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20 juillet 2025
Par Vieux SAVANE
VIGILANCE !
Il est question de codes, vestimentaire et comportemental, susceptibles de favoriser le vivre-ensemble - En un mot cette école ne peut accepter un quelconque repli communautariste, en l’occurrence des personnes qui refusent de serrer la main aux garçons
Faut-il croire que nous sommes dans un pays qui adore les faux débats ? Ceux qui font dans l’amalgame, l’extrémisme et se refusent à tout jugement capable de prendre du recul et de faire la part des choses. Voilà que nous revient la polémique sur le port du voile avec la volonté manifeste d’en faire une affaire confessionnelle, feignant d’oublier ainsi que l’on a affaire à une école privée catholique. Les places y sont limitées et les frais de scolarité quelque peu exorbitants.
N’obligeant par conséquent personne à s’y inscrire, cette école a désormais édicté un règlement intérieur que tout apprenant et sa famille sont tenus de parapher et d’appliquer. Une école privée catholique, ce qui veut dire que la seule obligation qui incombe à l’Etat, comme pour toute autre structure confessionnelle, est de veiller essentiellement à ce que l’enseignement dispensé soit conforme aux directives de l’Education nationale. Il est par conséquent important de savoir raison garder en rappelant qu’il ne s’agit nullement d’exclusion d’une confession religieuse, ne serait-ce que parce que les élèves de confession musulmane sont majoritaires dans beaucoup d’écoles catholiques, mais de règles dûment établies, valables pour tous. Il est plutôt question de codes, vestimentaire et comportemental, susceptibles de favoriser le vivre-ensemble. En un mot cette école ne peut accepter un quelconque repli communautariste, en l’occurrence des personnes qui refusent de serrer la main aux garçons, de s’asseoir à leurs côtés, de se mêler à la différence.
Cette école peut d’autant moins le concevoir qu’il existe d’autres écoles qui offrent de telles opportunités. Alors pourquoi ceux qui ne s’y sentent pas à l’aise n’inscrivent-ils par leurs enfants dans des structures qui épousent leurs attentes ? On peut subodorer que s’ils choisissent Jeanne d’Arc c’est à cause de la qualité et de la performance de son enseignement. Et puis faut-il le rappeler, cette école est franco-sénégalaise, et la plupart des parents qui ont les moyens financiers choisissent le programme français autrement plus onéreux pour leurs progénitures. Histoire de pouvoir les inscrire plus facilement dans des universités européennes. Et ce n’est indexer personne que de s’adosser à des faits qui nous disent que la plupart des familles concernées par « l’affaire du voile » sont d’origine libano-sénégalaise et que nombre d’entre elles ont une double voire une triple nationalité. Et qu’elles sont le plus souvent enfermées dans un communautarisme affligeant. Qu’elles parlent les langues du pays, en connaissent la culture, les codes, et que l’on est frappé de constater que leurs événements, heureux ou douloureux, sont souvent célébrés entre eux, comme s’ils mettaient un point d’honneur à ne pas se mélanger aux autres. Les rares personnes qui « tâchent » le décor sont souvent des photographes, chauffeurs et autres domestiques. Et ceux d’entre eux, ils sont rares, qui ont la témérité de briser ces codes, sont mis au ban de la communauté.
Il s’y ajoute, faut-il le rappeler, qu’il existe des espaces religieux qui ont édicté des codes de conduite qui interdisent la consommation d’alcool et de cigarettes et certaines tenues vestimentaires. L’école française y est même bannie. Et la réponse servie est que l’Etat ne peut intervenir car il s’agit d’espaces privés.
Qui ne se souvient par ailleurs des manifestations pré-électorales de la triste période de fin de règne de Abdoulaye Wade ? Lorsque la cathédrale a été profanée en pleine prière par des tirs de gaz lacrymogènes, des hommes et des femmes de confession musulmane, dignitaires religieux compris, ont été en première ligne pour marquer leur solidarité vibrante, militante et citoyenne. Plus tard, lorsque la Zawiya El Hadj Malick Sy a été profanée à son tour, dignitaires et fidèles catholiques, se sont aussi retrouvés au premier rang pour dénoncer l’ignominie.
