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20 juillet 2025
LA COUR SUPRÊME ROUVRE LE DOSSIER DE TAHIBOU NDIAYE
Condamné depuis 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye sera bientôt devant le prétoire de la Cour suprême.
Condamné depuis 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye sera bientôt devant le prétoire de la Cour suprême. Cette juridiction, informe « Les Echos » va bientôt se pencher sur l’affaire. Et, il est fort possible que le dossier soit enrôlé au retour des vacances judiciaires des magistrats.
Pour rappel, en 2015, Tahibou Ndiaye a été condamné par la Crei à 5 ans de prison ferme et 2,6 millions de francs CFA en guise d’amende. Le juge avait aussi ordonné la confiscation de ses biens. Il était poursuivi pour enrichissement illicite.
LES INONDATIONS ET L’AFFAIRE DU VOILE À SAINTE JEANNE D’ARC AU MENU
La lutte contre les inondations et les suites de l’affaire du port du voile à l’école Sainte Jeanne d’Arc de Dakar comptent parmi les sujets les plus en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
Dakar, 13 sept (APS) - La lutte contre les inondations et les suites de l’affaire du port du voile à l’école Sainte Jeanne d’Arc de Dakar comptent parmi les sujets les plus en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
Plusieurs quotidiens, se faisant l’écho de la réunion du Conseil des ministres tenue jeudi à Dakar, font état de la détermination du président de la République de prendre à bras le corps avec son gouvernement la question des inondations.
"Macky accélère son gouvernement" et lui demande de prendre "les dispositions idoines pour apporter immédiatement l’assistance adéquate aux populations sinistrées" suite aux fortes précipitations enregistrées ces derniers jours au Sénégal.
"Il ordonne le renforcement de la mobilisation des services, l’amplification des opérations de pompage, la libération des canaux de drainage des eaux pluviales et une assistance aux sinistrés", rapporte Vox Populi. "En colère, Macky (Sall) tape sur la table", affiche ce journal.
"Macky Sall préconise l’amplification des opérations de pompage", relève le quotidien L’As, Le Soleil annonçant que le président de la République a demandé "l’audit technique des ouvrages d’assainissement".
Une information reprise par Enquête ("Macky réclame l’audit de tous les ouvrages") d’assainissement et le journal Le Quotidien sous le titre "Macky veut l’audit de l’ONAS", l’Office national de l’assainissement du Sénégal.
Sur un sujet se rapportant à la gestion des ouvrages d’assainissement justement, Tribune, partant de l’effondrement du collecteur de Hann-Fann aux HLM 4, "remet sur la table la lancinante question de l’insécurité qui guette tous les jours les populations de la région du Cap-Vert". Et le journal d’afficher : "Ces bombes que l’Etat cautionne avec désinvolture’’.
Dans l’affaire du voile à l’institution Sainte-Jeanne d’Arc, un établissement d’enseignement privé catholique, Le Témoin quotidien croit savoir que le Vatican a "fait reculer" cette école qui avait décidé de ne plus accepter des élèves voilées, faisant valoir des dispositions de son règlement intérieur.
"Décidées à aller jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile dans leur établissement, les Sœurs de l’institution Sainte Jeanne d’Arc se sont finalement pliées à la demande pressante du Vatican", écrit le journal.
Il ajoute que c’est ce qui explique "l’accord trouvé entre le ministère de l’Education nationale et l’administration de Sainte Jeanne d’Arc autorisant les élèves incriminées à retourner en classe avec des +foulards scolaires+, et non des voiles".
"Comme d’habitude, en choisissant un règlement à l’amiable de cette affaire du voile islamique à l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (ISJA), le Sénégal a opté pour un report sine die du conflit latent entre communautés religieuses", analyse Enquête.
Selon ce journal, la saisine des juridictions compétentes "aurait pourtant permis de trancher le litige, comme cela a été le cas dans beaucoup de pays en Europe".
En attendant, L’Observateur fait état de "retrouvailles impossibles’’ entre les autorités de Sainte Jeanne d’Arc et les élèves voilées dont certains des parents "racontent les blessures morales de leurs filles renvoyées".
"Mes filles sont restées 4 jours sans manger, elles se sentent humiliées", raconte un parent. "Traumatisée, reprend un autre dans des propos rapportés par L’Observateur, ma fille de 10 ans commence à détester l’école".
LA LAÏCITÉ À RUDE ÉPREUVE
Comme d’habitude, en choisissant un règlement à l'amiable de cette affaire du voile islamique à l’Institut Sainte Jeanne d’Arc (ISJA), le Sénégal a opté pour un report sine die du conflit encore latent entre ses communautés religieuses
Comme d’habitude, en choisissant un règlement à l'amiable de cette affaire du voile islamique àl’Institut Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (ISJA), le Sénégal a opté pour un report sine die du conflit encore latent entre communautés religieuses. La saisine des juridictions compétentes aurait pourtant permis de trancher le litige, comme cela a été le cas dans beaucoup de pays en Europe.
Au-delà de la passion, du dogme religieux, l’affaire de l’interdiction du voile islamique par l’Institut sainte Jeanne d’Arc de Dakar a mis à nue les limites du système démocratique et républicain de l’Etat du Sénégal. Depuis quelques jours, les commentaires vont dans tous les sens. Et chaque communauté accuse l’autre d’ostracisme. Si pour certains, Jeanne d’Arc est dans une illégalité manifeste, en modifiant son règlement intérieur pour interdire le voile ; pour d’autres, il est tout à fait loisible à l’établissement fondé par la Congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Clunny de définir le règlement intérieur applicable à ses pensionnaires. Ces derniers pour se justifier brandissent, notamment le cas de l’école Mariama Niass qui impose à ses élèves le port du voile.
