Dakar, 9 sept (APS) - La presse quotidienne a ouvert ce lundi ses colonnes à divers sujets de l’actualité en mettant toutefois un accent particulier sur la politique.
WalfQuotidien s’intéresse à la question de la succession du président Macky Sall. Le journal fait observer que malgré l’’’interdiction de discuter de succession avant la fin de son mandat’’, la ‘’dissolution des mouvements de soutien’’, et l’’’arrêt des subventions aux structures…’’, ‘’rien n’y fait’’. Selon le journal, la succession du président Sall ‘’est, de plus en plus, évoquée’’. Le journal passe en revue les ‘’forces et faiblesses’’ des potentiels ‘’héritiers’’.
Quoi qu’il en soit, Sud Quotidien indique que selon le journaliste et analyste politique Momar Diongue, ‘’Macky Sall est isolé institutionnellement et politiquement’’. D’où son appel à la ‘’formation d’un gouvernement de majorité présidentielle élargie à certains leaders de l’opposition […]’’.
Par ailleurs, WalfQuotidien constate que ‘’l’opposition tourne le dos au peuple’’, invoquant notamment son ‘’mutisme’’ et ses ‘’deals avec le pouvoir’’.
Le quotidien L’As constate lui que ‘’la situation dégénère au Parti démocratique sénégalais (PDS)’’. Le journal explique qu’’’au moment où les +Wade+activent les fédérations dans le pays et dans la diaspora pour recueillir des soutiens, Oumar Sarr et Cie font dans la résistance’’. Il signale que ces derniers étaient en tournée en Dagana.
A propos des remous qui secouent l’ancien parti au pouvoir, Le Quotidien note en manchette que c’est ‘’la révolte des frondeurs’’. Le quotidien du Groupe Avenir communication relève que l’ex-coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, a ‘’, au nom des camarades,+ouvert le feu sur Karim Wade+ dont ils contestent la légitimité avant d’afficher leurs ambitions de reprendre en main le PDS pour le sauver d’une mort certaine’’.
Le quotidien Enquête se fait l’écho de la sortie du leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, qui demande la publication du décret n°2016-1222, nommant Pape Oumar Sakho à la tête du Conseil constitutionnel. ‘’Abdoul Mbaye accule Pape Oumar Sakho’’, titre le journal en manchette, parlant d’’’une patate chaude entre les mains du Conseil constitutionnel et du gouvernement’’.
Le quotidien L’As explique que selon l’ancien Premier ministre, ‘’après que Pape Oumar Sakho a achevé le mandat de son prédécesseur Cheikh Tidiane Diakaté, le décret portant renouvellement de son mandat actuel demeure introuvable malgré des recherches intenses’’. Et le journal d’ajouter que ‘’sa non publication lui enlève toute validité’’.
Vox Populi ouvre ses colonnes au ministre chargé de la communication de la présidence de la République, Seydou Guèye, qui se prononce sur plusieurs questions brûlantes de l’actualité nationale. Dans l’interview qu’il accorde au journal, l’ancien secrétaire général du gouvernement aborde notamment le statut du chef de l’opposition, la gestion des contrats pétroliers et gaziers, la volonté prêtée au chef de l’Etat de briguer un troisième….
Evoquant le séminaire gouvernemental qui s’est tenu vendredi et samedi derniers, Le Soleil, qui est allé à la découverte du village de Damboukoye (Kédougou), souligne que les ministres disent être ‘’désormais mieux outillés pour répondre aux attentes des populations’’.
Au sujet des accidents de la circulation, le quotidien Enquête indique que la gendarmerie nationale mise sur l’expertise étrangère. Le journal souligne à cet effet qu’elle ‘’prévoit un programme, allant de la formation à la création d’un centre de formation à la sécurité routière’’.
LES FEMMES DU PDS CONSTATENT L'AUTO-EXCLUSION D'OUMAR SARR ET COMPAGNIE
Réunies en assemblée générale sous la présidence de leur secrétaire générale adjointe Woré Sarr, les femmes du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) demandent aux instances habilitées de constater l’auto-exclusion d’Oumar Sarr et Cie du parti.
Réunies en assemblée générale sous la présidence de leur secrétaire générale adjointe Woré Sarr, les femmes du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) demandent aux instances habilitées de constater l’auto-exclusion d’Oumar Sarr et Cie du parti. Il faudra également, selon elles, procéder au remplacement des frondeurs dans toutes les structures où ils siégeaient.
Suite à la décision d’Oumar Sarr et compagnie de contester les dernières décisions de Me Abdoulaye Wade et de lancer un courant au sein du parti, les femmes du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) se sont réu
nies hier, dimanche 8 septembre 2019, pour réitérer leur soutien au Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Dans une note parvenue à «L’As», Woré Sarr et ses camarades estiment que les fron
deurs, Oumar Sarr et Cie, se sont auto exclus de la formation libérale.
«Nous femmes du Parti Démocratique Sénégalais et des mouvements de soutien, nous demandons aux instances habilitées de constater, dès lors, l’auto exclusion du parti des frondeurs avec à leur tête Oumar Sarr et de procéder à leur remplacement dans toutes les structures où ils siégeaient, dans les coalitions où ils représentaient le parti ainsi qu’à l’Assemblée Nationale», décrète la secrétaire générale adjointe des femmes Woré Sarr.
