Emprisonné depuis plusieurs semaines pour « diffusion d’écrits contraires aux bonnes mœurs » et « offense au Chef de l’Etat », Adama Gaye pourrait bénéficier d’une liberté provisoire ce vendredi.
Le journaliste-consultant devrait être édifié sur son sort dans les prochaines heures. Mais, déjà, le quotidien Libération estime qu’il est à un pas hors de la prison de Rebeuss. Mieux, il y a de fortes chances qu’il passe le weekend chez lui.
Pour rappel, le Parquet et le Doyen des juges avaient rejeté la demande de liberté provisoire déposée par les avocats de Adama Gaye. Mais, après son audition dans le fond, mercredi dernier, ses conseils ont introduit une autre requête.
Par Dialo DIOP
À PROPOS DE LA MUTINERIE DU 7 AVRIL 1971 À LA PRISON DE REBEUSS
Dans sa contribution intitulée “SOS gardes pénitentiaires et détenus”, un certain Pape Samb a traité de l’histoire des mutineries de la période néocoloniale - Un minimum de respect et de considération à l’égard du lecteur et des faits aurait dû prévaloir
Dans sa contribution en deux parties intitulée “SOS gardes pénitentiaires et détenus”, un certain Pape Samb a traité de l’histoire des mutineries de la période néocoloniale dans la prison centrale de Rëbës. (1971, 1996 et 2016), qui auraient toutes découlé, selon lui, “de la promiscuité et des problèmes de surpopulation carcérale, pour dégénérer par la suite”. Abordant la première, celle du 7 avril 1971, qualifiée de “révolte des Incendiaires”, il affirme : “Omar Blondin Diop et ses frères Blondin, (sic) qui se sont signalés par des coups d’éclat comme l’incendie du centre culturel français à la rue Blanchot, à la veille de la visite au Sénégal du Président français George Pompidou.
A quelques heures du transfert de certains d’entre eux à la prison du Fort B, une mutinerie a alors éclaté. Il y aurait eu plus d’une vingtaine d’évadés avant l’arrivée de la Brigade Mobile d’Intervention (BMI) parfois en provenance du Camp Mangin.”. Il faut savoir que si les jeunes frères d’Omar, Dialo et feu Mohamed, appartenaient effectivement au groupe dit des “Incendiaires” composé d’une quinzaine de militants et étaient donc en prison au moment de la mutinerie, Omar quant à lui n’en a jamais été membre.
Par conséquent, il n’a pas pu prendre part à l’attaque du Centre culturel français, pour la bonne et simple raison qu’il se trouvait alors à Paris, ayant repris ses études après la levée de la mesure d’expulsion de France qui l’avait frappé au lendemain des évènements de Mai 68. De même, après son interpellation à Bamako à la veille de la visite officielle du Président Senghor (novembre 1971) et sa déportation à la prison du Fort B de Dakar malgré l’absence d’accord d’extradition entre le Mali et le Sénégal, tout au long de sa détention, il n’aura pas passé une seule nuit à “100 mètres carrés” jusqu’à sa mort brutale à Gorée, le 11 mai 1973 ! Il n’a donc pas pu participer à la mutinerie en question.
Enfin et surtout, ce n’est pas avant mais bien après notre transfert extrêmement violent de Rëbës vers le Fort B par les GMI, dont les prisonniers dits de droit commun, privés de leur récréation matinale, avaient été témoins depuis les fenêtres de leurs cellules, que la mutinerie a éclaté. En effet, ayant entamé un travail d’agitation et de propagande parmi la population carcérale à l’aide de cassettes audio, dans le cadre de ce que nous appelions la “poursuite de la lutte derrière les barreaux”, l’administration pénitentiaire avait décidé d’y mettre un terme en procédant à une permutation entre nous-mêmes et le groupe des syndicalistes enseignants d’opposition, dont Iba Der Thiam, feu Mbaba Guissé et autres, alors détenus à la prison pour enfants du Fort B. C’est suite à notre refus d’accepter ce transfert ainsi que la sanglante brutalité de son exécution par les GMI qui ont été à l’origine de cette mutinerie du 7 avril à Rëbës et non pas la promiscuité ou la surpopulation, qui ont toujours existé dans toutes les prisons du pays et du continent !
