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19 juillet 2025
LE PS FAIT BLOC AUTOUR DE AMINATA MBENGUE NDIAYE
La première réunion post Tanor Dieng du secrétariat exécutif national du PS était remplie d’émotions. Finalement, les socialistes ont décidé de faire bloc derrière Aminata Mbengue Ndiaye.
On s’attendait à une certaine implosion, mais finalement tout s’est bien passé. La première réunion post Tanor Dieng du secrétariat exécutif national du PS était remplie d’émotions. Finalement, les socialistes ont décidé de faire bloc derrière Aminata Mbengue Ndiaye. Cette dernière a assuré qu’elle va «gérer» l’intérim en équipe. Ce à quoi ont aussi appelé Serigne Mbaye Thiam, Mamadou Faye…
Tout a commencé avec la minute de silence qui a été dédiée à Ousmane Tanor Dieng au moment d’ouvrir les travaux. Durant ce moment, beaucoup avaient en effet la chair de poule. Mais ça va aller crescendo lorsqu’il a été donné à Cheikh Sèye de faire lecture des précédents procès-verbaux de réunions sous Ousmane Tanor Dieng. Cheikh Sèye n’a pas pu s’empêcher de pleurer et de faire pleurer plusieurs de ses camarades. Là n’était pas le seul fait marquant de l’après-midi. En effet, contrairement aux dernières réunions qui ont été présidées par Aminata Mbengue Ndiaye, alors que Ousmane Tanor Dieng était encore vivant, hier, il n’y a pas eu de problèmes majeurs. Tous ceux qui ont pris la parole, après qu’Aminata Mbengue Ndiaye a fini de décliner sa feuille de route, ont dit leur disponibilité à l’accompagner dans ses nouvelles fonctions de secrétaire général par intérim du Parti socialiste. Et dans ce lot, Dibcor Faye qui a pris la parole pour dire qu’avec le décès de Tanor Dieng, beaucoup de Sénégalais s’attendent à ce que le Parti socialiste soit rayé de la carte politique. «Aminata Mbengue Ndiaye et tous ceux qui composent cette assemblée ne doivent pas accepter cela. Que chacun donne le meilleur de lui-même parce que ce ne sera pas facile pour les batailles futures», a-t-il averti. Mamadou Faye aussi a abondé dans le même sens.
Serigne Mbaye Thiam appelle à l’unité et la cohésion autour d’Aminata Mbengue Ndiaye
Parlant des transitions qui ont toujours eu cours dans ce parti, Mamadou Faye dit que le Parti socialiste restera le Parti socialiste. Par contre, ce sont les comportements qui doivent changer. Que les gens se disent des vérités, mais après, que tout le monde ait le soin de verrouiller, parce que c’est cela a toujours été la ligne socialiste. Serigne Mbaye Thiam a pris la parole et a pratiquement abondé dans le même sens que tout le monde. Il a appelé à l’unité et la cohésion autour d’Aminata Mbengue Ndiaye. Quant à la patronne par intérim des socialistes, elle s’est engagée à gérer en esprit d’équipe, avec tout le monde, jusqu’au prochain congrès qui va consacrer l’élection d’un nouveau bureau.
Khalifa Sall sans être présent s’invite à la réunion
Au sujet de cette réunion, la grâce présidentielle accordée à Khalifa Sall a été abordée. Et c’est Karim Mbengue qui a prononcé son nom. Au moment de faire le communiqué final pour donner la position du Ps sur les actualités de ces derniers jours, il a estimé que le Ps devait mentionner le nom de Khalifa Sall pour saluer la décision du président de la République. Mais d’autres ont dit non. Pour ces derniers, le Ps doit juste rester sur ses principes et éviter les détails. Finalement, il a été retenu de rester sur les principes du Ps
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LE DIFFICILE ÉQUILIBRE DU VIVRE-ENSEMBLE
EXCLUSIF SENEPLUS - L'intelligence artificielle dans son aspect pervers, la loi du marché, le capitalisme... Abdoulaye Diallo s'interroge sur les ressorts de la société sénégalaise face à certains éléments déstabilisateurs - ENTRETIEN
S'interroger sur le vivre-ensemble revient à poser le débat sur la place de l’homo sapiens dans le monde. C'est la conviction d'Abdoulaye Diallo, secrétaire général du Club Convergences Plurielles, initiateur des Rendez-vous de l'Iles de Ngor dont le thème de la première édition a eu lieu le week-end dernier. '' La configuration de notre société fait que nous disposons d'amortisseurs sociaux au sein de chaque famille qui arrivent à remettre les pendules à l'heure à chaque fois que l'on est confronté à des risques de ''clash'', dit -il.
