CHERS FRÈRES ET SOEURS SUD-AFRICAINS, N’AYEZ PAS LA MÉMOIRE COURTE !
C’est désolant de voir ce peuple aujourd’hui jeter son dévolu sur des immigrants africains qui ne cherchent qu’à vivre décemment à la sueur de leurs fronts. Tous les défunts combattants de la liberté doivent être en train de se retourner dans leurs tombes
C’est avec un grand désarroi que nous avons suivi ces dernières semaines la vague de violences perpétrées par nos soeurs et frères sud-africains contre les immigrants d’Afrique Noire, notamment en provenance du Nigéria. Ces actes barbares et ignobles atteignent dans leur profondeur les idéaux du Panafricanisme tels que portés en bandoulière par de braves et héroïques fils et filles de l’Afrique du Sud comme Nelson Mandela, Winnie et Steve Biko. Bien plus encore, tous les défunts combattants de la liberté de cette partie de l’Afrique doivent être en train de se retourner dans leurs tombes tant les violences xénophobes sont complètement en porte-à-faux avec l’essence même de leur combat pour la fin de l’Apartheid et toute la reconnaissance qu’il n’ont pas manquée d’exprimer de leurs vivants aux Africains du continent et de la Diaspora. Le système d’Apartheid qui a longtemps réduit nos frères et soeurs d’Afrique du Sud dans un état d’injustice et de remise en cause institutionnelle de leur dignité humaine n’a pas disparu de lui-même. S’il est vrai que ce système de ségrégation et de domination raciale était voué à l’échec à cause notamment du fait que le modèle ne permettait pas à la majorité noire de contribuer à l’économie du pays, il n’en demeure pas moins que la pression exercée par l’Afrique et la communauté internationale a fini par sonner le glas de ce « crime contre l’humanité.
Oui, chers frères et soeurs sud-africains, l’Afrique Noire a joué une rôle prépondérant dans le mouvement qui a fini par briser les chaînes de votre oppression. Des centaines, voire même des milliers d’initiatives pendant de longues décennies ont eu pour seul leitmotiv de vous exprimer la solidarité et le soutien de tout un continent. Politiciens, activistes, artistes, académiciens, élèves, étudiants, marchands ambulants, ONGs, jeunes et vieux, aucunes franges de la population africaine n’est demeurée en reste dans la lutte contre l’Apartheid.
A l’instar de la jeunesse sur la scène internationale, les jeunes du Sénégal vous ont également exprimés leur soutien. En 1988, avec la participation de soixante-dix jeunes activistes venant de plusieurs régions du Sénégal, j’ai moi-même organisé, avec Badara Diakhaté, Abdoulaye Diallo, Moussé Gaye Jacques et Papa Niokhor Diouf, une marche anti-apartheid de Kaolack à Dakar. Pendant une dizaine de jours, nous avons battu le macadam rien pour la libération de Nelson Mandela et des « Six de Sharpeville. » A des milliers de kilomètres du théâtre de l’injustice en Afrique du Sud, nous étions tout même convaincus que l’oppression contre tout peuple noir devenait l’affaire de tous les peuples noirs où qu’ils se trouvent sur la planète. Chaque jour, nous avons marché, chanté, scandé des slogans et évoqués la bravoure des jeunes de Soweto. Nous avons dansé au son du regretté Johnny Clegg et autres musiciens Zoulou et Xhosa. Chaque jour, pendant plus d’une semaine, arborant des t-shirts à l’effigie de notre héros, Nelson Mandela, nous avons tenu des points de presses, des missions de sensibilisations pour alerter l’opinion nationale et internationale sur la pertinence de notre lutte et la valeur de l’expression de notre solidarité au peuple sud-africain.
Aucun de nous n’avait auparavant foulé le sol sud-africain, et pourtant, nous nous sommes sentis en symbiose avec le peuple sud-africain contre l’ignominie du système d’Apartheid. C’est donc désolant et décevant de voir les sud-africains aujourd’hui jeter leur dévolu sur des immigrants africains qui ne cherchent qu’à vivre décemment à la sueur de leurs fronts.
En attendant l’avènement des Etats-Africains Unis, chers frères et soeurs d’Afrique du Sud, ouvrez vos coeurs et souvenez-vous des années de galère pendant lesquelles vos frères et soeurs d’Afrique vous ont vaillamment soutenus et défendus. Que la paix soit avec vous !
