain, pour un taux national de 16,6%.
Ainsi, le processus de prolétarisation des populations urbaines et rurales a atteint, dans notre pays, un degré avancé d’un développement du Capitalisme.
C'est dans ces conditions « de faim véritable de terre » pour plus de 33% des ménages ruraux et pour les 16% de chômeurs ruraux, que les Conclusions de la "Commission Nationale de Réforme du Foncier ", proposent de réformer la « Loi sur le Domaine National » pour reconnaître le droit de propriété réelle de la terre, matérialisé par un « Titre foncier », le droit de son hypothèque et de sa vente, qui vont accélérer le processus d'exclusion des petites exploitations agricoles familiales, et l'accaparement des terres agricoles, non plus via l'Administration à travers le bail, mais bien par le marché foncier, au profit des banques et des gros investisseurs nationaux et étrangers !
C’est donc l’accélération du développement du capitalisme agraire qui est visée dans les Conclusions de cette Commission !
Cela mettrait fin à l'acquis principal des ruraux dans le « Domaine National », repris dans l'Acte 3 de la Décentralisation, à savoir, la gestion de leurs terres par leurs Conseillers élus, et l'Institution d'un " Conseil Consultatif de village", leur permettant d'avoir un droit de regard sur l'affectation ou la désaffectation de leurs terres, tout en conservant leur "droit d'usage" sur elles.
C'est cela qui a donné une base légale à leur résistance contre la poursuite de l'accaparement de leurs terres.
En outre, les ruraux ont vu avec les " Domaines agricoles Communautaires" (DAC), une politique alternative efficace, pour résoudre, à la fois, la « faim de terre » pour ceux qui en sont exclus, à l'étroit, et/ou au chômage, et « l’accès équitable » des femmes et des jeunes à la terre, tout en levant les obstacles à la modernisation de l'Agriculture.
Ce que les ruraux attendent donc de la Réforme de la « Loi sur le Domaine national », c'est bien la délivrance « d’un titre de reconnaissance de leur droit d’usage » et « la transmissibilité successorale des terres pour encourager l’investissement familiale », pour rendre « plus viable, plus productive, plus durable leurs exploitations ».
Par contre, ils se sont ouvertement opposés à toute forme de « cessibilité encadrée de la terre », permettant « une mobilité foncière pour favoriser la création d’exploitations plus viables ».
C'est certainement pour tenir compte de tous ces enjeux économiques et sociaux, que le président Macky Sall a mis ces conclusions sous le boisseau, en provocant, ainsi, l'accentuation des pressions du FMI, de la Banque mondiale, des Notaires, des spéculateurs fonciers de toute origine sociale, et de leurs défenseurs parmi les couches moyennes intellectuelles qui sont acquises au « Capitalisme libéral ».
Mais avec les DAC, le « Capitalisme agraire » n'est plus une voie obligée pour la modernisation de notre agriculture, qui est véritablement l'enjeu, jusqu'ici, de toutes les propositions de réforme de la « Loi sur le Domaine National ».
Le PAP 2, à l’instar du PAP 1, ne devrait donc pas succomber à ces pressions !
LE SÉNÉGAL TIENT TÊTE AU BRÉSIL
Dans le cadre d’une rencontre amicale, le Brésil affrontait le Sénégal à Singapour. Un match qui marquait notamment la centième de Neymar sous le maillot de la sélection brésilienne
Rapidement, les hommes de Tite ouvraient le score par Roberto Firmino. L’attaquant brésilien profitait d’un bon service dans la surface de Gabriel Jesus pour ajuster de près Gomis (1-0, 9e).
Les Lions de la Téranga recollaient au score juste avant la pause suite à un penalty obtenu par Sadio Mané. L’attaquant sénégalais réalisait un petit numéro avant de se faire stopper irrégulièrement par Marquinhos. Diedhiou transformait la sentence et permettait aux siens d’égaliser (1-1, 45+1). En fin de match, les hommes d’Aliou Cissé poussaient pour rafler la mise. Sadio Mané voyait même sa tentative heurter le montant (87e). Dans les ultimes secondes, Richarlison bien servi par Neymar ne parvenait pas à trouver le cadre (88e). Les deux équipes se quittaient donc sur ce résultat nul (1-1).
par Jean-Pierre Corréa
MACKY SUR LES PAS DE WADE ?
