Toubacouta sera doté d’un héliport dont le but sera de faciliter les déplacements aux touristes. L’annoncé a été faite hier à Fatick par le ministre du Tourisme. Alioune Sarr qui a visité la réserve de Fathala a plaidé pour un tourisme local.
Le ministre du Tourisme veut faire de la région de Fatick une destination privilégiée. En visite hier mardi dans le Sine Saloum, le ministre du Tourisme a annoncé un vaste programme de relance du secteur dans cette partie du pays. Inscrite dans le cadre de la promotion Sénégal, la visite du ministre a répertorié les sites touristiques réputés de la région. « Dans le cadre de cette mission, nous avons prévu de faire une promotion renforcée des sites touristiques dans le Sine-Saloum», a déclaré le ministre. Pour rendre la zone beaucoup plus attractive, le ministre du Tourisme a déjà une idée claire. «Nous allons œuvrer pour un hub aérien avec l’aéroport international Blaise Diagne et Air Sénégal international. Nous allons aménager des aéroports régionaux», a annoncé Alioune Sarr.
Devant l’assistance, il a annoncé qu’il va proposer au chef de l’Etat de construire à Toubacouta un héliport. Le but, accueillir les hélicoptères et permettre aux touristes de pouvoir atterrir dans la zone et visiter le site dans de bonnes conditions. «Dans le cadre de cette stratégie, nous avons misé sur le digital. Nous avons crée un comité régional de supervision touristique, avec à la tête le gouverneur», a-t-il expliqué. D’après Alioune Sarr, la relance du tourisme dans le Sine Saloum passera forcément par la synergie tourisme-transport aérien, la promotion et l’aménagement des sites ou encore la mobilisation du secteur privé autour de l’investissement touristique. «Il est prévu d’amener le pôle Sine-Saloum dans les différents salons internationaux. Aujourd’hui, le tourisme a une croissance extrêmement importante. Et le Sénégal doit y gagner», estime-t-il.
Alioune Sarr en a profité pour annoncer la signature dans les prochaines semaines, d’une convention avec le ministère de la Culture et celui de l’Environnement. L’objectif de ces accords est de développer des synergies entre les différents départements, pour exploiter davantage le potentiel culturel qui peut aider à attirer les touristes. «A la fin de cette stratégie, nous arriverons à des business qui permettront d’attirer les investisseurs locaux et internationaux», a ajouté Alioune Sarr.
DÉCADENCE D’UNE GRANDE POURVOYEUSE D’EMPLOIS
De 13.000 à 15.000 employés rien qu’à Thiès au début des indépendances, Dakar-Bamako-Ferroviaire (DBF) en compte aujourd'hui moins de 600 qui bizarrement, perçoivent leurs salaires sans rien faire - Plongée dans les méandres de cette entreprise
Les chemins de fer constituaient la plus grande pourvoyeuse d’emplois au Sénégal. Au début des indépendances, il y avait 13.000 à 15.000 employés rien qu’à Thiès. Aujourd’hui, Dakar-Bamako-Ferroviaire (DBF) compte moins de 600 employés qui, bizarrement, perçoivent leurs salaires sans rien faire, en ce sens qu’il n’y a plus d’activité ferroviaire. «L’AS» plonge dans les méandres de la décadence de cette entreprise, grande pourvoyeuse d’emplois.
L’histoire de la ville de Thiès est étroitement liée à celle du chemin de fer, d’où son appellation de capitale du rail. Avec ses deux gares et les ateliers principaux du chemin de fer, Thiès était le point de convergence de toutes les destinations, à l’époque de gloire du train au Sénégal. Durant cette période, presqu’un carnaval s’offrait aux yeux des populations à midi, devant la direction de la Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal (Sncs) sise au quartier Ballabey et abritant les ateliers.
Et pour cause, des milliers de travailleurs sortaient des usines du chemin de fer à bord des motos et autres véhicules. Cheminot à la retraite, Cheikh Ahmed Tidjane Sow considère que le chemin de fer est le précurseur de toutes les grandes structures économiques au Sénégal. Assane Ndiaye, le premier Directeur Général des Postes, était le responsable postal du chemin de fer. Ce qui signifie que le chemin de fer disposait d’un service postal performant. Le premier service approvisionnement était également assuré par le chemin de fer. Il en est de même pour la première structure de transit, la plus grande imprimerie d’Afrique.
En effet, ce sont des imprimeurs ferroviaires qui ont créé l’imprimerie Gutenberg à Dakar. Le chemin de fer est également le précurseur des centres informatiques. Le Centre Informatique de la Régie (CIR) date de 1947 et a aidé pendant plus de 30 ans le Sénégal à traiter les salaires des fonctionnaires. Dans le domaine du sport, le chemin de fer a joué un grand rôle d’autant qu’il a mis en place l’Union Sportive du Dakar-Niger puis l’Union Sportive du Rail. Des horlogers, des cordonniers et des jardiniers travaillaient pour le compte des chemins de fer qui ont mis en place la première structure horticole du pays. La première structure de consommation ainsi que la première structure glacière portent également ses empreintes. Il est également pionnier dans les domaines du tourisme et de la restauration dans la mesure où les hôtels du rail sont les premiers en Afrique.
Les infrastructures hôtelières sont à la base de la création des orchestres du Royal. Mais cette industrie de transport de masse, grande pourvoyeuse d’emplois, a connu une longue traversée du désert ces dernières années. Actuellement, la société connait un arrêt total des activités. Le chemin de fer a été surtout construit à des fins de pénétration coloniale notamment pour relier le Port de Dakar à la capitale d’alors Saint-Louis. Cet aspect ne cache pas pour autant les motivations économiques car la région naturelle du Sine-Saloum est une zone arachidière par excellence. Un spécialiste du chemin de fer considère que c’est une industrie de transport qui règle les questions d’aménagement du territoire, environnementales et sécuritaires. «Aucun pays ne peut se développer, s’il n’y a pas une véritable circulation des biens et des personnes, parce que quand il n’y a pas de mobilité, le troc est obligé de se faire à l’intérieur des zones.
Dans toutes les zones où il n’y a pas un chemin de fer, se crée un particularisme local, comme par exemple en Casamance où les fruits tombent et pourrissent faute d’évacuation commerciale», indique notre interlocuteur. Et pourtant avec le chemin de fer, la Casamance aurait pu être le grenier de toute la sous-région. En terme de transport de masse, aucun autre moyen ne peut concurrencer le chemin de fer. D’ailleurs un train moyen c’est l’équivalent de 50 camions. Mais aujourd’hui, force est de constater que cette industrie est sur une pente raide, après trois longues années d’inactivité.
Et avant la crise consécutive au retrait de la concession, le chemin de fer faisait un train de 35 wagons par jour soit 1.000 à 1.100 tonnes de marchandises, à destination de Bamako et la moyenne mensuelle atteignait même parfois 1,5 train par jour. Cette performance procurait des recettes de plus de 1,2 milliard de Fcfa par mois et pendant ces 3 dernières années, ces recettes sont tombées à zéro franc pour une entreprise qui un personnel de près de 600 emplois directs et 400 indirects rien qu’au Sénégal. Aujourd’hui, beaucoup d’agents admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite n’ont toujours reçu leur pécule de départ à la retraite, pour un montant qui avoisine les 300 millions de Fcfa.
