SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 juillet 2025
L’HOMMAGE DE MACKY SALL A DANSOKHO
À la tête d’une délégation constituée de son état-major politique et de ministres du gouvernement, le Chef de l’Etat Macky Sall, a sobrement débarqué hier, chez Amath Dansokho, pour présenter ses condoléances à la famille éplorée.
À la tête d’une délégation constituée de son état-major politique et de ministres du gouvernement, le Chef de l’Etat Macky Sall, a sobrement débarqué hier, chez Amath Dansokho, pour présenter ses condoléances à la famille éplorée. Il a “salué la mémoire d’un combattant de la liberté et d’un patriote’’. Le tout dans la plus grande discrétion, conformément à la volonté du défunt avant son décès et de sa famille.
En présence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, son directeur de cabinet politique Mahmoud Saleh et le ministre conseiller Mor Ngom, le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana, entre autres, le Chef de l’Etat a “regretté la perte d’un grand homme qui a été au front, sa vie durant, lors des grandes luttes pour l’avènement de la démocratie au Sénégal’’. Il a insisté sur la figure de “leader, de rassembleur et de visionnaire’’ que le défunt président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), incarnait.
Le Président Macky Sall, n’a pas manqué d’évoquer son endurance et a rappelé, à l’occasion, la campagne électorale du second tour de la Présidentielle de 2012 et son compagnonnage avec Amath qui a tenu à faire le tour du pays à ses côtés et l’accompagner jusqu’au bout, malgré son grand âge et l’état de sa santé. A chaque fois qu’il lui demandait d’aller se reposer, il lui répondait : “Je reste’’, a-t-il rappelé, faisant fi de sa santé et des risques encourus. Mais Amath Dansokho, c’est surtout le grand rassembleur. Celui qui avait transformé sa demeure de Mermoz en quartier général de l’opposition à Me Abdoulaye Wade. Celui qui avait réuni autour d’un même objectif des figures comme Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse.
Le Chef de l’Etat a tenu, hier, à rappeler les moments passés dans cette demeure, fondateurs de la seconde alternance au Sénégal. Et d’évoquer la symbolique rattachée à ce lieu. Mais le Président Sall ne s’est pas uniquement limité à ce rappel, puisqu’il dit avoir eu un pressentiment, alors qu’il était en France, qu’Amath Dansokho approchait de la fin. C’est ainsi qu’il a envoyé, une semaine avant son décès, Mor Ngom et Mahmoud Saleh chez Dansokho pour qu’ils s’enquièrent de sa santé. Il a donc salué le combattant et visionnaire qui lui a donné de précieux et sages conseils. “Nous lui serons éternellement reconnaissants’’, a-t-il déclaré devant la veuve Elisabeth Dansokho, la famille du défunt, les membres du PIT dont Samba Sy, Secrétaire général par ailleurs du Travail, du Dialogue social et des relations avec les institutions, Samba Ndongo et Pape Mbaye.
En écho aux propos du chef de l’Etat, le Porte-parole de la famille a pris la parole pour rapporter une confidence faite par son père au sujet du Chef de l’Etat. C’était au retour d’un séjour en France, en 2009, où son père Amath Dansokho avait assisté à un meeting du candidat Macky Sall. Il lui avait confié au sortir de cette manifestation: “S’il ne fait pas d’erreurs, il serait au pouvoir’’. Le Porte-parole de la famille a rappelé la présence continue du Président Sall auprès de Dansokho. “Vous avez toujours été à ses côtés dans les moments difficiles’’.
Toutes choses, dira-t-il, qui n’ont pas de prix. Le ministre Samba Sy a rappelé la maxime selon laquelle, la vie n’est utile que lorsqu’on est utile au grand nombre. Pour dire qu’Amath Dansokho a été utile au grand nombre. Il a également souligné les relations de respect qui unissaient le défunt au Chef de l’Etat.
Amath Dansokho, Président d’honneur du Parti de l’Indépendance et du travail (PIT) est décédé le 23 août 2019 alors que le Président Macky Sall se trouvait hors du pays, pour les besoins du Sommet du G7 à Biarritz (France) et du Ticad au Japon.
La Tamkharit ou «Achoura», correspondant au 10e jour du premier mois (Mouharram) de l’année musulmane (de l’Hégire) 1441, sera célébrée le lundi 09 ou le mardi 10 septembre 2019, c’est selon.
La Tamkharit ou «Achoura», correspondant au 10e jour du premier mois (Mouharram) de l’année musulmane (de l’Hégire) 1441, sera célébrée le lundi 09 ou le mardi 10 septembre 2019, c’est selon. Au Sénégal où le croissant lunaire a été aperçu le samedi 31 septembre dernier, elle sera fêtée mardi prochain; le dimanche 1er septembre étant considéré comme le 1er jour de Mouharram 1441 par la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC).
