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20 juillet 2025
CONTROVERSE AUTOUR DE L'HISTOIRE GÉNÉRALE DU SÉNÉGAL
C’est un projet qui avait fait l’unanimité, mais il est rattrapé par les polémiques et les contestations. Après la famille Niassène, c’est celle Ndiéguène qui conteste la partie qui lui est consacrée dans l’ouvrage
Bassirou MBAYE ET Jacquaria DIEDHIOU |
Publication 12/09/2019
C’est un projet qui avait fait l’unanimité, mais il est rattrapé par les polémiques et les contestations. Après la famille Niassène, c’est celle Ndiéguène qui conteste la partie qui lui est consacrée dans l’ouvrage sur l’Histoire générale du Sénégal (Hgs) où a été cité «nommément notre père et guide El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène Borom Pilayane bi comme faisant partie des figures religieuses sorties de l’école du Vénérable Cheikh El Hadj Malick Sy : c’est une contrevérité, une hérésie, une totale méconnaissance de cette grande personnalité, de son vénérable père El Hadji Amadou Baro Ndiéguène de Thiès et même de leur famille», dit le porte-parole de la famille qui demande à la commission de la «rédaction de cet important ouvrage, avec à sa tête l’honorable Professeur Iba Der Thiam, de rectifier et s’informer à bonne source pour éviter de tels impairs de parti pris et/ou d’insulte à la mémoire de ces grands hommes qui font la foi et la fierté de millions de fidèles à travers le monde».
Cette sortie fait écho aussi à l’annonce de Ahmed Khalifa Niass qui a brandi une plainte contre le Professeur Iba Der Thiam et le comité de rédaction de ce projet, après avoir invité «les avocats, juristes, disciples ou membres de la famille Niassène à se mobiliser pour le combat de l’honneur et de la dignité de El Hadj Abdoulaye Niass, le grand et ses illustres enfants». «Iba Der Thiam est le problème. Il ne peut être la seule personne solution», dit-il. Dans une note, Pr Iba Der Thiam, coordonnateur du projet, a tenu à apporter les précisions pour éteindre ces foyers de polémique : «Dire que telle ou telle personne appartient à l’école de tel autre signifie simplement qu’ils partageaient la même vision de l’islam à travers leur commune appartenance à la Tidjaniyya», précise en effet Iba Der Thiam. Qui soutient que l‘on peut être dans la même école de pensée que quelqu’un sans avoir été son élève. «Cela ne veut point dire qu’il y a une hiérarchie quelconque entre El Hadji Malick Sy et El Hadji Abdoulaye Niass, encore moins que l’un aurait été l’élève de l’autre», insiste le Professeur.
Concernant le voyage de El Hadji Abdoulaye Niass au Maroc, l’historien y est revenu, précisant que ce n’était pas pour «s’acquitter aussi d’une mission spéciale qu’on lui aurait confiée», comme le comprend la famille Niassène, mais plutôt qu’il (El Hadji Abdoulaye Niass) «avait formé le projet de se rendre au Maroc pour effectuer un pèlerinage, mais aussi pour s’acquitter d’une mission que lui avait confiée son frère et ami El Hadji Malick Sy qui ne pouvait pas la remplir lui même parce qu’étant contraint par ses obligations». Et de son retour de voyage au Maroc où il s’était rendu pour «visiter le tombeau de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, fondateur de la confrérie, El Hadji Abdoulaye Niass a été accueilli par El Hadji Malick Sy pendant trois mois à Tivaouane». Séjour durant lequel, précise le communiqué, El Hadji Abdoulaye Niass présidait les prières et dispensait un enseignement de haut niveau auprès des talibés.
Selon Iba Der Thiam et Cie, il présidait, d’après «certaines sources», les cérémonies de mariage et avait à l’époque plus de 60 ans, dépassant ainsi l’âge d’aller à l’école. Le livre retraçant l’histoire du Sénégal reconnaît également que Eh Hadji Abdoulaye Niass a combattu le système colonial en refusant d’amener ses enfants à l’école française et que sa maison était saccagée, sa mosquée brûlée, les talibés de son école dispersés. Par conséquent, le guide niassène «préféra émigrer en Gambie pour y poursuivre son action d’éducation et de formation», précise M. Thiam.