Et cette dernière d’ajouter : «Nous demandons à la direction du parti de constater que malgré les mises en garde, Oumar Sarr et compagnie continuent d’initier et d’animer des actions fractionnistes punies par les statuts et le règlement intérieur du parti. Ce qui entraine la perte de leur statut de militants au sein de notre formation politique».
A l’image des différentes fédérations du pays et de la diaspora, les femmes libérales expriment au pape du Sopi leur entière satisfaction suite au réaménagement du Secrétariat National. «Nous lui demandons de donner davantage de responsabilités au frère candidat Karim Meissa Wade qui a fait preuve de persévérance et qui saura perpétuer, sans trahir, les idéaux et les valeurs qui ont toujours guidé le brillant parcours de Me Wade pour l’instauration de la démocratie, le décollage économique et social au Sénégal et en Afrique ainsi que pour la libération des peuples. Nous les femmes, nous désignons le frère Karim Meissa Wade comme notre candidat à la candidature pour la prochaine présidentielle et le prions également de postuler comme Secrétaire Général National au moment opportun pour honorer notre choix libre, volontaire et militant, lorsque Me Abdoulaye Wade aura décidé, à l’occasion d’un congrès, de mettre en compétition ce poste», souligne Woré Sarr.
L’ancien maire de Gounass n’a pas lésiné sur le dithyrambe pour saluer «la clairvoyance et la capacité d’anticipation et d’adaptation de Me Abdoulaye Wade. «Regrettant l’attitude d’Oumar Sarr et compagnie de vouloir à tout prix passer par pertes et profits cette offense politicienne de Macky Sall à l’encontre du parti, du frère Secrétaire Général National et du candidat Karim Wade, nous femmes du Pds et des mouvements de soutien réaffirmons notre engagement auprès du frère Secrétaire général, Me Abdoulaye Wade, et notre détermination à poursuivre le combat pour la réhabilitation sans condition de notre valeureux frère Karim Wade pour qui le comité des droits de l’homme des Nations Unies a exigé du gouvernement la réouverture de son procès pour le respect de ses droits», déclarent Woré Sarr et ses camarades.
LA RIPOSTE MUSCLÉE DES FRONDEURS DU PDS À DAGANA
La situation dégénère au Parti Démocratique Sénégalais. Au moment où les «Wade» activent les fédérations dans le pays et dans la diaspora pour recueillir des soutiens, Oumar Sarr et Cie font dans la résistance.
La situation dégénère au Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Au moment où les «Wade» activent les fédérations dans le pays et dans la diaspora pour recueillir des soutiens, Oumar Sarr et Cie font dans la résistance. En tournée dans son fief à Dagana, acquis à sa cause, la tête de file de l’Alliance Suqqali Sopi a dézingué Karim Wade qu’il accuse d’être à l’origine de la division au sein de la formation libérale.
Désormais, tous les moyens sont bons pour garder l’étendard «bleu jaune» du Pds. C’est de bonne guerre. Les deux camps rivaux avancent désormais à visage découvert. Depuis le début de la crise, pro-Wade comme frondeurs peaufinent des stratégies. Les premiers pour exclure Oumar Sarr et Cie du parti, les autres pour écarter définitivement Karim Wade de la course. Il a suffi qu’Omar Sarr et ses camarades portent sur les fonts baptismaux l’Alliance «And Suqqali Sopi» pour que Me Abdoulaye Wade et son fils Karim déclenchent un rouleau compresseur contre eux.
L ’ancien Président et ses ouailles ont ainsi activé toutes les fédérations du pays et de la diaspora qui, pour la plupart, ont condamné l’attitude des frondeurs avant de demander leur exclusion. Pratiquement aphones depuis leur conférence de presse portant création de leur courant au sein du PDS, Oumar Sarr et Cie ont lancé la riposte le weekend dernier . Pour une première, ils ont choisi, Dagana, fief du leader naturel de «And Suqqali Sopi», Oumar Sarr qui bénéficie toujours d’un grand soutien des populations locales.
D’ailleurs, des images montrent les rues de Dagana grouillées de monde accueillant leur fils et maire. Le lendemain dimanche, la fédération départementale a réuni ses 11 sections à Richard-Toll où Oumar Sarr est revenu sur l’origine de la crise qui fait actuellement rage au PDS avant de se déchainer sur Karim Wade qu’il traite de peureux. Selon le maire de Dagana, les remous au sein du PDS découlent tout bonnement de l’absence de Karim Wade au scrutin présidentiel du 24 février 2019.
Il estime que l’ancien ministre de la Coopération Internationale a saboté leur plan en annonçant sa venue alors qu’il n’avait pas le courage de mettre les pieds au Sénégal. «Karim Wade a promis qu’il allait venir , il l’a répété à plusieurs reprises et s’est engagé à le faire. Nous étions prêts pour ça. On l’a attendu jusqu’au dernier moment, en vain. Il a refusé de venir tout simplement parce que les gars du pouvoir ont menacé de l’emprisonner . Il a eu peur et il est resté à Doha. Le PDS est un parti sérieux. Comme il n’avait pas le courage ; il pouvait le dire depuis le début. On l’a attendu en annonçant partout qu’il allait venir . Il n’est pas venu et le plus désolant, jusque-là, il ne m’a pas dit pourquoi il a adopté un tel choix», explique Oumar Sarr .