Cette source judiciaire précise : “Quand on raisonne, on le fait sur la base des normes. Pas sur la base de la pratique. Ici, la constitution consacre la liberté religieuse comme un droit fondamental. C’est-à-dire que chaque individu a la possibilité d’exercer librement son culte. Et le port du voile fait partie du culte musulman. C’est ça la norme. Ce n’est pas parce que dans une école on impose le voile qu’ailleurs on a le droit de l’interdire’’.
A en croire notre interlocuteur, si Mariama Niass ou un quelconque autre établissement impose à ses pension-naires le port du voile, ils l’ont fait en violation de la charte fondamentale. “Le problème ne s’est jamais posé peut-être, parce que des chrétiens n’y ont jamais emmené leurs enfants. Tout chrétien qui en ferait les frais peut saisir la justice. Car, pour intenter une action en judiciaire, il faut avoir qualité et intérêt à agir’’, explique le spécialiste qui a préféré garder l’anonymat. Sur le principe, le professeur Ndiogou Sarr, enseignant de droit public à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ne dit pas le contraire. Lui aussi pense que : “aucune école qui fait de l’enseignement général ne peut refuser de prendre un élève, juste parce qu’il porte ou non le voile’’. La seule différence envisageable, de l’avis de l’enseignant, c’est les établissements spécialisés dans l’enseigne-ment religieux, musulman ou catholique. “Dès l’instant qu’il ait obtenu un agrément dans ce sens, je pense qu’on lui permet de prendre de telles mesures. Reste donc à savoir, si Mariama Niass a une orientation générale ou religieuse’’.
Mais sur quel fondement on peut se baser pour déterminer si un établissement à une orientation religieuse ou générale ? EnQuête a essayé d’interpeller le chargé des affaires juridiques au ministère de l’Education pour de plus amples informations, mais il n’était pas disponible (Voir ci-contre la version des établissements).
Pour justifier leurs points de vue, les spécialistes invoquent surtout la liberté religieuse protégée par l’article 8 de la constitution qui dispose : “La République du Sénégal garantit à tous les citoyens les libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs...’’ Et parmi ces libertés et droits fondamentaux, le texte cite une dizaine dont les libertés religieuses qui se trouvent à la troisième place. Toutefois, il faudrait éviter de prime abord d’avoir un point de vue tranché. Car, la même Constitution, en son article 24 prévoit : “La liberté de conscience, les libertés et les pratiques religieuses ou cultuelles, la profession d’éducateur religieux sont garanties à tous sous réserve de l’ordre public…’’ Ce premier alinéa de l’article 24 est complété par le second qui indique ceci : “Les institutions et les communautés religieuses ont le droit de se développer sans entrave. Elles sont dégagées de la tutelle de l’Etat. Elles règlent et administrent leurs affaires d’une manière autonome’’. “Education religieuse optionnelle’’
Vu sous cet angle, on peut légitimement se demander si Jeanne d’Arc comme Mariama Niasse ne sont pas dans leur bon droit ? Cependant, dans le premier cas, se poserait également le problème de la nécessaire sécurité juridique des citoyens. Autrement dit, un établissement peut-il imposer à un élève une modification du règlement intérieur qui remet en cause sa liberté de culte ? Autant de questions qui restent en suspens avec ce règlement amiable de l’affaire Isja. Du moins, jusqu’à la prochaine ouverture. Au demeurant, si l’on se fie à la loi 91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’éducation nationale modifiée en 2004, il est permis aux établissements publics et privés de proposer une “éducation religieuse optionnelle’’. Le principe reste donc la laïcité de l’éducation nationale. En termes plus clairs, l’article 4 de la loi d’orientation dispose : “L’Education nationale est laïque : elle respecte et garantit à tous les niveaux, la liberté de conscience des citoyens…’’ L’alinéa 2 précise : “Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de laïcité de l’Etat, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement’’.
La laïcité en droit sénégalais
Ce qui amène à s’interroger sur le concept même de laïcité en droit sénégalais. En l’absence de définition formelle : législative ou jurisprudentielle, nous avons interpellé nos deux experts pour en avoir une idée. De l’avis de Monsieur Sarr, la conception sénégalaise de la laïcité interdit à l’Etat de s’immiscer dans les affaires religieuses, aux religions de se mêler à la gestion de l’Etat. Selon lui, l’Etat ne peut s’identifier à aucune croyance religieuse. “Chacun peut exercer sa religion sans gêner autrui’’, explique Ndiogou Sarr. Qui ajoute : “A mon avis, on peut avoir une commu-nauté scolaire où toutes les religions peuvent cohabiter, sans qu’aucune ne gêne l’autre. On aurait pu laisser ceux qui veulent porter leur croix le faire. Idem pour ceux qui veulent porter le voile. C’est ça la tolérance prônée par notre loi fondamentale’’. L’auteur de “Médiation et démocratisation’’ d’ajouter : “On ne peut pas être dans une société qui se dit laïque et vouloir demander aux gens de se conformer à une seule pratique’’. Si la jurisprudence sénégalaise est rarissime voire inexistante relativement à cette question de la laïcité, en France et un peu partout en Europe, les décisions de justice font florès. La plus récente est l’affaire Younouss en Allemagne. En l’espèce, le tribunal administratif de Berlin a donné gain de cause au plaignant qui réclamait le droit de prier dans son école, pendant la pause de 5mn. “Le tribunal a estimé que la laïcité n’interdit pas l’aménagement des lieux de culte dans les établissements scolaires’’, souligne la source judiciaire. Mieux, le juge administratif a même imposé au lycée de fournir à ses élèves musulmans un local pour pouvoir exercer librement cette liberté. En France, il faut noter que, pendant longtemps, la jurisprudence a considéré que les établissements privés comme publics avaient bel et bien raison d’interdire le port du voile par leurs pension-naires (fonctionnaires ou élèves). Mais en 2018, une décision du Comité des droits de l’homme des Nations unies a remis en cause cette conception française de la laïcité. C’était dans l’affaire de la crèche Baby Loup où la directrice adjointe a été limogée pour avoir refusé d’enlever son voile. “La restriction établie par le règlement intérieur de la crèche, dit le Comité, porte atteinte à la liberté de religion en violation de l’article 18 du pacte international pour les droits civils et politiques (PIDCP)’’.