LE DG DE L'IPRESS SE DÉFEND
«Machination, crise artificielle», ce sont les termes utilisés par Mamadou Sy Mbengue pour qualifier les accusations dont il fait l’objet concernant sa gestion
La situation de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), décrite dans la presse ces derniers jours, est loin de celle dont parle son directeur général. En conférence de presse hier, Mamadou Sy Mbengue a fait savoir que de nombreux défis ont été relevés depuis qu’il est à la tête de cette structure. Soutenant que l’Ipres se porte bien depuis qu’il est à sa tête, M. Mbengue qualifie de «machination et de crise artificielle» les reproches qui lui sont faits.
«Machination, crise artificielle», ce sont les termes utilisés par Mamadou Sy Mbengue pour qualifier les accusations dont il fait l’objet concernant sa gestion de l’Ipres. Lors de sa conférence de presse hier, le directeur général de l’Ipres a battu en brèche toutes les accusations. Il est largement revenu, lors de son face-à-face avec la presse, sur les «défis relevés» depuis sa nomination à la tête de cette structure. M. Mbengue a ainsi fait savoir que l’Ipres se porte bien depuis qu’il a pris ses rênes en 2014. Selon lui, en 2013, le montant total de la somme recouvrée était de 73 milliards alors qu’en 2018 on est arrivé à 121 milliards de F Cfa. Montrant les performances réalisées par la structure ces 5 dernières années, il souligne que les recouvrements ont été améliorés de 60%, les pensions payées aux retraités ont connu une hausse de 40%. En plus de cela, renseigne-t-il, il y a la mensualisation du paiement des pensions, le programme de modernisation de la structure avec les cartes biométriques des allocataires et aussi l’ouverture de 5 nouvelles agences.
D’après le Dg de l’Ipres, contrairement à ce qui se passait du temps où l’Ipres était la vache laitière de l’Etat, il a recouvré 30 milliards qu’il lui devais.
Revenant sur les accusations sur sa gestion, Mamadou Sy Mbengue a réfuté les retards de paiement. Selon lui, l’Ipres a opté, pour éviter aux allocataires les longues files d’entente dans les banques, d’anticiper les paiements. Ainsi, informe t-il, au lieu d’attendre le 1er du mois prochain, l’Ipres paie les allocations avant la fin du mois, soit le12 ou le 15. Concernant la fraude sur les tickets de restaurant au niveau de la structure, le directeur général de l’Institution soutient qu’après avoir constaté un gap, c’est lui même qui a demandé à ce qu’un audit soit réalisé. A ce sujet, il précise que la direction a porté plainte contre X au niveau de la Dic et de la Sûreté urbaine.
ceux qui l’accusent de vouloir protéger les personnes qui sont derrière cette fraude présumée, M. Mbengue répond que cette affaire est entre les mains de la justice. Quid des accusations de recrutement abusif ? Le Dg de l’Ipres soutient qu’il ne peut pas recruter sans approbation du Conseil d’administration. Il informe même qu’il y a un gap de 53 personnes sur le nombre de recrutements autorisés par le Conseil d’administration, mais la direction a opté pour une gestion rationnelle.
Pour ceux qui disent qu’il est protégé par le chef de l’Etat et son épouse, Mamadou Sy Mbengue rappelle qu’il n’a pas été nommé par décret, ni par arrêté, mais suite à une délibération du Conseil d’administration
MACKY ENTRE MILLE FEUX !