LE COMITE INTER ETATS EST RESTE MUET PENDANT PRES DE 3 ANS
Pour Mambaye Tounkara, secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de Transrail (Sutrail) et président du Cadre unitaire des syndicats de Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), le chemin de fer est plongé dans une profonde léthargie depuis 3 ans, pour une gestion transitoire qui était limitée à un an maximum.
L’entreprise est à son deuxième administrateur Ce qui signifie, à ses yeux, que d’autres dispositions organisationnelles étaient prévues à travers sa nomination. Il estime que le statut du comité de transition depuis l’avènement de Dakar-Bamako-Ferroviaire (DBF) a handicapé l’entreprise. «Actuellement, c’est l’administrateur général Kibily Traoré qui a la responsabilité de remettre l’entreprise sur les rails de Dakar à Bamako», indique Mambaye Tounkara avant de confesser que c’est principalement la gestion bi nationale qui est à la base des lourdeurs dans la gestion de la transition. En effet, en résiliant le contrat de concession, les deux Etats s’étaient engagés à sécuriser les salaires en attendant de mettre en place quelque chose.
Selon lui, cet engagement a été respecté par le Sénégal même s’il y a eu quelques fois des retards de salaire qui impactaient sur l’environnement social et aujourd’hui les cheminots sénégalais n’éprouvent aucun retard dans ce domaine. Cette situation est contraire à celle que vivent les cheminots de Bamako qui sont à 10moisd’arriéréesde salaire. Cet aspect montre que le niveau d’engagement n’est pas le même pour les deux Etats. Il s’y ajoute la léthargie du comité inter Etats qui, après la rencontre de 2016, ne s’est plus jamais réuni jusqu’aux 28 et 29 juillet 2019 dernier, pour une instance qui doit gérer une entreprise à travers la prise de décisions majeures. Aujourd’hui, c’est l’arrêt total des activités ferroviaires sur le corridor Dakar-Bamako, qui devait nécessiter des rencontres périodes, car il s’agit d’une situation d’extrême urgence, pour aller dans le sens de reprendre l’activité dans les plus brefs délais. Avec la réunion des 28 et 29 juillet, les Etats s’étaient engagés à débloquer 10 milliards chacun, pour qu’au moins l’entreprise reprenne ses activités, en attendant la mise en place du nouveau schéma institutionnel, mais jusqu’à présent, rien n’a été fait.
A la suite de cette rencontre, il était également prévu une réunion le 2 août, mais jusqu’à ce jour rien ne montre que ladite rencontre s’est effectivement tenue. Mais aux yeux de Mambaye Tounkara, force est de constater que l’Administrateur Général Kibily Touré, qui n’est pas ferroviaire, est cependant en train de faire des efforts extraordinaires, pour la reprise de l’activité. Aujourd’hui, il a usé de ses relations et avec l’accompagnement du Sénégal, pour entamer les travaux de réhabilitation du pont du PK378, détérioré depuis plus d’un an et dans quelques semaines, il sera rouvert. Il s’y ajoute qu’il a pris toutes les dispositions pour que la voie soit revisitée de Thiès à Tambacounda, pour qu’au moins la seule machine disponible soit de nouveau opérationnelle sur la ligne Dakar-Bamako. Les autres machines sont prévues dans le plan d’urgence de sauvegarde avec 12 locomotives et la direction générale n’attend que le versement des Etats soit fait afin que l’argent de la caution soit disponible, pour décrocher la livraison de 4 locomotives, programmée courant mois de décembre 2019.
LA RECRUDESCENCE DES ACCIDENTS, UNE DES CONSEQUENCES DE L’ARRET DES TRAINS
L’arrêt des activités ferroviaires crée des conséquences socio économiques inestimables sur le corridor et dans le pays. En effet, toutes les villes situées sur la ligne connaissaient un bouillonnement économique extraordinaire, surtout autour des gares qui faisaient ainsi vivre beaucoup de populations. Il s’y ajoute selon l’avis de Mambaye Tounkara, la dégradation des routes, la recrudescence des accidents de la circulation. Pour lui, c’est bel et bien l’arrêt de l’activité ferroviaire qui est à la base des accidents car il est clair qu’un autre moyen de locomotion ne peut concurrencer le chemin de fer en matière de transport de masse. Si le chemin était en activité tant au niveau national qu’international avec la ligne Dakar-Bamako en assurant le transport de passagers et de marchandises, jamais ce phénomène des accidents qui inquiète tout le monde ne serait à l’ordre du jour. Au lieu d’en parler dit-il, pour chercher ensembles les bonnes solutions, note Mambaye Tounkara, les élites politiques ont failli à leur rôle en préférant évoquer une problématique du pétrole et du gaz en focalisant le débat sur un supposé vol de ces ressources, qui ne sont même pas encore exploitées. Et pendant ce temps le chemin de fer, la première société de l’Afrique Occidentale Française est totalement aux arrêts et tout le monde fait comme si de rien n’était alors que les conséquences sont énormes. Devant une telle situation, le Port Autonome de Dakar (PAD) est en train de perdre sa valeur, parce que les bateaux font plus de temps, faute d’évacuer rapide du fret, ce qui induit des dépenses supplémentaires. L’impact de l’arrêt du train est passé par là, car le chemin de fer parvenait à évacuer plus de 10% du fret annuel au Port, de 3 millions de tonnes. De l’avis de Mambaye Tounkara, jamais les camions avec leur mono bloc, ne pourront assurer correctement le transport du fret à parti du Port.
LES URGENCES, POUR SAUVER CE QUI PEUT ENCORE L’ETRE
Malgré la complexité de la situation du chemin de fer au Sénégal, tout n’est pas encore perdu et la réalisation de certaines urgences peut remettre le train sur les rails. Il y a d’abord selon Mambaye Tounkara, la nécessité de débloquer les 10 milliards de Fcfa, qui découlent des engagements pris par les Etats lors de la rencontre de juillet, pour au moins permettre à l’Administration Générale d’avoir les moyens qu’il faut, pour aller très rapidement dans le sens de refaire les parties critiques de la voie notamment entre Tambacounda-Kidira, Bamako-Kayes et de chercher des locomotives d’ici la fin du mois de décembre. Si ce processus est déclenché, il s’agira maintenant d’aller vers la reprise du trafic voyageur, le Petit Train de Banlieue (PTB), ayant été plombé par le Train Express Régional (TER). C’est ainsi que le syndicaliste suggère la mort du PTB et le reversement de son personnel dans celui de DBF pour la réouverture des lignes Dakar-Saint-Louis, Dakar-Kaolack, Diourbel-Touba, qui sont des voies métriques qui peuvent bien être consolidées. De la même manière que l’Etat a débloqué des moyens importants pour accompagner le TER, il doit pouvoir le faire pour DBF, pour faire renaître ce trafic. Donc, l’urgence est que l’Etat mette tous les moyens pour que l’entreprise puisse reprendre ses activités.
LES «LIONS» BOUSCULENT L'AUSTRALIE MAIS RESTENT A QUAI
Etrillés lors de la première journée, les Lions ont essuyé une deuxième défaite de rang face à l’Australie (81-68)
Le Sénégal n’ira pas loin dans la Coupe du monde Chine 2019. Etrillés lors de la première journée, les Lions ont essuyé une deuxième défaite de rang face à l’Australie (81-68). Mieux en jambes, Xane d’Almeida et ses équipiers ont pourtant montré un autre visage en accrochant l’équipe australienne. Mais c’était loin d’être suffisant pour passer devant les partenaires de Patty Mills et rester en vie. Eliminés, les Lions chercheront à sauver l'honneur face au Canada, son dernier adversaire de la poule H qu’ils croiseront demain jeudi à Dongguan.