Le parfum qui se dégage de l’opération « remobilisation de l’APR » souhaitée par le chef de l’état devant les instances de son parti nous laisse croire que décidément ces hommes n’ont guère le sens des préoccupations de leurs concitoyens
Quand l’Histoire se répète, elle prend d’abord les allures d’une tragédie puis celles d’une farce… Le parfum qui se dégage de l’opération « remobilisation de l’APR » souhaitée par le chef de l’état, son Excellence Macky Sall devant les instances de son parti nous laisse croire que décidément ces hommes n’ont guère le sens du tempo et des préoccupations premières de leurs concitoyens.
Un rappel historique s’impose. Aurait-on oublié que les morts de 2012 ont été causés par un funeste entêtement d’Abdoulaye Wade à briguer un 3ème mandat avec à la clé ce qui fut à tort ou à raison appelé « la dévolution monarchique du pouvoir » ? Aurait-on oublié que les sénégalais firent de Macky Sall le président le mieux élu de notre histoire, surtout du fait qu’il avait incarné par ses promesses, l’impossibilité de dépasser deux mandats présidentiels ? A peine réélu, alors qu’il lui reste 4 ans à nous diriger, pourquoi ses forces ne sont-elles pas toutes bandées avec ardeur vers un mieux-être des sénégalais, pourquoi faut-il remobiliser les militants de son parti plutôt que les ministres et autres directeurs généraux d’institutions qui devraient normalement n’être mus que par le sacerdoce de leurs urgentes missions ? Pourquoi nos hommes politiques ignorent-ils ce qu’est le sens de l’Histoire pour préférer se vautrer dans de « petites histoires » ? Pourquoi le président Macky Sall ne se met-il pas en situation d’aller quérir ce prix de la Fondation Mo Ibrahim qui récompense les chefs d’états africains qui auront par leurs actions bénéfiques renforcé la démocratie dans leurs pays, avec en plus un gros chèque qui les met à l’abri du besoin ? Pourquoi, sachant qu’il ne peut plus être otage de quiconque ni d’aucun lobby, ne met-il pas à profit son dernier mandat pour redresser avec vigueur notre pays, et y imposer avec un courage politique pour le moment inédit, un ordre nécessaire et salutaire pour les futures générations ? Pourquoi au lieu de mettre ce pays à l’endroit et dans le bon sens, veut-il le mettre à l’envers ? Pourquoi plutôt ne pas « remobiliser les sénégalais » au lieu de mettre en ordre d’on ne sait quelle bataille, ses partisans et les lancer à l’assaut de quelle victoire autre que celle du peuple sénégalais en son entier ?
Après ces « pourquoi » angoissés, tentons quelques « parce que » désolés. Parce que le pouvoir enivre ? Parce qu’il faut coûte que coûte préserver ses partisans ou sa famille qui sait, d’on ne sait quelle vindicte d’adversaires parvenus au pouvoir à leur suite ? Parce qu’on écoute les mauvais conseillers à courte vue, qui ne vous disent surtout pas, il leur en cuirait, que si le pourtant ambitieux PSE piétine c’est bien parce que les bailleurs qui avaient promis leurs deniers bienfaiteurs, se sentent inquiets de ce qui se tramerait en termes de velléités de 3ème mandat et qui mettrait en péril leurs investissements qui ne sont pas des dons, et qu’ils sentent que les priorités de nos hommes politiques sont politiciennes et non économiques et sociales.
Pour que l’Histoire de 2012 et son chapelet de morts, ne se répète pas, ni en tragédie, ni en farce, nous pouvons rêver à ce que notre président de notre République, choisisse la patrie plutôt que son parti, vague souvenir de campagne, et que ce courage lui ouvre, quelle belle idée, les portes pourquoi pas, il est si jeune encore, du Secrétariat Général des Nations-Unies. Cette sortie aurait vraiment « de la gueule ». C’est juste une question de choix, de savoir épouser cette perspicacité historique qui fait les grands hommes. Il faudra être capable de résister aux murmures malicieux des spécialistes de constitution retaillée qui l’entourent et qui ne voient pas plus loin que leur petit confort et leur désuet bien-être, en regard des énormes potentialités de notre Sénégal à mettre en œuvre, avec des sénégalais qui n’attendent que ça, et qui implorent des hommes qui les dirigent, moins de calculs politiciens et plus de compassion, et qui se disent que si ces hommes mettaient autant d’énergie à résoudre réellement les affres qu’ils vivent quotidiennement, que celle qu’ils destinent à organiser la pérennité de leurs pouvoirs, nous serions parmi les cinq puissances de ce monde. C’est juste une question de choix, entre l’Histoire et la farce. Mamadou Diop, réveille-toi…Ils vont devenir fous !