De l’avis de l’ancien ministre de l’Habitat, le boycott du PDS de la présidentielle n’a profité qu’aux autres candidats lors de ce scrutin que soit Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang. «Et cela fait partie de ce qui a commencé à diviser le PDS», ajoute-t-il. Pour lui, un parti comme le PDS ne doit pas jouer avec une élection comme la présidentielle. «Le PDS est un parti sérieux. Si on t’investit comme candidat , il faut être à la hauteur», tonne-t-il avant de marteler que Karim Wade est un peureux et qu’il ne méritait pas d’être le porte-étendard du PDS à la présidentielle de 2019.
Un brin provocateur , Oumar Sarr a tenu à rappeler le fameux épisode pendant lequel le pouvoir lui avait interdit de sortir du territoire parce faisant partie de la liste des personnes soupçonnées d’avoir des biens mal acquis. «Quand on m’a interdit de sortir du territoire, j’ai pris une pirogue de fortune pour me rendre en Mauritanie pour revenir à Dakar par avion. On ne peut pas naitre au Walo et être un peureux», clame-t-il en faisant allusion à Karim Wade. Il estime qu’il ne peut pas travailler pendant tout ce temps et laisser le PDS à quelqu’un qui manque de courage politique.
«MACKY SALL EST ISOLÉ INSTITUTIONNELLEMENT ET POLITIQUEMENT»
Momar Diongue appelle à la formation d’un gouvernement de majorité présidentielle élargi à certains leaders de l’opposition dont les partisans de Me Abdoulaye Wade et de l’ancien député maire de Dakar Khalifa Sall
Momar Diongue appelle à la formation d’un gouvernement de majorité présidentielle élargi à certains leaders de l’opposition dont les partisans de Me Abdoulaye Wade et de l’ancien député maire de Dakar Khalifa Sall. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 8 septembre, le journaliste analyste politique soulignant que l’actuel président de la République est «isolé» a indiqué que cette mesure pourrait grandement l’aider à sortir de cette situation.
Alors que le dialogue national lancé le 28 mai dernier par le chef de l’Etat est au point mort, le journaliste analyste politique, appelle à la formation d’un gouvernement de majorité présidentielle. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 8 septembre, Momar Diongue a indiqué que cette voie constitue une solution pour le chef de l’Etat qui selon lui s’est «isolé sur le plan institutionnel et politique» à cause de plusieurs facteurs dont des aspects qui relèvent de ses propres actes mais aussi du coup du destin. «Nous avons un président de la République isolé institutionnellement et politiquement. Dans cet isolement, il y a un aspect qui relève de ses propres actes, par exemple la suppression du poste de Premier ministre. Il y a également d’autres éléments qui relèvent du coup du destin avec la disparition de deux grandes figures de Bby: Ousmane Tanor Dieng et Amath Dansokho. Avec la suppression du poste de Pm et dans un contexte marqué par une morosité économique, le Président s’est mis devant les Sénégalais», a martelé l’invité de Baye Omar Gueye.
GOUVERNEMENT DE MAJORITE PRESIDENTIELLE ELARGI
Poursuivant son propos, Momar Diongue de préconiser à l’actuel chef de l’Etat la formation d’un gouvernement de majorité présidentielle élargi à certain leaders de l’opposition dont entre autres, les partisans de Me Abdoulaye Wade et de l’ancien député maire de Dakar Khalifa Sall. «Un rabibochage avec l’opposition modérée (Abdoulaye Wade et Khalifa Sall) pourrait avoir trois avantages majeurs pour l’actuel chef de l’Etat. Le premier, c’est de compenser la disparition de Dansokho (Amath) et de Tanor (Ousmane Tanor Dieng) mais aussi l’effritement de sa coalition. Le deuxième, c’est de dégarnir les rangs de l’opposition. Et le troisième c’est d’isoler cette opposition radicale qui l’attaque systématiquement sur la gestion du pétrole et du gaz», a préconisé Momar Diongue. Reste à savoir si le Président de la République suivra ses conseils.
IBRAHIMA KEBE N’EST PLUS
Le monde des arts sénégalais est deuil. L’artiste sénégalais Ibrahima Kébé est décédé, informe une note parvenue à la Rédaction hier, dimanche 8 septembre 2019
Ibrahima Kébé a tiré sa révérence hier. L’artiste sénégalais, résident du Village des arts et un des plus connus de sa génération, est auteur de plusieurs œuvres dont l’humain est le sujet principal. Ses œuvres se trouvent dans nombre de collections privées ainsi que la collection nationale de l’Etat du Sénégal. Il a été sélectionné lors de la dernière biennale de Dakar.
Le monde des arts sénégalais est deuil. L’artiste sénégalais Ibrahima Kébé est décédé, informe une note parvenue à la Rédaction hier, dimanche 8 septembre 2019. Souffrant de diabète qui lui a valu, comme conséquence entre autres, l’amputation d’une partie de son pied et ce jusqu’au niveau du genou, une extrême hygiène de vie à travers un régime alimentaire et aussi la contrainte de l’insuline, l’artiste a toujours revendiqué son travail comme libre et indépendant. D’ailleurs, son art lui suffisait pour vivre, se soigner, construire sa famille. Aussi exposait-il pour… se soigner.