Inondations, mal gouvernance, ressources naturelles, affaire Sainte Jeanne d'Arc…
Nando Cabral GOMIS ET I.DIALLO |
Publication 12/09/2019
Les inondations notées au Sénégal, notamment à Dakar et sa banlieue et certaines régions intérieures du pays, suite aux pluies diluviennes enregistrées ces derniers jours, ne laissent personne indifférent. Déplorant les importants dégâts et pertes subis par les milliers de sinistrés dénombrés un peu partout, la plateforme «Aar Li Nu Bokk», solidaire à ces derniers, invite le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au calvaire de ces populations qui, en plus d'avoir subi des dégâts matériels, sont exposées à certains périls épidémiologiques. Ousmane Sonko de Pastef/Les Patriotes, lui, dénonce la «politique désastreuse» du régime, «qui traduit l'incapacité de l’État à faire face aux vraies priorités», comme les inondations. De son côté, le Secrétariat national des jeunes du Rewmi qui invite le gouvernement à «se pencher sérieusement sur le problème des inondations», demande la dissolution, sans délai, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et l’affectation de ses ressources à la prise en charge correcte de cette problématique. Et face à ces préoccupations, le Chef de l’Etat, Macky Sall, a écourté son séjour de Brazzaville, où il devait participer à la 5ème édition du Forum "Investir en Afrique", pour réunir, ce jeudi 12 septembre, le Conseil des ministres avec au menu, entre autres, des urgences comme la question des inondations et l’affaire de l’ISJA
PLATE-FORME «AAR LI NU BOKK» SUR LES INONDATIONS : «Prendre des mesures urgentes pour mettre fin au calvaire des populations»
L a plate-forme «Aar Linu Bokk» exprime sa solidarité aux populations sinistrées suite aux effets désastreux des pluies diluviennes enregistrés ces derniers jours un peu partout au Sénégal. En conférence de presse, hier mercredi, ses membres ont invité le gouvernement à «prendre es mesures urgentes pour mettre fin au calvaire des populations qui, en plus d'avoir subi des dégâts matériels, sont exposées à certains périls épidémiologiques». Diagnostiquant la situation, «Aar Li Nu Bokk» relève un lien entre la réalisation des ouvrages d'assainissement et la mal gouvernance des ressources naturelles. «Les désastres provoqués par les pluies sont la conséquence de l'opacité caractéristique de la gestion de nos ressources naturelles, à l'origine du scandale non encore élucidé de Petro-Tim que ni la rhétorique incantatoire du gouvernement, ni la tactique du procédé dilatoire du procureur de la république ne doit faire oublier». Pour «Aar Li Nu Bokk», «ce lien montre à quel point il est devenu nécessaire de réaliser la convergence des luttes et de hisser le combat au niveau pa- triotique requis pour mettre fin aux opérations manifestes de prédation des richesses nationales. Opérations auxquelles se livre sans retenue le pouvoir actuel et pour exiger la transparence dans la gestion des ressources naturelles et l'affection efficiente et optimale des produits tirés de ces ressources aux besoins prioritaires du peuple sénégalais». Suffisant pour que la plateforme appelle tous «les citoyens à renforcer l'exigence de la transparence et de justice sur les forfaitures du régime de Macky Sall. Et demande une enquête indépendante et impartiale sur le scandale, par le procédé du fait accompli, de l'attribution de la concession d'exploration des blocs de Cayar et de SaintLouis offshore à Franck Timis, avec une emphase sur toutes les autres opérations a priori suspectes portant sur les ressources pétrolières, gazières et minières». D’ailleurs elle annonce la tenue d’un grand rassemblement, vendredi prochain à cet effet.