par Yoro Dia
UNE JUSTICE POUR LES POLITIQUES
Notre démocratie ne pourra pas faire de bond qualitatif aussi longtemps que nous en serons à une judiciarisation des conflits politiques qui se termine toujours par un arrangement auquel les juges donnent un emballage judiciaire
Cet automne, la France est marquée par les «sanglots longs» des violons des partisans de la France insoumise de Mélenchon qui joue la partition de l’acharnement et du procès politique qui vise à liquider leur leader avec des juges aux ordres et des medias complaisants. N’eut été le froid parisien et la leucoderme des acteurs, on aurait dit le Sénégal. De l’autre côté de la Manche, le Premier ministre Britannique Boris Johnson, qui se prend pour Churchill sans en avoir le talent et le sens de l’histoire, a cru devoir congédier le plus vieux Parlement au monde avant que les juges ne le rappellent à l’ordre. Là aussi, on se serait cru au Sénégal, où l’Exécutif a toujours domestiqué le Législatif. Un Premier ministre de Grande Bretagne, la plus vieille démocratie au monde, qui croit que pour des raisons politiciennes, il peut suspendre le Parlement, et en France, patrie de la Révolution française, l’on accuse les juges d’écrire sous la dictée de l’Exécutif, montre que sous tous les cieux, les hommes politiques ont les mêmes réflexes. C’est pourquoi la République et la démocratie ne survivent que grâce à des institutions fortes.
Si les institutions américaines n’étaient pas fortes, l’ouragan Trump les aurait balayées depuis longtemps. La différence entre ces pays de grande démocratie et le Sénégal qui reste une grande démocratie est que les juges sont à l’abri de tout soupçon, car s’étant battus pour que le temps de la justice ne soit pas celui de la politique. Quand Fillon a été mis en examen, personne n’a pensé à un coup tordu judiciaire pour l’empêcher de se présenter. Il en est de même aujourd’hui pour les gesticulations de Mélenchon et de ses partisans. Personne ne pense que le juge qui l’a convoqué pour s’être opposé à une perquisition a un agenda politique. D’ailleurs, les sondages montrent que plus de 60% des Français condamnent le comportement de Mélenchon, car ils ne peuvent pas comprendre qu’un élu puisse s’opposer à l’application de la loi.
Cette distance, cette «neutralité axiologique» de l’institution judiciaire est le chaînon manquant de notre système démocratique, où toutes les décisions de justice concernant les politiques sont automatiquement frappées d’une suspicion légitime. Ce qui fait qu’il y a une justice pour les citoyens et une autre pour les politiques. Ce privilège de juridiction pour les politiques va finir par créer une zone de non-droit pour les politiciens, car chaque fois qu’ils seront inquiétés, ils vont crier au complot politique et seront pris au sérieux à cause de la judiciarisation des conflits politiques qui ronge l’âme de notre démocratie. Il faut éviter des extrémités : la judiciarisation des conflits politiques et une justice particulière pour les politiques, pour ne pas dire une zone de non-droit. Cette judiciarisation des conflits politiques ne fait que décrédibiliser la justice qui, faut-il le rappeler, est le seul service de l’Etat qui porte le nom d’une vertu. Tout le Sénégal se réjouit de l’apaisement politique avec les retrouvailles Macky Sall-Abdoulaye Wade et la libération de Khalifa. En bon disciple de Nietzche, j’ai envie de sortir le «marteau» pour m’attaquer au système. L’apaisement, c’est très bien, mais notre démocratie ne pourra pas faire de bond qualitatif aussi longtemps que nous en serons à une judiciarisation des conflits politiques qui se termine toujours par un arrangement politique auquel les juges donnent un emballage judiciaire.
LES CENTRES CULTURELS RÉGIONAUX DANS LE DÉNUEMENT
La réunion décentralisée que le ministre de la Culture et de la communication a tenue à Matam le week-end dernier a donné une image peu reluisante de ces démembrements du ministère de la Culture
Des bâtiments en ruine, sous équipés et inadaptés, c’est le tableau qui se dégage de la situation des centres culturels régionaux du pays. La réunion décentralisée que le ministre de la Culture et de la communication a tenue à Matam le week-end dernier avec les 14 directeurs de centre culturel régional, a donné une image peu reluisante de ces démembrements du ministère de la Culture.