Achoura 1441 ou Tamkharit 2019 sera célébrée mardi prochain au Sénégal où le croissant lunaire a été aperçu le samedi 31 septembre dernier. Cet événement religieux du nouvel an islamique, correspondant au 10e jour du premier mois (Mouharram) de l’année musulmane (de l’Hégire) 1441, est plein de significations, de symboles et d’histoires. Du point de vue strictement religieux, il est recommandé de jeûner ce jour, ainsi qu’un jour avant, selon les enseignements du Prophète Muhammad (PSL). D’ailleurs, comme aime à le rappeler El Hadji Moustapha Gueye, ancien Commissaire général au pèlerinage et président de l’Association des imams du Sénégal, les savants sont unanimes à considérer le jeûne de ce jour comme étant recommandé, mais s’accordent aussi que ce jeûne n’est pas obligatoire. Cette recommandation est tirée du Hadîth rapporté dans les Sahih de Boukhary et de Mouslim (RTA): «aujourd’hui, c’est le jour de «Achoura», Dieu n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner; que celui qui le veut jeûne, et que celui qui ne le veut pas ne jeûne pas».
POURQUOI JEUNER ACHOURA… ET TACHOURA ?
Et imam Gueye de relever qu’une fois arrivé à Médine, le Messager de Allah (PSL) a trouvé des juifs et des mécréants parmi les fils de Israël qui jeûnaient le jour de «Achoura». Interrogés à ce sujet, ils répondirent: «c’est en ce jour que Dieu a donné la victoire à Moussa (Moïse) et aux fils d’Israël (descendants du Prophète Yacoub – Jacob, - AS - qui est musulman comme tous les prophètes) sur Pharaon; Aussi nous jeûnons ce jour afin de le commémorer». Alors, le Prophète (PSL) dit: «Nous sommes plus proches de Moussa (Moïse) que vous». C’est alors que le Messager d’Allah (PSL) recommanda aussitôt de jeûner ce jour. Et d’ajouter que, selon les savant, pour faire la différence avec ces juifs et les mécréants parmi les fils d’Israël trouvés à Médine, le Messager de Dieu (PSL) a recommandé de jeûner aussi le jour de Tachoura (9e jour du mois de Mouharram) en ces termes: «si je vis jusqu’à l’année prochaine, je jeûnerai le neuvième jour». (Rapporté par Mouslim - RTA). Le Messager de Allah (PSL) est toutefois décédé avant cela. Bref, l’Achoura tient aussi son importance particulièrement dans le fait que le Prophète Muhammad (PSL) avait l’habitude de jeûner ce jour-là. Cependant, selon des savants, avant, il était obligatoire de jeûner le dixième jour du Mouharram. Mais c’est quand, plus tard, le jeûne pendant le mois du Ramadan a été rendu obligatoire qu’il était devenu facultatif de jeûner Achoura. De leur avis, lorsqu’Allah a rendu obligatoire le jeûne du mois de Ramadan, Son Messager (PSL) a dit: «celui qui veut jeûner (le jour d'Achoura) qu'il le fasse, et celui qui ne veut pas, qu'il s'en abstienne», rapporte Boukhari (RTA). Et, Mouslim (RTA) de renchérir que selon le Prophète (PSL) «le meilleur jeûne après le Ramadan est le mois d’Allah Mouharram, et la meilleure prière après les prières obligatoires est la prière de nuit». Suffisant pour que imam Moustapha Gueye insiste sur ceci: «tout ce qu’on y a recommandé est faut, à part le jeûne que le Prophète (PSL) a conseillé», soulignet-il. Et, entre autres avantages, il a été rapporté dans le Hadith que le jeûne de «Achoura» «permet d'expier les péchés de l'année précédente». (Mouslim). Par contre, certains savants sont d’avis que la sagesse dans le jeûne du neuvième jour du mois de Mouharram, c’est la précaution car il est possible que l’on se trompe dans la détermination du début du mois.
ACHOURA ET LES HISTOIRES DE PROPHETES
«Achoura» est également liée à toute une histoire, à la vie de plusieurs Envoyés de Dieu (AS). C’est en ce jour qu’Allah (SWT) a pardonné le «petit péché» du Prophète Adam (AS), acceptant son repentir. Et en ce jour aussi, Dieu a sauvé le Prophète Nouh (Noé - AS) et les musulmans qui étaient avec lui dans le bateau (l’arche de Noé) qui a accosté en terre ferme après le déluge qui a emporté tous les mécréants parmi son peuple. C’est également ce jour qu’Allah (SWT) a sauvé Moussa (Moïse) et ses hommes poursuivis par l’armée pléthorique du Pharaon qui sera noyé, avec ses soldats, dans la mer rouge. C’est ce jour-là, en outre, que Houseyn ibn Aly ibn Abi Talib (RTA) fut assassiné. Après l’empoisonnement, la veille (Tachoura) de son frère Hassane ibn Aly ibn Abi Talib (TTA). Tous deux étaient des petits fils direct du Prophète Muhammad (PSL), surtout de par leur mère Fatima Bint Muhammad, la fille aînée du Prophète (PSL).