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 12 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 12 septembre 2019.
"Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Khadim HANN, Administrateur civil, matricule de solde 661 352/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, en remplacement de M. Amadou Diop, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde 661 345/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé des Affaires administratives, poste vacant.
Monsieur Cheikh NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 661 351/B, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, en remplacement de M. Ahmadou Coumba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abou BA, Administrateur civil, matricule de solde 661 348/F, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine chargé des Affaires administratives, poste vacant
Madame Fatou Moctar FALL, Administrateur civil, matricule de solde 681 543/E, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Mbour, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé du Développement, en remplacement de M. Khadim HANN, appelé à d’autres fonctions.
Madame Maude Manga, Administrateur civil, matricule de solde 681 545/G, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé du Développement, en remplacement de M.Baboucar Mboundor NGOM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, matricule de solde 510 188/C, précédemment Préfet du Département de Mbacké, est nommé Préfet du Département de Kébémer, en remplacement de M. Madiop KA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Pape Demba DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde 513 117/Z, précédemment Préfet du Département de Tambacounda, est nommé Préfet du Département de Matam, en remplacement de M. Diadia DIA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616 324/F, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Kolda, en remplacement de M. Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Moctar DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 513 398/E, précédemment Préfet du Département de Kolda, est nommé Préfet du Département de Mbacké, en remplacement de M. Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, matricule de solde 616 303/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Préfet du Département de Tambacounda, en remplacement de M. Papa Demba Diallo, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Amadoune Diop, Administrateur civil, matricule de solde 606 107/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Kaffrine, en remplacement de M. Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 608 883/K, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Ranérou, en remplacement de Monsieur Amadoune Diop, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 624 576/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de M. Abou SOW.
Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar, en remplacement de M. Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, matricule de solde 510 188/C, précédemment Préfet du Département de Mbacké, est nommé Préfet du Département de Kébémer, en remplacement de M. Madiop KA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Pape Demba DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde 513 117/Z, précédemment Préfet du Département de Tambacounda, est nommé Préfet du Département de Matam, en remplacement de M. Diadia DIA, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616 324/F, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Kolda, en remplacement de M. Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Moctar DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 513 398/E, précédemment Préfet du Département de Kolda, est nommé Préfet du Département de Mbacké, en remplacement de M. Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, matricule de solde 616 303/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Préfet du Département de Tambacounda, en remplacement de M. Papa Demba Diallo, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Amadoune Diop, Administrateur civil, matricule de solde 606 107/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Kaffrine, en remplacement de M. Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 608 883/K, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Ranérou, en remplacement de Monsieur Amadoune Diop, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 624 576/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de M. Abou SO.
Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar, en remplacement de M. Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions"
MOBILISATION DU GOUVERNEMENT CONTRE LES INONDATIONS
Le président rappelle l’urgence de prendre toutes les dispositions afin d’amplifier l’exécution des opérations de pompage et la libération des canaux de drainage et d’évacuation des eaux dans les zones affectées - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 12 septembre 2019.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, ce jeudi 12 septembre 2019 à 10 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a présenté, à l’occasion du nouvel An musulman, ses meilleurs vœux de santé et de bonheur à toute la Oumah Islamique.
Il a prié, avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal prospère dans l’unité, la paix et la solidarité. Il a en outre exhorté toutes les forces vives de la Nation à consolider « le vivre ensemble », en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé du développement économique et social inclusif.
Au titre de la consolidation des performances du travail gouvernemental, le Président de la République est revenu sur la tenue, les 06 et 07 septembre 2019, d’un séminaire gouvernemental pour accélérer la mise en œuvre optimale des projets et réformes phares du PSE, dans le but de mieux prendre en charge les aspirations et préoccupations des populations. A ce sujet, il a demandé aux membres du Gouvernement, de fonder leur action sur le sens du devoir, la résilience, le pragmatisme et le patriotisme tout en les exhortant à accentuer la matérialisation rapide, sur le terrain, des programmes, projets et politiques publics, à la satisfaction des sénégalais.