Né à Kaolack le 2 octobre 1955, Ibrahima Kébé est un des artistes les plus connus de sa génération. Son œuvre couvre plus de trois décennies de pratique, rappelle Idrissa Diallo, Commissaire d’exposition au Village des arts de Dakar. En effet, exposant des fois à la galerie Léopold Sédar Senghor du Village des arts de Dakar dont il est un des résidents, M. Kébé assure ses créations. Peintre du quotidien, il réalise des instantanés de vie de la société sénégalaise, avec des personnages aux couleurs vives et vibrantes disposés en larges aplats cernés de noir fixant les attitudes sur des fonds pastel et aquilins (exposition galerie Léopold Sédar Senghor du 5 octobre au 5 novembre 2017 – in baobabafrique.com).
L’humain est le sujet principal des œuvres d’Ibrahima: famille, amis, lutteurs, jeux d’enfants ou «Couples heureux», animaux. Les personnages surgissent, se détachent sur un fond invariablement neutre. Ibrahima Kébé travaille à la peinture acrylique sur toile ou sur papier mâché, des œuvres en noir et blanc. Parmi ses œuvres l’on peut citer «Partage inégal», «Le cri de la jeunesse», «Avis de recherche», «Femme au pouvoir», «Les nageurs», «Femme au balafon», «Regroupement», «Affectivité», «Grande famille en noir et blanc», «Regroupement des sages», «Le jeune garçon», «Couple heureux». Il y a aussi «La tragédie du Joola», «Crépuscule des hommes», «Sérénité», «La lettre confidentielle», «Le gros baiser», «Les amis du soleil» et «La fiancée du ciel», entre autres.
Ibrahima Kébé a étudié les beaux-arts à l’Ecoles des Beaux-arts de Dakar de 1976 à 1979. Son travail a été largement exposé en groupe et en solo, entre autres, à la Schedhalle à Zurich en Suisse, au Musée du Palais des Beaux-Arts de Charleroi en Belgique, à la Biennale de Dakar ainsi qu’à la Galerie Nationale de Dakar, souligne Idrissa Diallo. En dehors de son activité en atelier, Ibrahima Kébé a également travaillé comme éducateur artistique pour plusieurs institutions autant au Sénégal qu’à l’étranger. Ses œuvres se trouvent dans nombre de collections privées ainsi que la collection nationale de l’Etat du Sénégal. Il a été sélectionné lors de la dernière biennale de Dakar.
LES HOMMES ET FEMMES QUI FONT BOUGER LE CONTINENT AFRICAIN A L’HONNEUR
«Population d’Afrique», c’est la nouvelle émission de TV5MONDE consacrée aux hommes et aux femmes qui font bouger le continent africain.
Lancée le samedi 7 septembre 2019, ce programme sera diffusé en exclusivité et durant toute l’année, sur la chaîne TV5MONDE Afrique et Europe. Fruit d’un partenariat entre le bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRAOC) et le groupe RACECO, en tout 52 émissions hebdomadaires de 26 mn chacune seront diffusées.
«Un nouveau programme consacré aux hommes et aux femmes qui font bouger l’Afrique intitulé “Population d’Afrique”, sera diffusé en exclusivité à compter du samedi 7 septembre 2019 et durant toute l’année, sur la chaîne TV5MONDE Afrique et Europe», informe un communiqué du bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRAOC) à Dakar. La première émission a été programmée avant-hier, samedi 7 septembre 2019 et les diffusions et rediffusion suivront chaque semaine, les dimanches et mardis à des heures calées (en TU).
Selon la source, ce programme est le fruit d’un partenariat entre le bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRAOC) et le groupe RACECO pour une production de 52 émissions hebdomadaires de 26 mn chacune. Basé sur des documentaires, il «est une opportunité qui va permettre à la région de passer à une vitesse supérieure et toucher des millions de personnes chaque semaine», explique Mabingué Ngom, le Directeur Régional du BRAOC, dans le texte.
Pour M. Ngom, «Population d’Afrique» est une «véritable mine qui pourra aider les pays de la région à relever les défis mais aussi à montrer toutes les bonnes réalisations qui ont été faites afin de générer plus de ressources pour les populations de cette région qui affiche les indicateurs les plus défavorables et les attentes y sont énormes pour atteindre les trois résultats transformateurs de l’UNFPA et les Objectifs de Développement Durables d’ici 2030».
En effet, relève le document, l’Afrique de l’Ouest et du Centre connaît une croissance démographique importante (2,7% par an), mais rencontre également de nombreuses difficultés liées aux nombreuses «maladies, taux de mortalité élevés, pratiques traditionnelles dangereuses, conflits politiques et religieux, chômage... Pour répondre à ces défis, un dialogue a été mis en place avec les États mais aussi sur le terrain, avec les populations. À travers de nombreux reportages, “Population d’Afrique” devrait montrer comment chacun contribue désormais au développement de sa région».
Donc, «cette nouvelle série propose d’écouter celles et ceux qui vivent au quotidien dans cette région de l’Afrique. En partant à la rencontre des différentes populations, ce programme dresse le tableau d’une région dynamique qui connaît des avancées remarquables. La jeunesse de la population dans cette région, associée à la technologie ainsi qu’à un écosystème encore exploitable constituent de grands potentiels pour un développement durable et une croissance économique durable».
Aussi, «dans le contexte du 50ème anniversaire de l’UNFPA et de la CIPD25, ce programme télévisé sera aussi un bon outil de promotion pour la région, surtout dans les perspectives du Sommet de Nairobi au Kenya en novembre prochain», conclut la source.