ASHOURA: SENS ET SIGNIFICATION
Achoura est célébrée le 10e jour de Mouharram, qui représente le premier mois du nouvel an islamique qui en compte douze (12). Ce mois est aussi d’une grande importance dans l'Islam, en ce sens qu’il est l'un des quatre (4) mois sacrés du calendrier islamique. Le mot Mouharram, dans son sens littéral, signifie «interdit». Donc, comme les trois (3) autres mois sacrés, il est interdit de faire la guerre durant ce mois. Les 4 mois sacrés, sur les 12 qui composent le calendrier musulman, sont: Dhoul-Qa’da, Dhoul-Hijja et Muharram qui se suivent et le quatrième est Rajab…
RAPPEL: IMAM MOUSTAPHA GUEYE, ANCIEN COMISSAIRE GENERAL AU PELERIANGE : «Le jour où la famille du Prophète (PSL) a été exterminée ne doit pas être jour de fête»
Depuis plusieurs années et à plusieurs occasions, à travers des sortie (toujours actuelles) à la radio et la télévision, imam Moustapha Gueye, ancien Commissaire général au pèlerinage et président de l’Association des imams du Sénégal, déplore la célébration dans l’allégresse de Achoura, y compris les fondements du diner copieux offert la Tachoura. Pour étayer sa position, il rappelait ce qui suit: «le 9e jour de Mouharram (Tachoura) est le jour où Mawiya ou Yazid Ibn Mawiya a corrompu Diadata, l’épouse de Hassane, (fils de Aly (RTA) et de Fatima Zahra bint Mohammed (PSL), petit-fils du Prophète - PSL), laquelle a préparé le diner empoisonné de la Tamkharit qui est à l’origine de la mort de ce dernier cette nuit-là et qui a été enterré à Baqiya, le lendemain. C’est cela la Tachoura. Donc on ne doit pas imiter ce diner. Ashura marque le 10e jour, le jour où on a piégé Housseyn (l’autre petit-fils du Prophète (PSL), lui aussi fils de Aly (RTA) et de Fatima Zahra bint Mohammed - PSL). On l’a convaincu de quitter La Mecque pour l’Irak et on a intercepté son cortège en cours de route. Et il a été assassiné, lui et tous ses compagnons, à l’exception d’une petite fille du nom de Zeynab et le petit Aly dit Zeynoul Abédine qui était souffrant. C’est cela Achoura. Et je suis d’avis que tout musulman qui croit en Dieu (SWT, en son Messager Mohammed (PSL) et sa famille, ne doit pas fêter le jour où la descendance du Prophète (PSL) a été exterminée. Celui qui connaît et se rappelle de la tragédie de la famille du Prophète (PSL), à l’occasion de Achoura, ne peut pas avoir le cœur à la fête, ce jour-là. Le jour où on a violenté la famille du Prophète (PSL), ce n’est pas un jour d’allégresse. Je le dis tout le temps dans les radios et ne cesse de le répéter, mais les gens sont têtus et aiment l’euphorie. Mais ce n’est ni un jour de la joie, ni un jour heureux, mais un jour de tristesse. Quand on sait ce qui s’est passé ce jour-là, on a coupé la tête de Housseyn qu’on a trainé de Baghdad (Irak) à Damas (Syrie) où il a été enterré…»
Donc, en somme, «la Tamkharit est un grand jour, de par tout ce qu’elle symbolise. Ce jour est d’une grandeur multidimensionnelle. Mais beaucoup de choses que les gens ont tendance à faire ne font pas parti des recommandations, ni de la Sunnah. Les couscous, les bœufs, les viandes, l’euphorie et cette joie n’en font pas partis, Haram ! Ce n’est qu’une tradition. Nous sommes des ‘’ceddo’’…», rappelle souvent imam Moustapha Gueye, lors de ses différentes sorties à l’occasion de Achoura.
«CE N’EST QU’UN BALLON DE SONDE QUI SE GENERALISERA»
C’est l’avis l’avocat Me Massokhna Kane sur la mesure d’interdiction du port de voile de l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (Isja), tout en invitant l’Etat et l’Eglise à se prononcer
«Ce qu’a fait l’Institut Sainte Jeanne d’Arc (Isja) de Dakar n’est qu’un ballon de sonde qui se généralisera, s’il n’est pas immédiatement et définitivement dégonflé. Cela créera, à coup sûr, de graves troubles confessionnels dont le Sénégal, champion du dialogue inter-religieux, de la tolérance et de la coexistence pacifique des religions, n’a pas besoin». C’est ce qu’a fait savoir l’avocat Massokhna Kane sur la mesure d’interdiction du port de voile de l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (Isja). Tout en invitant l’Etat et l’Eglise à se prononcer.
L’interdiction du port de voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc (Isja) de Dakar continue de faire un tollé, certaines craignant que cela ne prenne des tournures inquiétantes. Chacun y va de ses arguments. La Constitution, la Loi d’orientation qui régit le secteur éducatif, le Décret sur les établissements privés, les instruments juridiques sont convoqués de partout pour soutenir ou dégager en touche la décision de l’école privée catholique d’interdire le port du voile dans ses classes.
En tout cas, l’Isja reste ferme sur sa mesure d’exiger une tenue unique à l’ensemble de ses élèves. Loin du débat confessionnel que cette décision a fini par installer, Me Massokhna Kane fustige, dans un communiqué parvenu hier vendredi à la rédaction, de façon catégorique le licenciement des élèves voilées.
L’avocat soutient: «ce qu’a fait l’Institut Sainte Jeanne d’Arc de Dakar n’est qu’un ballon de sonde qui se généralisera, s’il n’est pas immédiatement et définitivement dégonflé». Pour lui, «cela créera, à coup sûr, de graves troubles confessionnels dont le Sénégal, champion du dialogue inter-religieux, de la tolérance et de la coexistence pacifique des religions, n’a pas besoin». Sans ambages, le président de Sos consommateurs en déduit que «l’ISJA a franchi le Rubicon, en privant les élèves musulmans du droit d’exercer librement leur culte et de remplir leur obligation divine».