Tout ceci rend dérisoire l’indexation de la France et ses relents paternalistes. D’autant plus que, la meilleure manière de se démarquer de l’ancienne puissance coloniale et de toute tutelle, c’est de se distancier de la posture déclamatoire en proposant des politiques concrètes basées sur la performance et l’excellence qui réconcilient avec la fierté. Il nous revient par conséquent de faire de nous ce que nous voulons être au lieu de nous poser en victimes qui se défaussent sur les autres et refusent toute introspection.
A dire vrai, nous sommes dans une période d’agitation furieuse et cela nous oblige à ne pas perdre de vue la fragilité de la société sénégalaise. Parce que rien n’est définitivement gagné, il convient de rester vigilants et de ne pas succomber à l’appel des démons de l’avenir. Ils nous guettent. Ils nous cernent.
L’APR À L’ÉPREUVE DE LA SUCCESSION
Depuis la sortie du Directeur général de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, un débat s’est installé sur la succession du président Macky Sall
Depuis la sortie du Directeur général de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, un débat s’est installé sur la succession du Président Macky Sall. Dans son camp, certains de ses affidés avancent la thèse d’un débat prématuré, oubliant la nécessité pour le successeur du Président Macky Sall, à la tête de l’Alliance pour la République (Apr), de se préparer pour les prochaines échéances de 2024, si bien, évidemment, que le chef de l’Etat en est à son second mandat. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le choc des ambitions aura bel et bien lieu au sein de ce parti, voire dans la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby).
«Aucun mouvement ne sera toléré dans le parti. Si des ministres ou des cadres ont des ambitions, ils attendront la fin de mon mandat pour se manifester». Cette sortie attribuée au chef de l’Etat, Macky Sall, non moins Secrétaire général de l’Alliance pour la République (Apr) n’a fait que raviver la polémique suscitée par le Directeur général de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye posant le débat sur l’obligation de la loyauté envers le président Macky Sall, face à des «ambitieux» qui lorgneraient son fauteuil. Déjà, des voix se lèvent, entre autres celle de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré, ou encore celle du député Abdoul Mbow, pour avancer la thèse du «débat prématuré». Quid alors de la nécessité pour le futur remplaçant du président Macky Sall de se préparer à sa succession ? L’on se rappelle que l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall a fondé l’Apr, à la suite de son départ du Parti démocratique sénégalais (Pds) du président Abdoulaye Wade, en 2008. Ses inconditionnels témoignent qu’il aurait parcouru le Sénégal dans son intégralité, en moins de 4 ans, avant de se présenter à la présidentielle de 2012. D’ailleurs même, son programme “Yoonu Yokkute“ serait le fruit de ce long périple qui lui aurait permis de connaitre les attentes des populations du Sénégal des profondeurs et les urgences de l’heure.
LE FLOU SUR CE MANDAT DE MACKY SALL PERSISTE
Toutefois, ce débat serait en réalité prématuré au sein de l’Apr, si le président Macky Sall n’est pas dans les dispositions de considérer que ce mandat en cours est son second, c’est-à-dire son deuxième et dernier mandat. Ce qui donnerait raison aux adversaires politiques du régime, tel que le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, ou encore Abdoul Mbaye du parti Act, qui soutiennent mordicus que le chef de l’Etat se prépare à briguer un troisième mandat. En tout état de cause, cette question sur le mandat du président Macky Sall reste entière, surtout si l’on se fie au discours clair-obscur qu’avait tenu son ancien ministre de la Justice, Ismaëla Madior Fall. Le juriste avait soutenu, en mars dernier, que « les dispositions sont claires. D’autres ont donné leur avis en disant que les dispositions ne sont pas claires. Il appartient au président de la République d’apprécier». Cette dernière phrase avait suscité une polémique sur ledit mandat, car d’aucuns estimaient que si vraiment la question était claire, le président Macky Sall n’aurait pas à apprécier, le moment venu.