QUAND LA MAINMISE ETRANGERE PLOMBE LES EFFORTS
Les politiques initiées pour lutter contre la migration irrégulière ne répondent pas aux préoccupations locales.
Les politiques initiées pour lutter contre la migration irrégulière ne répondent pas aux préoccupations locales. Elles ne sont que des initiatives menées suivant l’agenda des pays de l’occident. Cette analyse ressort d’une étude bilan sur les politiques migratoires du Sénégal, entre 2005 et 2019, réalisée par la fondation Heinrich Böll et présentée hier, jeudi 12 septembre.
La fondation Heinrich Böll a réalisé une étude bilan sur les politiques migratoire au Sénégal. Il en ressort, informe le professeur au département de sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Mamadou Dimé, qu’en dépit des nombreux milliards investis, les résultats escomptés ne sont pas encore atteints. Mamadou Dimé, un des réalisateurs de l’étude trouve qu’entre 2005 et 2019, plus de 200 milliards de F Cfa ont été mobilisés autour de la gouvernance des migrations. Malgré cette forte somme, le résultat est encore mitigé. Ce qui l’explique est, dit-il, l’orientation qui a été donnée aux programmes et projets de développement mis en œuvre pendant cette période.
En effet, relève-t-il, ils sont essentiellement orientés dans un objectif de dissuasion des migrations irrégulières. Ils n’ont pas un objectif de création d’emplois visant à améliorer les conditions de vie ou de promouvoir un tissu économique local qui permettrait l’éclosion des capacités des candidats au départ ou des migrants en retour, déplore-t-il. Les résultats mitigés s’expliquent aussi par le fait que la plupart des projets et programmes ont été conçus exclusivement par rapport à un agenda externe et non par rapport aux différentes conditions qui prévalent au Sénégal, poursuit Mamadou Dimé.
Tout en déplorant l’absence d’une ligne de politique claire et cohérente ainsi qu’une discontinuité dans la gouvernance des enjeux et défis posés par les migrations, le chargé de programme démocratie et expert interne de la migration à la fondation Heinrich Böll, Selly Bâ, souligne que des réponses doivent être apportées aux problèmes ayant trait à l’accentuation de la pauvreté et le chômage afin de créer les conditions qui permettront de freiner le désir migratoire. Selly Bâ juge que les politiques initiées par les puissances étrangères enferment le Sénégal dans un «cercle vicieux et une répétition». Elle trouve, de ce fait, nécessaire d’évaluer l’ensemble des programmes qui ont été mis en place, mais aussi les coûts d’investissement.
Mamadou Dimé, quant à lui, conseille de mettre en place des politiques et programmes conçus par rapport aux besoins du Sénégal et non pas sur un agenda extérieur. Il est aussi important d’avoir des données statistiques fiables sur la migration, plaide-t-il.
POUR PLUS D’EQUITE
Les acteurs de la communauté éducative ne cesseront de le crier haut et fort: les sous-secteurs de la Petite enfance et de l’Éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes (Ebja) sont sous-financés.
Un plaidoyer fort a été porté hier, jeudi 12 septembre, pour le financement conséquent des sous-secteurs de la Petite enfance et de l’Éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes, à l’occasion du panel organisé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).
Les acteurs de la communauté éducative ne cesseront de le crier haut et fort: les sous-secteurs de la Petite enfance et de l’Éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes (Ebja) sont sous-financés. Paradoxe, disent-ils. Comment comprendre, s’interrogent-ils, que ces deux sous-secteurs constituent la majorité de la cible à atteindre pour une éducation de tous et de qualité, alors que leurs financements n’atteignent pas 1% du budget consacré au département de l’éducation ?
En effet, les ressources allouées au développement intégré de la petite enfance, n’ont jamais dépassé 1%, en moyenne. Le sous-secteur de l’Ebja enregistre 0,18%, notamment 600 à 700 millions par an des dépenses de l’Education nationale, alors que l’ambition déclarée était de lui affecter 3% du budget, conformément aux engagements de l’Etat pris à Bamako en 2007 et réaffirmé à Belém en 2009. Pendant ce temps, la cible de 54% des Sénégalais à alphabétiser est plus importante que l’école formelle. Ainsi, ces deux sous-secteurs de l’Education battent de l’aile. Ils peinent à sortir la tête de l’eau, à l’heure de la mise en œuvre de la loi relative à l’obligation scolaire.
Dans le dernier Rapport de performance du ministère de l’Education national, présenté à l’occasion de la Revue annuelle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), il est clairement mentionné que la faible progression de la préscolarisation découle d’une insuffisance budgétaire. Par conséquent, lit-on dans le rapport, il est noté la baisse de la couverture des cantines qui constitue un des facteurs bloquants de l’amélioration de la qualité des apprentissages du préscolaire.