Non sans s’interroger: pourquoi ne pas interdire les tenues sexy, provocatrices et manifestement dévergondées des filles à l’école ? Pourquoi on n’interdit pas le port du voile aux religieuses chrétiennes qui travaillent à l’école Sainte Jeanne d’Arc ? Autant de questions soulevées par l’avocat qui relève que «le voile n’a jamais dérangé que les hypocrites». Il estime que n’importe quelle école se permet de mettre dans son règlement intérieur des dispositions qui violent manifestement la Constitution et la loi, portant atteinte aux droits des élèves, au nom de la laïcité.
Constant le silence assourdissant des autorités de l’Eglise face à ce problème qui ne peut être éludé, tout en les invitant à donner leur position, l’avocat attend par ailleurs de l’Etat du Sénégal qui subventionne l’enseignement privé catholique avec les impôts de 95% de musulmans, qu’il tranche objectivement et sans faiblesse sur ce problème qui ne peut attendre.
DES ECONOMISTES INVITENT A CORRIGER CE QUI PEUT L’ETRE
Les mesures d’austérité prises continuellement par le président de la République, Macky Sall, depuis le début de son second et dernier mandat, trouvent échos favorable auprès des économistes sénégalais
Toutefois, ces derniers du moins n’ont pas manqué de fustiger son silence coupable, qui a conduit à cette situation longtemps décriée par les institutions de Bretton Woods et certains économistes.
La tension financière que connait le pays depuis des mois déjà, a amené le chef de l’Etat, Macky Sall, à prendre des mesures d’austérité relatives à la suppression du poste de Premier ministre, à la fermeture de certaines agences, à la baisse de la facture d’achat de véhicules, à la réduction des représentations diplomatiques, à la baisse de la facture téléphonique et à l’orientation des bacheliers de 2019 dans les universités publiques. Ces décisions prouvent à suffisance que le pays est mal géré. En effet, de l’avis des économistes, «cette situation était prévisible depuis fort longtemps, au regard de tout ce qui se tramait avant et pendant la présidentielle du 24 février dernière.
La Banque mondiale (Bm), le Fonds monétaire international (Fmi), des économistes avaient fini d’alerter les autorités sénégalaises sur la nécessité de réduire son train de vie dispendieux. Mais les gouvernants parlaient d’un pays liquide, qui avait une bonne signature auprès des marchés financiers», fait remarquer l’économiste-chercheur Demba Moussa Dembélé, président de l'Africaine de recherche et de coopération pour le développement endogène (Arcade). Mieux, relève l’économiste, «l’on peut se demander légitimement pourquoi avoir attendu plus de 7 ans pour procéder à une telle cure d’austérité ? Pendant des années, on a fait croire aux Sénégalais que le pays était sur la voie de «l’émergence», avec des taux de croissance de plus de 6 ou 7%».
«LA VERITE EST QUE LE REGIME EST RATTRAPE PAR SES MENSONGES ET SES MANIPULATIONS DE CHIFFRES…»
«Alors, que s’est-il passé pour un tel réveil brutal ? », s’interroge-til. A le suivre, «la vérité est que le régime est rattrapé par ses mensonges et ses manipulations de chiffres, pour maquiller une réalité peu reluisante, dans le but de faire réélire Macky Sall à tout prix. Pour cet objectif, tous les moyens étaient bons, la propagande fonctionnait à plein régime. Le pouvoir dépensait sans compter, avec la complicité de ses partenaires au développement Pourvu que Macky Sall soit réélu pour continuer à mettre les ressources du pays sous le contrôle des multinationales occidentales, au détriment du secteur privé national», fulmine l’économiste. Pour le président de l’Arcade, «la vérité est que Macky Sall, étant théoriquement dans son dernier mandat, a été obligé de reconnaître l’échec de sa gouvernance. La gestion vertueuse et sobre qu’il avait promise s’est transformée en une gestion familiale et clanique, caractérisée par la corruption à tous les niveaux de l’Etat et le pillage des deniers publics. Les mesures annoncées pourront-elles aider à corriger une telle situation ?» Tout de même, il se veut réaliste en affirmant ceci: «le doute est permis».
307 MILLIARDS PAR AN POUR L’ACHAT DE VEHICULES, C’EST L’EQUIVALENT DE 10 UNIVERSITES, 15 HOPITAUX DE DERNIERS CRIS, DE 30 UNITES INDUSTRIELS
Dans le même ordre d’idée Thierno Thioune, maître de Conférences titulaire en économie, directeur des études du Centre de recherche et de formation pour le développement économique et social (Crefdes), admet que l’administration sénégalaise est dispendieuse. A l’en croire, «le caractère dispendieux de l’administration publique laisse apparaître un gaspillage du carburant, une utilisation abusive du service de téléphone et de l’eau, des achats de véhicules tous les deux ans». Il ajoute, pour s’en désolé, «figurez-vous, 307 milliards passent à la trappe tous les ans pour l’achat de véhicules dans l’administration publique. C’est l’équivalent de 10 universités, de 15 hôpitaux de dernières générations, de 30 unités de plateau industriel de transformations, source sure d’emploi des jeunes…». Désapprouvant l’administration Sénégalaise qu’il qualifie de couteuse et moins productive, le professeur Thioune note que «le tableau de la gestion des finances publiques demeure complexe, avec un peu plus de 2000 milliards de recettes sur un budget d’un peu plus 4000 milliards dont la masse salariale de plus de 1000 milliards représente 50% de ces ressources internes et 40% pour le paiement de dette et des services de la dette. D’où la faible marge de manœuvre pour le pays». Sous ce rapport, il dira: «je recommande la mise en place d’instrument de mesure de la productivité de l’agent public, par l’établissement d’un certain nombre de principes relativement aux fiches de postes, aux objectifs fixés, aux moyens usités et aux résultats escomptés».