LA STRUCTURATION DE L’APR EN QUESTION
Mais, il se trouve que la question semble être ailleurs. Ils sont nombreux à se targuer des victoires obtenues par le parti présidentiel avec ses alliés, en dépit de l’absence de structuration de l’Apr. Cependant, ce manque d’organisation, avec comme seule constance, le Secrétaire général n’a fait que rattraper le parti présidentiel. En optant pour une structuration horizontale, le président Macky Sall étouffe dans l’œuf toute ambition de le succéder à la tête du parti. Tous les responsables étant obligés de travailler pour son compte. Mais, ce mode d’organisation semble se retourner contre lui, car, il a lui-même senti que le feu couvait en interne au point d’élever la voix pour rappeler à l’ordre ceux qui nourriraient des ambitions de le succéder. Impossible, en ce moment, de déterminer le potentiel numéro 2 au sein de l’APR. La recommandation de la Commission national de réforme des institutions (CNRI), celle de céder la tête de son parti, dès qu’on est à la magistrature suprême, aurait été une trouvaille pour éviter cette situation qui crée la suspicion au sein du parti. Hélas ! L’appareil du parti serait ainsi entre les mains de son dauphin qui se préparera à sa succession, à la fin de son mandat.
LE CHOC DES AMBITIONS AURA BEL ET BIEN LIEU
Une chose reste évidente, cette sortie attribuée au président Macky Sall n’entamera en rien les ambitions des uns et des autres. Des analystes et autres observateurs avaient prêté au maire ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, tout comme au ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, des ambitions de contrôler la capitale sénégalaise, Dakar. Ce qui serait, par ricochet, une occasion en or pour se faire une légitimité politique au sein du parti afin de prétendre remplacer le président de l’Apr. Certaines sources avancent même le nom du ministre du Pétrole et de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui serait en embuscade pour le même fauteuil. Que dire de la présidente du CESE, Aminata Touré, qui ne cracherait pas non plus sur cette éventualité ?
ET BENNO DANS TOUT ÇA ?
Cependant, il faudrait d’abord résoudre l’équation Benno Bokk Yakaar (Bby), ou plutôt cette grande coalition appelée “Majorité présidentielle“. Des responsables de partis alliés et même ceux du parti présidentiel avaient émis l’idée d’une reconversion de Bby en grand parti politique à même de présenter un candidat unique à la présidentielle de 2024. Même le chef de l’Etat serait dans les dispositions de conserver sa coalition jusqu’au-delà des prochaines joutes. Le but recherché reste la conservation du pouvoir le plus longtemps possible, afin de ne pas céder le fauteuil à un candidat de l’opposition. Toutefois, face aux ambitions des «loups aux dents longues» au sein de l’Apr, il faudrait d’abord que les partis alliés acceptent que le candidat de cette coalition en 2024, sorte à nouveau des rangs de l’Apr. La succession du président Macky Sall s’annonce épique.
«DIRE QUE CE MONDE EST EN CRISE EST UN EUPHÉMISME»
Le professeur Alioune Sall, directeur exécutif de l’institut des futurs africains fait un diagnostic de la crise économique que traverse le monde aujourd’hui
Une table ronde portant sur le thème : «La remise en question des orthodoxies dans la pensée économique en Afrique, exploration de la solution alternative» a été organisée avant-hier mardi 3 septembre par Trust Africa et l’institut pour la justice économique. Dans sa communication, le professeur Alioune Sall, directeur exécutif de l’institut des futurs africains a fait un diagnostic de la crise économique que traverse le monde aujourd’hui. Selon lui, «dire que ce monde est en crise, c’est dans une très large mesure un euphémisme». Car dit-il, «la crise est grave, grande, profonde et multidimensionnelle».
«Dire que ce monde est en crise c’est dans une très large mesure un euphémisme. La crise est grave, grande, profonde et multidimensionnelle. On peut se demander si parler de crise est suffisant pour rendre compte de la complexité du monde dans lequel nous vivons». Ce constat est fait par le professeur Alioune Sall, directeur exécutif de l’institut des futurs africains. Il s’exprimait avant-hier, mardi 3 septembre lors d’une table ronde portant sur le thème : «La remise en question des orthodoxies dans la pensée économique en Afrique, exploration de la solution alternative», organisée dans le cadre de la de la conférence de haut niveau par Trust Africa et l’institut pour la justice économique.
Selon lui, dans chaque crise, il y a une menace de désintégration mais également une opportunité de reconstruction. «Aujourd’hui, la menace la plus grave qui plane sur nos devenirs, c’est un effondrement non seulement de l’économie, mais également des sociétés. Les systèmes culturels de l’environnement et des technologies. La crise a au moins ces 5 ou 6 dimensions : économique, sociale, politique, environnementale culturelle et technologique. Avec le risque de voir une robotisation de la pensée et un appauvrissement de la pensée sur le développement, on veut nous faire croire qu’il est possible d’avoir un regard quasi désincarné sur la réalité économique sociale ou politique. Je crois que ce risque de robotisation intellectuelle est quelque chose qu’il faut rejeter», soutient-il.