Seuls 41% des structures communautaires disposent de conditions propices à l’épanouissement et à la réussite des enfants âgés de 0 à 5 ans. Les collectivités territoriales n’ont pas aussi été épargnées sur l’état des lieux des maux qui plombent le Dipe et l’Ebja. Les communes ne contribuent pas au financement, alors que les sous-secteurs sont considérés comme des domaines de compétence transférée. Pour surmonter ces handicaps, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a organisé un panel consacré aux sous-secteurs négligés. C’est un plaidoyer pour plus d’équité dans la répartition des ressources allouées à l’Education et à la Formation. Comment s’y prendre ?
Le modérateur du panel, Gorgui Sow, pense à un financement conséquent pour accompagner l’alphabétisation et la petite enfance. Ce qui permettra, dit-il, de booster le taux brut de scolarisation. Sans cela, estime Gorgui Sow, le contrôle citoyen devient un mirage. Pour lui, «le gouvernement met plus d’argent dans les questions de sécurité, d’infrastructures, d’énergie. Résultat de courses, la sécurité est fragilisée, l’indiscipline est notoire, l’occupation publique.
Les agresseurs constituent des exclus du système éducatif. Avec une population analphabète, nous développons des conditions de déficit sanitaire. On ne peut pas régler le problème des Sénégalais tant que les populations ne sont pas éduquées», soutient-il.
A en croire les panélistes, cette équité revendiquée est clairement mentionnée dans la Constitution, en son article 22, alinéa 4 qui dispose: «Toutes les institutions nationales, publiques ou privées, ont le devoir d’alphabétiser leurs membres et de participer à l’effort national de l’alphabétisation».
CES FACTEURS QUI BLOQUENT LA REALISATION DES ODD AU SENEGAL
Insuffisance des ressources, manque d’implication du privé, absence de consensus…
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au renforcement de la transparence, de la redevabilité et de la lutte contre la corruption au Sénégal, la Cour des comptes et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont organisé hier, jeudi 12 septembre, un atelier de restitutions des résultats de l’audit de l’état de préparation du gouvernement à la mise en œuvre des Objectifs de développement durables (Odd). A cette occasion, la Cour des comptes a relevé un certain nombre de manquements qui constituent un frein à l’atteinte de ces Odd.
L e Sénégal est engagé dans la réalisation de l’Agenda 2030 qui est un cadre de résultats comportant 17 Objectifs de développement durable (Odd), assortis de 169 cibles. La Cour des comptes a relevé un certain nombre d’insuffisance sur l’état de la préparation à la mise en œuvre de ces Objectifs de développement durable d’ici 2030. C’était hier, jeudi 12 septembre, lors d’un atelier de restitution organisé par la Cour des comptes et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Selon le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, ces constatations portent sur une mobilisation insuffisante des ressources, une implication insuffisante du secteur privé et sur une vulgarisation insuffisante de l’Agenda 2030. L’ancrage institutionnel insuffisamment élevé du dispositif de coordination des activités de préparation à la mise en œuvre des Odd et l’absence de consensus en ce qui concerne le portage de l’agenda par la Direction générale de la planification et des politiques économiques ( Dgppe) constituent aussi des obstacles à la réalisation des Odd.
L’absence de corrélation entre la réalisation de certaines cibles et des projets identifiés; la cohérence verticale et la cohérence horizontale ainsi que les insuffisances dans l’identification et la sécurisation des ressources et capacités nécessaires à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 ont été aussi relevées. Malgré ces insuffisances, des avancées significatives ont été notées dans le rapport d’audit. «Les évaluations qui ont été faites montrent que les cibles des Odd ont été adaptées à près de 65% à celles du Pse (Plan Sénégal émergent) qui est notre référentiel de politique économique et sociale et les projections qui sont faites par rapport au Pap 2 (Plan d’actions prioritaires 2) visent une adaptation à 97%», a fait savoir Cheikh Diassé, conseiller référendaire à la Cour des comptes.
Concernant la mobilisation, l’identification et la sécurisation des ressources, il souligne que le dispositif de recherche de financement a été rationnalisé et stabilisé avec la suppression de certaines Directions et la création de la Direction de la dette publique qui est chargée de la gestion de tout le processus d’endettement et la création d’une Direction de la coopération et des financements.
DINDEFELO, SIMBANDI BRASSOU ET DIOUDOUBOU, CES OUBLIES DE L’ACTE III
Carnet de voyage - accès difficiles, absence d’infrastructures Sanitaires, pas de réalisations à l’actif du Pudc et Puma...
Lancé en 2013, l’Acte III de la Décentralisation est encore loin de séduire au niveau des communes comme Dindéfélo, Simbandi Brassou et Dioudoubou. En effet, six (6) ans après la mise en œuvre de cette réforme qui a mis fin, au plan institutionnel, aux inégalités entres les collectivités territoriales rurales et urbaines par la communalisation intégrale, ces anciennes communautés rurales se distinguent par le retard qu’elles trainent au niveau infrastructures.
Situées dans les régions de Koudougou et Sédhiou, les anciennes communautés rurales de Dindéfélo, Simbandi Brassou et Dioudoubou, devenues depuis 2013 des communes de plein exercice avec l’Acte III de la Décentralisation, présentent beaucoup de similitudes.
Collectivités territoriales perdues aux confins de la frontière sénégalo-guinéenne et sénégalo-Bissau-guinéenne, ces communes semblent être les grands oubliés de cette réforme chère à l’actuel président de la République, Macky Sall. En effet, six (6) ans après la mise en œuvre de l’Acte III de la Décentralisation, le principe de communalisation intégrale visant à mettre un terme aux inégalités entres les collectivités territoriales rurales et urbaines se limite uniquement au niveau institutionnel, avec un maire qui représente la population locale.
