Excellente nouvelle par les temps qui courent ! En effet, notre pays, le Sénégal de vrait bientôt être autosuffisant en électricité. Face au déficit énergétique qui prévaut actuellement, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) a mis en œuvre un projet d’inter-connexion de lignes haute tension couplé à l’aménagement d’un barrage hydroélectrique. Le tout est appelé Projet Énergie-Interconnexion. Hier, dans le cadre de ce chantier, une visite a été faite dans la zone allant de Kaolack à Tambacounda. Les journalistes ont pu à cette occasion se pénétrer de ce projet ambitieux qui sera réalisé sur 1700 kms de lignes et 15 postes d’ici 2020.
Transformateurs de courant, accessoires et autres matériels pour les travaux sont déjà en place. Aux postes de Kaolack et dans les zones pilotes de Tambacounda, les travaux ont démarré fort. Les ingénieurs et les ouvriers sont à pied d’oeuvre. Dans un environnement forestier, à cinquantaine de kilomètres de Tambacounda, des pylônes sont déjà mis sur pied. « Le projet énergie a deux volets. Il y a un volet avec le barrage de Samba Ngalou qu’on est en train de démarrer à Kédougou. C’est un barrage avec un réservoir d’eau qui a, à peu près, 3 milliards de mètres cubes d’eau et qui va injecter 128 mégawatts d’énergie dans le réseau », explique le secrétaire général de l’Omvg, Ababacar Ndao. Un projet qui, assure-t-il, relève d’une grande ambition et ne laissera aucune contrée en rade. « Avec ce projet, ajoute-t-il, on a aussi un volet d’électrification rurale. C’est important de donner de l’énergie au milieu rural. C’est à partir des postes sources qu’on va voir quelles sont les localités qu’on peut électrifier. L’étude est terminée, et les enveloppes sont déterminées. Et c’est un projet qui va essayer d’électrifier tous les villages qui sont au long de la ligne «, confie Ababacar Ndao au grand bonheur des ruraux. Le projet, qui a été pensé pendant une vingtaine d’années, connectera entre eux les Etats membres de l’Omvg. « Nous avons aussi le volet d’interconnexion qui est composé d’une ligne de transmission qui a une longueur de 1700 km et qui relie les réseaux des quatre pays membres (Sénégal, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Gambie) avec 15 postes haute tension le long de ce réseau» précise le secrétaire général de l’OMvG.
Rendez-vous aupremier trimestre de 2020 .
Il informe que, s’agissant du Sénégal, on a les postes de Kaolack, de Tambacounda, de Kédougou et de Tanaff. Mieux, dit-il, des réflexions sont menées pour voir si un poste supplémentaire ne pourra pas être ajouté et qui sera implanté à Koungheul. Sur un autre plan, M. Ababacar Ndao informe que « pour ce projet, nous avons des bailleurs de fonds assez costauds plus les Etats qui financent le volet environnement, social et les indemnisations ». Par rapport à la date de livraison du chantier de Kaolack, il donne rendez-vous au premier trimestre de 2020. « Nous aurons terminé quand nous réaliserons les 1700 kilomètres de ligne et les 15 postes que nous comptons terminer à la fin de l’année 2020 » renseigne le secrétaire général de l’Omvg.
Il a été interpelé sur le taux d’exécutiondu projet. « Nous sommes sur quatre pays.Et sur certains pays comme le Sénégal, on est assez avancé en ce qui concerne la ligne car, dans la zone de Tambacounda, par exemple, il y a des pylônes qui sont déjà debout. Sur les autres pays, nous avons démarré les postes et les lignes. Pour dire que les niveaux d’exécution sont différents d’un pays à l’autre. C’est pour cela que les dates de terminaison sont différentes » souligne M. Ndao.
L’ingénieur conseil de Aecom, Nacer Chekkouri, informe que 164 pylônes ont été déjà dressés sur 447. La distance entre les pylônes est de 400 mètres. Ils doivent être installés de Kaolack à Tambacounda. Montrant la rigueur et la volonté de finir ces travaux à date, M. Chekkouri soutient que des rapports sont faits périodiquement pour informer les partenaires et les Etats de l’état d’avancement des chantiers. Enfin, l’ingénieur conseil informe que dans les zones d’implantation des pylônes et des centres, les ruraux ont été dédommagés pour les villages déplacés ou les portions de champs impactés par les travaux du Projet Energie Interconnexion.