L ’équipe du Sénégal a essuyé hier, mardi 3 septembre, sa deuxième défaite de rang face à l’Australie (68-81, synonyme d’élimination. C’était pour le compte de la deuxième journée du groupe H de la Coupe du monde Chine 2019. Les Lions ont cette fois ci sorti les griffes face à l’équipe australienne considérée comme l’une des grandes prétendantes au podium mondial. Sous la houlette de Xane d’Almeida (14 points, 5 rebonds) les «Lions» ont montré dès les premières minutes une nouvelle image. Le meneur des Lions indique très vite la voie à son équipe lui permettant de mener la course devant (9-12.6e) et de bousculer l’adversaire. Mais Patty Mills et ses coéquipiers vont vite réagir et se feront fort de recoller à la fin du quart temps (18-16).
Les hommes du coach Tapha Gaye ne lâchent rien et répondent du tic au tac au coup de boutoir longues jambes d’Ingles aussi à l’aise sur les tirs à longue distance que sous la peinture. Au bout d’un court chassé croisé, le Sénégal tient tête à l’adversaire et parvient même à le distancer au score (31-32). Mais au rapport des points marqués, l’Australie reste dominatrice avec 18 points contre 17 pour le Sénégal à la mi-temps à l’avantage des Australiens (33- 36).
Au retour de vestiaires, les Australiens et leur banc profitent beaucoup de la précipitation dans le jeu de transition et le retard dans le repli défensif des Sénégalais pour prendre pour la première fois une avance plus consistante (45-39. 4e). Le meneur Patts Mills porte son équipe sur les tirs primés et à mi-distance pour ensuite permettre aux Australiens de se détacher (56-43. 8e). Mais surtout de stabiliser l’écart à 10 points à la fin du troisième quart temps (60-50). Malgré cette baisse de régime, les «Lions» s’offrent un sursaut et parviennent, grâce au pivot Babacar Touré et à son capitaine Maurice Ndour de grignoter son retard et de revenir à moins 6 points (71-64.8e.) Le public apporte son coup de pouces et croit à un retour. Mais rien n’y fit, le Sénégal va perdre pied avec la sortie de son capitaine Maurice Ndour (13 points) pour cumul de cinq fautes. Patts Mills (22 points) encore lui et Joe Ingles (17 points, 10 rebonds) vont mettre le dernier coup d’accélérateur et larguer le pivot Youssou Ndoye (13 points) et son équipe à 11 points (77-66). Mais aussi de boucler la partie avec 13 points d’écart (81-68). Atomisé par les Lituaniens au premier match (101- 47), le Sénégal est éliminé et va chercher à sauver l'honneur face au Canada qu’ils croiseront demain jeudi 5 septembre à 7 heures 30. Les Australiens, quant à eux, poursuivent leur sans-faute. Dans la même poule H, la Lituanie s’est promenée devant le Canada (92-69).
MOUSTAPHA GAYE, COACH DES «LIONS» «Les joueurs ont montré beaucoup plus d’agressivité, de fierté»
«Je suis très content de la réaction des joueurs ce soir (hier, Ndlr), contrairement au premier match. On n’était pas présents défensivement, mais je pense qu’aujourd’hui les joueurs ont montré du caractère et beaucoup de solidarité. On a fait des réajustements qui ont été bénéfiques. Donc, bravo aux joueurs ! On peut mieux faire, mais, je pense qu’ils ont fait ce qu’il fallait. Patty Mills est un grand joueur, on l’a beaucoup gêné mais c’est normal qu’il mette des paniers. C’est un joueur décisif, comme le sont Maurice Ndour ou Mouhamed Faye chez nous, Lamine Sambe, Xane D’Almeida aussi. Après le premier match, il était important pour nous de resserrer au niveau des rotations. Nous avons douze bons joueurs mais, il fallait faire des choix, diminuer les rotations pour apporter plus de cohésion au jeu. Le match qu’on a livré contre la Lituanie n’était pas un match de notre niveau. La preuve, les joueurs ont montré beaucoup plus d’agressivité, de fierté. Les matchs sont différents, et contre le Canada ce sera un autre match. La mentalité dans cette compétition, c’est de donner le meilleur de nous.»
MAURICE NDOUR, CAPITAINE DES «LIONS» «On va aborder le Canada avec la même mentalité»
«Le premier match d’un tournoi est toujours difficile à aborder. On n’était pas dans un bon état d’esprit. Aujourd’hui, on était plus agressifs en défense, et en attaque. On a bien déroulé nos systèmes, avec quelques réglages effectués avec le coach Tapha (Gaye). Le plus important était de montrer notre fierté, de ne pas se faire ridiculiser. On croyait en nos chances de battre cette équipe australienne, vu la manière dont on a joué en première période. Même au 4ème quart-temps, l’écart était de 10 points. Mais, ce sont les fautes qui nous ont un peu pénalisé vers la fin. Mais on est contents de notre prestation. Et on va aborder le prochain match contre le Canada avec la même mentalité. »
Par Babacar DiOP
SI SENGHOR REVENAIT SUR TERRE, IL PRENDRAIT LA CARTE DES FDS
Le socialisme, à la sénégalaise, est devenu une étiquette pour un groupe d’individus enclin à assouvir des désirs trop perceptibles - Dans ce parti qui a usurpé le nom de socialisme, on ne parle plus de projet, le débat tourne autour des postes
En 1948, Léopold S. Senghor et ses compagnons parmi lesquels Mamadou Dia, Édouard Diatta, Ibou Diallo, Ibrahima Seydou Ndaw, décidèrent de créer un parti politique nouveau dénommé Bloc démocratique sénégalais (BDS). Leur vocation était de représenter les aspirations des paysans, des pêcheurs, des pasteurs, des ouvriers, bref des masses laborieuses.
Expliquant la ligne idéologique originelle du BDS qui se démarquait de la SFIo de l’époque, Léopold S. Senghor disait : « Me Lamine Gueye représentait la bourgeoisie citadine, tandis que moi, je représentais la campagne » (La poésie de l’action, 1980, p.113). Ainsi, Senghor, député du monde rural, était un « tribun de la plèbe », car il était l’avocat politique des masses anonymes des campagnes qui avaient soif et faim, des campagnes qui vivaient dans la pauvreté et l’obscurantisme. Aujourd’hui, c’est tout cet héritage à la fois politique et humaniste qui risque de disparaître. Au début de l’aventure, il s’agissait d’un projet humaniste de libération des classes opprimées. Le discours du parti était structuré autour des valeurs fortes comme la liberté, la justice sociale, la dignité des peuples, le développement humain, la prospective avec toujours en toile de fond l’humain comme finalité de l’action politique.
Léopold S. Senghor et Mamadou Dia constituaient les deux piliers de ce grand projet de libération. Il est malheureux de constater que ces idées politiques ancrées dans l’idéal de justice disparaissent dans le discours des socialistes d’aujourd’hui. Le parti socialiste ne vit plus, parce qu’il ne se nourrit plus des grandes idées et des valeurs qui ont présidé à sa naissance en 1948 date de sa création, et en 1951, l’année où les campagnes prenaient leur revanche sur les Quatre Communes. Il est devenu un parti d’opportunistes, c’est-à-dire, un parti banal sans projet qui n’a de socialisme que de nom et qui ne connaît Senghor que de nom. Cet opportunisme ambiant se caractérise par un seul principe : l’absence de principes directeurs comme seul critère politique.