Pour le reste, c’est plutôt une absence criarde d’infrastructures de base qui est constatée au niveau de ces trois communes qui présentent pourtant beaucoup d’opportunités au plan touristique et agricole. Aujourd’hui, mis à part de la commune de Dindéfélo qui tire quelques revenus de sa réserve naturelle, les autres n’ont presque aucune autre sources de revenus pouvant leur permettre de financer leur politique de développement locale, en dehors des fonds de dotation et de concours. Pendant ce temps, les populations locales, pensant que leurs maires bénéficient de beaucoup d’argent de l’Etat, refusent de verser le minimum fiscal fixé à 600 F Cfa dans certaines communes.
Dépourvus des ressources financières, des maires redimensionnent ainsi, à l’image de ceux de Simbandi Brassou et Dioudoubou, leur budget à la taille du montant des fonds de dotations et de concours reçus de l’Etat.
DES COMMUNES AVEC ZERO KILOMETRE DE ROUTE BITUMEE
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le goudron est un vrai lux pour nos frères et sœurs résidant dans certains villages des communes de Dindéfélo, Simbandi Brassou et Dioudoubou. En effet, érigées en comme de plein exercice depuis 2013, avec l’avènement de l’Acte III de la Décentralisation, ces collectivités territoriales se distinguent aujourd’hui par les conditions d’accès difficiles du fait de l’absence totale d’un réseau routier goudronné, répondant aux normes.
Résultats, plusieurs villages sont coupés du reste de la commune pendant chaque saison hivernale, paralysant ainsi l’activité économique de toute une population. C’est le cas à Dindéfélo. Nonobstant les nombreuses potentialités touristique de cette commune de la région de Kédougou, du fait des chaines de plateau qui l’entourent et offrant une vue panoramique mais aussi de sa cascade (chute d’eau) et sa réserve naturelle communautaire peuplée de plusieurs espèce animalières dont les chimpanzés, cette commune se distingue par ces conditions d’accès très difficile.
Située seulement à une vingtaine de kilomètres (environ 25 km) au Sud de la commune de Kédougou, Dindéfélo dont le nom renvoi, en langue Peulh, «au pied de la montagne» ne dispose d’aucune route. Et plusieurs localités de ses 12 villages sont coupées du reste de la commune pendant chaque période hivernale. L’unique voie qui la relie à Kédougou a atteint un niveau de dégradation telle que très peu de véhicules s’y aventurent. Seuls quelques véhicules, pour la plupart des 4X4, osent arpenter aujourd’hui les 29 km de piste d’accès qui relie Kédougou à Ségou, village abritant le dernier poste frontalier avant la Guinée. Une situation que le maire de la localité n’a pas manqué de dénoncé.
En effet, faisant état d’une baisse drastique du nombre de touristiques chaque année pendant la période hivernale, Kikala Diallo a déploré l’oublie de sa commune par l’Etat dans le cadre des programmes publics. Au niveau des communes de Simbandi Brassou et Dioudoubou, située dans la région de Sédhiou, on a presque une situation identique. Mise à part la route nationale (RN6) qui traverse la commune de Simbandi Brassou du Nord au Sud, il n’y a aucune autre voirie. Conséquence, l’activité économique largement dominé par la production de manques, d’anacardes et d’oranges se trouve dans une situation d’impasse. En l’absence de voirie, il se pose un réel problème d’écoulement de la production de ces filières.
TIMIDE PRESENCE DU PUDC ALORS QUE LE PUMA EST INEXISTANT
Interpellés sur les réalisations des programmes comme le Puma, le Pudc, mis en place par l’Etat pour accompagner des localités comme les leurs, sur le plan des infrastructures de base, les maires de ces trois communes ont tous indiqué n’avoir bénéficié d’aucune réalisation du Programme d’urgence pour la modernisation des axes frontalières (Puma). Les seules infrastructures dont leurs administrés ont bénéficié ont été réalisées par le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), font remarquer le maire, Kikala Diallo de Dindéfélo et son collègue Malamine Cissé de Simbandi Brassou. S’agissant de leur collègue de Dioudoubou, Ibrahima Djitté, il a affirmé que sa commune, contrairement aux deux citées, ne compte pour le moment aucune réalisation à l’actif de ces programmes de l’Etat, mis à part une promesse de construction d’un poste de santé du Pudc qui ne s’est pas encore concrétisée.
UNE PRISE EN CHARGE SANITAIRE AU RABAIS
Au niveau de ces trois communes, les difficultés des populations locales ne concernent pas que les conditions d’accès difficiles de leurs terroirs. Au plan sanitaire, la situation désastreuse est marquée par l’absence d’infrastructures sanitaires dignes de ce nom et un manque de personnels soignants. En effet, si la référence à Dakar et dans beaucoup d’autres communes du pays, c’est un centre de santé par commune, tel n’est pas le cas au niveau de certaines parmi ces trois communes.
Dans la commune de Dioudoubou, par exemple, les 6000 habitants environs qui peuplent cette commune ne dispose même pas d’un poste de santé, en cas de pépin sanitaire. La commune de ne compte seulement que trois cases de santé dont deux fonctionnels. «Nous n’avons que trois structures de santé dont deux fonctionnels. Aujourd’hui, Djidoubou est un parent pauvre en termes d’infrastructures sanitaires. On n’a pas de postes de santé dans toute la commune. Notre commune est enclavée et il se pose un réel problème de prise en charge des femmes enceintes. D’une part, on est cerné par le fleuve Casamance et d’autre part par une piste pas du tout praticable.