OUSMANE SONKODENONCE LE BRADAGE DE NOS RESSOURCES : Une «politique désastreuse, qui traduit l'incapacité de l’État à faire face aux…inondations»
Dans un texte publié sur sa page facebook et dont une copie nous est transmis par le Secrétariat national à la communication de Pastef/Les Patriotes, le député Ousmane Sonko invite les Sénégalais à manifester contre le gouvernement de Macky Sall, qui s’emploie, selon lui, tous les jours, «à brader nos ressources, fragiliser notre économie et notre secteur privé au profit des entreprises et des lobbies étrangers». Pour Sonko, «cette politique désastreuse, qui traduit l'incapacité de l’État à faire face aux vraies priorités (santé, éducation, emploi, inondations, sécurité...), entraîne quotidiennement des conséquences dramatiques sur nos vies. Nos concitoyens les plus fragiles sont humiliés et laissés dans une précarité sans précédent. Cela ne peut plus durer», martèle-til. C’est pourquoi, «nous devons non seulement lutter, mais surtout gagner la bataille contre la mal-gouvernance, la corruption d'Etat, le bradage des patrimoines nationaux et l'impunité», insiste encore le leader de Pastef/Les Patriotes. Mieux, à vingtquatre heures (24h) du rassemblement nationale de la plate-forme «Aar Li Nu Bokk», prévu ce vendredi 13 septembre, le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, sonne la mobilisation, tendant la main à la jeunesse. «Je lance donc un appel solennel à l’ensemble des organisations syndicales, associatives, politiques... J’appelle la jeunesse, les Sénégalais de tous bords, à contribuer à la réussite de la grande mobilisation nationale de la plateforme ‘’Aar Li Nu Bokk’’ ce vendredi 13 septembre 2019».
PRISE EN CHARGE DES SINISTRÉSDES INONDATIONS : Les jeunes du Rewmi demandent la dissolution sans délai du Hcct
L es inondations notées dans plusieurs localités à travers certaines régions du pays, du fait des fortes pluies enregistrées ces derniers jours, ne laissent pas indifférent les jeunes du parti Rewmi d’Idrissa Seck. Dans un communiqué rendu public hier, mercredi 11 Septembre, à la suite de la réunion de leur Secrétariat national sous la présidence de leur responsable, Mory Guèye, les jeunes du Rewmi sont montés au créneau pour «déplorer les désagréments atroces subis par les vaillantes populations sénégalaises et causés par les inondations depuis le début de l’hivernage». Par ailleurs, ces poulains du candidat de la Coalition Idy 2019, lors de la dernière élection présidentielle, n’ont pas manqué de «condamner avec la dernière énergie l’incompétence du gouvernement à prendre correctement en charge les préoccupations essentielles du peuple sénégalais». Invitant ainsi le gouvernement à «se pencher sérieusement sur le problème des inondations qui affectent principalement Dakar et sa banlieue et les régions de l’intérieur du Sénégal», Mory Guèye et ses camarades «demandent la dissolution, sans délai, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Et l’affectation des ressources de cette institution dans la prise en charge correcte de cette problématique». Se prononçant sur les autres faits de l’actualité nationale, le Secrétariat national des jeunes du Rewmi «exige du président Macky Sall la libération, sans délai, des otages politiques Khalifa Ababacar Sall et Adama Gaye et l’amélioration des conditions (de détention) carcérales de toutes les prisons du Sénégal notamment celle de la Maison d’arrêt de Rebeuss».
Macky écourte son séjour de Brazzaville et convoque un Conseil des ministres spécial, ce jour
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, a écourté son séjour de Brazzaville, où il s’était rendu avant-hier, pour participer à la 5ème édition du Forum "Investir en Afrique". Alors qu’il devait rentrer le week-end prochain, après avoir fait cap sur Ouagadougou pour assister au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme, Macky Sall devrait rentrer finalement dans la soirée d’hier mercredi. Selon les informations d’Emedia, il a d’ailleurs convoqué, ce jeudi 12 septembre 2019, à 11 heures, au Palais présidentiel, une réunion du Conseil des ministres qui se tient d’habitude les mercredis. Au menu des échanges, nous souffle-t-on, quelques urgences de l’heure comme la question des inondations qui préoccupent au plus haut point les populations de certaines localités comme Rufisque. Autre sujet brûlant de l’heure, le débat sur l’interdiction du port du voile à l’Institut Sainte Jeanne d’Arc (ISJA) devrait également être abordé. Pour une position définitive de l’Etat sur la question ?