Ainsi, invite-t-il les intellectuels africains à se mobiliser pour se faire une place dans le débat et reconstruire une souveraineté. «Il se trouve qu’aujourd’hui, il est possible de le faire parce que non seulement il y a une très grande pauvreté au sein des institutions qui jusqu’ici, font les héros des approches néolibérales. Il y a un appauvrissement de la réflexion. Mais, il y a également le fait que ces institutions ont perdu leur légitimité. Il y a donc place pour une mobilisation des intellectuels et acteurs africains pour se faire une place dans le débat et reconstruire une souveraineté qui leur a été enlevée ou qu’on tente de leur enlever», a-t-il laissé entendre.
Pour le professeur Sall, il faut aussi beaucoup d’audace pour s’interroger à un certain nombre de notions qu’on a passé au peigne fin au point de dévier de leur substance.
«Il ne faut pas continuer à parler de la précarité, de la vulnérabilité, de la pauvreté etc., sans repenser le logiciel qui a derrière ces notions et sans repenser tout l’écosystème qui a produit de telles notions qui ne sont pas neutres. On ne peut pas parler de ces choses-là de façon totalement désincarnée. Parce que c’est des notions qui sont nées dans un contexte de lutte politique et idéologique», souligne-t-il.
«Il faut construire un mouvement de résistance capable d’apporter des réponses aux défis»
Par ailleurs, le Pr Alioune Sall souligne la nécessité de conceptualiser le développement et de reconquérir notre souveraineté intellectuelle mise à mal depuis des siècles. A son avis, il est important de se convaincre que le temps est venu de le faire. «C’est maintenant qu’il faut agir. C’était hier, qu’il fallait agir mais aujourd’hui plus que jamais, on n’a pas d’autres alternatives que de passer à l’action et à l’offensive sur le plan intellectuel et organisationnel. Cette montée des nationalistes et d’ethno-populistes prouve que le système ne peut survivre qu’en mobilisant des moyens extraordinairement coûteux sur le plan politique et social. Il est donc faible. Et lorsqu’on a affaire à un système qui est faible, il ne faut pas lui donner une chance de se reconstruire. Il faut contrairement passer à l’offensive et l’abattre. Il faut construire un mouvement de résistance capable d’apporter des réponses à la hauteur des défis auxquels nous faisons face», a-t-il conclu.
JEANNE D’ARC CAMPE SUR SA POSITION
Dans cette affaire du port du voile, l’institution Sainte Jeanne d’Arc se veut très claire : un chapitre du règlement intérieur de l’école décrit la tenue exigée des élèves, filles ou garçons, sans distinction.
Dans cette affaire du port du voile, l’institution Sainte Jeanne d’Arc se veut très claire : un chapitre du règlement intérieur de l’école décrit la tenue exigée des élèves, filles ou garçons, sans distinction. Autrement dit : la tenue est réglementée dans le cas de figure, tout comme le port de voile sera contraire au règlement intérieur.
A l’occasion de l’ouverture des classes mardi dernier, l’administration a constaté que certains élèves continuaient de mettre le voile. Ainsi, «il a été demandé aux familles, pour lesquelles les enfants n’avaient pas une tenue conforme au règlement intérieur, qu’elles avaient pourtant signé, de bien vouloir se conformer à cette tenue exigée».
Toutefois, l’institution tient à préciser qu’il n’y a pas eu d’exclusion. Elle veut plutôt tenir au respect du règlement, sous peine que les élèves concernées ne feront pas cours. Hier, mercredi 04 septembre, l’administration de l’école a réaffirmé sa position en rappelant le règlement intérieur en vigueur soumis aux parents d’élèves depuis le mois de mai dernier. Sainte Jeanne d’Arc entend rester inflexible sur cette mesure en dépit de l’insistance de certains parents d’élèves d’amener l’école à sursoir à sa mesure. Devant le grand portail de l’école, des policiers étaient présents pour certainement parer à toute éventuelle trouble.