PAR PAPE NDIAYE
ISSA SALL, LES RAISONS D'UNE DÉFENESTRATION
La crise qui secoue depuis le weekend dernier le PUR n’est pas tombée du ciel - Le bras de fer entre le président Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, n’est que la continuité d’une crise antérieure, celle du « congrès sans congressistes »
A l’issue d’un congrès aux allures d’une « réunion restreinte », Pr Issa Sall, un des candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, a été défenestré de son poste de coordinateur national du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). Un « coup d’Etat » qui risque de déboucher sur une fronde — c’est décidément à la mode ! — entreprise cette fois-ci par les « légitimistes ». En effet, certains cadres et militants demandent à leur leader, Pr Issa Sall, de tourner le dos au président du parti, le marabout Moustapha Sy, pour créer un... Grand-Pur !
La crise politique qui secoue de- puis le weekend dernier le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) n’est pas tombée du ciel. Car, depuis plusieurs mois, plus précisément bien avant la présidentielle de février dernier, le président Serigne Moustapha Sy, par ailleurs responsable moral du Dahiratoul Moustarchina Wal Moustarchidaty, multipliait les manœuvres visant à éjecter Pr Issa Sall sans réussir à trouver la parade. Et le weekend dernier, plus précisément samedi 31 août, l’issue d’un congrès qualifié de « réunion d’amis », Serigne Moustapha Sy est allé chercher dans les statuts du Pur pour y trouver finalement la parade fatale ! En effet, en sa qualité de président du Pur, Serigne Moustapha Sall a purement et simplement supprimé les postes de coordonnateur et secrétaire général qu’occupait le Pr Issa Sall. Provoquant, de ce fait, la défenestration du propriétaire de l’Université du Sahel. Seulement voilà, l’intéressé n’accepte pas son limogeage. Aux yeux du Pr Issa Sall, en effet, cette révocation ne serait rien d’autre qu’une « forfaiture », histoire d’exprimer son désaccord avec le « congrès » du weekend dernier. « Au moment où je vous parle, je suis le secrétaire général national du Pur. Le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux. Ce qu’ils ont fait n’engage qu’eux. Ça n’engage pas le Pur. C’est un mouvement religieux qui s’est réuni et qui a nommé ses hommes. Puisque je ne fais pas partie du mouvement, je pense que ma place n’y était pas », avait- il déclaré à nos confrères de Seneweb.
Entre le président Serigne Moustapha Sy et Pr Issa Sall, le bras de fer actuel n’est que la continuité d’une crise antérieure, celle du « congrès sans congressistes ». Et tout indique que cette crise de confiance découlant du bicéphalisme risque d’aboutir à une fronde. Car « Le Témoin » a appris que certains cadres et militants très proches du Pr Issa Sall conseillent à ce dernier de se démarquer de Serigne Moustapha Sy pour la création d’un nouveau parti du genre : « Grand-Pur » ! En effet, ils disent avoir constaté que les démons de la division sont profondément enracinés au sein du Pur au point que les deux leaders ne parviennent plus à cohabiter dans une même structure politique. « Tant que le Pr Issa Sall est sous les directives de Serigne Moustapha Sy, il n’ira nulle part en politique », confie un proche du candidat à la dernière présidentielle.