Des bâtiments en ruine, des locaux sous équipés, de faibles dotations budgétaires, la situation des centres culturels régionaux n’est pas reluisante. A l’occasion de la réunion que le ministre de la Culture a tenue samedi matin à Matam avec les 14 directeurs de centre culturel régional du pays, la question a été plus que largement évoquée. Symbole de cette décadence, les centres culturels de Saint-Louis et Kaffrine. Coordonnateur des centres culturels régionaux, Oumar Seck a présenté la situation de ces infrastructures en mettant l’accent sur la région de Kaffrine où le bâtiment qui accueille le centre menace de s’écrouler. Logé dans un bâtiment conventionné, le centre de Kaffrine souffre en plus des mêmes maux que de nombreux autres centres du pays. «Dans la plupart des centres, on note une mauvaise occupation de l’espace, une salle de spectacle mal conçue et mal insonorisée, une salle d’exposition inadaptée et une absence criarde d’équipement. A cela s’ajoute l’inexistence de théâtre de verdure, de studios d’enregistrement dans certaines régions, d’écomusées, de cafeterias», égrène le coordonnateur. Saint-Louis est également une capitale régionale à la recherche d’un centre culturel. Pour l’heure, le centre est confiné dans deux pièces exiguës. Et selon les explications du Secrétaire général du ministère, Birane Niang, l’assiette foncière nécessaire à l’érection d’un centre culturel est estimée à plus de 5000 mètres carrés alors que la municipalité n’en propose que 500 et dans une zone excentrée. Mais la situation de Saint-Louis interpelle dans la mesure où l’immeuble du Rognat, situé en plein cœur de la Place Faidherbe, a été affecté au ministère de la Culture par décret, insiste M. Birane Niang. Mais par la force des choses c’est la mairie de la ville de Saint-Louis qui a pris possession du bâtiment pour finir par y loger la police.
Les centres culturels régionaux du pays ont tous en commun d’être vieux ou vétustes, ceux de la dernière génération construits par le ministère de la Culture présentant tout de même un meilleur état. Il s’agit des centres Blaise Senghor de Dakar, des centres culturels de Matam, Louga, Fatick, Thiès, Ziguinchor, Tamba. Seulement, ces centres-là sont également confrontés à des problèmes qui ont pour noms, inadaptabilité aux activités auxquelles elles sont destinées, équipements quasi inexistants ou de mauvaise qualité, faiblesse du fonds documentaire. Dans le diagnostic présenté au ministre, Oumar Seck relève également que les centres construits par les Chinois entre 94 et 98 ont atteint un degré élevé de vétusté. Il s’agit des centres de Diourbel et Kaolack qui présentent de nombreuses dégradations dans les éléments du second œuvre, à savoir la menuiserie, l’électricité, les peintures. Ces centres présentent aussi un réel problème d’acoustique.
L’Acbep en cause
La situation de la région de Kédougou a aussi été évoquée. Là-bas le chantier du nouveau centre culturel, confié à l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (Acbep), n’est qu’à 45% de réalisation. Cela, alors que l’agence en question a déjà reçu du ministère plus que la totalité des crédits destinés à la réalisation de l’infrastructure. 289 millions ont ainsi été versés pour un chantier dont la valeur tourne autour de 209 millions et les choses n’ont pas avancé pour autant. Lors de sa visite dans la région de Kédougou, le ministre n’avait d’ailleurs pas manqué de dénoncer la lenteur dans la réalisation de cet ouvrage. En outre, les directeurs de centre culturel régional n’ont pas manqué de crier leur indigence en soulignant l’insuffisance des ressources qui leur sont allouées malgré la hausse des budgets qui sont passés de 6,6 à 10,6 millions par an.