BATIR UNE VERITABLE ADMINISTRATION PUBLIQUE
Pour lui, «une administration de développement requiert un certain nombre de facteurs. On fait une administration de développement avec les femmes et les hommes, vecteurs de compétitivité et locomotives de performance. Au refus d’en faire de vains mots, la culture de l’Etat, de l’éthique et de la déontologie par la culture de l’exemplarité sont une exigence». Ceci lui fera dire que «bâtir une véritable administration publique d’un niveau de fonctionnement irréprochable, gage d’une utilité optimale des concitoyens, repose sur la plénitude de l’action des Corps de Contrôle (OFNAC, IGE…). Tout ceci, renforcé par les CDP (Contrats de Performances), milite en faveur de la réduction du niveau de corruption». L’économiste et professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) se voulant convaincant, ajoute ceci: «le Canada peut être cité en exemple dans le sens où le service public en ligne permet de recevoir un extrait de naissance chez soi, sans pour autant se déplacer ni être en contact avec l’agent public, réduisant de facto les possibilités de corruption». Il poursuit: «aussi, au Rwanda, le président Kagamé, dans le souci de moderniser l’administration publique, a mis dans un grand stade de la capitale Kigali tous les véhicules qu’il a vendu aux plus offrants. Les ressources amassées sont versées dans la production de services publics profitables directement aux couches les plus vulnérables. Et, avec la contribution du secteur financier sur liquide, il permet la souscription à des prêts concessionnels aux fonctionnaires pour l’acquisition de véhicule personnel, servant à la fois de véhicule de service».
EMPECHER LA PANADE EN VEILLANT A LA RATIONALISATION ET A L’OPTIMISATION DES DEPENSES PUBLIQUES
En réalité, poursuit Thierno Thioune, «au vu de ces exemples, une grande part de la maestria de l’administration publique se trouve dans sa manière de se muer en administration de développement, grand chantier aujourd’hui du Programme d'appui à la modernisation de l'administration (Pama)». Enfin M. Thioune donne des conseils. «Cette volonté d’une administration de production de service public de qualité est une exigence au regard du nombre de gens appauvris, de l’effritement de la classe moyenne, du lourd fardeau de la dette dans les finances publiques, de la sauvegarde du pouvoir d’achat des travailleurs et de leur emploi, de l’efficacité des institutions, de l’abondance des infrastructures… . Si l’on veut éviter que tous ces éléments se détériorent et que les valeurs intangibles de la communauté ne succombent, il nous faudra empêcher la panade en veillant à la rationalisation et à l’optimisation des dépenses publiques, vœux pieux du chef de l’État….».
LES RECETTES D’ABDOUL MBAYE ET COMPAGNIE
L’Act d’Abdoul Mbaye se prononce sur les inondations notées dans les grandes villes du pays, la question du statut de l’opposition, les contrats miniers avec les Turcs, la récurrence des accidents de la route, etc
Le Conseil national de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) a tenu, le 31 août dernier, une réunion sous la présidence de son président, Abdoul Mbaye. Dans une note parvenue à la rédaction hier, vendredi 6 septembre, l’ancien Premier ministre et ses camarades ont fait une panoplie de propositions sur certains sujets de l’heure, notamment les inondations notées dans les grandes villes du pays, la question du statut de l’opposition, ou encore les contrats miniers avec les Turcs, sans oublier la récurrence des accidents de la route, entre autres.
En réunion de son Conseil national, tenu le 31 août dernier, sous la houlette de son président, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), s’est penché sur la situation nationale. Dans un communiqué rendu public et sanctionnant ce conclave, Abdoul Mbaye et compagnie ont formulé un certaine nombre de recommandations. En effet, dans le domaine minier, ils ont tout d’abord qualifié «d’opaque» la signature d’un contrat entre l’Etat du Sénégal et des industriels turcs pour l’exploitation du fer de la Falémé. Tout en exigeant la transparence dans la gestion des ressources naturelles du pays, car estimant que lesdites ressources appartiennent au peuple, Abdoul Mbaye et compagnie ont demandé la publication de manière officielle des contrats incriminés. Ils trouvent «qu’il faudra très rapidement que l’Etat publie officiellement ce contrat et réponde à la question essentielle concernant ce projet industriel: s’agit-il d’un groupe aciériste ou minier afin de ne pas reproduire l’erreur commise avec le choix du groupe Arcelor-Mittal ?»
S’agissant de la saison des pluies qui, certes a démarré très tardivement, mais engendre actuellement un lot de dégâts nés des fortes précipitations enregistrées un peu partout dans le pays, le Conseil national de l’Act s’en est pris à l’attitude du régime du président Macky Sall.
Dans la note, Abdoul Mbaye et ses camarades ont fustigé «l’inertie du gouvernement face aux inondations qui sont réapparues dans les principales villes du Sénégal, créant çà et là, désolation et crainte d’une recrudescence d’épidémies hivernales». Ils ne se sont pas, pour autant, limiter à décrier cette attitude.