En plus, on n’a pas d’ambulance et les évacuations sanitaires se font par charrettes», déplore Ibrahima Djitté, maire de la commune Djidoubou. Abondant dans le même sens, Malamine Cisse, maire de Simbandine Brassou affirme que sa commune, peuplés par environs 17.000 âmes, ne dispose que d’un poste de santé et 6 cases de santé. «Au niveau du poste de santé, il y a l’infirmier chef de poste (Icp), une sage-femme appuyée par des matrones», révèle-t-il.
POUR DEVELOPPER LE LEADERSHIP POLITIQUE ET ECONOMIQUE DES FEMMES
Alors que les femmes représentent 52% du fichier électoral, l’absence de candidature féminine lors des dernières élections présidentielles a été un fait marquant.
Alors que les femmes représentent 52% du fichier électoral, l’absence de candidature féminine lors des dernières élections présidentielles a été un fait marquant. A cela s’ajoute le fait que sur les 557 collectivités territoriales que comptent les Sénégal, seules 5 d’entre-elles ont été administrées par des femmes en 2014 et seulement 13 à l’heure actuelle. Et les nouvelles mesures concernant les élections des maires au suffrage universel indirect pourraient accentuer ce gap entre les deux genres. De quoi interpeller les membres de l’ONG-3D, qui a convoqué, hier jeudi à Dakar, une session de mentorat à l’intention des femmes leaders en vue de voir les voies et moyens à entreprendre pour inverser la tendance actuelle.
En vue d’aider les femmes à développer leur estime de soi, à croire en elles et mettre en pratique leurs compétences, l’ONG-3D a tenu une session de mentorat, hier jeudi à Dakar. Session dont l’objectif central est de contribuer à renforcer le leadership des femmes en leur fournissant les outils nécessaires à l’impulsion de leur leadership politique et économique. Conscient de la place ô combien importante des femmes dans la vie politico-économique, alors qu’elles sont reléguées au second plan, Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG-3D rappelle: «nous avons pensé qu’aujourd’hui il serait préférable de réfléchir sur les moyens d’accompagner les femmes sur les questions de leadership économique et politique à la fois. Nous allons vers des reformes au Senegal. La loi électorale va subir de profondes réformes, de profondes mutations. Par exemple, on va aller vers l’élection des maires au suffrage universelle direct. Nous sommes en train de voir comment faire pour que les femmes soient beaucoup plus représentées dans les gouvernements locaux, des conseils locaux ».
A la fois désemparé et impuissant face à la place qu’occupent les femmes dans la carte politique du Sénégal, mais aussi apeuré que cette situation ne s’envenime grâce aux mutations politiques en perspectives, M. Cissé déclare : «tenez-vous bien, malgré la loi sur la parité avant 2014, seules 5 femmes étaient maires sur 557 collectivités territoriales. Et au moment où je vous parle, il n’y a que 13 femmes sur les 557 collectivités territoriales. Maintenant, imaginez qu’on aille vers l’élection des maires au suffrage universel direct, est-ce qu’on ne court pas le risque d’avoir zéro (00) femme maire parce que la compétition va etre encore plus rude ? Parce qu’avec le système indirect, on pouvait donner des instructions pour les conseillers pour voter pour une femme maire. Mais, avec le système universel direct, si on n’y prend garde, en anticipant le renforcement de capacités des femmes, on risque d’avoir zéro femme maire».
LA PARITE, UNE LAME A DOUBLE TRANCHANTS
Pour pallier ce gap, en marge des élections municipales à venir, le directeur exécutif de l’ONG-3D, Moundiaye Cissé appelle les femmes leaders des instances de décision à mutualiser leurs forces afin d’inverser la tendance. «La compétition sera ce qu’elle sera car les citoyens, les électeurs iront directement au vote. 13 femmes maires sur 557 collectivités territoriales, comment faire en sorte qu’on se retrouve avec 20% de femmes maires à défaut d’avoir 50% ? C’est l’occasion aussi d’interroger la loi sur la parité, est-ce qu’elle a impacté sur le vécu politique des femmes ? On pouvait s’attendre à ce que les femmes, une fois à l’Assemblée nationale, mettent de côté leur appartenance politique pour travailler ensemble et faire adopter des propositions de loi allant dans le sens du renforcement de leur leadership politique; ce qui n’ a pas été le cas». M. Cissé de conclure: «dans les Conseils municipaux, on est passé à 20% de femmes présentes à 43% du fait de la parité. Mais qu’est-ce qu’on a senti comme changement dans le vécu quotidien des femmes au niveau de ces Conseils municipaux ? Je crois que la loi sur la parité ne doit pas être une finalité, mais un moyen de promotion du leadership des femmes pour qu’elles puissent avoir les moyens. On a vu également la loi sur le parrainage, avec zéro femme candidate à l’élection présidentielle. Autant de raisons qui font qu’on s’est dit qu’il faut anticiper et voir quels sont les goulots d’étranglements ? Quels sont les obstacles à l’émergence des femmes au niveau du pouvoir ?»
L’ECONOMIE, FACTEUR CLE DE L’ECLOSION DU LEADERSHIP FEMININ
Consciente que l’indépendance politique des femmes va de pair avec leur indépendance économique, toutes deux des leviers importants dans leur autonomisation, Mme Khady Samba, directrice de l’Encadrement et de l’Economie sociale solidaire venue représenter son ministre de tutelle explique: «nous saluons cette initiative de l’ONG-3D qui a pour objectif de renforcer les femmes en leadership. Quand on parle de leadership, il faut une autonomie économique et ça nous intéresse au plus haut point. Parce que le ministère de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire accompagne les femmes dans le développement et la promotion de leurs activités économiques. Nous sommes aussi chargés de faire la promotion du secteur de l’économie sociale et solidaire, domaine dans lequel les femmes sont particulièrement actives».