Il n’est pas besoin d’être fin politologue pour connaitre les véritables raisons de cette défenestration née d’un problème de leadership entre Serigne Moustapha Sy et Pr Issa Sall. D’abord, bien avant la présidentielle 2019, le Pr Issa Sall, soupçonnant des négociations souterraines entre Serigne Moustapha Sy et Macky Sall, avait pris les devants pour déclarer sa candidature. Une stratégie qui consistait à mettre Serigne Moustapha Sy devant le fait accompli et à torpiller tout soutien en faveur du candidat du parti au pouvoir. D’ailleurs, à l’époque, le Pr Issa Sall avait confié en exclusivité dans les colonnes du « Témoin » que son parti « Pur » avait obtenu le nombre de parrains demandés par la loi jusqu’à avoir un stock de réserve en cas d’invalidation des doubles parrainages. Et par conséquent, il serait investi comme candidat à la Présidentielle 2019. Aux talibés moustarchidines qui contestaient sa candidature, Pr Issa Sall avait répondu ceci : « Il faut qu’ils sa- chent que le mouvement Moustarchidine est un mouvement religieux tandis que le Pur est un parti politique et donc ne peut être d’aucune obédience qu’elle soit ethnique, religieuse ou régionale. Ceux qui entretiennent la confusion le font soit sciemment ou des fois par ignorance de notre loi fondamentale », déclarait-il encore au « Témoin » avant préciser que le Pur ne cherchait pas à convaincre les Tidianes, mais les citoyens sénégalais de tous bords et de toutes obédiences. Pr Issa Sall avait clamé aussi qu’il ne cherchait pas non plus à se positionner dans une ville déterminée qu’elle soit Tivaouane ou une autre. « Nous allons battre campagne dans tout le pays et essayer d’engranger le maximum de voix », confiait le candidat malheureux du Pur à une semaine de son investiture que le président Moustapha Sy avait fait différer en prétendant ne pas avoir été informé du congrès d’investiture.
19 ans sans congrès !
Cette crise de confiance s’était prolongée tout au long de la précampagne et campagne électorale où le président Moustapha Sy n’avait jamais ouvertement ou publiquement donné une consigne de vote à ses militants ou talibés dans le sens de soutenir Pr Issa Sall. D’ailleurs, au lendemain du scrutin, le « Témoin » s’était étonné de cette « abstention » du président duPur. «Ça c’est vrai!», avoue un fervent militant-cadre de Serigne Moustapha Sy reprochant au Pr Issa Sall un manque d’ouverture et de solidarité « A preuve, Issa Sall n’a jamais voulu que Serigne Moustapha Sy soutienne l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall au nom du Pur. Dans ce cas, comment voulez- vous que Serigne-bi donne publiquement une consigne de vote à ses militants et talibés qui sont nombreux à être contre l’emprisonnement de Khalifa Sall ? », s’interroge notre interlocuteur, histoire d’ajouter une autre raison supplémentaire justifiant le « limogeage » du Pr Issa Sall.
« Le Témoin » a aussi appris aussi que Serigne Moustapha Sy n’a jamais pardonné au Pr Issa Sall d’avoir pris part à la cérémonie d’ouverture du Dialogue national convoqué par le président Macky Sall. « J’ai vu Issa Sall prendre part à ce Dialogue national, mais sachez qu’il l’a fait sans mon aval. Il n’est ni le président du parti, encore moins le Secrétaire général. Il est juste le coordonnateur national », avait fustigé Serigne Moustapha Sy en marge d’un rassemblement religieux à Tivaouane.
Par ailleurs, un très proche de Serigne Moustapha Sy que nous avons contacté, hier, estime que la présence de Issa Sall à ce Dialogue national n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de ses actions solitaires par rapport aux principes du Pur. « D’ailleurs, comment Pr Issa Sall peut-il participer à un Dialogue national alors qu’un de ses militants est en passe de mourir en prison à Tambacounda ? Le jugement ou la libération de ce pauvre militant arrété au cours des violences électorales ne devait-il pas être une priorité ou une condition à toute participation du Pur à un Dialogue national ? », s’interroge notre interlocuteur avant de reprocher au Pr Issa Sall d’être resté plus de 19 ans sans organiser de congrès du parti.
Une chose est sûre : entre le «Pur» et le «Grand-Pur», les germes d’une scission sont en gestation !
L’OPPOSITION VEUT SAISIR LA CHAMBRE D'ACCUSATION À PROPOS DU SCANDALE PETROTIM
Abdul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo et ses pairs, estiment que leur plainte avec constitution de partie civile sur le scandale n’avance pas
L’opposition sénégalaise ne lâche pas du lest dans le scandale du pétrole et du gaz. Elle a décidé de saisir la chambre d’accusation pour faire bouger l’enquête.