Signalons au passage, que c’est au lendemain de ladite mutinerie, qui a provoqué plus d’une soixantaine d’évasions, que le Ministre de l’économie et des Finances, Jean Colin, a pris les rênes du Ministère de l’Intérieur, un poste qu’il ne quittera qu’avec le départ du Président Senghor, pour devenir le tout puissant Ministre d’Etat-Secrétaire général de la Présidence de la République de son successeur désigné, Abdou Diouf… Mais il y a plus grave encore, car notre plumitif poursuit : “Plus tard, transféré à la prison centrale (sic) de l’Île de Gorée pour l’éloigner du continent et l’isoler de plus en plus, Omar Blondin Diop mourut en prison le 11 mai 1973. Il n’avait alors que 25 ans (resic).
Un “meurtre maquillé en suicide” selon ses parents et proches, qui ont accusé le régime Senghor. Jusqu’à ce jour, mystère et boule de gomme.” En réalité, ce n’est qu’après sa condamnation par le Tribunal Spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’Etat, le 22 mars 1972, qu’Omar et son compagnon d’infortune, Alioune Sall dit Paloma, ont été transférés à la prison de Gorée, où ils ont remplacé au “quartier politique” Dialo Diop et feus Ibrahima Paye dit Jackie et Nouhoum Camara, tous trois préalablement déportés au Centre Pénitentiaire Spécial (CPS) de Kédougou ; les deux premiers ayant été condamnés antérieurement par la même juridiction d’exception aux travaux forcés à perpétuité et le dernier à vingt ans de travaux forcés. Quant à la vive controverse autour de la cause et des circonstances du décès brutal d’Omar, il suffit de rappeler la plainte de son père, feu Dr Ibrahima Blondin Diop, pour “coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, immédiatement déposée auprès du Doyen des Juges d’Instruction, après avoir exigé et obtenu une autopsie. Ce dernier, le juge Moustapha Touré, à la suite d’une reconstitution des faits, décida d’inculper tous les gardes pénitentiaires de service le jour du drame, mais fut aussitôt relevé de ses fonctions grâce à une classique “promotion-sanction”. Remplacé par le juge feu Elias Dosseh, celui-ci attendit jusqu’au mois de juin 1975 pour rendre une “ordonnance d’incompétence” fondée sur l’absence de certificat médical constatant une incapacité supérieure ou égale à vingt et un jours, requise pour la saisine du tribunal correctionnel… !
Ajoutons, pour en finir avec le rappel des faits, qu’à l’occasion de la commémoration du quarantième anniversaire de la mort d’Omar, ses frères ont formellement demandé la réouverture de ce dossier judiciaire à la Garde des Sceaux de l’époque et à ses successeurs.
En vain, à ce jour. A qui donc profitent le “mystère” et la “boule de gomme” ? Autant de données factuelles connues du public intéressé et accessibles à tout un chacun, soit par la consultation des archives de l’officieux local, “Le Soleil”, seul et unique quotidien existant à l’époque, soit par une simple recherche sur Google, pour savoir par exemple, s’il y a eu d’autres mutineries à “Cent mètre carrés” avant l’indépendance. Encore faudrait-il n’être mu que par la quête de la vérité ! Il se trouve en effet que le même Pape Samb – s’agirait-il d’un nom de plume ? – est un récidiviste en la matière. Il y a de cela quelques années, il a commis un article ordurier, intitulé “Hey, Blondin !”, dans la page contribution d’un autre quotidien de la place, associant contrevérités et insanités auxquelles nous nous étions abstenus de répliquer.
Publiée au lendemain d’une déclaration du Secrétariat exécutif du Rassemblement National Démocratique (RND), sous le titre “Il faut arrêter et juger l’imposteur Abdoulaye Wade”, la manœuvre politicienne était cousue de fil blanc et ne méritait manifestement pas réponse. Car, si la parole est libre, la plume est serve, comme disent les procureurs. Vu la gravité de la question traitée et les conséquences humaines tragiques qui continuent d’en découler au quotidien, un minimum de respect et de considération à l’égard du lecteur et des faits aurait dû prévaloir avant de prendre sa plume, même pour la rubrique “Libre Opinion” !
MOUSTAPHA DIA A TUE LALLA CAMARA POUR SEULEMENT…50 EUROS
Pour une dose de cocaïne d’une valeur de 50 euros soit 32815, Moustapha Dia, 22 ans a ôté la vie à l’étudiante sénégalaise Lalla Camara. Selon le journal Libération, la défunte aurait refusé de lui donner son code bancaire.
Pour une dose de cocaïne d’une valeur de 50 euros soit 32815, Moustapha Dia, 22 ans a ôté la vie à l’étudiante sénégalaise Lalla Camara. Selon le journal Libération, la défunte aurait refusé de lui donner son code bancaire. Le journal précise que Moustapha Dia avait été hebergé par son frère Khadim qui était en couple avec Lalla Camara et ils étaient même sur le point de se marier. Ce dernier a été expulsé par son frère qui était excédé par son comportement.