Karim, Karim toi aussi …
Franchement, franchement, je plains ceux qui suivent aveuglément Karim Wade, nourrissant un rêve de le voir au sommet de l’Etat. Voilà un homme, qui en plus d’être un pleutre, est un menteur. Rencontré à Kigali par le directeur fondateur de «L’As», le fils choyé de Me Wade, continue de faire répéter tels des perroquets affamés à ses supporters qu’il n’y était pas. «On m’a annoncé au Maroc, est-ce que j’y étais ? On m’a annoncé à Londres, en Guinée est ce que j’y étais ? Laissez-les fantasmer». Voilà en substance ce que Karim Wade a dit au porte-parole du Pds, Tafsir Thioye qui, de bonne foi, l’a répété devant Pape Ngagne Ndiaye sur la Tfm. Mais diantre, qu’est-ce qui arrive à Karim Wade, au point de mentir si éhontément et même de se mentir lui-même? Mamadou Thierno Talla qui le connaît depuis son enfance ne descendra pas au niveau du porc pour barboter avec lui. Il s’est limité à livrer une information point. Il est vrai que Karim avait tellement vendu du vent aux Sénégalais que beaucoup croyaient qu’il était retenu en exil forcé, jusqu’au jour où «L’As» dévoile sa supercherie. Pourquoi ne dit-il pas la vérité qu’il était à Kigali pour négocier un poste ? Quelle honte y a-t-il ? Si le Fonds Koweitien dont il convoite la direction en Afrique est sérieux, il ne devrait vraiment pas s’attacher les services d’un as du mensonge. Le peuple sénégalais aussi.
Le maire de Pékesse, dans la mélasse des visas
Djibril Mbaye dit Djibo, maire de la commune de Pékesse dans le département de Tivaouane, est cité dans une affaire de visas pour les Etats-Unis. Selon nos sources, tout est parti de ses relations avec ses partenaires et il voulait profiter d’une invitation aux Etats-Unis pour faire voyager des gens qui n’en avaient pas le droit, car n’étant pas membres du Conseil municipal. Mais les vérifications des services de l’Ambassade des Etats des Unis ont permis de découvrir des anomalies. Avait-il encaissé de l’argent pour faire voyager certains ? L’enquête permettra certainement d’y voir plus clair. Toujours est-il que l’affaire est entre les mains de la Division des Investigations Criminelles (DIC) qui a déjà entendu le maire. Cette affaire de visa survient après celle de la construction illégale de cantines devant le centre de santé de Pékesse et la distribution jugée également illégale de parcelles à usage d’habitation. A cette occasion, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) a fait une descente sur les lieux le 24 Août dernier, pour placarder sur les murs, «Arrêt DSCOS».
L’avion commandement «Pointe Sarène» en maintenance
L’avion commandement «Pointe Sarène» immobilisé depuis un bon moment pour des besoins de maintenance va reprendre les airs à la fin du mois de septembre. La cellule de communication de la Présidence de la République renseigne qu’une révision d’une telle envergure nécessite beaucoup de temps de travail et une immobilisation de l’avion, car chaque opération doit être minutieusement exécutée afin de préserver la sécurité des vols. L’avion est dans les ateliers pour un programme Check «6 ans» qui prévoit une inspection complète de la structure, des réservoirs à carburant, de la voilure, un démontage et un remontage total de la cabine. Il s’y ajoute d’autres travaux obligatoires, d’après toujours la même source.
Réplique du Parlement de la Cedeao au Synpics
La réplique du Parlement de la Cedeao au Synpics n’a pas tardé. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Secrétaire Général du Parlement de la Cedeao précise d’emblée que Alioune Niang alias «Niang Xaragne Lo» n’est pas invité au séminaire en qualité de journaliste mais plutôt de snaper très suivi au niveau national et international. L’institution communautaire se garde, dit-elle, de répondre aux provocations du Synpics. La déclaration du Synpics est qualifiée de fausse par le Parlement puisque des chaines de télévisions nationales et de la sous-région sont conviées à la rencontre. Aussi, le Secrétaire Général du Parlement de la Cedeao regrette-t-il le mépris de la presse par rapport au travail de la Cedeao. Selon la même source, plusieurs organes de presse ont été saisis pour la diffusion des délibérations du Parlement, mais ils n’ont pas donné suite.
Démolition d’une maison sur le Collecteur de Hann-Fann
De tout temps, des experts ont alerté sur les dangers que courent les habitants des maisons construites sur le collecteur de Hann-Fann qui traverse plusieurs quartiers de Dakar. Eh bien, ce qu’on redoutait est arrivé. Une partie du conduit d’eau s’est affaissée, dimanche dernier, au niveau des Hlm 5. Et l’Office National d’Assainissement du Sénégal (Onas) a déclenché une opération d’urgence de sauvetage. Pour ce faire, les autorités ont entamé depuis hier une opération de démolition. Un pan d’une maison et une boutique ont été démolis pour mieux réparer le collecteur. Qu’on ne soit pas surpris qu’une autre partie du collecteur s’affaisse un jour. Le Directeur de l’Onas avertit que d’autres maisons qui ont ampiété sur le conducteur seront détruites à l’avenir pour mieux protéger le collecteur. Toutefois, Lansana Gany Sakho estime qu’on ne peut pas parler d’indemnisation des victimes parce qu’elles ont érigé leurs maisons sur le collecteur. Seulement, elles peuvent bénéficier d’un soutien financier. A rappeler que le Directeur de la Protection civile d’alors, Mar Lo, avait tiré la sonnette d’alarme par rapport aux menaces d’explosion du conduit.