En effet, ils rappellent l’existence d’un Plan décennal de lutte contre les inondations (Pdli). Rappelant qu’il a été conçu et mis en œuvre d’octobre 2012 à septembre 2013, avec des résultats probants, ils n’ont pas manqué d’exiger que l’Etat procède à «la réactualisation dudit plan et son application immédiate». Sur un autre registre, notamment la question du statut de l’opposition et de son chef qui semble diviser la classe politique, le Conseil national de l’Act tire la sonnette d’alarme.
Pour Abdoul Mbaye et Cie, «les échanges sur la définition du statut du chef de l’opposition ne devraient pas se faire aux dépens de la préservation et de la défense des droits des opposants». Ainsi donc, ils pensent que l’objectif principal de cette disposition «doit rester la protection des droits des leaders de l’opposition et la fin des persécutions dont ils font l’objet».
La récurrence des accidents de la route notée depuis un certain temps maintenant n’a pas laissé de marbre Abdoul Mbaye et ses camarades. Sur ce point, ils ont attiré l’attention sur l’ampleur de l’hécatombe, non sans mettre sur la table 33 recommandations issues, selon la note, des conclusions d’un séminaire organisé par le parti sur la sécurité routière. A leur avis, la mise en œuvre de ces recommandations «pourrait, à brève échéance, agir sur ces hécatombes en favorisant leur réduction et assurer une plus grande sécurité dans la circulation sur nos routes».
PAPE DEMBA BITEYE ANNONCE UNE BAISSE DU COUT DE L’ELECTRICITE,
En visite à Kaolack, hier vendredi, le directeur général de Senelec parlant de ses perspectives en termes de distribution qualitative et quantitative du courant électrique, a annoncé une nouvelle baisse du kilowatt (Kw) dans les prochaines semaines
En visite à Kaolack, hier vendredi, le directeur général de Senelec qui parlait de ses perspectives en termes de distribution qualitative et quantitative du courant électrique sur le réseau national, a annoncé une nouvelle baisse du kilowatt (kw) dans les prochaines semaines.
Même si au niveau de certaines parties du pays on continue encore de signaler une hausse de l’électricité, Pape Demba Bitèye a indiqué qu’au niveau de Senelec, cette mesure va entrer en vigueur. Se prononçant ainsi sur les cas de délestages notés ces temps-ci, le directeur général de Senelec a toutefois signalé que «c’est une situation assez récurrente en pareilles périodes de l’hivernage surtout avec l’abondance des précipitations». Un état de fait pour lequel sa société a pris les devants, en renforçant le dispositif technique avec l’achat de nouveaux camions et des appareils de détection. Mais, comparé aux années précédentes, l’ampleur des délestages est moins grave et a pu être gérée par les équipes en place, partout sur le réseau national, explique-il.
Le directeur général de Senelec a fait cette annonce en marge d’une cérémonie marquant le déroulement d’un programme conjoint à caractère social prévu pour les populations de la commune, du département et de la région de Kaolack, à l’initiative du défunt mouvement «Kaolack pour la réélection du président Macky Sall» (KREM), dont il est le principal coordonnateur.
Une série de rencontres qu’il a prétextées pour apporter une réponse aux nombreuses sollicitations formulées en amont par les populations de Kaolack. Cette opération communément appelée «week-end social» a démarré par le don d’un important lot de médicaments que lui et son staff ont remis aux enfants qui viennent souvent se faire consulter au poste de santé de Kabatoki. Aussi aux personnes diabétiques de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, lesquelles ont également reçu un paquet d’appareillage de mesure du taux de glycémie et des médicaments. Cette dynamique s’est poursuivie dans la soirée avec la remise d’un lot de 1500 ampoules à la municipalité de Kaolack.
Histoire de contribuer au Programme communal de l’éclairage publique. Ceci pour une valeur de 5 millions de F Cfa. Un geste qui a été suivi plus tard par la visite des populations sinistrées des inondations de Khakhoum et Gawane. Des quartiers où il a remis une enveloppe d’un million de F Cfa à chaque groupe de victimes.
Macky Sall chez Dansokho et Kara
Absent du pays lors du décès du ministre d’Etat Amath Dansokho, le président de la République s’est rendu hier chez la famille du défunt. A la tête d’une forte délégation, le Président Macky Sall a présenté ses condoléances à la famille du leader charismatique du Parti de l’indépendance et du travail (PIT). Ensuite, la délégation du chef de l’Etat a fait cap sur Mermoz chez Serigne Modou Kara Mbacké. Le Président Sall a présenté ses condoléances au guide religieux qui a perdu un des siens.
Harouna Dia à Dakar
L’homme d’affaires avait disparu de nos antennes depuis fort longtemps. Il n’était plus revenu au Sénégal depuis la réélection du président Macky Sall. Eh bien, les radars sophistiqués de «L’As» ont aperçu le prince du Bossea hier aux côtés du président de la République lorsque ce dernier se rendait au domicile de feuAmath Dansokho pour présenter ses condoléance. Pour la petite histoire, Harouna Dia était militant du Pit. Ayant compris que pour réussir en politique, il fallait d’abord de l’argent, il a tout arrêté pour aller faire fortune avant de revenir se mettre au service de son pays.
