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20 juillet 2025
L’INSTITUTION SAINTE-JEANNE D’ARC EXCLUT SES ÉLÈVES VOILÉES
L’institution Sainte Jeanne d’Arc a fait sa rentrée académique 2019-2020 ce mardi. Mais, dans la polémique. La direction de ladite institution a mis en exécution sa menace. Ce, en renvoyant des élèves voilées.
L’institution Sainte Jeanne d’Arc a fait sa rentrée académique 2019-2020 ce mardi. Mais, dans la polémique. La direction de ladite institution a mis en exécution sa menace. Ce, en renvoyant des élèves voilées. En effet, alors que les élèves (ceux du primaire et du collège) étaient en classes, plusieurs d’entre elles voilées ont sorties des classes et placées dans une sorte d’isoloir. Elles ont été plus tard renvoyées de l’école en présence d’un huissier.
Réagissant dans l’observateur, le proviseur de l’institution en l’occurrence Rayanna Tall a fait savoir que l’établissement n’a pas sorti de filles à l’école. A l’en croire, les élèves qui sont inscrits ou réinscrits au mois de juin, ont signé le règlement intérieur dans lequel on décrit la tenue exigée des élèves filles ou garçons, sans distinction. « Nous avons demandé aux familles dont les enfants n’avaient pas une tenue conforme au règlement intérieur de se conformer à cette tenue exigée », explique le Proviseur.
Elle rappelle que dans le règlement intérieur, il est indiqué que l’uniforme qu’il faut porter, que la tenue doit être propre et que le port doit être bien soigné. « La porte de l’institution est ouverte à tout élève, quelle que soit sa culture ou sa religion. Mais, nous voulons qu’à l’intérieur de l’établissement, tout le monde ait la même tenue, sans distinction », dit-elle.
Dans son ouvrage "Les Noirs en France" l'historien Macodou Ndiaye revient sur les grands personnages noirs qui ont marqué l'Histoire, et nous livre le fruit de ses recherches sur la présence des Noirs dans le pays
Dans son ouvrage "Les Noirs en France" l'historien Macodou Ndiaye revient sur les grands personnages noirs qui ont marqué l'Histoire, et nous livre le fruit de ses recherches sur la présence des Noirs dans le pays.
par Serigne Mansour Sy Cissé
UN PARTI-DAHIRA NE GAGNE PAS UNE ÉLECTION !
L'identification d'un parti à une confession religieuse est un handicap - Serigne Moustapha Sy doit savoir que le génie religieux n'est pas forcément politique !
Pressafrik |
Serigne Mansour Sy Cissé |
Publication 03/09/2019
Ce qui se passe au Pur-Parti de l'unité et du rassemblement est encore symptomatique d'une absence de démocratie dans nos formations politiques. Je respecte la décision de Serigne Moustapha Sy de défenestrer le Pr Issa Sall, mais de cette manière, non.
Un parti, c'est encore l'expression des idées, la contradiction, les divergences à aplanir, mais pas de ''ndigël'' à donner. J'adore Serigne Moustapha guide religieux, un très cultivé, d'un rare pédigrée à l'intelligence presque qui sort du commun.
Par contre, le Serigne Moustapha, homme politique ne produit pas toujours l'effet escompté en termes de représentativité électorale et de poids. Et pourtant, il a plus que cette capacité !
Que vaut le Pur sur l'échiquier politique depuis plus de 20 ans d'existence? Et pourtant, durant la période électorale, les ''Puristes'' refusaient de s'identifier à leur guide-homme politique pour dire que ce parti n'est pas l'apanage d'un seul tout puissant. L'identification d'un parti à une confession religieuse est un handicap !
Hélas, ce qui se passe, vu sous cet angle n'est que la confirmation de ce que tout le monde pensait! Tant que certains hommes vont être incapables de se départir de leur manteau religieux, ils ne seront pas de bon leader politique. Car l'ascendance psychologique qu'ils ont sur leurs sujets fait que rien ne leur ait reproché en public !
Il m'arrivait, lors de conférences de presse, organisées par d'éminentes personnalités religieuses de poser des questions qui n'étaient que les préoccupations des militants-talibés. Donc je suis bien dans mon domaine!
Face, à cette situation, on peut dire que ces formations ne vivent pas ou difficilement et sont soumises aux humeurs de leurs propriétaires. Nos amis du Pur pensaient faire le report de talibés-électeurs, mais tel ne fut pas le cas! Et encore, la leçon de février 2019 n'est pas sue!
Serigne Moustapha Sy doit savoir que le génie religieux n'est pas forcément politique !
PS: Ce que je dis est aussi valable pour les autres formations politiques !