En effet, si l’opposition compte prendre cette nouvelle voie, c’est parce que, selon l’Obs, sa plainte avec constitution de partie civile sur le scandale n’avance pas. Le journal rappelle que la plainte contre Aliou Sall, Franck Timis, et Wong Joon Kwang a été déposée le 22 juillet dernier mais, aucun acte n’a été posé par le doyen des juges. Samba Sall n’a toujours pas fixé la consignation qui annonce le début de l’instruction. Ce qui est un obstacle qui bloque le dossier.
L’opposition compte saisir la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar si rien n’est fait, accusant le magistrat instructeur de refuser délibérément d’instruire leur plainte.
LE DÉBAT SUR LE DAUPHINAT EST PRÉMATURÉ
Aminata Touré que d’aucuns voient comme la dauphine du chef de l’Etat pense que l’heure est au travail pour alléger la souffrance des Sénégalais
Aminata Touré trouve le débat de la succession du président Macky Sall prématuré. « Je trouve un peu indécent que la question se pose », a-t-elle déclaré dans un entretien accordé au quotidien national Le Soleil.
La présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) que d’aucuns voient comme la dauphine du chef de l’Etat pense que l’heure est au travail pour alléger la souffrance des Sénégalais. Le moment venu, ces questions politiques seront posées. « Il est de notre rôle d’aider le président de la République à aller encore plus loin dans les progrès qu’il a déjà accomplis dans son premier mandat. Maintenant, les sujets politiques, naturellement, ils se poseront car cela fait partie de la vie. Seulement, ceux de la succession ou du dauphinat sont prématurées », fait savoir Mimi Touré.
DÉCÈS DE COURA BA THIAM
L’ancienne ministre de la Culture sous Abdou Diouf est décédée lundi à Dakar, à l’âge de 70 ans
L’ancienne ministre de la Culture, Coura Ba Thiam, est décédée lundi à Dakar, à l’âge de 70 ans, a appris l’APS.
Mme Thiam a été ministre de la Culture sous Abdou Diouf de juin 1993 à mars 1994.
Elle a été également Première conseillère de l’Ambassade du Sénégal en Allemagne et Proviseure du Lycée Ameth Fall de Saint-Louis.
CHEIKH AMAR ÉVACUÉ A HÔPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
Le convoi de l'homme d'affaires a eu un grave accident à hauteur de Diourbel ce lundi
Selon PressAfrik, l’homme d’affaires et patron de TSE, Cheikh Amar a été évacué à l’hôpital principal de Dakar, lundi aux environs de 22 heures, à cause de la gravité des blessures qu’il a contractées dans l’accident de son véhicule sur l’autoroute ILA Touba. Nos confrères renseignent que M. Amar a eu la jambe droite fracturée. Il a été aussi blessé à l’épaule droite et au menton, nous dit-on.
MBAYE DIAGNE EN BELGIQUE, SALIOU CISS EN D2
Plusieurs internationaux sénégalais ont changé de clubs dans les derniers jours du mercato
Plusieurs internationaux sénégalais ont changé de clubs dans les derniers jours du mercato. Mbaye Diagne a quitté Galatasaray pour le FC Bruges (D1 Belgique), alfred ndiaye s’est exilé en arabie saoudite, alors que Saliou Ciss s’est engagé avec nancy Lorraine, un club de la D2 française.
POUSSE VERS La SORTIE PAR FALCAO
C’est désormais officiel. Mbaye Diagne évoluera cette saison au FC Bruges (D1 Belgique). L’attaquant international sénégalais a été prêté, avec option d’achat. «Notre club a trouvé un accord avec le Club Bruges portant sur le prêt de Mbaye Diagne», a indiqué le club turc dans un communiqué. Le club belge a déboursé 3,3 millions d'euros pour boucler le dossier. Recruté en grande pompe la saison dernière lors de la trêve hivernale, le joueur de 27 ans n'aura joué que quelques mois. Mais a quand même participé aux deux titres du club (championnat et Coupe de Turquie), en marquant 11 buts en 16 rencontres avec Galatasaray. Il termine même meilleur buteur du championnat turc, avec 31 buts.