Ndiaga Sylla désigne le chef de l’opposition
L’expert électoral Ndiaga Sylla apporte son grain de sel sur le débat portant sur les critères de choix du chef de l’opposition. Il indique que depuis la suppression du poste de Premier ministre, le régime sénégalais, est à ranger dans la catégorie des régimes présidentiels. Ce qui fait que selon Ndiaga Sylla que le chef de l’opposition revient au second choix des sénégalais à l’élection présidentielle. Sur la base de ce critère, c’est le président du parti Rewmi et candidat de la coalition Idy2019 qui doit être le chef de l’opposition. Ainsi, pour départager la mouvance présidentielle et l’opposition sur la question, l’expert avait proposé dans un recueil de contributions citoyennes publié récemment par l’ONG 3D plusieurs options. Toutefois, si entre deux présidentielles, il existe un changement de majorité dans l’opposition issue des élections législatives, le statut du chef de l’opposition revient au chef de la majorité de l’opposition parlementaire. Le dernier choix reste une concertation entre les différents candidats à l’élection présidentielle afin de trouver un consensus.
Abdoul Mbaye crie à la vengeance
Le président l’Alliance pour la citoyenneté etle travail (Act) ne digère toujours pas le verdict de la cour d’appel lui infligeant une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis alors qu’il a été relaxé en première instance. Convaincu d’être victime d’un complot politique, Abdoul Mbaye pense que la vengeance du régime en place et la recherche d’inéligibilité ont fini de faire de son dossier une jurisprudence. «Après plusieurs contre-vérités flagrantes ayant servi à bâtir un dispositif condamnant Abdoul Mbaye au pénal dans le souci de le rendre inéligible, l’arrêt n°355 du 6 juin 2019 de la chambre correctionnelle n°2 de la Cour d’appel de Dakar, présidée parAmady Diouf avec pour assesseurs Mamadou Cissé Fall et El Hadj Amadou Diouf fait évoluer la jurisprudence sur au moins deux points majeurs», dénonce Abdoul Mbaye dans un communiqué parvenu à «L’As». Il ne comprend pas qu’on l’accuse de faux en écriture, alors que la décision de justice existe. Le numéro de la requête, la date et son objet sont retrouvés dans un répertoire des ordonnances, tenu par le greffe. D’ailleurs l’ancien greffier en chef au moment des faits avait attesté son existence. Il est loin d’abdiquer. Le président de l’Act promet de poursuivre le combat pour la vérité, le respect de nos droits et une Justice sénégalaise retrouvée.
Adama Gaye reste en prison
Le journaliste Adama Gaye en prison pour offense au chef de l’Etat et atteinte à la Sûreté de l’Etat reste en prison. Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye s’est opposé une seconde fois à sa demande de mise en liberté provisoire introduite par ses conseils juste après l’audition dans le fond, mercredi 4 Septembre 2019. La prochaine sera peut-être la bonne…
Pape Demba Bitèye soulage les diabétiques
Un week-end social, c’est la trouvaille du mouvement Krem (Kaolack pour la réélection de Macky) dirigé par Pape Demba Bitèye, par ailleurs directeur général de la Senelec. En compagnie de ses militants et sympathisants, le Dg de Senelec a effectué, dans la journée d’hier, une tournée au poste de santé de Kabatoki, à l’hôpital régional de Kaolack avant de terminer par l’hôtel de ville de Kaolack. Acette occasion, il a remis des lots de médicaments destinés aux enfants de 0 à 5 ans à Kabatoki, des médicaments et des appareils pour personne souffrant de diabète à l’hôpital de Kaolack, dont le montant est estimé à 2 millions Fcfa. Par ce geste de haute portée sociale, Pape Demba Bitèye vient de satisfaire un besoin qui lui a été soumis par l’Association des diabétiques.
Le Dg de Senelec à l’offensive à Kaolack
Pape Demba Bitèye souligne que ce déplacement entre dans le cadre de la perpétuation des activités sociales qu’il mène dans Kaolack depuis plus de deux ans. La question de l’éclairage public de certains quartiers a également motivé sa descente. C’est pourquoi, il a remis 1.500 points lumineux à la mairie de Kaolack. Abordant la question de la production de l’électricité, le directeur général de la Senelec estime qu’il y a des améliorations notables notamment grâce à l’acquisition d’équipements et de matériel de pointe. Il s’agit des camions et des appareils de détection de défaut. «Aujourd’hui, nous sommes en train de relever le défi de la baisse du cout du kilowatt/heure de l’électricité. D’ici peu de temps à Kaolack, vous verrez les innovations que nous sommes en train d’apporter au niveau de la production de l’électricité », a-t-il soutenu. Pour Pape Demba Bitèye, Senelec fait des avancées chaque année par rapport aux perturbations induites par les fortes pluies et les rafales de vent pendant l’hivernage. Mais aujourd’hui, Senelec a eu des avancées telles que nous sommes en train, au fur et à mesure chaque année, de faire des efforts permettant de les atténuer sur la durée et également sur l’impact au niveau de l’espace», a souligné Pape Demba Bitèye. Pour boucler sa tournée, le Dg de la Senelec a rendu visite aux sinistrés des inondations pour leur apporter un soutien matériel et moral.