Toutefois, lebergerdeliledengor, s'interroge sur la résilience de ses ressorts dans une société menacée de toutes parts.
LA CRISE DES MÉDIAS
Depuis quelques années, la presse écrite fait face à la concurrence de l’Internet, à la chute de la diffusion et de leurs recettes publicitaires - Comment sortir de l'ornière ?
Depuis quelques années, la presse écrite fait face à la concurrence de l’Internet, à la chute de la diffusion et de leurs recettes publicitaires. Confrontés ainsi à un redoutable effet de ciseau, de nombreux journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent. Selon le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), Ibrahima Lissa Faye et le journaliste-formateur, Jean Meïssa Diop, les journaux devront repenser leur stratégie pour sortir de cette crise. Toutefois, il faut dire que cette crise ne concerne pas uniquement la presse écrite. De nos jours, elle est aussi vécue chez bon nombre de musiciens en raison d’un «manque d’organisation», d’une «rareté de spectacles vivants» mais aussi des CD qui sont en voie de disparition sans oublier l’évolution fulgurante des nouvelles technologies qui ont changé la donne. Pour les journalistes culturels Fadel Lo et Alassane Cissé, le moment est venu pour les artistes de trouver des alternatives pour sortir la tête de l’eau.
Entre un déficit d’abonnements, des invendus, une prolifération des médias, la presse écrite au Sénégal traverse une crise conjoncturelle. A cela s’ajoute, la rude concurrence des sites Internet avec l’avènement des réseaux sociaux. Au vu de tous ces paramètres, la presse écrite ne serait-elle pas au point mort ? Tout porte à le croire à moins qu’elle change de fusil d’épaules. Dès lors, un renouvellement et une adaptation au contexte du moment s’imposent pour la survivance de la presse écrite. «C’est surtout ne pas avoir une vive transposition du journal papier en ligne mais travailler sur deux desks à la fois, un desk en ligne et un desk carrément papier où il y’aura beaucoup plus de profondeur parce qu’en fait, c’est là où les gens qui font les journaux vont avoir de la plus-value», a fait savoir le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), Ibrahima Lissa Faye. Sur cette alternative, le journaliste-formateur, Jean Meïssa Diop lui emboite le pas. «Aujourd’hui, il y’a beaucoup de presse écrite qui tend de plus en plus à avoir des versions électroniques et ça, c’est une alternative», confie le chroniqueur du journal Enquête.
«IL FAUT LAISSER LE FACTUEL AUX SITES D’INFORMATIONS ET AUX RADIOS»
Allant plus loin, Ibrahima Lissa Faye pense que la presse écrite ne peut plus se limiter à l’actualité du jour qui a déjà été relatée par les radios et les sites d’informations. «Il s’agit pour les journaux de faire des enquêtes, des reportages beaucoup plus profonds ou encore du fact-checking pour avoir de la plus-value, c’est-à-dire ne pas faire carrément du factuel parce que le factuel maintenant, il faut le laisser aux sites d’informations et aux radios», a soutenu le président de l’Appel. Autres paramètres favorisant la crise du journal écrit, c’est la «faible couverture» dans les régions mais aussi le «défaut des circuits de distribution». Pour Jean Meïssa Diop, «un journal imprimé à Dakar qui doit être distribué à Ziguinchor n’arrive que le lendemain ou bien en fin de journée et ça, c’est un gros problème. Mais aussi une vente de journal dépend de l’intérêt de l’attractivité de la titraille mais également des vendeurs». Comme solution, il propose de faire des imprimeries relais à l’intérieur du pays. «Peutêtre que ça aurait un coût mais aussi ça aurait représenté une solution», a tenu à préciser Jean Meïssa Diop avant d’ajouter que «l’Europe et les Etats-Unis ont retrouvé cette solution depuis les années 70». Quid de la pléthore de titres? Jean Meïssa Diop pense «qu’on aurait pu par exemple rassembler toutes ces rédactions-là et tous ces titres en 4 à 5 titres forts de leurs ressources humaines, de leurs contenus, de leurs méthodes de travail car, il n’est pas nécessaire d’avoir une vingtaine de journaux en kiosque, des journaux qui vont se concurrencer, les uns vont se vendre très bien, les autres pas du tout».