LE VIVRE ENSEMBLE ET LA CITOYENNETE PRONES
Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Demba Biteye, a invité ses collaborateurs à cultiver le vivre ensemble et l’esprit citoyen aux fins de propulser Senelec dans une démarche de qualité
La première édition des Journées sociales et environnementales de Senelec a été lancée hier, mercredi 11 septembre, à Dakar et ce jusqu’au 22 septembre courant. Une initiative à pérenniser annuellement, souhaite vivement le Directeur général de Senelec qui appelle à cultiver le vivre ensemble et la citoyenneté.
Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Demba Biteye, a invité ses collaborateurs à cultiver le vivre ensemble et l’esprit citoyen aux fins de propulser Senelec dans une démarche de qualité. Il procédait hier, mercredi 11 septembre 2019, au lancement de la première édition des Journées sociales et environnementales de Senelec, rythmées par des activités au nombre desquelles le don de sang, la campagne préventive sur le cancer à l’intention des épouses des collaborateurs. Il y a aussi la journée de l’environnement avec le reboisement et désencombrement, la journée portes-ouvertes sur les métiers de Senelec, la cérémonie de remise de de trophées aux «meilleurs Sénélecois 2018» et de médailles aux «anciens»…
Ces Journées sociales et environnementales sont programmées du 11 au 22 septembre, à Dakar. Dans son mot, le Directeur général de Senelec a rappelé aux siens l’élan de solidarité qui valorise le personnel ainsi que l’environnement. «Je tiens à féliciter les directeurs ainsi que leurs collaborateurs d’avoir initié ces journées et leurs réitère tout mon soutien et mon appui constant dans toute activité qui valorise le personnel et notre environnement», a-t-il magnifié. Justifiant la pertinence de ces journées, M. Biteye a relevé qu’«une nouvelle identité visuelle a été créée en 2018 pour matérialiser le changement qui était en train d’être opéré depuis 2016, avec la mise en place du Plan stratégique 2016-2020 dénommé ‘’Plan Yessal’’».
Evoquant les enjeux et intérêts de l’identité visuelle de la Senelec qui a changé de logo récemment, il fait savoir que «cette première édition des Journées sociales et environnementales sera articulée autour de concepts forts que sont le partage, la solidarité, la reconnaissance, le mérite, l’excellence, la promotion du bien-être à travers le sport et des valeurs à promouvoir à savoir le respect du client, l’esprit d’équipe, l’équité, l’excellence, l’intégrité, la responsabilité et l’engagement». Enfin, le Pape Demba Biteye a vivement souhaité la pérennisation d’une telle initiative qui devrait s’être rééditer annuellement.
«IL NE FAUT PAS QU’ON ESSAIE D’EN FAIRE UNE POSITION DE RENTE»
Selon Ababacar Fall, L’opposition gagnerait mieux à discuter pour retenir les critères pour le statut de l’opposition et de son chef, avant que la question ne divise la classe politique, surtout l’opposition elle-même.
L’opposition sénégalaise gagnerait mieux à discuter pour retenir les critères pour le statut de l’opposition et de son chef, avant que la question ne divise la classe politique, surtout l’opposition elle-même. C’est la conviction du Secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), Ababacar Fall. Il a estimé, en marge du 4ème Forum des partis politiques organisé hier, mercredi 11 septembre, que le «statut du chef de l’opposition ne doit pas être une position de gain».
La question du statut de l’opposition et de son chef, l’un des points saillants inscrits dans les discussions en cours, au niveau de la commission cellulaire du dialogue politique, est en passe de diviser la classe politique, surtout l’opposition sénégalaise. Depuis un certain temps, des accusations par presse interposée font état de «deal» en tractation pour le statut de chef de l’opposition et d’un budget qui serait prévu pour ladite station. En marge du 4ème Forum des partis politiques initié par le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), en collaboration avec Osiwa, le Secrétaire général du Gradec a tiré la sonnette d’alarme. En effet, Ababacar Fall a estimé que, même si ladite question a été réglée par la réforme constitutionnelle de 2016, «il ne faut pas aujourd’hui se précipiter». Sur les raisons de cette invite à la prudence, M. Fall pense qu’il ne faudrait pas que la question divise les partis politiques, surtout l’opposition.