Pour le moment, les élèves concernées sont invitées à se dévoiler pour poursuivre leurs études au sein de l’institution à défaut, d’aller chercher ailleurs pour la présente année académique. Le respect scrupuleux de l’uniforme réglementaire est exigé. En attendant une réaction de l’autorité, notamment l’inspection d’académie de Dakar. Le ministre de l’éducation nationale, Mamadou Talla avait rappelé l’article 4 modifié de la loi d’Orientation n°91-22 du 30 janvier 1991. Cette situation n’est pas conforme, indique-t-il, à la Constitution du Sénégal qui dispose en son article premier, que «la République du Sénégal est une République laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances». Avant de conclure : «le ministère de l’Education nationale prendra toutes les dispositions pour mettre un terme à de telles situations en veillant à une application stricte des lois et règlements en vigueur en relation avec les Inspecteurs d’Académie». Affaire à suivre.
UNE FIN TRAGIQUE !
Si pour les films américains en général, on parle de «happy end» (fin heureuse), ce n’est pas le cas pour la série «Maitresse d’un homme marié» signé Marodi Production.
Si pour les films américains en général, on parle de «happy end» (fin heureuse), ce n’est pas le cas pour la série «Maitresse d’un homme marié» signé Marodi Production. L’épisode 50 qui a marqué la fin la saison 1, a été plus que tragique. Les personnages qui ont souffert du début, l’ont été jusqu’à la fin. Toutefois, interpellés sur cette question, la présidente de l’Association de la presse culturelle du Sénégal (Apcs), Oumy Régina Sambou et l’expert audiovisuel, Thierno Diagne Bâ estiment tout de même que la fin de la «série a été réussie».
Alors qu’on s’attendait de voir des personnages heureux à la fin, le scénariste de la série «Maitresse d’un homme marié» a agi autrement. Mariée à Cheikh Diagne comme seconde épouse, Marème Dial apprend qu’elle est stérile. Un coup dur s’abat ainsi sur son ménage. Et comme si cela ne suffisait pas, elle retrouve ses vidéos obscènes partagées sur les réseaux sociaux. Sa belle mère et son beau-frère la chassent de la maison conjugale. Ne pouvant pas supporter ce déshonneur, elle décide de quitter le pays avec la complicité de sa copine Amssa. Atteinte de cancer du sein, Djalika, jeune femme divorcée, fait appel à son ex-mari, Biram pour lui faire les confidences de sa maladie et le confier leurs deux enfants. Celui-ci n’a pas pu retenir ses larmes malgré leur brouille de ménage. Pensant que ses jours sont comptés, Djalika finira par renoncer à son remariage avec Macky à cause de sa maladie. En compagnie de sa maman, Cheikh Diagne vient chez son employée Racky Sow pour lui témoigner sa grandeur et lui offrir un cadeau pour son mariage.
A sa grande surprise, Cheikh Diagne découvre que lui et Racky ont de même père. Il s’évanouit. Pour ne citer que ces histoires, la fin de la série «Maitresse d’un homme marié» a été plus que catastrophique. Elle n’a tourné à l’avantage d’aucun acteur. Entre mort, maladie, stérilité, déception, les personnages de la série ont dû souffrir jusqu’à la fin contrairement aux séries américaines et même dans les télénovelas où pour la plupart, les fins sont heureuses. Ce que les américains appellent «happy end».
Pourtant, des hommes de la culture que nous avons interpellé, notamment la présidente de l’Association de la presse culturelle du Sénégal (Apcs), Oumy Régina Sambou et l’expert audiovisuel, Thierno Diagne Bâ soutiennent que l’issue de la série est réussie. «Il n’est pas dit qu’une fin doit être joyeuse», a laissé entendre la présidente de l’Association de la presse culturelle du Sénégal (Apcs), Oumy Régina Sambou. Pour elle, «Maitresse d’un homme marié a tenu ses promesses». «Elle a été inattendue de tout un goût et a été très proche de la réalité, elle a su rester engagée et rester focus même quand tout le monde était là à dénoncer», a-t-elle ajouté parlant de la scénariste.
Dans le même ordre d’idée, l’expert audiovisuel et gestionnaire des industries culturelles, Thierno Diagne Ba trouve que la fin a été «douce, amère, sentimentale, sensationnelle et étonnante».