Le socialisme, à la sénégalaise, est devenu une étiquette pour un groupe d’individus enclin à assouvir des désirs trop perceptibles. Senghor est devenu un nom qu’ils brandissent comme un sésame pour accéder confortablement à certains rendez-vous. Il est bien évident de constater que le parti est soumis à une élite d’opportunistes avides de pouvoir pour satisfaire des intérêts particuliers et bassement matériels. Cette cuirasse bureaucratique emprisonne le parti dans des intérêts purement égoïstes et l’empêche d’avoir une perspective d’avenir pour le Sénégal. Aujourd’hui, dans ce parti qui a usurpé le nom de socialisme, on ne parle plus de projet, le débat tourne autour du nombre de postes ministériels attribués, de rotation entre les membres d’une bureaucratie qui s’entredéchire pour occuper des fonctions de pouvoir. Une nouvelle direction politique sans légitimité va encore troquer le socialisme à un libéral peu fréquentable, sans éthique et pas recommandable contre quelques postes ministériels. Pendant ce temps, les vrais militants n’auront pas la possibilité de participer à un débat démocratique sur l’avenir de leur parti.
Les dirigeants actuels du parti doivent se rappeler la grande leçon politique de Senghor aux socialistes du monde : « Dans le ‘le socialisme démocratique’, l’épithète de « démocratique » nous semblait plus importante que le substantif de « socialisme », car il ne peut y avoir de véritable socialisme sans démocratie » (La poésie de l’action, 1980, p.114-115).
Ainsi meurent les partis politiques qui refusent de se réformer, de se moderniser, de se renouveler et de se démocratiser. J’ai dit sur tous les toits que le parti socialiste se trompe d’époque en s’enfermant dans le centralisme démocratique, refusant toute ouverture démocratique interne, devenant un parti de barrons et cessant d’être un parti des masses. J’ai dit cent fois que le centralisme démocratique est la pire des écoles ; il a pour conséquence immédiate l’autoritarisme ou la répression interne de la créativité des militants authentiques. La direction du parti considère les militants comme des instruments d’action, non pas comme des porteurs de volonté, comme des instances d’exécution de l’action décidée en haut par un Bureau politique infaillible. Elle ne les considère pas comme capables de volonté et de décision par eux-mêmes. J’ai répété plusieurs fois que le bureaucratisme est toujours en cours au Ps et se manifeste par le règne de la dictature des intérêts particuliers d’une minorité composée de quelques caciques véreux au détriment de l’intérêt général des militants. Ainsi, nous avons décidé de rompre solennellement avec cette pratique qui se détourne du peuple. Cette bureaucratie usurpatrice a transformé en cauchemar l’idée politique la plus généreuse des temps modernes: le socialisme. C’est pourquoi, comme Senghor, nous avons décidé de rester socialistes sans retourner à la Maison du parti, cette demeure naturelle ayant perdu son âme dans les méandres purement égoïstes.
NOUS APPELONS LES VRAIS SOCIALISTES A REJOINDRE FDS
Nous sommes les héritiers légitimes de Senghor et de Mamadou Dia. Nous n’ignorons pas la rupture de 1962. Mais nous restons fidèles à l’esprit originel de 1948. Aujourd’hui, FDS est le parti du peuple, le parti des masses, des pauvres, des oubliés, des victimes, des invisibles et des exclus. Nous sommes le parti des travailleurs, des jeunes et des femmes. Nous croyons aux idéaux du socialisme et de la démocratie, de la solidarité et de la fraternité entres les humains et les peuples La centralité de l’Humain reste notre crédo. Nous portons le drapeau du socialisme africain. C’est à nous d’assurer et d’assumer le legs de Kwamé Nkrumah, Julius Nyerere, d’Amicar Cabral et de Ruben Um Nyobe. Nous sommes d’avis que l’idéal socialiste ne doit pas mourir en Afrique. C’est pourquoi, nous demandons à tous les socialistes déçus et abattus, déboussolés et découragés de venir massivement grossir nos rangs. Nous devons construire une alternative de gauche au Sénégal qui ouvrira la brèche en Afrique, de manière très décomplexée.
FDS s’engage à nouveau dans un « processus de libération des victimes (même des classes ou des nations opprimées par le capitalisme) sur la planète Terre » (E. Dussel, L’Éthique de la libération, 2002, p.209). Sans aucun doute, nous incarnons l’avenir de la gauche en Afrique. Nous nous sommes lancés dans la construction d’un parti nouveau, un parti de la démocratie et de la justice sociale, adossé à des valeurs humanistes, écologistes et progressistes. Nous refusons d’être seulement et uniquement un « parti machine électorale », qui assure sa survie par le clientélisme, le népotisme et le marchandage. Ce type d’appareil politique est corrompu et corrompt la démocratie et la politique. Nous voulons construire un parti profondément démocratique, de la tête aux pieds, stratégiquement critique et révolutionnaire, un parti dont la ligne politique est tracée par la majorité de ses militants et non par la dictature d’une quelconque direction politique infaillible, engluée dans la gestion quotidienne de ses intérêts égoïstes.
La conduite quotidienne des acteurs politiques doit être en cohérence avec les principes directeurs du parti. Un parti politique n’existe pas seulement et uniquement pour élire des candidats, il doit produire un projet d’émancipation et de libération des opprimés et des dominés afin de leur permettre de vivre pleinement et de satisfaire leurs besoins de base : manger, boire, se soigner, se vêtir, se loger et s’éduquer. Il doit construire une alternative révolutionnaire et démocratique fondée sur la justice sociale, le développement durable et la bonne gouvernance. La cause des socialistes authentiques est une source d’inspiration pour toute personne honnête d’un monde infesté d’injustices de toutes sortes, car elle est une lutte pour la vie, pour la dignité de l’humaine condition. Les vrais militants socialistes ne luttent pas pour l’argent, des postes ou des privilèges. Ils se battent pour transformer le monde, pour toutes les victimes qui veulent recouvrer leur dignité et pour les générations futures susceptibles de vivre d’innombrables dommages infligés à leur planète. Dans cette perspective ancrée dans le développement durable, le socialisme tel que nous l’incarnons reste un mouvement international susceptible de protéger les biens publics mondiaux.
UNE NOUVELLE UTOPIE AFRICAINE CONCRETE
En raison de tout ce qui précède, nous disons que FDS se veut « un corps de serviteurs publics » qui travaille pour la construction d’une nouvelle utopie africaine concrète. Chez nous la politique est un sacerdoce et un sacrifice au service du peuple. La politique est avant tout une action en vue de la production, de la reproduction et du développement de la vie humaine et de la communauté politique. FDS est une synthèse et une innovation de l’histoire de la gauche africaine, encore plus ouvert sur des enjeux émergents de notre époque comme le développement durable, c’est-à-dire une prise en compte harmonieuse des sphères sociale, économique et environnementale. Nous en avons pris la substantifique moelle. C’est pourquoi, si Senghor et Mamadou Dia revenaient, ils militeraient chez nous.