«LA PRESSE NE VIVRA PAS TANT QU’ELLE SE VENDRA A 100F»
Jean Meïssa Diop est d’avis aussi que les prix des journaux au Sénégal n’aident économiquement pas la presse écrite surtout face aux coûts d’édition, aux frais d’impression, de distribution etc. «Vendre un journal à 100F, ce n’est pas réaliste, c’est de la démagogie. Cela n’existe qu’au Sénégal. On ne fera pas vivre la presse avec un journal à 100 F. La presse ne vivra pas tant qu’elle se vendra à 100F. On n’a pas de publicités et puis on vend à 100F, ce n’est pas réaliste», a-t-il martelé.
«ESSAYER DE FAIRE VOTER LA LOI SUR LE STATUT DE L’ARTISTE»
A l’image de la presse écrite, les musiciens également font face actuellement à de multiples difficultés qui assombrissent leur avenir. Parmi ces facteurs de crise de la musique, on peut citer la mévente des CD, la piraterie, les nouvelles technologies etc. «Il faut vraiment reconnaitre qu’au Sénégal, il n’y a même pas d’embryon d’industrie musicale, tout se faisait à l’informel et depuis que Sandaga a fermé ses portes avec Talla Diagne et Massaer, les gens ont dû mal à écouler les CD qui ne se vendent plus. Les spectacles vivants se font de plus en plus rares, les soirées de gala aussi ont tendance à disparaitre», explique le journaliste culturel Fadel Lo. Pis, ajoutet-il, « il y’a aussi le flou qui existe autour du statut de l’artiste avec la loi qui n’est pas encore votée et tant qu’il y’a cet ancrage dans l’informel, les choses ne vont pas évoluer». Pour sortir de l’ornière, il propose aux artistes de «s’organiser un peu plus, de se rapprocher des autorités pour essayer de faire voter la loi sur le statut de l’artiste mais aussi d’avoir une plus grande solidarité entre eux».
«LES ARTISTES DOIVENT AVOIR DE GROUPES STRUCTURESQUI DEVIENNENT DES ENTREPRISES CULTURELLES»
Selon l’ancien journaliste de Sud Quotidien, Alassane Cissé, «les alternatives des musiciens, c’est de redoubler les spectacles vivants, que les groupes fassent preuve de marketing, cherchent des marchés, des spectacles aussi bien au niveau des institutions, des collectivités, des sociétés privées, faire du marketing digital et nouer des partenariats avec les boites de nuit comme le font Pape et Cheikh qui jouent 5 fois par semaine». Toujours sur le rayonnement des artistes, Alassane Cissé soulignera qu’il faut que les «artistes prennent des initiatives en termes de soirée, organisent de grands festivals de musiques dans leurs localités comme le fait le groupe ivoirien Magic System». A l’en croire, les artistes doivent trouver par eux-mêmes des solutions parce que la musique est un métier libéral. «Les institutions, comme l’Etat, accompagnent, en termes de subvention, les artistes doivent avoir des groupes structurés, un business-plan, un modèle économique, de bons managers avec un bon carnet d’adresse mais aussi les artistes doivent avoir de groupes structurés qui deviennent des entreprises culturelles. Youssou Ndour l’a compris en créant la société africaine de promotion musicale. Ici, il y’a tellement de groupe qui n’ont même pas de papiers», a confié Alassane Cissé. Il faut dire que même si leur futur est parsemé d’embûches, les journaux écrits et les musiciens peuvent sortir de l’ornière en s’adaptant aux différentes mutations.