Expulsé par son frère qui était excédé par son comportement, Moustapha Dia a attendu que Khadim s’absente pour commettre son crime. Lala, 26 ans, étudiante, a été ligoté et battue à mort, le 9 mars dernier, à Manchester, en Angleterre, dans son appartement. Qant à son meurtrier, il a été condamné à la vie à perpétuité.
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DÉCÈS DE ROBERT MUGABE
L'ancien président zimbabwéen, héros de l'indépendance qui a dirigé d'une main de fer son pays de 1980 à 2017, est mort à 95 ans, suscitant une pluie d'hommages de pays africains et de la Chine
L'ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, héros de l'indépendance qui a dirigé d'une main de fer son pays de 1980 à 2017, est décédé à 95 ans, suscitant une pluie d'hommages de pays africains et de la Chine qui saluent un dirigeant "exceptionnel" et un "champion" de la lutte contre le colonialisme.
L'un des derniers "pères de l'indépendance" en Afrique, dont la santé était très fragile, est mort à Singapour, où il était régulièrement soigné, a précisé vendredi un diplomate zimbabwéen.
"C'est avec la plus grande tristesse que j'annonce le décès du père fondateur du Zimbabwe et de l'ancien président, le commandant Robert Mugabe", a déclaré le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, qui lui a succédé en 2017 après un coup de force de l'armée.
"Le commandant Mugabe était une icône de la libération, un panafricain qui a dédié sa vie à l'émancipation (...) de son peuple.Sa contribution à l'histoire de notre nation et de notre continent ne sera jamais oubliée.Que son âme repose en paix", a-t-il ajouté sur Twitter.
Sa mort a suscité de nombreuses réactions unanimes en Afrique et en Chine.
Un "leader exceptionnel" et un "combattant de la libération et champion de la cause de l'Afrique contre le colonialisme", a réagi le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays entretient des relations très étroites avec le Zimbabwe.
Robert Mugabe a sa "place (...) dans les annales de l'histoire africaine" pour "son combat pour la libération de l'Afrique et pour sa défense courageuse du continent", a estimé, dans la même veine, le président zambien Edgar Lungu.
Pékin a également rendu hommage à "un dirigeant politique et un dirigeant du mouvement de libération nationale exceptionnel" qui a "fermement défendu la souveraineté de son pays" et "s'est opposé aux ingérences étrangères".
Au Zimbabwe, embourbé dans une crise économique depuis des décennies, héritage de Robert Mugabe, la population continuait vendredi à vaquer à ses occupations comme si de rien n'était.
"En tant que leader, la seule chose qu'il a fait de mal est de rester au pouvoir pendant trop longtemps", a estimé Joshua Tsenzete, un habitant de la capitale Harare."Il nous a libérés des colons et il nous a donnés des terres", a salué un autre résident, George Bindu.
Robert Mugabe avait lancé, au début des années 2000, une réforme agraire controversée, officiellement destinée à redistribuer à la majorité noire les terres agricoles principalement aux mains des Blancs.
Cette réforme a précipité le pays, ancien grenier à céréales de l'Afrique australe, dans une terrible crise économique et financière dans laquelle il est toujours plongé.
En Afrique du Sud, l'heure était au soulagement vendredi au sein de la très importante communauté zimbabwéenne qui a fui le pays.
"Je suis contente qu'il soit mort", a expliqué Palmolive Nxumalo, une serveuse de 38 ans."On ne voulait pas être ici, mais on est venus à cause de la situation que Mugabe a créée."
- 'Héritage mitigé' -
Chômage de masse et inflation dantesque ont marqué les deux dernières décennies de l'ère Mugabe.Aujourd'hui encore, les Zimbabwéens se débattent au quotidien dans un pays rongé par le chômage, les pénuries d'électricité et un manque criant de liquidités.
"Mugabe laisse un héritage mitigé", a résumé à l'AFP un analyste zimbabwéen indépendant, Austin Chakaodza."Il fut le libérateur de ce pays puis son destructeur.Il a mis en place des politiques qui ont fait du Zimbabwe la risée du monde", a-t-il estimé.
Robert Mugabe avait pris les rênes de l'ex-Rhodésie, devenue indépendante, en 1980.
