«C’est une mesure qui devait concerner l’ensemble du dispositif administratif. Si c’est fait, on applaudit des deux mains. Parce que je considère qu’il y a beaucoup de gabegies au niveau du fonctionnement de l’Etat. Ce qui alourdit les charges de fonctionnement et par conséquent mine notre trésorerie qui est déjà très mal-en-point. Donc, vivement que cette mesure soit réelle et porte sur l’ensemble des catégories des fonctionnaires. Mais, je dois relever que cette mesure fait partie d’un package de mesures qui visent à baisser les coûts de fonctionnement de l’Etat du Sénégal. C’est pourquoi au-delà du téléphone, de l’eau, il y avait la location pour Diamniadio et aussi d’autres réductions d’agences et de consulats. Toutes ces choses confirment ce qu’on a toujours dit que l’Etat a des difficultés de trésorerie et que forcément, il faut faire quelques choses pour s’en sortir. D’un côté, il s’agit de baisser les charges mais d’un autre coté, il s’agit d’augmenter les taxes et les prix. Donc, nous sommes dans une dimension rectificative pour améliorer notre trésorerie nationale». «Au Sénégal on a l’habitude de prendre des mesures et des lois sans qu’il y ait des contrôles. Je laisse cette appréciation au Président de la République qui est le garant de ces propres politiques. Si c’est fait, c’est bien ! Si ce n’est pas fait, nous sommes déjà dans un trou et on va s’enfoncer. Je pense qu’on a plus de choix aussi. Il faut corriger ou disparaitre. L’Etat est endetté jusqu’au cou. Si on ne s’améliore pas dans la dépense et dans les recettes cette trésorerie ne sera pas relevée. Donc, les problèmes vont se succéder. Les dettes vont s’amplifier et ce sera une catastrophe nationale. Je crois qu’il est temps de corriger et il faut faire trop vite ».
SERIGNE SIDY MBACKE, SERIGNE SALIOU ET SOKHNA MAME FATY MBACKE SOLDENT LEUR COMPTE A LA BARRE
Trois petits-fils de Serigne Touba étaient hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour solder leurs comptes dans une sombre affaire d’abus de confiance portant sur 17 millions Fcfa.
Trois petits-fils de Serigne Touba étaient hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel pour solder leurs comptes dans une sombre affaire d’abus de confiance portant sur 17 millions Fcfa. en effet, Serigne Sidy Mbacké et Sokhna Mame Faty ont attrait en justice Serigne Saliou Mbacké qui les aurait grugés respectivement de 16 et 1 million Fcfa. Le verdict est attendu demain jeudi 5 septembre.
C’est devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel que trois descendants du fondateur du Mouridisme ont préféré solder leurs comptes pour une affaire d’abus de confiance. En réalité, Serigne Sidy Mbacké et Sokhna Mame Faty Mbacké accusent leur frère Serigne Saliou Mbacké de les avoir escroqué respectivement à hauteur de 16 millions Fcfa et 1 million Fcfa. Dans sa version des faits, Sokhna Mame Faty Mbacké explique qu’elle a remis une brique à Serigne Saliou Mbacké pour qu’il lui trouve un véhicule.
Après avoir encaissé l’argent, ce dernier n’honore pas sa part du contrat et trouve toutes sortes de prétextes pour l’endormir. Seulement, ces déclarations ont été battues en touche par le prévenu qui a soutenu devant le juge qu’il s’agissait d’un deal. A l’en croire, Sokhna Faty Mbacké lui avait prêté cet argent avec des intérêts de 400.000 Fcfa, payable en quatre mois à compter de la date du prêt.
Comme Sokhna Faty Mbacké, Serigne Sidy Mbacké soutient, lui aussi, qu’il remis 16 millions Fcfa au prévenu pour qu’il lui achète des voitures. Après avoir patienté longtemps sans recevoir les voitures encore moins l’argent, il est allé réclamer son dû à Serigne Saliou Mbacké. Mais ce dernier dément et déclare n’avoir reçu que 5 millions Fcfa. Et il lui a déjà restitué 3,5 millions Fcfa.