LA CERTIFICATION, GAGE D’UNE MAIN D’ŒUVRE QUALIFIÉE
Siré Abdoul Diallo s’exprimait ainsi à l’occasion de l’atelier de restitution du comité technique en charge de piloter la mise en œuvre du système de certification pour les compétences en énergies durables.
Dakar, 3 sept (APS) - Le système de certification pour les compétences en énergies durables (ECSES) de la CEDEAO va permettre à la sous-région de bénéficier d’une main d’oeuvre qualifié en la matière, a affirmé mardi le coordonnateur du Fonds d’appui au secteur privé du Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE), Siré Abdoul Diallo.
"La promotion des énergies renouvelables passe par la formalisation, la professionnalisation d’une main d’œuvre qualifiée et cette certification de la CDEAO va être à terme un label, gage d’une main d’œuvre qualifiée pour que les consommateurs puissent avoir confiance en cette technologie", a-t-il déclaré.
Siré Abdoul Diallo s’exprimait ainsi à l’occasion de l’atelier de restitution du comité technique en charge de piloter la mise en œuvre du système de certification pour les compétences en énergies durables.
Ce programme est basé sur un référentiel de compétences pour les installateurs solaires photovoltaïques hors réseau, qui a été développé de 2015 à 2017 à travers un processus régional concerté.
Il a été mis en place par le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE) et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), avec le soutien de la (GIZ), l’Agence de coopération internationale allemande. L’objectif est de soutenir le développement du marché de l’énergie solaire.
"Il a été démarré à l’issue des études menées par IRENA [Agence internationale pour les énergies renouvelables] qui montrent que les systèmes solaires photovoltaïques installés en Afrique de l’Ouest n’étaient pas durables, du fait qu’il n’y avait pas de techniciens formés pour effectuer leurs études, dimensionnement et installation", a expliqué le chef de la division exécution des projets et programmes à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), Sidy Bouya Ndiaye.
Selon lui, l’ECSES a depuis lors "atteint l’étape d’opérationnalisation à travers la validation et l’adoption des documents clés de gouvernance et de fonctionnement du système durant la 1ère Réunion de son Comité Technique en Juillet 2018".
"En 2019, plus précisément durant le premier semestre, deux examens pilotes du système de certification des installateurs se sont tenus au Ghana (Centre KNUST) et au Sénégal (ESP)", a-t-il indiqué.
Il a ajouté que d’"autres examens suivront d’ici la fin de l’année au Nigéria, Burkina Faso, Mali, Cap Vert, Bénin".
Pour sa part, l’expert en énergie renouvelable à la CEDEAO en charge du processus de certification, Ibrahim Soumailah, soutient que les résultats de ces examens sont très encourageants et conformes aux directives données par le comité lors de la première rencontre de Dakar.
A l’en croire, 23 certificats ont déjà été accordés à l’issue de ces examens effectués dans les trois pays pilotes, que sont le Sénégal, le Ghana et le Nigeria.
Et parmi ces candidats ayant obtenu la certification, 17 sont des Sénégalais, précise le chef du département génie électrique à l’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar, le professeur Khaly Tall.
"Ils ont tous été retenus à l’issue de deux sessions d’examens théoriques et pratiques durant lesquelles chaque candidat a été évalué individuellement pour faire des installations panneaux solaires photovoltaïques", a-t-il souligné.
3, 19% DE FEMMES DANS LES CONTINGENTS DE 2019
Le personnel féminin représente 3,19% de l’effectif total des soldats déployés par le Sénégal en 2019, dans le cadre des missions de maintien de la paix, a révélé, mardi, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba.
Dakar, 3 sept (APS) - Le personnel féminin représente 3,19% de l’effectif total des soldats déployés par le Sénégal en 2019, dans le cadre des missions de maintien de la paix, a révélé, mardi, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba.
"En 2018, nous avions atteint la barre de 1,8% de notre contribution en personnel féminin aux missions de maintien de la paix dans le monde. Et cette année, nous en sommes à 3,19%", a-t-il déclaré.
M. Kaba intervenait à l’ouverture d’une conférence régionale des femmes dans les forces de l’ordre, axée sur le thème "Parer la route pour la femme".
Cette rencontre de quatre jours a enregistré la participation de 30 femmes venant du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal.
Selon le ministre des Forces armées, "le rayonnement de la diplomatie sénégalaise engrange beaucoup de dividendes positifs avec une plus-value considérable captant la participation des femmes dans les missions de maintien de la paix dans le monde".
"Le gouvernement du Sénégal s’est doté depuis 2011, d’une stratégie nationale sectorielle genre. Il s’agit ici de soutenir le processus d’intégration genre dans les armées et la gendarmerie", a-t-il rappelé.
Il a ajouté que cela permet d’avoir des forces armées comprenant à la fois des hommes et des femmes œuvrant de manière collégiale dans l’exécution des missions à l’intérieur et à l’extérieur du pays.