Par Tabouré AGNE
LE PORT DE FOULARD N’EST PAS INCOMPATIBLE AVEC LE PRINCIPE DE LAÏCITE
A l’institution Sainte Jeanne d’Arc, la tenue, selon le règlement intérieur, devrait se composer, à partir de la rentrée scolaire de septembre 2019, de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que pour les garçons.
L’interdiction du voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc et les réactions médiatiques, politiques, idéologiques auxquelles elles donnent lieu, montrent la difficulté des écoles d’obédience Française à gérer la différence en milieu scolaire et révèle le dilemme qui existe entre un être humain qui devrait faire abstraction de toute identité pour accéder à l’universel et un individu assujetti à une identité de groupe.
Cela n’est pas nouveau, l’école publique Française a longtemps discriminé les gauchers, leur imposant d’écrire de la main droite ce qui n’avait aucune justification autre qu’implicitement religieuse. La gauche étant symboliquement le coté néfaste.
A l’institution Sainte Jeanne d’Arc, la tenue, selon le règlement intérieur, devrait se composer, à partir de la rentrée scolaire de septembre 2019, de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que pour les garçons.
On assiste ici à ce que certains appellent une discrimination indirecte, c’est-à-dire « (d’) une règle ou (d’) loi « neutre » qui s’applique à tous de la même façon » mais peut produire un effet discriminatoire non intentionnel, sur un seul groupe de personne, en lui imposant des obligations ou des conditions restrictives qui n’affectent pas les autres citoyens »(Milot M.,2002).
Pourtant, dans la loi d’orientation, il est précisé que la connaissance du règlement intérieur, par une présentation claire et transparente, contribue à leur application perçue comme juste, sur laquelle s’appuie tout naturellement l’autorité au sein de l’établissement. Il doit être communiqué en début d’année aux parents, le cas échéant expliqué et commenté, dans le respect des règles qui régissent le service public d’éducation(laïcité, neutralité, respect mutuel..), avant d’être signé par l’élève et les parents.
C’est un document de nature juridique qui se réfère à la déclaration des droits de l’homme, à la constitution et ne peut contredire la législation. Le règlement intérieur est élaboré et révisé par le conseil d’administration après une large concertation avec tous les membres de la communauté éducative. Il s’impose à tous les membres de la communauté scolaire et fixe la réglementation des droits et obligations de chacun.
Le statut du chef d’établissement dans l’enseignement catholique stipule qu’il « inscrit et éventuellement exclut les élèves, dans le respect du règlement intérieur de l’établissement et de la législation en vigueur ». Si, évidemment, le chef d’établissement a le droit d’exclure des élèves en porte à faux avec le règlement intérieur, on peut se demander, au vu de la réaction des parents d’élève, si l’élaboration du règlement intérieur a été participative et inclusive de l’ensemble de la communauté éducative.
En France, le port de foulard par des élèves de confession musulmane a engendré une suite d’affaires qui renaissent périodiquement depuis 1989 et ont même tendance à remplacer la question de l’école privée comme problème central de la laïcité française. Pourtant, Le conseil d’Etat français a mis le foulard et d’autres « signes d’appartenance religieuses » dans la sphère du toléré : leur port, par les élèves, n’est pas lui-même incompatibles avec le principe de laïcité. Il peut le devenir notamment si ces signes constituent « un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande».
En « accordant le droit de porter le voile s’il n’y’a pas de prosélytisme. Le conseil d’Etat fait bien la distinction entre ce qui relève de l’affirmation de la foi personnelle et ce qui relève d’une affirmation communautaire avec une dimension coercitive »(Roy O.,2002).
De même en interdisant le port d’un signe qui perturberait » le déroulement des activités d’enseignement », il a clairement réfuté la création d’un enseignement différencié. Mais outre que sa position a été récusée, son application n’est pas toujours facile. C’est d’ailleurs pourquoi il vaut mieux ne pas parler de « voile », désignation religieuse, mais de « foulard », ce qui rend plus prosaïque l’expression de la conviction.
Au Sénégal, Si le conseil d’Etat ne s’est pas prononcé sur ce fait, d’autres l’ont fait et sont même allés plus loin, c’est le cas de l’ancien président de la république Abdou Diouf pour qui, dans son allocution prononcée le 07 novembre 1984 à l’occasion de la rentrée des cours et tribunaux, soulignait que « La laïcité peut être une manifestation du respect d’autrui. Chacun, quelle que soit sa religion et la faveur dont elle jouit dans son pays, doit respecter celui qui ne partage pas sa foi ou qui a choisi de l’exprimer autrement. Je dis bien « respecter » car il ne s’agit pas seulement de « tolérance », comme on le dit très souvent. Il ne s’agit pas d’ignorer et d’excuser ou même d’admettre, mais de respecter la croyance d’autrui et son expression »
Certains pays comme le canada ( et en particulier au Quebec), ont pu faire face à ces problèmes de discriminations en milieu scolaire en mettant au point un dispositif qui s’intitule « l’accommodement raisonnable ». L’obligation d’accommodation induit, dans certains cas, la modification de normes ou de pratiques pour tenir compte des besoins particuliers des minorités. Mais, cette accommodation doit rester « raisonnable », c’est-à-dire ne pas avoir d’aspect excessif dans les contraintes qu’il impose à l’institution, à l’entreprise ou à l’Etat mis en demeure de trouver un arrangement. Voila une ligne de conduite qui peut être utile. Dans la constitution de notre pays, la liberté de conscience ainsi que la liberté de religion et de culte apparaissent comme des droits fondamentaux, inaliénables et imprescriptibles, qui trouvent leur seule limite dans la nécessité légale de la préservation de l’ordre ou de la moralité publique.