Mais d’enclencher la procédure judiciaire, les différentes parties ont tenté de régler l’affaire à l’amiable. Un des frères du prévenu a remis 500.000 Fcfa à Sokhna Faty, avant de s’engager auprès de Serigne Sidy Mbacké à lui payer intégralement son argent. Ce qu’il a reconnu devant la barre. N’empêche Serigne Saliou Mbacké a soutenu que ce pacte ne l’engage pas et qu’il ne doit que 3,5 millions Fcfa à Serigne Sidy Mbacké.
Commis par Serigne Sidy Mbacké, Me Serigne Diongue parle «d’une affaire d’abus de confiance avérée» et indexe «la mauvaise foi du prévenu. Aussi, a-t-il réclamé 16,35 millions Fcfa pour toutes causes de préjudices confondus. Se disant surpris par la tournure des choses et le revirement de son client, Me Abdoulaye Babou de la défense a sollicité la relaxe en faveur de Serigne Saliou Mbacké. L’affaire a été mise en délibéré jusqu’à demain, jeudi 5 septembre 2019.
CES DEPENSES NON ENCORE RATIONALISEES
Electricite, vehicules administratifs, carburant et logements de fonction...
L’Etat a décidé de ’’restreindre’’, à compter du premier septembre dernier, l’abonnement des fonctionnaires auprès des opérateurs de téléphonie mobile, avec “la suspension de tous les appels sortants. Une telle information a été publiée à la UNE du quotidien national, Le Soleil. Cette décision vient de matérialiser en partie la volonté affichée depuis 2012 du Président de la République Macky Sall de réduire les charges de l’Etat du Sénégal. Mais cela n’est pas suffisant car, au-delà du téléphone il y a d’autres dépenses plus lourdes qui pèsent sur l’Etat notamment l’électricité, les véhicules administratifs, le carburant et les logements de fonction entres autres
L e président de la République MACKY Sall a concrétisé son vœu de rationaliser les dépenses de communications téléphoniques de l’Etat. Toutes les lignes de téléphone mobile à la charge de l’Etat ont été restreintes. Une politique de restriction qui va s’étendre, dans deux semaines, aux lignes fixes et enfin,- à l’internet. Ces mesures permettront au Sénégal d’économiser près de 30 milliards de francs CFA. Une décision à saluer parce qu’elle permettra à l’Etat du Sénégal d’économiser quelques ressources. Mais une telle décision serait-elle pérenne ? Connaitrait-elle un succès ? En tout cas l’avenir nous en édifiera puisse ce n’est pas la première fois que le Président Macky Sall s’est engagé à réduire les charges de l’Etat. En 2012, rappelle-t-on, le Président de la République nouvellement réélu, avait affiché sa détermination pour la rationalisation des dépenses publiques en décrétant la lutte contre toutes les formes de gaspillage de nos maigres ressources nationales.
Ainsi des mesures de restriction contre toutes les formes de dilapidation, de détérioration et de gaspillage des ressources publiques, ont été annoncées dans les domaines des logements conventionnés, des véhicules de fonction ou de service, des factures d’eau, d’électricité et de téléphone entre autres. En décembre 2013, dans son adresse à la Nation pour le traditionnel discours de fin d’année, Macky Sall avait encore réitéré sa volonté de poursuivre sa politique de rationalisation des dépenses publiques en 2014 par la fusion des 4 agences qui prenaient en charge l’emplois des jeunes, mais aussi la réduction des dépenses en téléphone et logements de fonctions du gouvernement. Ce qui permettra disait-il, d’économiser pour la même année 39 milliards de francs.