Une ouverture pour la saison 2
A voir la fin de la saison 1 de la série, Oumy Régina Sambou soutient que la prochaine saison donne le «courage de continuer». «La fin donne beaucoup d’ouverture et elle promet d’être très vivante parce que beaucoup d’impressions ont été soulevées», explique la journaliste. Même son de cloche chez Thierno Diagne Ba qui soutient que beaucoup de perspectives sont ouvertes à travers la fin de la série. Il cite la «surprise de la mort de Bakary Sagna (?)». «Le clap de fin de la première saison a valsé sur les thèmes de la famille, de la jeunesse, du mariage, de l’amour, de la vie en général pour nous rappeler que nous ne sommes ni des salauds, ni des héros», a-t-il fait savoir. Mieux, dit l’expert audiovisuel, «que l’on aime ou non, la série a donné une véritable bouffée d’air aux séries sénégalaises sur le plan national et international».
Sur ce point de vue aussi, Oumy Régina Sambou lui emboite le pas. «Cette série a eu le mérite de poser le miroir devant la société sénégalaise et de leur montrer vraiment leurs tares». Toutefois Thierno Diagne Ba n’a pas manqué de relever quelques problèmes liés à la série. «Loin d’être parfait sur le plan technique, elle s’est imposée dans notre espace audiovisuel, elle manque encore d’identité artistique dans la façon de raconter mais reste correct à la télévision», a-t-il soutenu.
«Maitresse d’un homme marié» a, en effet, marqué les esprits des amateurs du petit écran au point même que l’Ong Jamra et le comité de défense des valeurs morales avaient fait une sortie au vitriol pour la qualifier de «pornographique». Ils avaient ensuite déposé une plainte au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour demander la censure de la série. Mais, par la suite, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le producteur et réalisatrice de la série.
Colonel Diack, ’histoire de la drogue et le portable de la Guinéenne
L’affaire du Colonel Issa Diack, révélée en exclusivité par «Tribune», n’a pas fini de révéler tous ses secrets. En effet, il s’agit ici d’une affaire rocambolesque dont les contours sont assez difficiles à cerner. D’après des Hauts officiers câblés par «L’As», l’enquête n’est pas bouclée, mais le Haut Commandant de la Gendarmerie a pris une mesure conservatoire et relevé l’ancien patron de la redoutable Section de Recherches de la Gendarmerie. D’après nos informations, il s’agit d’une affaire qui implique une Guinéenne bien connue dans le milieu de la drogue. Après avoir pris la dame en filature pendant un certain temps, confie-t-on, le Colonel voulait récupérer son portable, pour on ne sait encore quelle raison. Peut-être pour plus de preuves à charge contre elle. Quoi qu’il en soit dans la nuit du 25 au 26 aout dernier, elle a été prise à partie au niveau de l’autoroute à péage par une bande d’agresseurs qui l’a délestée de son portable. Aussitôt, elle s’est rapprochée du peloton de gendarmerie qui se trouve sur l’autoroute et qui a ouvert l’enquête. C’est donc cette enquête menée par la Section de Recherches qui a débouché sur l’interpellation des deux agresseurs qui se trouvent être des gendarmes. Cuisinés, ils auraient cité le Colonel Diack. Pour ne rien arranger à la situation, le portable aurait été retrouvé avec eux. D’après des sources de « L’As », la bonne dame a, entre temps, rejoint la Guinée laissant la Maréchaussée dans un véritable malaise. Puisque beaucoup de questions restent en suspense. On en saura davantage si la Gendarmerie va jusqu’au bout de son enquête.
Saer Kébé parle de la chambre 11
Un ancien détenu de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss, Saer Kébé s’est prononcé sur la mort des deux détenus Cheikh Ndiaye et Babacar Ndiaye sui séjournaient à la chambre 11. « C’est une chambre très exiguë où l’on a rassemblé des enfants. Ils ne se couchent pas normalement. La nuit, tous les détenus ont peur au moment de dormir. J’ai fait presque 5 jours durant lesquels je me tenais soit debout soit assis à cause de la vétusté des murs. On voit des morceaux qui nous tombent dessus de partout», a soutenu l’ancien prisonnier sur la Rfm. Saer Kébé a fait 4 ans de détention préventive. Poursuivi pour apologie du terrorisme, acte de terrorisme et menace terrorisme, suite à un post sur Facebook, il a été acquitté pour les deux premiers délits et condamné pour le troisième à trois mois assortis du sursis.