Mais l’arrivée du Colombien Radamel Falcao semblait être une menace certaine pour l’international sénégalais. « Merci à Galatasaray pour tout. Je remercie tous mes coéquipiers et mon équipe technique. Je remercie également les fans pour leur soutien. Vous resterez à jamais ma famille», a indiqué le joueur, sur son compte Instagram.
IL RETROUVERA SON ANCIEN CLUB EN LIGUE DES CHAMPIONS
A Bruges, Mbaye Diagne retrouvera son coéquipier en sélection Krépin Diatta, mais aussi ses jeunes frères Amadou Sagna ou encore Ousseynou Cavin Diagne. La Jupiler Pro League, un championnat qu’il connait déjà pour avoir évolué à Lierse (2014) et à Westerlo (2015). Logé dans la poule de la Ligue des Champions, le FC Bruges affrontera le PSG, le Real Madrid, mais surtout Galatasaray. Une opportunité pour l’attaquant de 27 ans qui retrouvera son ancien club.
SALIOU CISS EN L2, ALFRED EN ARABIE SAOUDITE
Saliou Cis évoluera sous les couleurs de Nancy pour les trois prochaines saisons. Le défenseur international sénégalais a paraphé hier un contrat le liant au club jusqu’en 2022. En manque de temps de jeu du côté du SCO d’Angers, l’ancien joueur de Diambars (Sénégal) a résilié son contrat. Capable d’évoluer dans un registre plus offensif dans son couloir gauche, le vice champion d’Afrique tentera de relancer sa carrière avec le club lorrain. Alfred Ndiaye prend la direction de l’Arabie saoudite. Le milieu de terrain sénégalais a quitté l’Espagne pour Al-Shabab Riyad. Prêté la saison passée à Malaga, le milieu de terrain a signé un contrat de trois ans avec le club saoudien (jusqu’en 2022). Formé à Nancy (France), Alfred Ndiaye a joué en Turquie, Angleterre et en Espagne.
Avec Al-Shabab, il va découvrir son 10ème club en 11 ans de carrière. Dans le viseur du FC Nantes, Babacar Khouma va se relancer à Lecce. Sous contrat avec Sassuolo jusqu’en juin 2022, l’attaquant international sénégalais a rejoint hier son nouveau club. Selon la presse italienne, un accord a été trouvé pour un prêt payant de 3 millions d’euros. Un deal assorti d’une option d’achat obligatoire de 4 millions d’euros.
THIES VOIT LA MAIN DE MACKY DERRIÈRE LA CRISE AU SEIN DU PDS
Les trois sections communales du parti font bloc derrière Abdoulaye Wade
Les trois sections communales de Thiès, (Thiès-Ouest, Thiès est et Thiès-nord) du Parti démocratique sénégalais (Pds) font bloc derrière Me Abdoulaye Wade, secrétaire général national dudit parti. Hier en conférence de presse, ces libéraux ont pris la défense de leur leader, avant de tirer sur ceux qui s’opposent à ses décisions.
Le PDS à Thiès a réaffirmé son soutien à Me Wade. Pour Méissa Dieng qui a lu hier la résolution devant la presse, le renouvellement du Secrétariat national du Parti démocratique sénégalais (PDS) est une routine dont la responsabilité appartient exclusivement au Secrétaire général national. Selon lui, ce pouvoir lui a été conféré par les statuts et règlements du parti, depuis le premier congrès de Kaolack en 1976 et renouvelé régulièrement par tous les autres congrès qui ont suivi. Ainsi le parti, à travers ses statuts, a toujours donné le pouvoir de nomination au Secrétaire général national, qui choisit le moment opportun pour l’exécuter. D’un tel point, il affirme que ce débat doit être définitivement clos. Pour lui, c’est surprenant d’entendre certains responsables dire que le Secrétaire général national devait saisir le comité directeur avant toute nomination.