Ainsi, nous refusons de perdre notre énergie dans le bavardage inutile des nostalgiques obtus qui pensent que la légitimité politique se mesure au nombre d’années passées dans un parti, même si on ne se souvient plus de ses idées et de ses valeurs originelles. Notre génération doit assumer ses responsabilités devant l’histoire.
Le temps de l’action est venu. Il nous faut nous ceindre les reins, assumer nos responsabilités de militants politiques révolutionnaires. Dans toutes les hypothèses, nous considérons que le socialisme ne peut servir de wagon de queue. C’est une doctrine philosophique et politique dont le message doit être réactualisé face aux conséquences désastreuses des politiques néolibérales. Le wagon ne cesse jamais d’être wagon ; il ne sera jamais la locomotive. C’est pourquoi, nous devons inventer de nouvelles voies afin de fabriquer une nouvelle locomotive du progrès. Alors, il nous faudra oser inventer notre propre route.
En définitive, nous sommes d’avis que « c’est dans la nouveauté que la vie s’ouvre des chemins » (E. Dussel, Histoire et théologie de la libération, 1974, p.154). FDS grandit chaque jour dans le cœur des gens du peuple, ses idées commencent à pénétrer les masses. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des milliers de jeunes se retrouvent dans son projet politique. Ils seront des millions dans les années à venir. Nous voulons construire un grand parti dont le bastion sera le Sénégal. Comme disait Jean Jaurès : « Notre drapeau reste largement déployé comme au premier jour : à tous les vrais démocrates de s’y rallier et de le suivre » (Œuvres, tome 2 Le passage au socialisme 1889-1893, Fayard, 2011, p.617). L’idée socialiste vit encore dans les cœurs sincères qui veulent réaliser la pleine justice sociale sur terre. L’ordre social actuel, injuste, inégalitaire et corrompu est condamné par toutes les consciences justes. Le petit peuple humble se réveille à nouveau. C’est ce qui nous motive à planter à nouveau le drapeau des espérances sociales. Nous tendons la main aux vrais militants du socialisme : les grandes idées sont impérissables.
* secrétaire général des forces démocratiques du Sénégal (Fds)
Statu quo au niveau de la Commission cellulaire du dialogue politique sur les questions relatives à la caution pour les prochaines élections et au parrainage
De l’avis du Coordonnateur du pole des Non-alignés, Déthié Faye, les acteurs qui n’ont pas pu trouver de consensus autour de ces questions, ont décidé de les différer à une date ultérieure. Il en est de même des questions du bulletin unique et du mode d’élection des adjoints aux maires et les vice-présidents des présidents de Conseils départementaux, reportées à demain jeudi 5 septembre.
L es acteurs prenants part au dialogue politique ne parviennent toujours pas à accorder leurs violons autour des questions relatives au parrainage et à la caution aux prochaines élections. C’est ce que dit, en substance, le coordonnateur du pole des Non-alignés, Déthié Faye. Joint au téléphone hier, mardi 3 septembre, juste après la fin des travaux, M. Faye informe que toutes les parties prenantes à ce dialogue ont donné leurs avis sur lesdites questions, sauf le pôle de la majorité qui s’est abstenue de toute proposition.
SUPPRESSION DU PARRAINAGE ET CAUTION DE 5 MILLIONS A TOUTES LES ELECTIONS
A son avis, «nous (Non-alignés) avons demandé que le parrainage soit supprimé et que la caution ne dépasse pas 5 millions à toutes les élections». Une position, selon lui, partagée par le pôle de l’opposition et dans une moindre mesure la société civile. Il explique, en fait, que la société civile estime que si le parrainage n’est pas supprimé, il faudrait revoir de fond en comble les modalités. Mais, fait-il remarquer, «la majorité dit qu’elle ne peut pas donner son point de vue sur la question sans que l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier n’auront pas été terminés par le cabinet qui devra être choisi».
Tout compte fait, sur ces deux questions, les acteurs n’ont pas pu trouver de consensus face au refus systématique de la majorité d’afficher sa position. Pour autant, les acteurs autour du dialogue politique ne s’avouent pas vaincus dans la mesure où ils comptent reprendre les discussions «ultérieurement», sans plus de précision sur la date exacte. Il convient de rappeler que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, après concertation avec les acteurs politiques, avait fixé la caution, conformément au code électoral, en juillet dernier, à 20 millions de FCFA, soit 10 millions pour les Locales et les 10 autres pour les départementales. Ces deux questions n’ont pas été les seules à être reportées à la prochaine. Il en est de même du statut de l’opposition et de son chef.
En effet, Déthié Faye explique que «compte tenu de l’importance de la question relative au statut de l’opposition et de son chef, nous avons convenu de différer cette discussion pour permettre à toutes les entités politiques d’approfondir la réflexion, afin de venir ultérieurement avec des positions consensuelles au niveau de chaque entité». L’autre raison qui motiverait cette démarche serait, selon lui, le fait que ladite question intéresse l’ensemble des acteurs politiques, qu’ils soient membres de ces différents pôles présents au dialogue ou non. L’objectif, à son avis, est que «la décision qui sera prise rencontre l’assentiment de l’écrasante majorité».
A noter, en outre, que la commission technique mise en place dernièrement pour étudier les questions du bulletin unique et les modalités d’élection des adjoints aux maires et des vice-présidents des présidents de Conseils départementaux n’a pas rendu ses travaux, comme prévu. Pour cause, renseigne M. Faye, ladite commission, qui n’a pas pu se réunir, tient en fin de compte sa réunion ce mercredi 4 septembre. Donc, ce ne sera que demain jeudi 5 septembre, lors de la prochaine session, que lesdites questions seront livrées à la commission cellulaire pour approbation. Dès que cette affaire sera vidée, les acteurs au dialogue se pencheront, le jeudi 12 septembre prochain, à cause du jour férié de mardi, sur l’état de droit, les libertés fondamentales qui englobent les droits des partis politiques, des citoyens, les modalités et normes de création et de fonctionnement des partis politiques, sur le financement des partis, etc., rapporte M. Faye.
RELATIONS TENDUES ENTRE LES PRESIDENTS DU DIALOGUE NATIONAL ET DU DIALOGUE POLITIQUE : Déthié Faye dément toute brouille entre Famara Sagna et le Général Niang
«Il n’y a aucune brouille entre les brouilles entre les présidents Famara Ibrahima Sagna et Mamadou Niang. C’est totalement faux ! Parce que, d’abord, nous n’avons jamais dans la commission politique, discuté de nos relations avec le président Famara Ibrahima Sagna puisque nous considérons que ces relations sont très claires et nous sommes en contact permanant avec lui, pour la transmission de nos conclusions à qui de droit. Ensuite, dans aucun entretien, il n’a été fait état d’un quelconque désaccord entre le Général Niang et le président Famara Ibrahima Sagna. C’est la raison pour laquelle, toute la commission cellulaire s’est émue de cette sortie. Pour cette raison, elle prévoit un communiqué pour dire très clairement qu’il n’y a jamais eu de divergence de points de vue dans les relations entre le président Famara Ibrahima Sagna et le Général Mamadou Niang. Nos travaux se déroulent normalement et il est tenu informer régulièrement chaque fois que cela est nécessaire de l’évolution de nos travaux.