Un chauffard en détention de chanvre indien
Un individu qui roulait imprudemment a failli renverser un policier qui était de faction au rond-point de Liberté 6. La fouille de son véhicule aurait permis de découvrir du chanvre indien. Cependant nos sources auprès du Commissariat central et du Commissariat de Dieuppeul, disent n’avoir pas été informées de ce fait.
Limogeage du Directeur des Parcs nationaux
Le Directeur des Parcs nationaux a été limogé hier par le président de la République. Le colonel Abdoulaye Diop a été emporté par le scandale du parc national de Niokolo Koba qui a vu l’arrestation du Conservateur et son adjoint pour exploitation clandestine de l’or à l’intérieur du parc. Le limogeage du Directeur des parcs nationaux était attendu, mais le président Macky Sall a préféré laisser la clameur passée avant d’agir. Pourtant, d’après des sources contactées par «L’As» le colonel Diop doit aller à la retraite le 8 septembre prochain. Il est remplacé par le Colonel Boucar Ndiaye jusque-là, Directeur des Aires marines communautaires protégées. C’est le Colonel Bocar Thiam qui devient le Directeur des Aires marines communautaires protégées. Il occupait jusque-là le poste de Coordonnateur du Projet de Gestion intégrée des Ressources naturelles du Massif du Fouta Djallon.
Moïse Sarr
Des rumeurs font état de morts de Sénégalais en Afrique du Sud. Le secrétaire d’Etat chargé des sénégalais de l’Extérieur Moïse Sarr qui a câblé notre brillant confrère Adama Sow, dément et rassure qu’aucun de nos compatriotes est mort en Afrique du Sud. Cela fait suite à l’interpellation du promoteur de SenCaféActu. Une nouvelle rassurante.
Papa Abdoulaye Seck casé L’As l’a écrit hier.
L’ancien ministre de l’Agriculture a été nommé ambassadeur du Sénégal en Italie. Docteur Papa Abdoulaye SECK, Chercheur, Directeur de Recherches, est devient Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Sergio Mattarella, Président de la République Italienne, avec résidence à Rome. Il remplace Mamadou Saliou DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Ce que le communiqué ne dit pas c’est qu’il sera le représentant du Sénégal à la Fao également.
Les enfants de Dansokho chez Wade
Les enfants de Amath Dansokho ont rendu une visite de courtoisie à Me Abdoulaye Wade. La délégation était composée de Alcaly Dansokho, fils du défunt et de son épouse, de Alsseyni Dansokho frère du défunt et de Samba Ndong, secrétaire au Comité central du Parti de l’indépendance et du Travail (PIT). Les enfants de l’ex-leader du Pit avaient confié à la délégation de Me Abdoulaye Wade lors des obsèques que c’était à lui qu’on devait présenter les condoléances, compte tenu de ses liens affectueux avec le défunt. Ils sont les témoins privilégiés des relations qu’entretenaient leur père et l’ancien Président. C’est la raison de leur déplacement chez le pape du Sopi, afin de le soutenir pendant cette pénible épreuve qu’est la perte d’un être cher, mais aussi lui réitérer leurs sentiments empreints d’affection.
Le cas Mbaye Faye
Coïncidences troublantes. C’est du moins le constat fait par Oumar Faye du mouvement «Léral Askan wi» dans l’octroi des marchés des infrastructures sportives. Ce qui intrigue Oumar Faye dans cette histoire, c’est que tous les marchés de construction et de rénovation des stades sont captés par l’entreprise de Mbaye Faye. Il déplore le monopole qu’exerce l’entreprise de ce dernier sur ce secteur. Oumar Faye soupçonne ainsi des accointances entre Mbaye Faye et le ministre des Sports Matar Ba.
Wade
Les déclarations de soutien des Fédérations Pds au Secrétaire général national du parti Me Abdoulaye Wade et à Karim Wade se poursuivent de plus belle. Les libéraux vivant en Belgique approuvent entièrement le réaménagement opéré au sein du Secrétariat national du Pds. Selon eux, l’état-major politique mis en place par Me Wade reflète toutes les forces vives qui se sont investies dans les combats pour la dignité et la justice. C’est pourquoi, celui-ci bénéficie du soutien de leur fédération. La Fédération départementale de Dakar en Assemblée générale avertit que les tentatives de déstabilisation du PDS par des éléments de l’intérieur comme de l’extérieur du parti sont vouées à l’échec. Les libéraux de Dakar qui expriment leur soutien à Wade pour le renouvellement du Secrétariat national, invitent les militants à se mobiliser pour la lutte pour la défense des valeurs républicaines au Sénégal.