Manifestation contre les pratiques de LAS à l’AIBD
La gestion de LAS de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) est fortement décriée. D’ailleurs, une grande manifestation est prévue lundi dans l’après-midi devant l’aéroport par le collectif des prestataires et investisseurs sénégalais de l’Aibd. Les manifestants indexent les agissements des Turcs et de Xavier Mary. Ils vont exiger plus de respect pour le privé sénégalais. Ils accusent Xavier Mary d’être à l’origine du départ de South Africa Airways. Ils lui reprochent aussi son silence sur la dette de près de 08 milliards que 2AS doit à LAS. Ils dénoncent également la cherté des redevances aéroportuaires de LAS qui sont, à leurs yeux, dix fois plus chères que celles des autres aéroports africains. A les en croire, LAS travaille à écarter les prestataires sénégalais de l’aéroport.
Mamadou Diop Decroix
Le député Mamadou Diop Decroix veut que le gouvernement édifie les Sénégalais sur les quantités importantes de drogue saisies ces derniers temps au Sénégal. A cet effet, le leader d’Aj/Pads a déposé une demande de constitution d’une Commission d’enquête parlementaire sur la table du président de l’Assemblée nationale. En plus de cela, il a déposé une lettre pour une question orale au Gouvernement.
Amadou Ba à Genève
Du 9 au 11 septembre dernier, le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a pris part à la 42e session du Conseil des Droits de l’homme à Genève en Suisse. Après avoir remercié, au nom du Président Macky Sall, tous les Etats pour leur soutien constant au Sénégal dans le cadre de son mandat à la tête du conseil, Amadou Ba a abordé les défis sécuritaires dans le monde. C’est ainsi qu’il a informé le Conseil que le Sénégal reste préoccupé par le non-respect des règles minimales qui encadrent les situations de conflits, par les discours de haine, le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie, le non-respect des droits des migrants et des réfugiés ainsi que les changements climatiques et leurs impacts sur les populations, particulièrement en Afrique. Aussi, a-t-il-tenu à rappeler que «le Sénégal, fidèle à une longue tradition puisée dans sa culture de tolérance et de respect de la différence, continuera de rester dans le peloton de tête des pays les plus respectueux des Droits de l’homme».
Amadou Ba à Genève (bis)
En marge des travaux de la 42e session, le chef de la diplomatie sénégalaise a eu une série d’audiences avec les chefs d’institutions internationales parmi lesquels on peut citer Peter Sands, directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Avec ce dernier, il a abordé les perspectives de la 6e conférence de reconstitution des ressources du fonds, prévue les 09 et 10 octobre 2019, à Lyon, avec un objectif de contributions de 14 milliards de dollars au minimum, pour le cycle 2020-2022. Amadou Ba a également rencontré le directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Roberto Azvedo.
Le Lt Colonel Agbo au cœur d’un litige foncier
Le lieutenant-colonel Agbo de la Gendarmerie est au coeur d’un litige foncier. L’officier supérieur a été d’ailleurs attrait à la barre du tribunal pour occupation illégale de terrain. Mais il a nié les faits qui lui sont reprochés. Le colonel affirme n’avoir jamais occupé le terrain en question. Il est même étonné d’être cité dans cette affaire. La partie civile balaie d’un revers de main ses allégations. Car lorsqu’elle s’est rendue à la parcelle, sise à Sangalkam, l’officier de la Gendarmerie avait déjà construit la fondation d’un bâtiment et une pancarte sur laquelle est inscrit «Agbo» y était fixée. C’est par la suite qu’elle a saisi un huissier pour faire le constat avant de déposer une plainte depuis 2014. Comme l’officier a nié être propriétaire du terrain, l’avocat de la partie civile a demandé qu’on lui en donne acte. Quant à la défense, elle dénonce une citation abusive. Elle explique le retard du procès par le fait que l’officier supérieur était en mission onusienne de 2014 à 2017. Considérant la plainte comme un abus, la robe noire demande une réparation du préjudice et réclame 6 millions Fcfa. Le verdict est attendu le 14 novembre prochain.
Mouvement administration territoriale
L’administration territoriale a été secouée hier par le chef de l’Etat en réunion de conseil des ministres. Il a opéré un vaste mouvement qui concerne surtout les adjoints des gouverneurs et les préfets. Ainsi l’adjoint au Gouverneur de Saint-Louis chargé du Développement, Khadim Hann, s’occupe désormais des Affaires administratives en remplacement de Amadou Diop. L’adjoint au Gouverneur de Kaolack chargé du Développement, Baboucar Mboundor Ngom, est muté à Diourbel où il est chargé des Affaires administratives. Quant à l’adjoint au Gouverneur de Tambacounda chargé du Développement, Cheikh Ndiaye, il s’occupe désormais des Affaires administratives. Il remplace Ahmadou Coumba Ndiaye. Abou Ba, adjoint au Gouverneur de Kédougou chargé du Développement va à Kaffrine comme adjoint chargé des Affaires administratives.
Mouvement administration territoriale (bis)
Restons en conseil des ministres pour dire que l’adjoint au Préfet de Mbour, Fatou Moctar Fall, est promue adjoint au Gouverneur de Saint-Louis chargé du Développement, en remplacement de Khadim Hann. Quant à l’adjoint au Préfet de Dakar, Mme Maude Manga, elle devient adjoint au Gouverneur de Kaolack chargé du Développement, en remplacement de Baboucar Mboundor Ngom. Le Préfet de Mbacké, Mouhamadou Lamine Mané, est affecté à Kébémer, en remplacement de Madiop Ka, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Le Préfet de Tambacounda, Pape Demba Diallo est nommé Préfet du de Matam, en remplacement de Diadia Dia, qui devient le Préfet de Kolda. Il remplace à son tour Moctar Diop.