De manière plus claire, l’expert électoral qui se base sur les révélations portant sur un supposé budget de plusieurs milliards qui serait affecté au chef de l’opposition, estime «qu’il ne faut pas qu’on essaie d’en faire une position de rente». Ainsi donc, à la place d’un poste de sinécure, Ababacar Fall trouve qu’il doit être «une façon de renforcer le rôle de l’opposition, qui est de s’opposer, mais également de donner sa position sur les politiques publiques». Pour ce faire, il proposera que, sur cette question qui s’adresse directement à l’opposition, que ces derniers puissent discuter sereinement et trouver des places de convergences sur les critères du statut du chef de l’opposition.
En outre, comme réponse à ceux qui sont catégoriques sur la nécessité de filer ce statut au parti le plus représenté au niveau de l’Assemblée nationale ou au candidat sorti deuxième à la présidentielle dernière, Ababacar Fall appelle à la précaution. Pour cause, il renseigne qu’au niveau «de la science politique moderne, il n’y a aucune étude bien fondée sur la question». Dans la mesure où, poursuit-il, «tout dépend des législations des pays. Dans les régimes présidentiels ou semi-présidentiels ou parlementaires chacun a sa façon de désigner son chef de l’opposition». Le plus important, à ses yeux, serait de voir les critères avant de trancher la question.
NECESSITE D’ASSAINISSEMENT DE LA PRATIQUE ELECTORALE
A noter que le 4ème Forum des partis, organisé hier, a clôturé la série de rencontres démarrées depuis novembre 2018. Ainsi, les acteurs prenant part à ces échanges devraient discuter de la nécessité de rationnaliser des partis politiques, mais surtout du financement des campagnes électorales pour endiguer la rupture d’égalité entre candidats. Revenant sur l’élection présidentielle dernière, Ababacar Fall fait noter que, sur la base d’investigations menées auprès de certains responsables de partis, les dépenses de campagnes sont évaluées entre 100 millions de FCFA, pour les moins lotis, et 5 milliards de FCFA pour les plus riches. Il a estimé à plus de 5 milliards les dépenses effectuées par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) entre argent alloué à chaque section communale, les dizaines de conteneurs de tee-shirts, casquettes et tissu, sans oublier le parc colossal de véhicules, sans compter les sommes injectées dans la campagne par les responsables de premier plan, entre autres.
Du côté des candidats de l’opposition, il révélera que d’énormes dépenses ont été consacrées à la campagne, même si cela a été sans commune mesure avec les moyens déployés par la coalition Bby. Ce qui lui fait dire qu’il y a «là, manifestement rupture d’égalité entre candidats».
Pour conséquent, il préconise d’aller vers un encadrement des dépenses de campagne en les plafonnant et en mettant en place des mécanismes de subvention directe aux candidats ou partis en compétition comme premier pas vers le financement public des partis politiques qui est plus englobant. Toutefois, il faut au préalable, selon lui, rationnaliser les partis et définir des critères d’accès au financement public. Ce qui nécessite, à son avis, l’élaboration d’une législation appropriée. S’inspirant des pratiques normatives en cours dans beaucoup de pays d’Europe, voire d’Afrique, le Secrétaire général du Gradec recommande, entre autres, d’inscrire dans la loi de finances, en année électorale, le montant alloué aux candidats et partis politiques pour les dépenses de campagne.
Poursuivant, il estime qu’il serait bien de mettre en place une commission chargée de travailler à l’élaboration d’une législation fixant un plafonnement des dépenses de campagne pour les partis et candidats. Ne s’en limitant pas là, il suggère l’installation d’un organe de contrôle des comptes de campagnes ou confier ce travail à la Cour des comptes ; mais aussi de rendre obligatoire l’ouverture d’un compte de campagne pour tous.