Pastef/Khombole
Les Patriotes de Khombole doutent de la volonté réelle du Président Macky Sall de réduire le train de vie de l’Etat. La section Pastef de la ville natale de Ousmane Sonko considère le décret fixant les nouveaux forfaits téléphoniques aux agents de l’état et les allocations de téléphone comme une insulte à l’intelligence des Sénégalais. Estimant que les mesures sont tardives et insignifiantes, les partisans de Sonko réclament les chiffres des factures de téléphone de ces agents, pour mieux se faire une idée précise de l’impact de cette décision. Remettant en cause la sincérité du chef de l’Etat, les compagnons de Ousmane Sonko pensent que ce dernier tente de calmer l’ardeur des Sénégalais, déçus, fatigués et meurtris par le calvaire des inondations, de la crise scolaire, des accidents de la route, des coupures d’électricité et d’eau et de la mal gouvernance des ressources naturelles du pays. Pour eux, la priorité pour les populations demeure la réduction du train de vie dispendieux de l’État, du budget de la Présidence, du nombre de ministres et des institutions et agences inutiles et budgétivores. Par ailleurs, la section Pastef de Khombole dénonce le laxisme du gouvernement qui peine à payer la dette due aux établissements privés d’enseignement supérieur, empêchant ainsi l’accès de milliers de jeunes au droit à l’éducation.
Violences en Afrique du Sud
La Plateforme Avenir « Senegaal Bi Nu Begg » dénonce le laxisme des autorités sud-africaines, face à la xénophobie contre les communautés africaines. Les membres de la plateforme demandent au gouvernement du Sénégal de convoquer, sans délai, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud à Dakar, pour lui remettre une lettre de protestation officielle au nom du peuple Sénégalais. Ils reprochent au régime sud-africain d’avoir observé cette xénophobie se développer, sans prendre de mesures appropriées. Aujourd’hui, on dénombre des dizaines de morts. En outre, la Plateforme invite tous les États africains à procéder de la même façon et demande à l’Union Africaine de dénoncer cette violence et d’ouvrir rapidement des discussions sur les conditions de séjour et de vie des Africains dans ce pays. La plateforme Avenir « Senegaal Bi Nu Begg » exhorte le gouvernement Sud-Africain à prendre ses responsabilités de toute urgence, afin d’éviter que d’autres pays africains ne se croient obligés de réagir contre les intérêts Sudafricains. Ce qui donnerait au reste du monde une hideuse image de l’Afrique.
Jammeh
Très bientôt, les Gambiens auront le cœur net sur l’argent détourné par l’ancien Président Yahya Jammah, mais aussi le système qu’il avait mis en place pour capter toutes les ressources financières du pays. En effet, la Commission d’enquête mise en place a remis avant hier le rapport au Président Adama Barrow. Le chef de l’Etat gambien a réuni hier le gouvernement pour examiner le rapport. A l’issue de la réunion, le ministre de la Justice Abubacar Tambadou a annoncé la décision du chef de l’Etat de rendre publique l’intégralité du rapport sur les activités financières de Yahya Jammeh et de ses associés. Toutefois, le ministre de la Justice n’a pas donné la date exacte de la publication du rapport. Il indique que le document sera publié avant fin septembre.
Magal des deux rakas
Pour cette 44e édition du Magal des deux Rakas, d’importantes mesures ont été prises pour renforcer la sécurité durant l’évènement. Ainsi 200 éléments du Groupement mobile d’Interventions (Gmi) viennent en renfort à Saint-Louis. Selon le commissaire Amadou Diarra, toutes les dispositions ont été prises pour garantir la sécurité des pèlerins. Le commissaire Diarra demande aux éléments déployés sur le terrain d’avoir comme toujours, une attitude très correcte à l’endroit des populations et d’éviter de répondre, éventuellement, aux provocations. A signaler que certains éléments du Gmi seront en civil pour traquer les fauteurs de trouble. Les pèlerins ont fini de faire le déplacement pour commémorer cet acte de bravoure du Fondateur du mouridisme devant l’autorité coloniale.