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LE CANDIDAT NABIL KAROUI EST SORTI DE PRISON
Le candidat à l'élection présidentielle Nabil Karoui est sorti de prison dans la soirée de mercredi, à quatre jours du second tour. L'homme d'affaires a été arrêté le 23 août, après des accusations de fraude fiscale et de blanchiment d'argent.
france24 |
AFP et Reuters |
Publication 10/10/2019
Le candidat à l'élection présidentielle Nabil Karoui est sorti de prison dans la soirée de mercredi, à quatre jours du second tour. L'homme d'affaires a été arrêté le 23 août, après des accusations de fraude fiscale et de blanchiment d'argent.
À quatre jours du second tour de la présidentielle tunisienne, le candidat finaliste Nabil Karoui a été libéré mercredi 9 octobre. Il a quitté dans la soirée la prison de la Mornaguia, à 20 km de Tunis, sur décision de la Cour de cassation.
Nabil Karoui a été accueilli par ses partisans à sa sortie. Certains d’entre eux l'ont porté sur leurs épaules avant qu'il ne quitte les lieux sans faire de déclaration. "Il aura deux jours pour faire campagne, car samedi c’est silence électoral", décrit Lilia Blaise, la correspondante de France 24 à Tunis.
Les explications de notre correspondante en Tunisie
Un feuilleton judiciaire
L'homme d'affaires a été arrêté le 23 août, dix jours avant le début de la campagne présidentielle, après des accusations de fraude fiscale et de blanchiment d'argent. Arrivé en deuxième position du premier tour de la présidentielle anticipée avec 15,6 % des suffrages, il affrontera au second tour le juriste Kaïs Saïd, qui a obtenu 18,4 %.
Le parti fondé il y a six mois par Nabil Karoui, Qalb Tounes, est également arrivé second aux législatives de dimanche selon les résultats préliminaires officiels.
Toutes les demandes de remise en liberté avaient jusque-là été rejetées, la dernière en date le 1er octobre. La demande de libération de Nabil Karoui avait été rejetée mardi 1er octobre par la justice. L'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), s'appuyant sur la présomption d'innocence, l'autorisait cependant à être candidat, à moins qu'il ne soit définitivement condamné par la justice.
L'analyse de notre journaliste
Les observateurs européens, tout comme de nombreux organismes et responsables politiques tunisiens, avaient depuis appelé à ce que Nabil Karoui puisse faire campagne de façon équitable.
Nombreux sont ceux dans la classe politique tunisienne qui voient dans cet homme d'affaires âgé de 56 ans un démagogue utilisant sa chaîne de télévision Nesma à des fins politiques. Ses partisans considèrent en revanche son arrestation comme le résultat d'une conspiration pour l'écarter du pouvoir et marginaliser les classes populaires, dont il se dit le champion.
Son parti avait organisé une "caravane de protestation", avec quelques dizaines de personnes ayant quitté mercredi matin le sud de la Tunisie pour se diriger en voiture vers Tunis afin de réclamer sa libération. Cette caravane devait arriver vendredi après-midi dans le centre de Tunis.
Le casse-tête juridique autour de Nabil Karoui, candidat en prison
Un débat télévisé entre les deux finalistes de la présidentielle est envisagé vendredi soir, a indiqué à l'AFP un organisateur, une première dans le pays. Ce débat devrait être "plus interactif" que les trois soirées politiques avec 24 candidats au premier tour, a indiqué Belabbès Benkredda, de l'ONG Munathara, qui organise le débat avec la télévision nationale tunisienne, le syndicat des télévisions privées et celui des radios privées.
LES ELUS RECLAMENT PLUS DE CONSIDERATION
L’implication des collectivités territoriales dans la mise en œuvre du Pse, est fortement attendu par les élus locaux, lors du dialogue entre Macky Sall et les élus locaux, ce jour à Diamniadio
Nando CabraL GOMIS et Jean Michel DIATTA |
Publication 10/10/2019
Le dialogue entre le président de la République, Macky Sall et les élus locaux, ce jour à Diamniadio, sur la territorialisation des politiques publiques dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (Pse), est fortement attendu par les élus locaux. Pour cause, l’ambitieux programme de décentralisation fortement affirmée par la loi et dans le discours officiel rencontre beaucoup de difficultés à cause des nombreuses compétences transférées aux collectivités territoriales sans accompagnement financier. C’est ce que confirment les élus locaux interrogés par la Rédaction de Sud Quotidien, à savoir le député président du conseil départemental de Sédhiou, Boubacar Biaye, le maire de Dieupeul Derklé, Cheikh Gueye, ainsi que celui de Ngoudiane, Mbaye Dionne, qui affirment tous, ne pas se sentir impliquer dans la mise en œuvre du Pse, bien qu’étant régi par les textes. Ainsi, après cet audit de la première phase de l’Acte III de la décentralisation commandité par le président Macky Sall, ces élus locaux espèrent tous obtenir de la rencontre du jour, leur prise en compte effective dans la territorialisation des politiques publiques.