Toutes les correspondances qui lui sont parvenues ont été transmises à qui de droit. Il s’agit maintenant d’attendre la réponse du gouvernement pour qu’il ait à nous transmettre ladite réponse. Dès l’instant que Famara Ibrahima Sagna n’a pas un pouvoir de décision, il est une croix de transmission. La commission politique est arrimée au dialogue national. Par conséquent, toutes les correspondances que nous voulons faire parvenir à l’autorité ne peuvent passer que par le canal de Famara Ibrahima Sagna»
AAR LI NU BOKK DECHIRE LES CONCLUSIONS ET BAT LE MACADAM CE 13 SEPTEMBRE
La plateforme citoyenne “Aar Li Nu Bokk“ n’accorde aucun crédit à l’enquête bouclée par le procureur de la République, Sérigne Bassirou Gueye, portant sur le scandale de 6000 milliards de FCFA
En conférence de presse hier, mardi 3 septembre, Cheikh Tidiane Dièye, coordonnateur de ladite plateforme et compagnie ont émis des doutes sur les conclusions de ladite enquête, non sans annoncer une marche nationale, le vendredi 13 septembre prochain.
Après un flop noté dans ses manifestations publiques et le changement de fusil d’épaule dans la démarche, avec la sensibilisation par la distribution de flyers, la plateforme citoyenne “Aar Li Nu Bokk“ a décider d’investir à nouveau la rue. En effet, Cheikh Tidiane Dieye et ses camarades de la plateforme comptent battre le macadam pour que la lumière jaillisse sur cette affaire de scandale présumé de 6000 milliards de FCFA, dans les contrats pétroliers et gaziers impliquant le frère du président, Aliou Sall.
En conférence de presse hier, mardi 3 septembre, Babacar Thioye Ba porte-parole du jour a annoncé «qu’une marche nationale sera organisée à Dakar, dans les régions et dans la diaspora, le 13 septembre prochain». Sur les raisons d’un tel braquage de la plateforme, alors qu’une enquête sur la question serait déjà bouclée par le procureur de la République, Sérigne Bassirou Gueye, Cheikh Tidiane Dieye et ses camarades émettent des réserves quant à l’objectivité de l’enquête. Ils disent n’accorder «aucun crédit à l’enquête ouverte et clôturée par le procureur de la République, sur le scandale à 6000 milliards».
Pour cause, la plateforme estime que le procureur fait dans le «dilatoire» en optant de «conduire une procédure pénale inédite, basée sur un appel à témoin en lieu et place d’une enquête en bonne et due forme fondée sur le rapport de l’inspection générale d’État (Ige) et les dossiers de l’office National de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac)». Ils pensent, à cet effet, que les enquêtes menées «à décharge» «déboucheront inéluctablement sur un résultat connu d’avance». Pour eux, «cette enquête orientée, vise de toute évidence à disculper les mis en cause par l’artifice d’une instruction exclusivement à décharge».
S’en prenant, en outre, au chef de l’Etat, à qui, ils reprochent des «manœuvres et tentatives» dans le but de «disculper son frère Aliou Sall», ils lui ont prévenu que toutes ces manigances «seront vaines et inutiles». Ils n’ont pas manqué d’informer la poursuite, cette semaine, de leur campagne de sensibilisation par la distribution de flyers, dénommée «Occupy Senegaal, Taxaw Fepp», dans les localités comme les Parcelles Assainies, Guédiawaye et Pikine. Cheikh Tidiane Dièye et Cie prévoient de rencontrer les autorités religieuses et coutumières, ainsi que les missions diplomatiques présentes au Sénégal.
Par Abdoulaye THIAM
DÉLIT D’AMBITIONS !
Alors qu’on attendait une rupture, Macky est resté dans la même dynamique que Senghor, Diouf et Wade, en cumulant ses fonctions de président et de chef de parti. Une confusion des rôles qui reste une des grosses tares de la démocratie sénégalaise
«Aucun mouvement ne sera toléré dans le parti. Si des ministres ou des cadres ont des ambitions, ils attendront la fin de mon mandat pour se manifester». C’est ce qu’aurait déclaré le président de la République, Macky Sall, selon le journal Source A. En effet, le pays serait au ralenti. Le «Fast-Track», tant chanté et ayant emporté le très discret et loyal Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, s’est grippé. Un réaménagement ministériel serait même imminent.
Pour autant, cela ne justifie point cette sortie au vitriol du président de l’Alliance pour la République (APR) et du Bennoo Bokk Yaakaar (BBY). Pour ceux qui feignent de l’ignorer encore, il faut bien leur rappeler que nous sommes une République. Chaque sénégalais est libre d’avoir des ambitions. Fussent-elles présidentielles ! Pourvu juste qu’il remplisse les conditions prévues par les lois en vigueur dans notre pays.
Par conséquent, le président de la République, devrait nous épargner des déclarations épidermiques à la Me Wade qui était allergique à toute personne qui osait lorgner son fauteuil. L’actuel locataire du Palais de l’avenue Roume en sait d’ailleurs quelque chose. On semble juste oublier que la souveraineté appartient au peuple, tant que ce pays restera une République. D’ailleurs, personne ne pourra le transformer en monarchie.
S’il est avéré que des ministres et/ou autres cadres ambitionnent de briguer la magistrature suprême, lors de la présidentielle de 2024, au point de bloquer ou de ralentir les actions du gouvernement, le chef de l’Etat sait ce qui lui reste à faire. Il n’a aucunement besoin de manifester sa colère. Il est élu pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence. Mais, le délit d’ambitions ne peut aucunement prospérer dans notre pays. Même si ceux qui envisagent de briguer la présidentielle de 2024 doivent, eux-aussi, avoir le courage de le dire à haute et intelligible voix. Mieux, la meilleure des manières serait même de quitter l’attelage gouvernemental, s’il s’agit des ministres ou les directions pour les directeurs généraux. Ils n’ont pas d’autres choix surtout, s’ils sont de l’Alliance pour la République (APR), présidée encore et toujours par le Chef de l’Etat, Macky Sall, qui refuse de démissionner de son poste pour se consacrer exclusivement au développement du Sénégal. Surtout après sa réélection le 25 février dernier pour un second et non deuxième mandat. Hélas !
Alors qu’on attendait une rupture, Macky Sall est resté dans la même dynamique que Senghor, Diouf et Wade, en cumulant ses fonctions de président de la République et Chef de parti. Une confusion des rôles qui reste une des grosses tares de la démocratie sénégalaise. Alors, pourquoi ceux qui auraient une telle ambition présidentielle, ne devraient-ils pas penser à imiter un certain Nicolas Sarkozy en France qui avait préféré la fonction du président de l’UMP à un département de souveraineté dans le gouvernement de Jacques Chirac. Vous nous direz que cette hypothèse n’est pas possible au Sénégal, en raison de ce que nous avons avancé un peu plus haut. Soit ! Mais, l’autre cas d’école à méditer devrait être celui d’Emmanuel Macron.
L’actuel président de la République française avait quitté le moelleux fauteuil de Bercy (ministère de l’Economie et des Finances) pour créer son mouvement «En Marche !» Le résultat est là. Toutefois, cela demande un plus de courage. Ce qui visiblement manque à certains de nos dirigeants. Quel dommage !
Dakar, 4 sept (APS) – L’interdiction du port du voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc et des sujets ayant trait à l’économie et la politique sont largement abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le quotidien Enquête affiche en Une : ‘’rentrée mouvementée’’’ à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc dont les responsables ont ‘’décidé de ne plus accueillir les élèves voilées’’.