Ainsi, autoriser un foulard d’une certaine dimension et pas d’une autre, arriver à des compromis pour que le foulard porté ne gène pas les activités scolaires…désacralise, privilégie l’empirie sur la représentation, qui, alors, tend à redevenir « affaire privée ». D’un point de vue laïque, on n’est pas forcément une « bonne musulmane » en se « voilant » ; mais on n’est non plus une femme qui se considère comme inférieure aux hommes puisque nombres d’études sociologiques ont montré la diversité des significations du foulard.(notamment Gaspard F .,Khosrokhavar T., 1995).
Tabouré AGNE
Inspecteur général des services municipaux de la ville de Pikne
Les relations internationales ne se conçoivent plus en dehors de l’environnement à travers les différentes conventions (désertification, biodiversité, changement climatique).
Après le sommet de Rio de 1992, des mécanismes de mise en œuvre de ces conventions ont été formulées en vue d’atteindre un développement durable.
Un quart de siècle après, il est temps de jeter un regard sur les efforts fournis et les insuffisances notées par nos gouvernements particulièrement le nôtre (Sénégal) à travers ses politiques publiques qui ne peuvent et ne doivent être déroulées en ignorant l’ensemble des conventions issues du sommet de Rio.
Dans cette contribution que nous voulons sobre, nous nous intéresserons à quelques aspects à titre indicatif.
Quel regard jeter sur certains aspects de mise en œuvre de nos politiques publiques en rapport avec la dimension environnement ?
Un regard prima faciès laisse entrevoir un certain nombre d’incohérences dans certains domaines :
Comment comprendre la persistance de la littoralisation de nos politiques publiques malgré la formulation d’alertes venant des experts sur les risques liés à l’avancée de la mer ? Comment alors comprendre que nos infrastructures routières au coût relativement exorbitant continuent d’être édifiées le long de la côte (corniche, VDN et VDN3, autoroute Dakar-Saint Louis, entre autre).
Est-ce à dire que les avis formulés par nos experts environnementaux à travers de nombreuses séances de partage, ne sont pas pris en compte au sein des centres de définition de nos politiques publiques ? Si non pourquoi ?
Comment expliquer la récurrence de l’occupation anarchique de l’espace littoral ?
Comment comprendre l’inaction relative vis-à-vis de bien de nos territoires côtiers et insulaires en proie à l’érosion côtière ? Quelle stratégie conséquente pour faire face à ce potentiel danger que vivent nos populations, nos économies et nos écosystèmes face à l’avancée de la mer ?
Dans le domaine du transport, il a été recommandé d’encourager le transport collectif ? Où en sommes-nous avec cette idée ?
La volonté exprimée par le Président de la République de revoir à la baisse le parc automobile public ne serait-il pas une opportunité dans la communication pour montrer l’impact positif que cela produirait sous l’aspect environnemental en encourageant le transport collectif ?
Quelle réponse pertinente en rapport avec le drame que subissent nos eaux souterraines et nos eaux de surface face aux multiples sources de pollutions et nuisances de tous ordres ?
Quel cadre de concertation entre le ministère de l’environnement avec les autres institutions et acteurs non étatiques en vue de promouvoir avec fluidité certaines initiatives environnementales ?
A quand la ratification par le Sénégal de la convention de Kampala en vue d’apporter une réponse adaptée aux déplacements internes des populations exposées aux catastrophes ?
L’expérience de la Langue de Barbarie à Saint –Louis du Sénégal, et les insuffisances liées au relogement des populations sinistrées sur le site dénommé Khar Yalla (Saint Louis) devraient nous inciter à plus de célérité dans nos actions au titre des leçons apprises.
Enfin la prise en compte de la qualité du cadre de vie devient une exigence depuis que le droit à un environnement sain a été constitutionnalisé. Le prétexte insuffisance des moyens ne saurait nous soustraire de ces obligations. Ayons le sens de l’organisation, de la méthode, de l’engagement et de l’initiative avec une relative audace… et les défis seront, à n’en pas douter, relevés. Refusons la fatalité !
L’environnement n’est plus du domaine de la seule rhétorique et de la routine. L ‘environnement se vit et se voit. Il est temps de lier le power point à l’action. Le power point est un moyen non une fin en soi. Il n’est utile que lorsque ses conclusions et recommandations sont prises en compte et traduites en action féconde.
La nouvelle initiative du Président de la République de mise en place d’une agence de reforestation est à saluer car elle pourrait être à long terme une réponse pertinente aux conventions liées à la désertification, à la biodiversité et au changement climatique avec des effets bénéfiques liés au cadre de vie et aux activités humaines.
Le Sénégal, jusque dans un passé récent, a été une référence dans le domaine de l’environnement. Cet acquis doit être consolidé et renforcé en vue de retrouver cette image à la hauteur de notre statut historique.