Insatisfaction du ministre
Nonobstant ces difficultés, le ministre a montré son insatisfaction devant les performances de ses collaborateurs. «Je n’ai pas le sentiment que les gens savent où ils doivent aller», a lancé Abdoulaye Diop. La rencontre a alors pris les allures d’un team building avec un ministre à la baguette pour insuffler à ses collaborateurs la culture de la performance et du leadership. Il invite ainsi ses chefs de service à «faire preuve d’initiative, de sens de l’organisation et d’adaptation au milieu local». L’exercice avait parfois des apparences de cours magistral avec un ministre en bras de chemise occupé à montrer à son équipe le chemin de la performance. Mais le ministre se veut clair : aucun centime ne sera consacré aux régions qui n’auront pas de programme. En effet, souligne le Secrétaire général, avec l’avènement du budget programme à compter de 2020, les centres culturels régionaux seront des unités opérationnelles et l’affectation des crédits se fera en fonction des projets. «Il faut réfléchir dorénavant et avoir d’autres approches parce que c’est en fonction du contenu que vous aurez qu’on va vous allouer un budget», donne le ministre en guise de viatique.
LE DIALOGUE NATIONAL AU RALENTI
Le point sur le fonctionnement et le financement des partis politiques n’avance pas
Le point sur le fonctionnement et le financement des partis politiques n’avance pas. Les parties prenantes au dialogue politique se limitent simplement, pour le moment, aux conditions générales de création des partis. «Nous avons constaté, dans un premier temps, que la loi régissant les partis politiques qui date de 1981 n’est pas respectée par beaucoup de partis. Donc, nous avons demandé que ces dispositions puissent être respectées», a déclaré Déthié Faye. Ces conditions, selon le coordonnateur du Pôle des non-alignés, concernent «le dépôt d’un certain nombre de signatures dans certaines régions, l’obligation de disposer d’un siège, l’obligation d’assurer la formation des militants et sympathisants, l’obligation d’aller aux élections seul ou en coalition, le respect des statuts surtout en ce qui concerne la périodicité des congrès».
Cependant, explique M. Faye, la stabilisation n’est pas encore acquise sur l’obligation qui sera faite aux leaders de parti de présenter un quitus fiscal ou de faire une déclaration sur l’honneur pour pouvoir attester qu’on est en règle avec le fichier. «En tant qu’acteurs politiques, nous devons être les premiers à faire preuve de citoyenneté, à donner le bon exemple à suivre pour les militants et les sympathisants», a-t-il indiqué. A ce stade, les parties prenantes vont poursuivre la réflexion sur le fonctionnement «régulier» et «normal» des partis politiques. Il ajoute : «Nous allons voir comment faire pour que la démocratie puisse exister à l’intérieur des partis car, à chaque fois qu’il y a un problème de fonctionnement, les gens sont obligés de se retirer et de créer eux-mêmes leur propre formation.» La question concernant la demande d’un quitus fiscal ou une déclaration sur l’honneur sera abordée à la prochaine rencontre.
DAKAR DEM DIKK EN DANGER
Sauf preuve de patriotisme pour épargner les Sénégalais, à partir de ce 8 octobre, les usagers pourraient être amenés à subir de graves difficultés de transport du fait des employés de la société Dakar Dem Dikk. En cause, le non paiement des salaires
Sauf preuve de patriotisme pour épargner les Sénégalais, à partir de ce 8 octobre, les usagers pourraient être amenés à subir de graves difficultés de transport du fait des employés de la société Dakar Dem Dikk. En cause, le non paiement des salaires.
Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, les salaires du mois d’octobre ne sont pas payés au niveau de la société Dakar Dem Dikk ; une situation qui fait redouter une grave tension pour les jours à venir. Selon des confidences, ce n’est pas de sitôt que cette affaire sera réglée, parce que l’argent de la vente de terrains de la société à l’Apr, qui servait à payer les salaires, est pratiquement fini. Et au lieu de remédier à cette situation, Me Moussa Diop pense que c’est le fait de se décharger sur Abdoulaye Daouda Diallo qui va régler le problème. «Cela veut dire que l’équilibre financier est perturbé. Si l’argent de la vente des terrains est fini, c’est dire que, sous peu, DDD sera en situation de cessation de paiement», a déclaré notre interlocuteur, qui regrette que Me Moussa Diop, au lieu de travailler et de trouver des ressources, passe son temps à déverser sa bile sur le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo.