Le 1er mai déjà, les parents d’élèves de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc, un établissement catholique réputé de la capitale sénégalaise, avaient reçu un courriel les informant que leurs enfants devraient désormais assister aux cours avec "une tête découverte", dans le souci de respecter "l’identité" de cette école privée catholique.
L’information avait suscité une controverse alimentée par des prises de position divergentes. Dans un communiqué le ministère de l’Education nationale avait déploré cet acte et précisé qu’’’aucun établissement public ou privé ne peut déroger au principe de la laïcité de l’éducation+ garanti par la Constitution sénégalaise".
Par la suite le ministre de l’Education, Mamadou Talla, avait reçu une délégation du clergé dirigée par Abbé Grégoire Guirane Diouf, directeur diocésain de l’enseignement catholique.
Sous le titre ‘’Le voile de l’exclusion’’, Enquête rapporte que ‘’la rentrée a été mouvementée, hier, à l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar. La direction de cet établissement privé catholique a mis à exécution sa menace de ne pas accueillir les élèves voilées. Ces dernières ont été exclues des salles de classe, en dépit des mises en garde du ministère de l’Education’’.
Dans le journal, un responsable du ministère de l’Education déclare : ‘’C’est un dossier que le ministre suit de très près. On avait fait un rappel. Pour le moment, le ministre suit de très près et en fait une priorité’’.
L’Institution Sainte Jeanne d’Arc ‘’passe à l’acte’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’La mesure portant sur l’interdiction de port de voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar est bien entrée en vigueur. Cette interdiction a été introduite dans le règlement intérieur que tous les parents d’élèves ont signé avant de procéder aux inscriptions de leurs enfants’’.
Selon Vox Populi, la direction de l’établissement scolaire ‘’revient à la charge’’ et ajoute : ‘’le voile +haram+ à l’ l’Institution Sainte Jeanne d’Arc’’.
‘’Sainte Jeanne d’Arc rallume la polémique’’, dit L’As qui note : ‘’Les parents d’élèves (exclues) portent plainte’’ tandis que ‘’l’Etat donne chance à la médiation et menace de sévir’’. Dans le journal, Rayana Tall, la proviseur de l’école déclare : ‘’Nous avons un règlement intérieur qui décrit la tenue’’.
S’intéressant aux restrictions budgétaires annoncées dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, La Tribune parle de ‘’jeu de dupes des gens d’en haut’’. ‘’En réduisant les sommes allouées aux appels téléphoniques des fonctionnaires, le président de la République n’a pas pensé toucher à ses propres privilèges mais aussi à ceux des pontes du régime qui, eux, peuvent continuer à user des largesses financières et matérielles offertes par le système. Deux poids, deux mesures, seront-on tenté de lire’’, selon la publication.
Le journal Libération saluent les ‘’performances’’ réalisées dans le recouvrement fiscal et souligne que le fisc et la douane ‘’cassent la baraque’’. ‘’Les régies financières (impôts, douanes et trésor) ont déjà recouvré 1605, 470 milliards de francs Cfa à la fin août sur les objectifs revisités de la Loi de finances rectificative (LFR 2019) d’un montant de 2557, 44 milliards’’, écrit le journal.
Le quotidien Source A explique comment ‘’la mafia du fer à béton a été encerclée’’ grâce à ‘’une mutualisation des forces de la douane et du ministère du Commerce’’. ‘’Profitant d’un vide juridique, des personnes mal intentionnées avaient fini de faire du secteur du fer à béton et de l’acier leur chasse gardée. Une situation qui aura occasionné des pertes de plusieurs milliards de francs Cfa depuis le lancement des grands travaux sous le magistère de Abdoulaye Wade’’, souligne la publication.
‘’La production nationale ne suffisant pas ou ne répondant pas aux critères d’éligibilité, l’Apix, en charge des chantiers, avaient délivré des titres d’exonération aux entreprises concernées, un filon vite exploité à d’autres (….) La douane y a mis un frein aidée en cela par le ministère du Commerce. Pour preuve, entre mai, juin et juillet, les recettes douanières sont de l’ordre de 216 milliard’’, selon Source A.
Le Soleil annonce que 989 187 Sénégalais seront bientôt connectés au réseau électrique grâce au projet d’interconnexion de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).
En politique, L’Observateur s’intéresse à ‘’la vie du gouvernement du Sénégal sans Premier ministre’’ depuis la dernière réforme constitutionnelle. La suppression du poste de PM a fait du chef de l’Etat, Macky Sall, ‘’l’omni-président qui assure la coordination gouvernementale et veille sur tout’’.
Le journal signale que le Conseil des ministres qui reprend aujourd’hui sera marqué par la présence de Mahamad Boun Abdallah Dionne, le Secrétaire général de la présidence de la République, après une absence de plusieurs mois.
Election du maire
A pas de caméléon certes, mais les travaux de la Commission cellulaire du Dialogue politique avancent. Hier mardi, le Général Mamadou Niang et les différents acteurs du processus électoral ont convenu de la nécessité de mettre en place une commission technique chargée de déblayer le terrain. Composée de deux personnes par pôles, cette commission se réunit aujourd’hui à la Direction Générale des Elections (DGE) avant de rendre compte à la plénière de jeudi prochain. Sa mission consiste, d’après des sources de «L’As», à réfléchir sur la faisabilité de certains accords obtenus, notamment l’élection du maire et du président de Département au suffrage universel direct. En plus, ils vont se pencher sur le bulletin unique mais aussi sur le statut des adjoints au maire et du bureau municipal.
Famara Ibrahima Sagna- Général Niang
Restons avec les membres du Dialogue politique pour signaler qu’ils ne sont pas du tout insensibles à ce qui se dit sur eux. Hier, Mamadou Niang est revenu sur l’information révélée par «L’As» au sujet de l’attitude de Famara Sagna qui refuse de répondre à ses correspondances et sur les sorties critiques de Mame Less Camara et Mademba Sock. D’après le général à la retraite, il n’y a aucune animosité entre lui et Famara Ibrhaima Sagna et ce dernier n’est pas tenu de répondre aux correspondances. Une réponse assez diplomatique bien sûr et qui confirme ce que votre canard a écrit. Bref, il a été également dit au cours de la rencontre que les exigences du président du Comité national de pilotage du Dialogue National sont en passe d’être résolues.
Mahammad Boun Abdallah Dionne reprend service
Revoilà Mahammad Boun Abdallah Dionne qui avait disparu des radars de «L’As» depuis plusieurs mois, pour des soucis de santé. Le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République a repris service depuis avant-hier, lundi 2 septembre 2019, après une longue maladie qui l’avait cloué au lit. D’ailleurs, il a accueilli hier le Président Macky Sall, de retour du Japon où il a assisté au Sommet de TICAD7.
Abdoulaye Seck ambassadeur auprès de la FAO
L’ancien ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural n’aura pas chômé longtemps. En effet, d’après des sources de « l’As », Papa Abdoulaye Seck a trouvé une bonne planque. D’autant qu’il a été nommé par le Président Macky Sall ambassadeur du Sénégal auprès de la Fao. Seck Ndanane va représenter ainsi le Sénégal à cette institution des Nations Unies.