Le Chef de l’Etat a remercié et félicité les ministres, ainsi que l’ensemble des participants pour la qualité des présentations, exposés, échanges et recommandations.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat, a évoqué les fortes pluies relevées ces derniers jours sur toute l’étendue du territoire national, ainsi que les inondations et dégâts matériels qu’elles ont provoqués dans de nombreuses localités du pays. Il a rappelé aux membres du Gouvernement impliqués, l’urgence de prendre toutes les dispositions requises pour renforcer la mobilisation des services, afin d’amplifier l’exécution des opérations de pompage et la libération des canaux de drainage et d’évacuation des eaux pluviales dans les zones affectées.
Il a également demandé à tous les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour apporter immédiatement l’assistance adéquate aux populations sinistrées. Il a notamment instruit le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement d’engager l’audit technique de tous les ouvrages d’assainissement sous le contrôle de l’ONAS et d’entreprendre l’exécution d’un plan de réhabilitation des infrastructures concernées.
Abordant la mise en œuvre du PAP II du PSE, notamment le PSE Vert et les initiatives présidentielles zéro déchet et zéro bidonville, le Président de la République a demandé au Ministre des Finances et du Budget de prendre toutes les dispositions appropriées, afin d’allouer les fonds d’amorçage pour opérationnaliser les programmes indiqués, en veillant au lancement rapide des activités de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte.
Au sujet de la régulation et du développement du secteur touristique, le Chef de l’Etat s’est félicité de l’élection du Sénégal au Conseil mondial du Tourisme. Il a rappelé l’importance qu’il accorde à ce secteur en le plaçant au cœur de ses actions pour une croissance forte, inclusive et créatrice d’emplois décents.
Le Président de la République a salué la finalisation du recensement national et du classement des établissements touristiques. Il a, enfin, invité le Ministre du Tourisme et des Transports aériens à intégrer le plan de développement d’Air Sénégal SA dans la stratégie de repositionnement de la Destination Sénégal.
Le Chef de l’Etat a clôturé sa communication en informant le Conseil de l’audience qu’il a accordée, à Yokohama, en marge du TICAD VII, à notre compatriote El Hadj SY, Secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de Croix Rouges et de Croissants Rouges (CICR), qui a offert la collaboration du CICR sur trois (3) domaines importants que sont : la sécurité routière, la préparation aux catastrophes naturelles et la gestion des crises et la migration clandestine.
Au titre des communications :
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur la pertinence des contenus du séminaire gouvernemental tenu les 6 et 7septembre derniers et rappelé les directives présidentielles issues des Conseils des ministres précédents.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur le budget programme.
Le Ministre de l’Agriculture a fait une communication sur la pluviométrie et la campagne agricole.
Le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait une communication sur les mesures prises pour une solution durable sur la brèche de Saint-Louis.
Le Ministre de l’Enseignement supérieur a fait le point sur la rentrée universitaire.
Le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur l’institut Sainte Jeanne D'Arc
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les partenariats publics privés (PPP).
Le Ministre de l’Industrie a fait le point sur l’extension de l’accréditation de l’Institut de Technologie alimentaire.
Le Ministre, en charge de l’eau et de l’Assainissement a fait le point sur la situation des inondations.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal Émergent (PSE) a fait une communication sur les projets phares.
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Khadim HANN, Administrateur civil, matricule de solde 661 352/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, en remplacement de M. Amadou Diop, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde 661 345/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé des Affaires administratives, poste vacant.
Monsieur Cheikh NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 661 351/B, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, en remplacement de M. Ahmadou Coumba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Abou BA, Administrateur civil, matricule de solde 661 348/F, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine chargé des Affaires administratives, poste vacant
Madame Fatou Moctar FALL, Administrateur civil, matricule de solde 681 543/E, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Mbour, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé du Développement, en remplacement de M. Khadim HANN, appelé à d’autres fonctions.
Madame Maude Manga, Administrateur civil, matricule de solde 681 545/G, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé du Développement, en remplacement de M.Baboucar Mboundor NGOM, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, matricule de solde 510 188/C, précédemment Préfet du Département de Mbacké, est nommé Préfet du Département de Kébémer, en remplacement de M. Madiop KA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Pape Demba DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde 513 117/Z, précédemment Préfet du Département de Tambacounda, est nommé Préfet du Département de Matam, en remplacement de M. Diadia DIA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616 324/F, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Kolda, en remplacement de M. Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Moctar DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 513 398/E, précédemment Préfet du Département de Kolda, est nommé Préfet du Département de Mbacké, en remplacement de M. Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, matricule de solde 616 303/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Préfet du Département de Tambacounda, en remplacement de M. Papa Demba Diallo, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Amadoune Diop, Administrateur civil, matricule de solde 606 107/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Kaffrine, en remplacement de M. Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 608 883/K, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Ranérou, en remplacement de Monsieur Amadoune Diop, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 624 576/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de M. Abou SOW.
Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar, en remplacement de M. Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, matricule de solde 510 188/C, précédemment Préfet du Département de Mbacké, est nommé Préfet du Département de Kébémer, en remplacement de M. Madiop KA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Pape Demba DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde 513 117/Z, précédemment Préfet du Département de Tambacounda, est nommé Préfet du Département de Matam, en remplacement de M. Diadia DIA, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616 324/F, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Kolda, en remplacement de M. Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Moctar DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 513 398/E, précédemment Préfet du Département de Kolda, est nommé Préfet du Département de Mbacké, en remplacement de M. Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mame Less CABOU, Administrateur civil, matricule de solde 616 303/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Préfet du Département de Tambacounda, en remplacement de M. Papa Demba Diallo, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Amadoune Diop, Administrateur civil, matricule de solde 606 107/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Kaffrine, en remplacement de M. Mame Less CABOU, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 608 883/K, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Ranérou, en remplacement de Monsieur Amadoune Diop, appelé à d’autres fonctions
Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 624 576/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Goudiry, en remplacement de M. Abou SO.
Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar, en remplacement de M. Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions"
MACKY JOUE AU POLITICIEN RUSÉ
Le CRD considère qu’il y a autre chose à faire, de plus juste et de plus patriotique que cette question du statut du chef de l’opposition, au regard de la situation du pays, de celle d’un Etat en faillite acculé de toutes parts - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD), daté du 12 septembre 2019, relatif à l’actualité sociopolitique nationale.
« La Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique s’est réunie en séminaire, ce samedi 7 septembre 2019 à Dakar, sur, entre autres questions, la définition d’une stratégie de déploiement sur l’ensemble du territoire national et dans la diaspora et la préparation des prochaines élections municipales et départementales.
En cette circonstance, les participants se sont arrêtés sur les nombreux défis auxquels les Sénégalais sont présentement confrontés ; des défis et problèmes accentués par le contexte d’ajustement structurel en vigueur depuis la réélection technique et frauduleuse du Président Macky Sall, sur fond de violation de la loi électorale et de corruption par divers actes d’achat de conscience.
Les participants au séminaire ont exprimé leurs vives préoccupations face à un pays sous ajustement structurel et dont les citoyens laissés à eux –mêmes, sans aucune assistance, sont exposés :
aux accidents de la circulation, quasi quotidiennes, occasionnant d’énormes pertes en vies humaines et en dégâts matériels ;
aux inondations, notamment dans la région de Dakar, plus particulièrement dans sa banlieue et à Rufisque où les travaux du TER, un projet injustement imposé au Sénégal du fait d’un leadership politique antinational, a fini de jeter le désarroi et la désolation dans des milliers de familles sénégalaises, sans compter tous les préjudices accomplis sur l’économie et sur les finances publiques ;
à l’enchérissement du coût de la vie, caractérisé par la hausse des prix des denrées de première nécessité et de l’électricité ; une hausse manifeste sur les factures des abonnés mais non assumée par la SENELEC, et à la détresse du monde rural consécutive à l’installation tardive de l’hivernage avec pour corolaire la prolongation de la période de soudure ;
au désastre de l’option irresponsable et ridicule du gouvernement de sacrifier les études de milliers de bacheliers, soit en ne les orientant pas, soit en les contraignant à grossir les rangs des universités publiques aux effectifs déjà pléthoriques pour tout simplement les conduire à des épisodes d’échec certain ;
aux conséquences dramatiques d'une économie exsangue qui croule sous le poids de la dette publique intérieure, et totalement asphyxiée par une préférence gouvernementale à livrer marchés et opportunités aux entreprises étrangères.
Dans un tel contexte, plutôt que de faire face à ces lancinantes et cruciales questions, Macky Sall et ses ministres-collaborateurs continuent à divertir l’opinion, par une actualité qui vise à faire oublier les dossiers gênants, liés notamment au scandale du pétrole et du gaz, au fer de la Falémé et au bradage des terres. Ainsi, dans une confusion totale, Macky Sall, ne cesse de jouer au politicien rusé notamment avec le statut du chef de l’opposition.