DDD menacée par le BRT et le TER
Nos sources de faire une révélation de taille. Ils évoquent l’arrivée de deux projets importants du chef de l’Etat : le Train express régional (TER) et les bus Rapid Transit (BRT). «On fait la politique de l’autruche. Mais la vérité c’est que Dakar Dem Dikk est fortement menacée par le BRT et le TER. S’ils commencent à fonctionner, nous aurons d’énormes difficultés parce que les gens ne vont pas prendre Dakar Dem Dikk, en sachant qu’il y a plus rapide et plus commode. Quand le TER commencera à fonctionner avec sa capacité à absorber des voyageurs par jour, ce sera un manque à gagner terrible pour la société et malheureusement, au lieu de réfléchir à ça, ils sont en train de se chamailler. Me Moussa Diop est un danger pour DDD. Au lieu de s’occuper de la boîte, il déplace le problème sur le terrain politique. Ce n’est pas sérieux», a laissé entendre, amer, notre interlocuteur.
Des salaires à des délégués du personnel… «indésirables»
Pour sa part, un autre syndicaliste de dire que le problème à Dakar Dem Dikk, ce n’est pas seulement les salaires. Le Directeur général a des différends avec plusieurs employés. Il est même allé jusqu’à remercier certains employés, mais quand ces derniers ont saisi l’Inspection du travail, sa décision a été cassée. «certains continuent de recevoir leurs salaires sans travailler. Ces travailleurs que Me Moussa Diop ne veut pas voir se présentent tous les jours à leur poste et, le soir, rentrent tranquillement chez eux. Il en fait une affaire personnelle puisque l’inspection l’a débouté».
La Csa porte plainte contre lui pour récuser une note de service qu’il a prise
L’autre problème qui risque de lui retomber dessus, c’est cette affaire avec les centrales syndicales. La Confédération des syndicats autonomes (Csa) a saisi l’Inspection du travail pour récuser une note qu’il a prise, allant dans le sens de reconnaître un syndicat que les travailleurs ne reconnaissent pas. «Pour cette affaire devant l’Inspection du travail, il va encore être débouté, parce que tout s’est passé dans la plus grande illégalité. C’est une immixtion dans une affaire syndicale. Or, les conventions protègent la liberté syndicale. Le patronat n’a rien à y faire… La Csa lui a envoyé une lettre pour récuser sa note.
Non seulement il a fait une note. Mais la dernière fois qu’il a convoqué les secrétaires généraux de syndicats, c’est le Sg du syndicat qu’il a béni qu’il a convoqué, en laissant celui qui a légalement été choisi par les travailleurs et la centrale». Me Moussa Diop et la Csa convoqués le 23 octobre prochain devant le tribunal du travail
Pour ce qui est des informations concernant la saisine de l’inspection du travail d’une plainte, il nous revient que les deux parties ont été convoquées pour le 23 de ce mois à l’inspection du travail. Si à l’issue de cette rencontre, il n’y a pas de solutions, l’affaire sera renvoyée devant le tribunal.
Me Moussa Diop : «Les salaires sont en train d’être payés. Le retard ne peut pas être imputé à la Direction générale»
Quoi qu’il en soit, il faudra plus pour espérer jouer sur les nerfs de Me Moussa Diop. Contacté par «Les Echos» pour avoir sa version par rapport à toutes ces accusations, il dit qu’on ne lui apprend rien. Pour l’histoire des salaires d’ailleurs, il répond qu’il en a assez parlé. «J’en ai assez parlé. J’en ai terminé. Celui qui veut écrire, qu’il écrive ce qu’il veut, mais moi j’en ai déjà parlé trois fois. Sur 2stv, sur Zik Fm, sur 7tv… Les sénégalais sont édifiés sur ce que j’ai dit. J’en ai terminé ! Les salaires sont en train d’être payés. On a commencé depuis aujourd’hui (le 09 octobre, Ndlr). Donc celui qui dit que ce n’est pas fait, c’est son problème », tonne-t-il au bout du fil. Pour les syndicats et autres qui décrient sa gestion, il ne s’en émeut pas. «Ce n’est pas la première fois parce que depuis cinq ans je suis là. Ce sont des syndicalistes qui considèrent avoir droit à quelque chose qui saisissent un juge ou un inspecteur, ce n’est pas un problème pour moi. Ils n’ont qu’à aller où ils veulent, quand ils veulent et surtout défendre leurs droits. Je suis un démocrate, moi ! Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce que vous me dites là. Vous m’informez de choses que je sais ; vous m’informez de choses que les Sénégalais savent parce que j’en ai déjà parlé dans la presse. Au Sénégal, personne n’en parle plus, parce qu’ils savent que j’ai raison. Et le problème est réglé. Les salaires sont en train d’être payés et ce n’était pas la faute de la Direction générale. Ça, tout le monde le sait"