Badara Pouye démissionne de l’Urd
Compagnon de longue date de feu Djibo Leyti Ka, Badara Pouye démissionne de l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD). Il a claqué la porte parce qu’il ne se retrouve plus dans l’orientation du parti que Diégane Sène dirige depuis le rappel à Dieu de DLK. Pouye reproche au leader de l’Urd d’avoir arrimé le parti à l’Alliance pour la République (Apr). Pour redonner une certaine liberté à l’Urd, Badara Pouye a d’abord mené un combat interne, mais celui-ci n’a pas donné les résultats escomptés. Aussi, a-t-il fini par prendre une décision radicale en mettant fin à son compagnonnage avec les rénovateurs. Il se murmure que le démissionnaire va rejoindre Pastef de Ousmane Sonko.
Court-circuit d’un poste de Senelec vers Le Dantec
Il y a eu plus de peur que de mal hier à l’hôpital Aristide Le Dantec. En effet, hier vers midi, un court-circuit au poste de la Senelec qui jouxte le bâtiment du service de la Cardiologie a provoqué un incendie. Les gens ont aperçu d’abord de la fumée en provenance du poste, avant que les flammes ne se déclarent. Avec la prompte intervention des agents de la Senelec, le feu a été vite maitrisé. Mais cela a entrainé une coupure de l’électricité au niveau de l’hôpital pendant une trentaine de minutes. Selon le chargé de communication de l’hôpital M. Goudiaby, aucun dégât matériel n’a été noté. Il ajoute que l’incident n’a pas perturbé le travail dans la structure hospitalière.
Ousmane Sonko non autorisé à rendre visite à Adama Gaye
Le leader du Pastef se plaint de l’arbitraire dans le secteur de la justice. Ousmane Sonko, qui voulait rendre visite au journaliste Adama Gaye à la prison de Rebeuss, s’est vu opposer un refus catégorique par le doyen des juges d’instruction, Samba Sall. Sonko se dit surpris d’apprendre par l’entremise de son avocat que le doyen des juges, Samba Sall, ne peut pas donner suite à sa demande, en raison de la sensibilité de l’affaire et pour une autre raison qu’il se garderait d’évoquer par pudeur. L’ancien inspecteur des Impôts et Domaines dénonce l’attitude du doyen des juges et qualifie sa décision d’arbitraire, discriminatoire et désolante. Il n’a pas manqué d’accuser le Président Macky Sall d’avoir plongé et maintenu la justice dans un piteux état.
CDD sur la Semaine de l’Education à Mbour
Le préfet du département de Mbour a présidé hier une réunion de Comité Départemental de Dveloppement (CDD) pour la bonne tenue du lancement de la Semaine de l’Education dimanche prochain dans la capitale de la Petite Côte. Tous les acteurs de l’éducation ont pris part à la rencontre. Pour la réussite de la manifestation qui sera présidée par le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla à l’esplanade de la Mairie, les acteurs du système ont promis de faire le déplacement pour la revalorisation des langues nationales.
Nouvelle coopération Sénégalo-Nipponne
Le Directeur général de l’Agence Japonaise de Sciences et Technologies (JST) a annoncé le lancement prochain de l’initiative Africa Japan Collaborative Research (AJ-CORE). C’était à l’occasion du premier Dialogue ministériel «Japon-Afrique sur «Sciences Technologie et innovation pour un développement durable», organisé en marge de la TICAD7. En effet, cette initiative devrait ouvrir des opportunités de financement et de collaboration entre chercheurs africains et japonais. Pour sa part, le ministre de l’Enseigne Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hanne a axé son intervention sur la politique mise en œuvre par le Gouvernement du Sénégal pour faire de la Science, la Technologie et l’Innovation des leviers de son développement économique, social et culturel. Le maire de Ndioum a réitéré toute la disponibilité et l’engagement du Sénégal à renforcer, à diversifier et à accélérer la coopération avec le Japon, pour atteindre efficacement les Objectifs du développement durable (ODD) par la STI. Par ailleurs, Cheikh Oumar Hanne a rencontré les étudiants sénégalais, ainsi qu’un groupe de chercheurs et d’ingénieurs sénégalais établis au Japon.
Mamadou Lamine Diallo
Grosse révélation du leader du Mouvement Tekki sur la gestion des ressources pétrolières et gazières. Selon Mamadou Lamine Diallo, le Président Macky Sall chercherait à étouffer le dossier aux royalties de plus de 6000 milliards Fcfa, en accordant 2 milliards Fcfa comme fonds politiques au chef de l’opposition. Le but, estime le tekkiste en chef, c’est de réduire l’opposition à sa plus simple expression. En guise d’exemples, Mamadou Lamine Diallo a évoqué le report des élections locales, les sorties de la société civile dirigée par l’ONG 3D et le recul de façade sur l’audit du fichier et du processus électoral. A en croire Mamadou Lamine Diallo, le procureur de la République ne veut pas traiter le rapport de l’Ofnac sur Petro Tim. Il accuse le chef de l’Etat de faire dans l’intimidation, la répression et l’emprisonnement systématique des leaders d’opinion qui portent le combat par tous les moyens, en usant notamment de l’offense au chef de l’Etat et autres dispositions anti démocratiques et liberticides du Code pénal.
Mamadou Lamine Diallo (bis)
Particulièrement avec les tenants du pouvoir, le leader du Mouvement Tekki s’est intéressé à l’assainissement qui, selon lui, constitue le maillon faible du régime. Pour étayer ses propos, il s’est appuyé sur les récentes pluies, avec leurs lots de désolation dans certains quartiers de Dakar et à l’intérieur du pays. Pour Mamadou Lamine Diallo, on assiste à la désolation totale, à chaque fois que le ciel ouvre ses vannes. Pour expliquer ce phénomène, il soutient que les dépenses relevant de l’assainissement sont captées par la corruption des autorités. Il souligne que la gouvernance économique du Président Macky Sall peut se ramener à deux volets. Il s’agit d’abord de la construction anarchique d’infrastructures fondée sur une rationalité politicienne, dans le but d’hypnotiser les populations. Ensuite, il y a la distribution des revenus aux femmes et aux jeunes pour constituer une clientèle par les bourses familiales et la DER et neutraliser des leaders politiques et syndicaux pour acheter la paix sociale. de l’avis de Mamadou Lamine Diallo, le stock de la vraie dette avoisine 10.000 milliards FCFA, si on y rajoute les garanties des offres spontanées et les arriérés intérieurs. Et la conclusion qu’il en tire n’est pas du tout rassurante. D’autant qu’il annonce qu’un ajustement structurel est inévitable.
Encore un violent accident sur l’autoroute à péage
Il ne se passe presque pas un jour sans qu’un accident ne se produise dans le pays. Hier, un spectaculaire choc s’est produit vers 20 heures sur l’autoroute à péage, non loin des locaux de Nma Sanders. Selon les informations, il s’agit d’un véhicule de type Rav 4, avec une seule personne à bord. Le conducteur a perdu le contrôle de sa voiture, avant de faire plusieurs tonneaux. Ejecté du véhicule, il se trouverait dans un état particulièrement critique.
Un mort dans l’effondrement d’un balcon aux Parcelles
Une fille de six ans répondant au nom de Mame Penda Dioum a perdu la vie hier aux Parcelles Assainies dans des conditions dramatiques. D’autant que c’est un balcon qui s’est effondré sur la petite, la blessant gravement, ainsi que trois autres personnes. Elle a fini malheureusement par succomber à ses blessures. D’après les informations relayées par les radios, la défunte était une nièce du lutteur Moussa Dioum, très connu dans l’arène sénégalaise. L’accident s’est produit vers midi et a surpris les enfants qui jouaient sous le balcon.