CHEIKH GUEYE MAIRE LD/DEBOUT DE DIEUPEUL DERKLE : «Il faut un Pse des collectivités territoriales»
«Je pense que tout le monde en convient et moi, c’est ma conviction, c’est que quand le développement est local, il le sera. S’il n’est pas local, il ne le sera pas. Les collectivités locales constituent le lieu privilégié de la dépense publique et c’est la raison pour laquelle, l’Etat avait préconisé une réforme appelée Acte III de la décentralisation. Et dans cette réforme, on parle de la viabilité des collectivités territoriales. Mais, la viabilité des collectivités territoriales est à plusieurs domaines surtout en termes de capacitation et de ressources humaines de qualité pour avoir l’épaisseur nécessaire d’assurer la plénitude des missions qui sont assignées à ces collectivités territoriales. C’est vrai qu’en relation avec certains partenaires, l’Etat du Sénégal a lancé un programme appelé programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen). Et une mission de la banque mondiale au Sénégal pour échanger avec les exécutifs locaux et voir le déroulement de ce programme. C’est dire que l’Etat est dans de bonnes dispositions, maintenant, il faut plus d’implication des collectivités territoriales pour faire de sorte que ces dernières puissent s’approprier le Pse. Il faut un Pse des collectivités territoriales. Je pense que c’est à ce titre là qu’effectivement qu’on peut parler de développement ou de Sénégal émergent. Je me réjouis de la rencontre de demain (ndlr : d’aujourd’hui) parce qu’elle est un moment de partage et d’échange sur les différents axes et programmes qui font le développement de notre pays. L’implication des maires dans la mise en œuvre du Pse n’est pas tellement effective. Il faut le relever. Sur le plan du discours, c’est un fait mais dans l’implication des collectivités territoriales à ma connaissance, je sens qu’il reste encore du chemin à faire». «C’est une question très laborieuse. D’abord, est ce que les exécutifs locaux connaissent le Pse ? Si vous posez la question, certains ne pourront pas vous donner les différents axes à part certains députés, les maires et les ministres. Je suis sûr et certain que ceux qui ne sont ni députés, ni ministres, ne connaissent même pas les différents axes du Pse, encore moins son contenu. Je sais qu’aucun maire, aucun président de conseil départemental n’a bénéficié d’un séminaire pour une mise à niveau de la mise en œuvre du Pse. Les départements que je connais, n’ont pas les moyens qui les permettent de mettre en œuvre toutes les compétences qui leur sont transférés, contrairement à la loi qui stipule que les moyens doivent être mis concomitamment aux compétences transférées. La mise en œuvre du Pse n’est pas encore faite avec les collectivités territoriales. Les élus des collectivités territoriales ne sont pas encore acteurs dans la mise en œuvre du Pse. C’est pour cela que nous sommes très impatients d’écouter le président, demain (aujourd’hui). Parce que nous, exécutifs locaux, nous voulons être acteurs principaux de la mise en œuvre du Pse, parce que nous sommes convaincus que si les exécutifs locaux sont encadrés et que les corps de contrôle font leur travail, la réussite du Pse ne pourra se faire qu’avec les mairies et les départements. Nous allons gagner en temps, en efficacité et en efficience. Je donne l’exemple de la construction des salles de classe».