Monsieur Abdou Sané
ancien député
Géographe environnementaliste
Président de l’Association Africaine pour la Promotion de la Réduction des risques de catastrophe.
Fongip devient une banque
La suppression des agences progresse. L’As a appris que Le fonds de garantie d’investissement prioritaire (Fongip) est en train d’opérer sa mue. Il vient de virer plusieurs employés. C’est que, d’après des sources dignes de foi, son administrateur Doudou Ka, qui a décroché l’agrément de la Banque Centrale de faire du Fongip une banque, a été sommé par celle-ci de réduire le personnel qui, comme dans la plupart des agences de l’Etat, était à un niveau inquiétant.
Police : prolongement pour le Dsp
En voilà une nouvelle qui fera plaisir à beaucoup d’observateurs, mais aussi de policiers qui ont été séduits par les prêches du directeur de la sécurité publique. En effet, alors qu’il devait avoir droit à une pension de retraite au cours de l’an 2019, «L’As» a appris que le commissaire divisionnaire Abdoulaye Diop a eu une prolongation de trois ans. On ne sait s’il va rester à tête de la direction de la sécurité publique pendant tout ce temps, mais il va au moins rester dans la Police nationale pour lui permettre de redresser quelques flics.
78, 5 millions de Fcfa pour Taïb Socé
A ce rythme, le prédicateur Taïb Socé va bientôt humer l’air de la liberté. Le téléthon destiné à collecter des fonds pour sa caution estimée à 100 millions de Fcfa a pu atteindre samedi dernier, sur Sen Tv, 78, 5 millions de Fcfa. Un bond considérable, si l’on sait qu’à la première édition, ses collègues prédicateurs Iran Ndao, Alioune Sall et Cie étaient à environ 15 millions de Fcfa. Ses proches et fans comptent sur les autres donateurs pour avoir les 22 millions de Fcfa qui manquent. Pour rappel, Taïb Socé a été arrêté par la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane le 25 Juillet 2019 pour une affaire de vente d’or, qui remonte à 2011, et dans laquelle il était intermédiaire. Auparavant, il a bénéficié d’une grâce présidentielle le 3 avril 2016. Son retour en prison s’explique par l’exécution d’une contrainte par corps qui ne lui permet d’être libre que quand il aura payé les 100 millions de Fcfa de dommages et intérêts.
Serigne Sall rempile
Après deux mandats consécutifs de deux fois cinq ans, Serigne Sall rempile pour un troisième mandat. En effet Serigne Sall a été réélu, ce samedi, à la tête du regroupement départemental des transporteurs et chauffeurs de Diourbel. Une élection apaisée et sans incident majeur, coordonnée et supervisée par Ibrahima Fall, le préfet de Diourbel. Face à Ibra Dia Fall, le président sortant a recueilli 658 suffrages contre 607. Face à la presse après son élection, Serigne Sall a exposé ses orientations et sa nouvelle feuille de route.
L‘étudiant Djily Diagne écope de 2 ans
Il risquait jusqu’à dix ans d’emprisonnement ferme pour viol sur mineure, mais puisqu’il n’était inculpé que de pédophilie et d’attouchements sur mineure, Djily Diagne, étudiant à la faculté des lettres à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), n’a écopé que de deux ans de prison ferme, la peine maximale pour ces dits chefs. Et sa victime n’est autre que sa demi-sœur avec qui il entretenait des rapports sexuels de façon répétée. Les faits ont eu lieu dans la cité religieuse de Touba, courant 2018. Finalement, Djily Diagne a été reconnu coupable et condamné à deux ans d’emprisonnement ferme. Il devra également s’acquitter d’une amende de cinq cent mille francs Cfa de dommages et intérêts.
Lycée d’excellence Youssou Ndour
La star planétaire Youssou Ndour va construire un grand lycée moderne. Le patron du groupe de presse Gfm accède ainsi à une sollicitation du journaliste Majib Sène, journaliste, qui a écrit un livre sur l’artiste. Le livre est intitulé : «Youssou Ndour, le génie éternel». M. Sène a formulé ce souhait à l’occasion d’une audience que le chanteur lui a accordée en présence de plusieurs personnalités. On peut noter le président de l’Association des écrivains, Alioune Badara Bèye, le Colonel Momar Guèye, Pr Penda Mbow, Me Bocar Ly qui représentait Me Moussa Sarr, Pr Mbaye Thiam, etc. En effet, tour à tour, la délégation a reconnu à Youssou Ndour le rôle positif qu’il joue pour le développement économique, social et surtout culturel du Sénégal. Majib Sène a souhaité que le lead vocal du Super Etoile se donne les moyens pour construire quelque part au Sénégal un grand lycée moderne qui portera son nom. A en croire notre confrère, en plus de la musique, il deviendrait ainsi un personnage de légende dont le nom restera gravé à jamais dans les mémoires collectives. Youssou Ndour est partant pour l’idée de construire un lycée d’excellence et ensemble, dit-il, ils ont les capacités de le réaliser. Mieux, c’est un devoir à ses yeux.
La collision d’un camion et un bus fait un mort et 20 blessés
La série noire des accidents se poursuit. En fait, un accident d’une rare violence a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Guéoul, à quelques kilomètres de Louga, vers 2h du matin. A l’origine de l’accident, l’insouciance du conducteur d’un mini car tombé en panne sur la route. Faute de triangles de signalisation, le conducteur d’un camion a failli heurter de plein fouet le mini car en panne. C’est en voulant l’éviter qu’il a eu en face un bus qui roulait à vive allure. Aucune manœuvre n’était possible. Le camion est entré en collision avec le bus qui a pris feu. Le bilan fait état d’une personne décédée dans le bus et une vingtaine de blessés.