« Au moment des nominations antérieures obtenues par les mêmes responsables qui parlent aujourd’hui, quelle instance avait été saisie ou consultée par Me Wade ? », s’est il interrogé. Il rappelle ensuite que la mise sur pied du secrétariat national qui a précédé celui qui est actuellement à l’ordre du jour, avait été contestée par plus de 80% des responsables. Et que ceux qui avaient quitté le parti à l’époque avaient avancé comme prétexte le leadership de Omar Sarr. Il ajoute que ce sont également ceux qui contestent aujourd’hui, qui étaient les premiers souteneurs de la candidature de Karim Wade et leur refrain au quotidien était, « pas de plan B, ni de plan C ». En vérité, dit-il, il n’y a absolument rien de nouveau chez Me Abdoulaye Wade dans ce domaine. Et à ses yeux, c’est superflu de démissionner des postes confiés par Me Wade dans le nouveau Secrétariat national et déclarer rester dans le parti, tout en créant à côté un mouvement dénommé, «Alliance Suxxali Sopi ». Méissa Dieng soupçonne la main du pouvoir derrière cet imbroglio qui entoure les décisions de nomination prises par Me Wade. Mais selon lui, c’est peine perdue. Il souligne que depuis son avènement à la tête du pays, Macky Sall ne cesse de clamer son intention de réduire le PDS à sa plus simple expression.
Et dans les faits, ce vœu demeure sa principale préoccupation depuis 8 ans. C’est dans ce sillage d’ailleurs dit-il, que le pouvoir a ressuscité la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), enterré par le régime socialiste depuis plus de 30 ans. Pour lui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les responsables du PDS, qui ont été pris dans le piège de Macky Sall, ont mordu le sable. En tout état de cause, dit-il, les 3 sections communales de Thiès du PDS reconnaissent le nouveau Secrétariat national, tel que proposé par le Secrétaire général national Me Abdoulaye Wade. Elles ont en outre exprimé leur détermination à assurer à Karim Wade, un accompagnement et un soutien sans faille. A l’occasion de cette rencontre, les structures des jeunes et des anciens des trois communes ont également approuvé une motion de soutien au Secrétaire général national. Elles ont lancé un appel aux militantes et aux militants. «Il faudra rester vigilants, pour mettre hors d’état de nuire tous les fossoyeurs du PDS, qui ont été démasqués. Nous demandons au conseil de discipline du parti, de prendre des mesures adéquates contre ces anticonformistes », indiquent-elles. La Capitale du Rail a été l’un des premiers bastions du Parti démocratique sénégalais (PDS), sous l’impulsion de Boubacar Sall, rappelé à Dieu en 1995, alors qu’il était vice-président à l’Assemblée Nationale, en tant que député libéral.
Il a su imprimer ses marques à la trajectoire politique de la ville de Thiès où, du temps des heures de gloire du puissant Parti Socialiste (PS), le PDS parvenait toujours à s’imposer dans l’arène politique. Et c’est aux élections locales de 1996, que le PDS a commencé à revendiquer des victoires électorales dans la ville, avant les ras de-marées de 2000 et 2002. Mais avec le divorce entre Me Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, devenu l’homme fort du parti à Thiès après la disparition de Boubacar Sall, le PDS a commencé à sombrer avec le départ de la quasi-totalité des responsables à la base. Et le parti ne s’est toujours pas remis de cette blessure. Et aujourd’hui, la donne est corsée, avec les remous qui agitent le parti au nouveau national, avec des décisions de nomination prises récemment par le Secrétaire général national Me Abdoulaye Wade.
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LE JOURNAL DE LA RTS
L'essentiel de l'actualité du lundi 02 septembre sur la RTS
LE MANAGER DE «VANEL SENEGAL» TENTE DE FAIRE COULER L’ENTREPRISE
Benoit André Ndiaye a été recruté comme manager par le PDG de «Vanel Sénégal» en la personnes de Pierre Gabriel Marie Vanel. Après 45 jours de travail, il est remercié pour insuffisance de résultats.
L’ex-manager de la société «Vanel Sénégal», Benoit Ndiaye, a comparu devant le tribunal des flagrants délits pour répondre des chefs de vol d’ordinateur de service contenant des données confidentielles et professionnelles, de campagne de dénigrement et de diffamation. Le tribunal l’a condamné à 3 mois assorti de sursis pour abus de confiance avant de déclarer irrecevable le délit de diffamation. En sus de la peine, le sieur Ndiaye devra payer un million Fcfa en guise de dommages et intérêts.