Séminaire gouvernemental
Le séminaire gouvernemental a été ouvert hier à la salle des banquets de la présidence de la République. L’ensemble des membres du gouvernement et les collaborateurs du Président Macky Sall étaient présents à la rencontre. Le chef de l’Etat et son gouvernement engagent une réflexion deux jours sur les méthodes de travail et sur les missions assignées aux uns et autres pour plus de performances et d’efficacité dans la mise en œuvre des politiques. Dès le début des travaux, le Président Macky Sall a rappelé les grandes lignes de la politique du gouvernementale. Il est essentiel, à ses yeux, que ceux qui l’accompagnent puissent au moins maitriser les contours de la politique gouvernementale. Le Président Sall a insisté sur les priorités du quinquennat, les nouvelles innovations, les programmes sectoriels, les projets et réformes. A l’en croire, le ministre doit rester un animateur quotidien de l’action publique en impulsant, à travers ses services, la mise en œuvre optimale des politiques et programmes. Auparavant, il a rappelé, avoir indiqué lors du 1er Conseil des ministres du 10 avril 2019, la nécessité d’asseoir un Gouvernement d’actions et pragmatique qui est à l’écoute des usagers.
Serigne Saliou Mbacké écope de 3 mois ferme
C’est devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel que trois descendants de Serigne Touba ont préféré solder leurs comptes pour une affaire d’abus de confiance. Serigne Sidy Mbacké et Sokhna Mame Faty Mbacké accusent leur frère Serigne Saliou Mbacké, de les avoir escroqués respectivement 16 et 1 million de francs Cfa. Dans sa version des faits, Sokhna Mame Faty Mbacké explique avoir remis 1 million de francs Cfa à Serigne Saliou Mbacké qui devait lui trouver un véhicule. Mais ce dernier n’a jamais honoré sa part du contrat. Des déclarations battues en touche par l’accusé. D’après lui, Sokhna Faty Mbacké lui avait prêté ladite somme avec des intérêts de quatre cent mille Cfa payable en quatre mois à compter de la date du prêt. Quant à Serigne Sidy Mbacké, il a dit avoir remis 16 millions au prévenu pour qu’il lui achète des voitures. Mais puisque qu’il vu ni la couleur de son argent encore moins les voitures, il est allé réclamer son dû à Serigne Saliou Mbacké. Faux rétorque l’accusé qui déclare n’avoir reçu que cinq millions Cfa de Serigne Sidy Mbacké à qui il dit avoir déjà restitué 3, 5 millions. Au bout du compte, Serigne Saliou Mbacké a été condamné à trois mois d’emprisonnement ferme et à payer 11,5 millions à Serigne Sidy Mbacké et 500 mille à Sokhna Mame Faty Mbacké.
Bara Gaye
La Fédération de l’arrondissement des Niayes, section de Yeumbeul Sud a fait une motion de soutien aux «Wade» à l’issue d’une réunion tenue le 1er septembre dernier. Ces libéraux pensent que « l’évolution chaotique de la situation socio-économique et politique du pays depuis 2012, impose de profondes réformes dans les formations politiques, notamment de l’opposition, afin de mieux faire face aux défis de l’heure». C’est ce qu’a bien compris, disent-ils, Me Abdoulaye Wade en procédant à la nomination d’un nouveau secrétariat général national élargi dans lequel, la jeunesse, fer de lance du parti, occupe une part importante. Ils ont remercié Me Wade d’avoir renouvelé sa confiance à Bara Gaye. Par ailleurs, ils lancent un appel solennel aux frères dissidents du parti, à un retour conciliant chez le patriarche pour le triomphe très prochain du Sopi.
3 mois de prison le chauffeur de Tata
Trois mois de prison ferme. C’est la peine infligée au conducteur de muni bus «Tata», Khadim Ndiaye. En plus de la peine, son permis de conduite a été suspendu et il devra payer une amende de 106 mille francs CFA. Le chauffeur était poursuivi pour homicide volontaire. Le prévenu rapporte que c’est en prenant des passagers à l’arrêt qu’il a percuté un enfant de 6 ans sans s’en rendre compte. Le procureur a dénoncé le comportement de certains conducteurs de bus tata. Khadim Ndiaye réfute les accusations du procureur selon lesquelles, il faisait une course poursuite avec un autre chauffeur. Ainsi, le parquet a requis une application de la loi pénale. La défense a plaidé pour une application bienveillante de la loi.
La prison de Sébikotane en cause
La prison de Sébikotane n’est pas la solution pour décongestionner les prisons. C’est du moins la conviction du député libéral, Toussaint Manga qui participait hier à la marche pour l’amélioration des conditions carcérales des détenus. Il a indiqué que la prison de Sébikotane qui sera inaugurée dans quelques mois ne peut pas régler la situation. C’est pourquoi, il urge à ses yeux de programmer dans le budget du Sénégal la construction de prisons de grande capacité, mais aussi d’accélérer les jugements des détenus, car les longues détentions contribuent à la surpopulation des maisons d’arrêt et de correction du Sénégal. Un avis partagé par Seydi Gassama d’Amnesty International, selon qui, il y aura quelques détenus qui vont y aller, mais Rebeuss restera toujours surpeuplé. Même si on transfert 400 détenus, il en restera toujours deux fois plus que le nombre qu’elle devrait contenir. Pour lui, la solution est de construire de grandes prisons du fait de l’augmentation de la population sénégalaise. Il rappelle que le Sénégal n’avait que 5 millions d’habitants lorsque le colon construisait ces prisons.