Sur cette question, le Congrès de la Renaissance Démocratique, considérant les avis, commentaires et éclairages des défenseurs de cette trouvaille, observe que tous les candidats avaient formellement contesté les résultats de l’élection présidentielle. Tout comme les résultats des élections législatives de 2017 avaient été contestés. Comment aujourd’hui sur la base de ces deux scrutins asseoir les critères de choix d’un chef de l’opposition, au plan éthique et moral ?
Le Congrès de la Renaissance Démocratique considère qu’il y a autre chose à faire, de plus juste et de plus patriotique que cette question du statut du chef de l’opposition, au regard de la situation du pays, de celle d’un Etat en faillite acculé de toutes parts mais incapable d’honorer ses engagements, et surtout des populations livrées à elles – mêmes dans des difficultés sans précédant. »
LE SÉNÉGAL SOUHAITE UN PROCESSUS ORGANISÉ VERS LA MONNAIE UNIQUE
Le ministre de l’Économie, Amadou Hott, a souligné jeudi l’importance d’avoir un « processus organisé » dans la mise en œuvre de l’Eco, pour que les entreprises de la zone puissent être viables et compétitives
Le ministre sénégalais de l’Économie et du Plan, Amadou Hott, a souligné jeudi à Dakar l’importance d’avoir un « processus organisé » dans la mise en œuvre de l’Eco, la future monnaie de la Cedeao, pour que les entreprises de la zone puissent être viables et compétitives.
« Il est extrêmement important d’avoir un processus organisé pour que l’Eco voit le jour dans des conditions qui permettent à nos entreprises de pouvoir prospérer dans cette zone qui aura une monnaie unique, stable avec un marché beaucoup plus intégré et compétitif », a déclaré M. Hott, intervenant à la 18e session des assises économiques du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds).
Cette édition du Meds réfléchit cette année sur le thème : « L’avenir de notre monnaie : le Franc CFA ! », là où en juin 2019 les chefs d’Etat des 15 pays membres de la Cedeao ont pris la décision d’accélérer le processus de mise en œuvre de la monnaie unique, « avec un régime de change flexible assorti d’un cadre monétaire », a souligné le ministre sénégalais.
Ces dernières années, des « débats multiformes » et « parfois passionnés » sur le franc CFA, une monnaie coloniale adoptée par les huit pays de l’Uemoa et garantie par la France, ont animé l’espace public.
Toutefois, a reconnu Amadou Hott, « l’on peut se féliciter des contributions constructives faites par les acteurs privés comme publics. Leur principal souci était de favoriser un débat serein sur un sujet d’une grande complexité, mais d’une sensibilité aussi certaine qui peut soulever beaucoup de passions au regard de la dimension culturelle, économique et sociale, mais (au regard aussi de) la géopolitique d’une monnaie ».
Sur ce plan, il a salué le Meds qui est « un creuset de réflexions et d’initiatives ».
Saisissant la balle au bond, le président du Meds, Mbagnick Diop, a estimé que la position du secteur privé sur le débat sur l’avenir du franc CFA « n’est pas tranchée » et que « c’est la première fois » que lui et ses collègues du secteur privé se retrouvent pour discuter de ce sujet.
Toutefois, il a salué les nouveaux leviers continentaux tels que la Zlec (Zone de libre-échange économique) qui est « une excellente chose » pour ses collègues du secteur privé et qui peut en même temps « aider l’Eco ».
Comme pour les rassurer, le ministre Amadou Hott a indiqué que les « Etats sont également conscients de la nécessité d’approfondir l’intégration régionale en Afrique de l’ouest, en vue de construire un marché régional intégré ».
«Il est extrêmement important que nous en Afrique de l’ouest nous ayons un marché régional intégré, fort, avec une monnaie stable, forte et compétitive qui permet aux entreprises locales de pouvoir conquérir les marchés dans la Cedeao », a–t-il ajouté, saluant par ailleurs la santé de la coopération au sein de l’Uemoa.
« Les interrogations sur notre monnaie sont faites dans un contexte où notre union monétaire reste marquée par une croissance soutenue, en moyenne au-delà de 6%, avec une certaine hausse des échanges intercommunautaires et une inflation qui est maitrisée venant conforter la stabilité monétaire dont jouit notre zone depuis très longtemps », s’est réjoui le ministre sénégalais de l’Économie et du Plan.