LE SYNPICS DENONCE UNE USURPATION ET UN RECEL DE FONCTION ET MENACE
Bamba Kassé dénonce une «violation de l’intégrité intellectuelle» par l’attribution du titre de journaliste à un citoyen sénégalais qui n’est pas de cette profession, proteste contre une usurpation de fonction et un recel de fonction, auprès de la Cedeao
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) s’insurge contre l’invitation d’Alioune Niang, plus connu sous le sobriquet de «Niang Xaragne Lô», par le Secrétaire général du Centre de conférence international de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour une couverture médiatique du Séminaire parlementaire et la Session extraordinaire du Parlement, en sa qualité de journaliste en ligne. Le Secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, qui dénonce une «violation de l’intégrité intellectuelle» par l’attribution du titre de journaliste à un citoyen sénégalais qui n’est pas de cette profession, proteste contre une usurpation de fonction et un recel de fonction, auprès de la Cedeao.
Alioune Niang, plus connu sous le sobriquet de «Niang Xaragne Lô», a reçu une invitation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en sa qualité de journaliste en ligne (Online Journalist), alors qu’il ne l’est pas, pour la couverture médiatique du Séminaire parlementaire et de la Session extraordinaire du Parlement de la Cedeao. Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) a envoyé une lettre de protestation au Secrétaire général du Parlement de la Cedeao et au Chef de la Division de la Communication de la Cedeao, pour dénoncer une «usurpation de fonction» et un «recel» ou une «complice d’usurpation de fonction».
Dans cette lettre dont une copie est parvenue à la rédaction hier, mercredi 11 septembre, le Secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, relève que dans l’invitation envoyée à l’intéressé, il est fait mention de fonctions et titres qui sont mensongers. «Mr, il nous a été rapporté par l’intéressé, Alioune Niang, plus connu sous le sobriquet de “Niang Xaragne Lô”, citoyen de l’État du Sénégal, que votre Institution lui a adressé une invitation à venir assurer la couverture médiatique du Séminaire parlementaire et de la Session extraordinaire du Parlement de la Cedeao. Dans la lettre d’invitation, envoyée par le Secrétaire général du Centre de Conférence International de la Cedeao et adressé à l’intéressé, il est fait mention de fonctions et titres qui sont mensongers et qui traduisent, par ce fait, une violation de l’intégrité morale de toute la presse sénégalaise», écrit M. Kassé
INSULTE A LA CORPORATION DES JOURNALISTES SENEGALAIS
En effet, déplore Bamba Kassé, cette correspondance est adressée au concerné en sa qualité de journaliste en ligne pour une couverture médiatique. «…Il est noté que cette correspondance est adressée au sieur Niang en sa qualité de journaliste en ligne (Online Journalist) et que l’objet de l’invitation est une “Couverture médiatique”.» En conséquence, le Synpics, par la voie de son Secrétaire général, dénonce ce mépris… de la Cedeao. «Par cette note, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication s’insurge contre ce fait qui est constitutif d’un recel de fonction de votre part ou d’une usurpation de fonction de la part du concerné qui n’est pas journaliste. Mr Alioune Niang n’a ni la qualité ni n’exerce la fonction de journaliste au Sénégal. Donc, l’inviter en qualité (de journaliste) est une insulte à la corporation des journalistes sénégalais, ce, au moment où au Sénégal, le Parlement a légiféré depuis juin 2017 pour qu’entre autres, seuls les journalistes dûment reconnus comme tel, puissent désormais exercer cette noble profession.»
Dans le document de protestation, le Synpics dit reconnaitre à la Cedeao son aptitude à inviter des citoyens aux travaux du Parlement, mais ne saurait laissez passer cette libéralité. «Qu’il vous plaise, dans le cadre de votre Communication, d’inviter des citoyens à venir assister aux travaux du Parlement de la Cedeao, c’est votre droit le plus absolu. Que vous décidiez de ne pas convier à ces joutes communautaires les vrais professionnels des medias des pays membres de la Cedeao, vous engage. Mais que vous vous rendez complice d’usurpation de fonction est une libéralité que le Syndicat des professionnels de l’information du Sénégal ne saurait laisser passer.»