La foudre tue deux personnes de Soumbedioune
La liste des personnes victimes de la foudre s’allonge. Ce n’est pas seulement dans la brousse qu’elle tue, mais aussi en mer. D’après nos confrères de la Radio Sénégal international (Rsi), des pêcheurs de Soumbédioune ont reçu une décharge électrique de la foudre en mer. La foudre a tué ainsi sur le coup deux pêcheurs et un autre est porté disparu. Rappelons qu’il est très dangereux d’être mer pendant la pluie.
Le Dage du ministère des Sports appuie les Asc de Fatick
Les Asc de Fatick sont gâtées cette année. Le Directeur de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Sports, MamadouNgom Niang, n’a en effet pas lésiné sur les moyens pour habiller les équipes de la commune. Capitaine de l’Asc Diamono de Fatick pendant sept années, Mamadou Ngom Niang a déboursé 7 millions pour habiller les 33 Asc de la commune de Fatick et la commission régionale des arbitres, en guise de reconnaissance et de soutien aux acteurs du mouvement navétanes de la ville. Il dit connaître les difficultés du mouvement. L’an passé, M. Niang avait offert juste des jeux de maillots. Cette année, le DAGE a fait plus. Il promet de faire plus l’année prochaine en offrant des chaussures aux Asc en plus des jeux maillots.
Grande marche de Kolda
Les autorités municipales de Kolda ont des soucis à se faire. Une grande marche est annoncée pour dénoncer non seulement les problèmes de la capitale du Fouladou, mais aussi la gestion de l’équipe municipale, dirigée par Abdoulaye Bibi Baldé. En effet, par la voix du chanteur Fafadi, «Sos Kolda» appelle tous les Koldois à la grande marche du déclic qui se tiendra le dimanche 15 septembre prochain. Les populations vont protester contre l’obscurité dans la ville, les canaux à ciel ouvert depuis 13 ans, l’insalubrité. L’artiste pense qu’avec ces maux, Kolda est dans l’insécurité. Les initiateurs de la marche estiment que la capitale du Fouladou mérite plus que cette situation.
Les déguerpis du stade Léopold Sédar Senghor s’exilent
Les mécaniciens d’automobiles et propriétaires de parking déguerpis des alentours du Stade Léopold Sédar Senghor (LSS) par le ministre de l’Urbanisme, Karim Fofana ont décidé de s’exiler. Courroucés par le mépris dont ils font l’objet de la part des autorités, les mécaniciens ont tenu hier un sit-in pour annoncer la nouvelle. Ces mécaniciens ont mis en place un collectif dénommé «And Guén Reewmi». Ils entendent se refugier dans les pays limitrophes. Le porte-parole du collectif, Pape Mbaye, propriétaire du parking Rénovation Automobile, informe qu’ils sont déjà contactés leurs camarades de la Gambie, la Mauritanie, le Mali, de la Côte d’Ivoire pour aller y travailler. Le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) est saisi pour l’obtention de cartes de réfugié. Selon Pape Mbaye, leur matériel a été détruit alors que certains ont contracté des prêts bancaires. A l’en croire, les 1300 personnes installées sur le site ont perdu des milliards…
Moustapha Diakhaté encore
Décidément ce ne sont pas les attaques des jeunes de l’Apr qui dévoyer Moustapha Diakhaté de son chemin. Le ministre conseiller du chef de l’Etat prend encore le contre pied du gouvernement qui a décié de rompre avec les écoles privées. Pour lui, c’est une erreur à éviter absolument. Il rappelle que devant les multiples déficits d’enseignants et d’infrastructures et sur les instructions du président de la République, l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane avait pris la décision de recourir aux écoles privées nationales pour accueillir les étudiants non orientés. L’ancien chef de cabinet du président de la République considère le bilan de «Macky family» comme largement positif. A l’en croire, jusqu’ici les étudiants comme les responsables des établissements, n’ont pas formulé des critiques majeures sur les enseignements d’une part et sur le comportement des étudiants d’autre part. Le seul hic, dit-il, c’est le non respect par l’Etat de ses engagements financiers pour honorer les frais de scolarité des étudiants.
Moustapha Diakhaté encore (bis)
Restons avec Moustapha Diakhaté. Pour lui, au lieu de rompre le partenariat avec les écoles privées, il est plus judicieux pour le Gouvernement d’intégrer ce nouveau dispositif dans l’enseignement supérieur sénégalais. Ce, compte tenu de la diversité et de la qualité des filières offertes. Le gouvernement devait, plutôt selon lui, laisser les étudiants la liberté de choisir entre les universités publiques et les écoles privées au lieu de leur imposer des universités publiques qui sont saturées depuis plusieurs décennies. Il pense qu’avec le «chèque Etudiant» comprenant la bourse et la scolarité, l’Etat pourra dans un proche avenir se désengager du recrutement d’enseignants du supérieur et de construction de nouvelles d’infrastructures ou universités publiques. Parce que le partenariat tissé avec les écoles privées permet à l’Etat de mieux s’occuper de l’essentiel.