MBAYE DIONNE MAIRE AFP DE NGOUNDIANE : «Nous demandons beaucoup de responsabilisation, beaucoup d’implication»
«Sur le papier, effectivement, il est clair que les collectivités sont citées nommément dans la mise en œuvre de la politique du chef de l’Etat, dont la décentralisation en est un acteur phare. Mais, dans la pratique, il faut le dire et le regretter, ce n’est pas ce que nous constatons tous les jours. Il y a beaucoup de compétences qui sont transférées aux collectivités territoriales, mais dans la pratique, on n’a pas suffisamment de moyens pour les mettre en œuvre. Aujourd’- hui, je pense que c’est ce que le président de la République veut corriger en invitant les élus territoriaux, donc les maires et les présidents de département dans l’appropriation de ces 5 initiatives majeures qu’il a décliné dans son mandat et les 3 programmes et les axes universels. Je pense que c’est un appel qui vient à son heure. Nous sommes en tout cas conscients que si les élus territoriaux occupent leur véritable place dans la territorialisation des politiques publiques, il y va s’en dire que le président de la République atteindra son objectif pour le bien être des sénégalais. Oui, nous demandons beaucoup de responsabilisation, beaucoup d’implication. Je pense que la rencontre de demain (aujourd’hui, Ndlr) permettra de lever certains équivoques, de clarifier le jeu et de savoir les responsabilités des uns et des autres».
MACKY À TOUBA VENDREDI
Le président de la République sera dans la cité religieuse pour effectuer la grande prière du vendredi, mais aussi pour faire son "ziarra"
Macky Sall sera à Touba demain vendredi comme à chaque veille de Magal. Le président de la République sera dans la cité religieuse pour effectuer la grande prière du vendredi, mais aussi pour faire son "ziarra" (hommage) habituel à quelques jours de grands évènements religieux.
Macky Sall sera accompagnée d’une forte délégation composée de ministres et de grandes personnalités du pays.
MARILYN DIARRA ET HENRY LO DEMISSIONNENT
Malaise au ministère de l’environnement et du développement durable
La Directrice de l’environnement et des établissements classés (DEEC), Marylin Diarra a démissionné. Bien avant son départ, c’est le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Henry Lo qui avait jeté l’éponge. Ces départs en un laps de temps s’expliqueraient par un certain malaise au ministère de l’Environnement et du Développement durable, selon des sources.
Marilyn Diarra, la Directrice de l’environnement et des établissements classés (DEEC), au ministère de l’Environnement et du Développement durable, a quitté son poste. Marilyn Diarra a été nommée à la tête de la Direction de l’environnement et des établissements classés depuis l’avènement de la seconde alternance en 2102, donc plusieurs années. Elle y est arrivée sous le magistère de l’écologiste Ali Haïdar alors ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature dans le premier gouvernement du président Macky Sall.
Contactée par la rédaction de Sud Quotidien hier, mercredi 9 octobre, l’intéressée a confirmé l’information. Sans toutefois entrer dans les détails ni évoquer les raisons de son départ de la tête de la DEEC. Auparavant, quelques jours plutôt, c’est le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Henri Lô, nommé par décret présidentiel à ce poste, le 7 décembre 2017, qui a démissionné. Ces départs à la tête de ces directions du ministère de l’Environnement et du Développement durable, s’expliqueraient, selon des sources, par un certain malaise au sein de ce département ministériel. Aussi viennent-ils s’ajouter à l’instabilité qui a longtemps prévalu dans ce département.
En effet, plusieurs ministres se sont succédé à la tête de ce département depuis l’arrivée du président Macky Sall en 2012. Ali Haïdar a été le premier à être porté à la tête de ce ministère. Abdoulaye Bibi Baldé est arrivé plus tard. Mame Thierno Dieng et Abdou Karim Sall sont les derniers nommés au poste. Cette instabilité au ministère de l’Environnement et du Développement durable n’est pas sans impact sur la gestion des problèmes environnementaux décriés un peu partout. Elle est en déphasage avec les politiques, programmes et volontés exprimées çà et là par le Chef de l’Etat et les différents ministres qui se sont relayés à la tête de département pour une meilleure prise en compte des problèmes environnementaux.
En atteste, entre autres, la loi sur la plastique et le programme/slogan «Zéro déchet plastique» n’y feront rien. Les déchets plastiques constituent toujours une problématique à laquelle le Sénégal n’est pas encore en mesure d’apporter une réponse efficace. En plus de cela, il y a l’érosion côtière, la désertification et la coupe abusive de bois dans le Sud du pays qui a repris de plus belle sont entre autres des problèmes à résoudre. Ce malgré l’implication par l’autorité au sommet de toutes les Forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des dernières réserves forestières du pays et la révision du Code de l’Environnement devenu plus contraignant. Et la liste des maux de l’environnement est encore loin d’être exhaustive.
DIRECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DES ETABLISSEMENTS CLASSES : Baba Dramé remplace Marylin Diara
L’environnementaliste Baba Dramé, est le nouveau patron de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC) du ministère de l’Environnement et du développement durable. Il est nommé à ce poste hier, mercredi 9 octobre, en Conseil des ministres, en remplacement de Marylin Diarra, démissionnaire. «Monsieur Baba Dramé, Environnementaliste, matricule de solde n°611871/D, est nommé Directeur de l’Environnement et du Développement durable en remplacement de Madame Mariline Diara», lit-on dans le communiqué du Conseil.
« MACKY SALL A LE PÉTROLE DANS LE SANG »
Le ministre de l'énergie, Makhtar Cissé, se réjouit du prix d'homme de l'année décerné par la plateforme Africa Oil and Power (AOP) par le chef de l'État
Le président Macky Sall, a été désigné « Homme de l’année » dans le secteur de l’Energie en Afrique, par la plateforme Africa Oil and Power (AOP). Pour la cérémonie de gala qui s’est tenue à Cape Town, en marge de la conférence de l’AOP qui se tient jusqu’au vendredi, le chef de l’Etat s’est fait représenter par son ministre en charge de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé.
Dans son discours, ce dernier a tenu à « remercier M. Ayuk, M. Doane et les organisateurs », avant de préciser les raisons de l’absence du lauréat, Macky Sall : « (Il) m’a demandé de vous exprimer à tous ses regrets sincères que les exigences de son bureau l’empêchent d’être avec vous aujourd’hui. Il est particulièrement triste de manquer de venir à Cape Town, l’une des plus belles villes du monde, dont le littoral pittoresque n’a pas de rival… sauf peut-être le Sénégal. »
LA TAXE SUR LE PRIX DU CIMENT PASSE D’1 À 10 MILLIARDS
L’Etat du Sénégal, en collaboration avec les sociétés de cimenterie, a augmenté la taxe sur le prix de la tonne de ciment, informe Le Soleil.
L’Etat du Sénégal, en collaboration avec les sociétés de cimenterie, a augmenté la taxe sur le prix de la tonne de ciment, informe Le Soleil. Désormais, cette taxe est fixée à 10 milliards de F CFA. Mais, selon le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, cette taxe est en train de porter ses fruits.
D’après les informations du ministre des Finances, le montant de la taxe est passé d’1 à 10 milliards de F CFA. « Cela permettra aux promoteurs d’avoir accès aux demandeurs de logements qui ne répondaient pas aux critères bancaires et qui peuvent aujourd’hui bénéficier de crédits sur le long terme », a expliqué le ministre. Il a rappelé que le souhait du Président de la République est de transformer le loyer de chaque Sénégalais en redevance acquise. « C’est cela la clé de la politique du logement du Président Macky Sall qui veut que chaque Sénégalais ait un logement adapté à ses revenus », a estimé M. Fofana.
GHANA / SENEGAL, L’AFFICHE DE LA FINALE
Les Lions sont sortis vainqueurs de la demi-finale qui les a opposée, hier, mercredi 9 octobre, aux Aiglons du Mali (2-0).
Le Sénégal a décroché sa qualification pour la finale de la deuxième édition du tournoi Ufoa, prévue le 13 octobre prochain, au stade Lat Dior de Thiès. Les Lions sont sortis vainqueurs de la demi-finale qui les a opposée, hier, mercredi 9 octobre, aux Aiglons du Mali (2-0). Un match âprement disputé où, les Aiglons ont terminé à 9 suite à deux expulsions.
Le Sénégal rejoindra en finale l’équipe de Ghana, détentrice du trophée, qui a disposé de la Côte d’Ivoire (3-1) lors de la première demi-finale disputée ce mardi.
Organisé par l’union des Fédérations Ouest-Africaine (UFOA) en collaboration avec Fox Sports, le tournoi est réservé aux joueurs évoluant dans leur championnat local. Il a regroupé 16 pays africains.