Pendant son règne de trente-sept ans à la tête du Zimbabwe, l'un des plus longs sur le continent africain, il est passé du statut de père de l'indépendance et ami de l'Occident à celui de tyran qui a provoqué l'effondrement économique de son pays.
Accueilli en libérateur en 1980, sa politique de réconciliation, au nom de l'unité du pays, lui vaut des louanges générales, notamment dans les capitales étrangères.Mais rapidement, le héros a la main lourde contre ses opposants.
- 'Camarade Bob' -
Ses abus contre l'opposition, des fraudes électorales et surtout sa violente réforme agraire lancée en 2000 lui valent les condamnations de l'Occident.
Le "camarade Bob", longtemps jugé insubmersible, est progressivement lâché par les fidèles de son régime.
Fin 2017, à la suite d'un coup de force de l'armée soutenu par son parti, la Zanu-PF, le plus vieux chef de l'Etat en exercice de la planète à l'époque est alors contraint de démissionner.
Il a été remplacé à la tête du pays par son ancien vice-président, Emmerson Mnangagwa, qu'il avait limogé peu de temps auparavant.
Habitué des formules choc, souvent provocatrices, Robert Mugabe a souvent déclenché l'indignation de ses détracteurs ainsi que les applaudissements de ses partisans.
Depuis sa démission humiliante, le vieil homme à la santé fragile avait fait de très rares apparitions publiques.Selon la presse locale, il a effectué de nombreux séjours médicaux au Singapour, où il allait régulièrement depuis plusieurs années.
LE GOUVERNEMENT EN SÉMINAIRE VENDREDI ET SAMEDI
Un séminaire gouvernemental se tient vendredi et samedi, "sur des thématiques stratégiques’’, deux jours après le premier Conseil des ministres de la rentrée.
Un séminaire gouvernemental se tient vendredi et samedi, "sur des thématiques stratégiques’’, deux jours après le premier Conseil des ministres de la rentrée.
La rencontre se tient au palais de la République, a appris l’APS.
Mercredi en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 6 et 7 septembre 2019, sur des thématiques stratégiques (accélération de la mise en œuvre de la phase II du PSE, réformes institutionnelles et administratives, gestion budgétaire, rationalisation de la dépense publique, etc.)".
LES ACTEURS DU DIALOGUE BUTENT SUR LE BULLETIN UNIQUE ET LE STATUT DE L’OPPOSITION
« Nous devons éviter un échec de nos travaux qui consiste à repartir avec un seul consens qui repose sur le report des élections locales avec pour conséquence l’élection du maire au suffrage universel. Ce n’est même pas de l’intérêt du pouvoir »
Les acteurs politiques présents au dialogue peinent à accorder leurs violons. Les propositions de la commission sur le bulletin unique n’ont pas satisfaits à toutes les parties. Une attitude qui ralentit les concertations politiques.
Le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, membre de la société civile, coopté dans la commission technique, a fait savoir que l’absence de consensus autour du bulletin unique et statut de chef de l’opposition impactent sur le déroulement des concertations. Il encourage les parties prenantes à multiplier des efforts « pour ne pas compromettre le dialogue politique ».
« Nous devons éviter un échec de nos travaux qui consiste à repartir avec un seul consens qui repose sur le report des élections locales avec pour conséquence l’élection du maire au suffrage universel. Ce n’est même pas de l’intérêt du pouvoir », a fait savoir, Moundiaye Cissé, dans le quotidien national Le Soleil.
200 MILLIONS ALLOUÉS À LA LIGUE PRO
Finaliste malheureux de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Egypte 2019, le Sénégal fait ses comptes
Finaliste malheureux de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Egypte 2019, le Sénégal fait ses comptes. Et les retombées financières se chiffrent à près de 2 milliards F CFA, selon l’évaluation faite avant-hier mercredi, à l’issue de la réunion du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF). D’ailleurs, dans son rapport, le président de la Commission des finances, Mamadou Ndiaye, a révélé un solde positif de 1 milliard 410 millions 831 mille 003 F CFA contre des dépenses effectuées estimées à 553 millions 750 mille 034 F CFA.
200 millions pour la Ligue Pro
Une santé financière qui sauve la Ligue sénégalaise de football professionnelle (LSFP) suite à la décision de la FSF de lui accorder une subvention de 200 millions F CFA dont 150 millions de F CFA pour payer les arriérés de frais d’arbitrage (2018-2019), et 50 millions pour le fonctionnement et l’organisation des compétitions pour les saisons 2019-2020.
En effet, saisie pour trouver une solution quant au démarrage des championnats de Ligue 1 et Ligue 2, la FSF a réagi, en retenant lors de sa réunion une mesure visant à accompagner la Ligue pro.