«RECTIFIER PENDANT QU’IL EST TEMPS CETTE VIOLATION DE NOTRE INTEGRITE INTELLECTUELLE»
D’ailleurs, la lettre du Synpics sera transmise au président de l’Assemblée nationale du Sénégal ainsi qu’aux autorités locale ou communautaire qui en ont droit, non sans exiger une rectification pendant qu’il est temps. «Je vous informe donc que cette note de protestation sera transmise au président de l’Assemblée nationale sénégalaise ainsi qu’à toute autorité locale ou communautaire qui y a droit. Pour finir, la Commission de la Cedeao ainsi que l’administration de son Parlement n’étant pas au-dessus des lois, je vous prie de bien vouloir rectifier pendant qu’il est temps cette violation de notre intégrité intellectuelle par l’attribution du titre de journaliste au citoyen sénégalais Alioune Niang»
HABIB DIALLO PLÉBISCITÉ JOUEUR DU MOIS D’AOUT
Grandes révélation et auteur d’un démarrage sur les chapeaux de roue en ce début de championnat de Ligue 1 France, Habib Diallo du Fc Metz a été élu meilleur joueur grenat de ce mois d’août.
Grandes révélation et auteur d’un démarrage sur les chapeaux de roue en ce début de championnat de Ligue 1 France, Habib Diallo du Fc Metz a été élu meilleur joueur grenat de ce mois d’août. Un plébiscite qui témoigne de la grande forme de l’attaquant international sénégalais mais qui le postule comme un atout des Lions en vue des prochaines échéances de l’équipe nationale du Sénégal.
Très en forme en ce début de saison, Habib Diallo, l’attaquant sénégalais du Fc Metz vient d’être élu meilleur joueur grenat du mois d’Août. Auteur de trois buts en quatre journées de championnat de Ligue 1, l’international sénégalais de 23 ans, auteur de trois buts en quatre matchs, a été plébiscité et a devancé largement ces coéquipiers, Habib Maïga (26%) et Renaud Cohade (15%). Avec quatre points inscrits en autant de journées, le FC Metz a réussi un début de championnat correct en Ligue 1, grâce notamment à l’actuel meilleur buteur du club avec 6 réalisations toutes compétitions confondues.
L’ATTAQUANT SENEGALAIS « UN PROFIL INDISPENSABLE EN LIGUE 1.
L’ancien buteur de Génération Foot, note du Républicain Lorrain, n’est plus seulement un renard des surfaces, un finisseur, mais il est devenu un précieux point d’appui sachant conserver le ballon et jouer des coudes quand il le faut. Le site français le présente comme un « Un profil indispensable en Ligue 1 ». Ce, après ses prestation contre a Strasbourg et contre Monaco. Deux rencontres auxquelles il a montré qu’il n’avait rien perdu de son sens du but (trois réalisations déjà cette saison). « Oui, il a beaucoup progressé, dans beaucoup de domaines, Ce n’est pas pour rien qu’on disait sans arrêt qu’on n’était pas inquiet après les matches amicaux. Il a bien démarré mais il y a encore beaucoup à faire. C’est un jeune joueur, il veut franchir des étapes avec nous. On est très content et on veut l’amener encore plus haut», confirme l’entraineur Vincent Hognon.
Dans sa livraison de ce mardi, ce sont les internautes du Républicain Lorrain l’ont d’ailleurs confirmé en mettant le milieu ivoirien Habib Maïga (33 %) et l’attaquant sénégalais Habib Diallo (30 %), au dessus du lot de tous les autres joueurs du clubs. Ce, en récompense leur bon début en force dans le championnat de Ligue 1.A ce niveau, le FC Metz peut aller plus haut. Tout comme l’équipe nationales. Ces performances peuvent sans conteste constituer un nouveau pas vers une place de choix dans l’effectif du sélectionneur Aliou Cissé en vue des prochaines échéances des Lions du Sénégal.