Benoit André Ndiaye a été recruté comme manager par le PDG de «Vanel Sénégal» en la personnes de Pierre Gabriel Marie Vanel. Après 45 jours de travail, il est remercié pour insuffisance de résultats. Furieux, il emporte l’ordinateur portable du service ainsi que le box Internet et se lance dans une campagne de dénigrement et de diffamation contre son ex-patron auprès des clients. Excédé, ce dernier a saisi la justice. D’où la comparution de Ndiaye hier devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar pour vol d’ordinateur de service contenant des données confidentielles et professionnelles, suivi d’une campagne de dénigrement et de diffamation auprès des clients du service.
Devant le prétoire, Benoit Ndiaye déclare qu’à ces débuts dans la société Vanel Sénégal, il n’y avait ni bureau, ni téléphone. «Parfois, mon patron m’envoyait un mail dans lequel il se plaignait de perdre sa clientèle à cause de mes agissements. Or, je ne savais pas de quoi cela retournait. Par la suite, on m’a renvoyé après plusieurs mises en demeure. Du 11 au 31 mars 2019, il m’a payé 1.300.000 Fcfa et pour le moins d’Avril, 1.640.000 Fcfa. Durant le mois de Mai, j’ai travaillé 8 jours, mais on ne m’a pas payé. C’est la raison pour laquelle j’ai réquisitionné l’ordinateur mais le box m’appartient, car je l’ai acheté à 20.000 francs», explique-t-il. Après son départ, indique-t-il, il est resté deux mois avant d’entrer en contact avec les clients de «Vanel Sénégal» pour leur expliquer comment fonctionne la société.
LE PREVENU ENVOIE 145 ADRESSES DIFFERENTES DES MESSAGES DIFFAMATOIRES
Benoit Ndiaye reconnait qu’il a envoyé des messages diffamatoires contre Vanel et sa société à 145 adresses différentes. Par contre, il nie la paternité du mail «lutte contre la corruptionbc@gmail.com» à partir duquel des messages diffamatoires ont été envoyés aux clients de Vanel Sénégal et au Gouvernement français. «J’ai agi de la sorte, car Vanel ne m’a pas dit toute la vérité sur le fonctionnement de la société et ce que représente Mame Fanta Wélé dans cette boite. J’ai aussi constaté qu’il y avait une personne qui outrepassait ses prérogatives et transmettait à Vanel tout ce que je faisais dans la journée. Ce qui est inacceptable pour moi», tonne-t-il.
L’AVOCAT DE LA PARTIE CIVILE RECLAME 800 MILLIONS FCFA
La partie civile représentée par Mame Fatou Welé, responsable des opérations de «Vanel Sénégal», a commencé par expliquer que leur travail consiste à traiter les demandes de prix de la saisie des commandes et à assurer le suivi jusqu’à la livraison. A l’en croire, le manager de l’équipe a été renvoyé pour insuffisance de résultats. C’est ainsi que Benoit André Ndiaye a commis un avocat qui, après avoir examiné son cas, lui a expliqué que la décision de M Vanel ne viole pas la loi. «C’est ainsi que Benoit est parti en emportant l’ordinateur de la société et le box. Pis, il utilisait les documents professionnels et confidentiels contenus dans l’ordinateur pour mener une campagne de dénigrement et de diffamation auprès de nos clients avec des informations mensongères sur la société», souligne Mame Fatou Wélé. Pour l’avocat de la partie civile, Me Sow, la réparation du préjudice est estimée à 800 millions Fcfa.
D’après le parquet, la diffamation ne saurait prospérer car seule la personne diffamée peut enclencher la procédure alors que tel n’est pas le cas dans ce dossier. C’est pourquoi, il a demandé que le délit de diffamation soit écarté. Il a requis 6 mois avec sursis contre le prévenu pour abus de confiance. L’avocat de la défense a plaidé la relaxe en faveur de son client pour tous les chefs d’inculpation.
Le Tribunal a condamné Benoit Ndiaye à 3 mois assorti de sursis pour abus de confiance. Le délit de diffamation a été déclaré irrecevable. En plus, il devra payer à la partie civile la somme de 1 million Fcfa pour la réparation du préjudice.