« Après des débats fructueux, le Comité exécutif s’est félicité des brillants résultats obtenus par l’équipe nationale », sanctionne, par ailleurs, le communiqué du Comité exécutif. Lequel soutient que « ces résultats ont pu se réaliser grâce à une bonne organisation, un engagement et la solidarité sans faille de tous les acteurs et aux moyens dégagés par l’Etat et la FSF, sans oublier la parfaite collaboration entre la tutelle et la FSF. »
MACKY APPELLE À L’APAISEMENT EN AFRIQUE DU SUD
Le chef de l’Etat a réagi sur les violences xénophobes qui sévissent dans le pays
Le chef de l’Etat a réagi sur les violences xénophobes qui sévissent en Afrique du Sud. Sur son compte Twitter, Macky Sall appelle à l’apaisement. « Les incidents en cours en Afrique du Sud nous interpellent tous. Pour l’unité du continent et par respect à la sagesse africaine, j’invite à l’apaisement entre pays et peuples africains », a-t-il posté.
Aucun Sénégalais n’a officiellement été dénombré parmi les victimes des tueries intervenues depuis dimanche dernier à Johannesburg. L’Afrique du Sud a « fermé temporairement », hier, ses missions diplomatiques au Nigéria, par crainte de représailles aux violences xénophobes meurtrières de ces derniers jours au pays de Nelson Mandela.
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LA LOGIQUE ACTUELLE DU PDS EST SANS ISSUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Personne ne conteste l'influence de Wade sur le fonctionnement du parti - Pour Karim, nous avions même prévu de marcher sur le palais - En cas d'exclusion, nous saisirons les tribunaux - SANS DÉTOUR AVEC EL HADJI AMADOU SALL
Me El Hadji Amadou Sall invité de Sans Détour fait partie des frondeurs du PDS qui ont crée l’Alliance Suqali Soppi. Pour lui, ce n’est pas une crise au sein du parti mais une ‘’contradiction, un débat à l’interne sur l’orientation à prendre’’. Et s’ils sont exclus ? ‘’Nous allons saisir la justice’’, dit Me Sall.
Quelle sont les motifs de cette énième crise ou contradiction au sein du parti libéral ? Que sait l'invité des raisons de la non venue de Karim Wade au Sénégal alors qu’il était attendu pour la présidentielle ? Les animateurs de l’Alliance Suqali Soppi se sont-ils senti trompé et trahi par celui qui était désigné candidat du parti ?
Voir l'intégralité de ce numéro de Sans Détour, co-produit avec l'école d'images numériques Sup'Imax et présenté par Pape Amadou Fall, directeur de l'hebdomadaire La Gazette. Il est accompagné de deux éditorialistes Serigne Saliou Guèye et Momar Dieng.
La production de l'émission a été assurée par Mame Lika Sidibé, le montage par Bachir Mbengue, la photobraphie par Boubacar Badji, la bande annonce par Madeleine Diallo et la réalisation par Christian Thiam. La coordination générale et la post-production est de Didier Diop, le directeur général de Sup'Imax.
4 ÉTRANGERS LIBÉRÉS DANS L'AFFAIRE DE LA COCAÏNE SAISIE AU PORT
D’après L’Observateur, leurs arguments ont porté sur des garanties de représentation en justice de leurs clients autrement dit les mis en cause vont rester au Sénégal le temps que l’enquête livre tous ses secrets
L’étau se desserre autour de certains mis en cause dans l’affaire de drogue saisie au Port de Dakar. Quatre (4) d’entre eux ont bénéficié d’une liberté provisoire. Il s’agit du couple allemand, Lukas Schmitzberg et Carolin Verena Spanzl, le capitaine italien du ’’Grande Nigeria’’, Mattera Borgia Pasquale, et son compatriote, Paolo Almalfitano.
Dans ce dossier, le Doyen des juges, Samba Sall, a accédé à la seconde demande de leurs conseils. D’après L’Observateur, leurs arguments ont porté sur des garanties de représentation en justice de leurs clients autrement dit les mis en cause vont rester au Sénégal le temps que l’enquête livre tous ses secrets. Pour l’heure, renseigne le journal, les Italiens ont élu domicile au siège de la société Grimaldi qui les emploie, et les Allemands à leur consulat.
D’autres personnes arrêtées dans cette affaire dont les deux (2) agents de Dakar Terminal, et Ibrahima Thiam, présenté comme le cerveau du réseau, n’ont pas eu la même chance.