Ainsi, l’agence nationale pour l’emploi des jeune (Anej), le fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), l’office pour l’emploi des jeunes de la banlieue (Ofejban) et l’agence nationale d’appui aux marchands ambulants (Anam) seront regroupés en une seule agence. Toujours dans sa dynamique de rationaliser les dépenses de l’Etat, à l’occasion de la réunion du conseil des Ministres tenu le 17 avril 2019, le Président de la République Macky Sall avait instruit son ex-Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne de se plancher sur un nouveau dispositif réglementaire sur les conditions d’acquisition, d’affectation, d’utilisation et de cession des véhicules administratifs. Dans le même sillage, au mois de juillet passé, le chef de l’Etat, Macky Sall avait pris la décision de dissoudre ou fusionner une quinzaine d’agences nationales sur la trentaine qui exercent au Sénégal. Cette décision s’inscrivait dans le cadre des recommandations phares du Fonds monétaire international (Fmi) pour la rationalisation des dépenses publiques de l’Etat. Récemment, lors du lancement du Programme d’appui à la modernisation de l’administration (PAMA), le 5 août passé, le chef de l’Etat avait souligné la nécessité de rationaliser les dépenses publiques, mettant en exergue les chiffres de 307 milliards pour l’achat de véhicules en 7 ans et de 17 milliards en factures téléphoniques par an.
UNE CADENCE À DEUX VITESSES
Lancé au palais de la République, le 28 mai dernier, le dialogue national semble prendre du plomb dans les ailes, peinant ainsi à démarrer, celui dit politique semble avoir définitivement pris son envol avec des décisions majeures attendues ce jour
Lancé au palais de la République, le 28 mai dernier, par le chef de l’Etat, Macky Sall, le dialogue national semble prendre du plomb dans les ailes, peinant ainsi à démarrer. Au même moment, celui dit politique semble avoir définitivement pris son envol avec des décisions majeures attendues ce jour, notamment le bulletin unique à toutes les élections et le mode d’élection des adjoints aux maires et aux présidents de conseils départementaux.
La lancinante question du bulletin unique, qui a toujours été renvoyée aux calendres grecs par les différents régimes qui se sont succédé dans le pays, est en passe de trouver des solutions. Ou du moins, la commission technique mise en place par la commission cellulaire du dialogue politique pour trouver des solutions à cette question, rend ses travaux en marge de la session d’aujourd’hui. Mieux, ladite commission livrera sa proposition sur le mode d’élection des adjoints aux maires et aux présidents de conseils départementaux. Même si pour le moment, rien n’a filtré sur les conclusions de ladite commission et que rien ne présage des positions des différents pôles concernant ses recommandations, il n’en demeure pas moins que des avancées ont été notées au niveau du dialogue politique, même si des voix discordantes ont été notées sur certains points. Il faut toutefois reconnaitre que sur bien des aspects, à savoir les termes de référence, la hiérarchisation des points à débattre, l’audit du fichier, l’évaluation du processus électoral, entre autres, la commission cellulaire a fait des pas de géants. D’ailleurs, après réception des conclusions de la commission technique, les acteurs au dialogue se pencheront, jeudi prochain, sur la caution pour les locales à venir. Ce qui est sûr et certain, il sera impossible de dire autant pour le Comité de pilotage du dialogue dirigé par Famara Ibrahima Sagna.
En effet, depuis sa nomination à la tête de ladite structure, jusqu’au décret sorti en juillet dernier et portant création, organisation et fonctionnement dudit comité composé de 71 membres, rien ne bouge. Pourtant, l’actualité brulante en rapport avec les ressources naturelles du pays, tout comme les inondations qui reviennent de plus belle, sans oublier le retard de la pluie et ses conséquences probables sur les cultures, ainsi que la prochaine rentrée scolaire qui s’annonce déjà électrique, sont entre autres autant de sujets qui pouvaient intéresser ce comité du dialogue national.
LE DIALOGUE DE TOUS LES DANGERS
Des responsables politiques tels que El Hadj Sall du Pur, ou encore Oumar Sarr du Pds en ont fait les frais, au moment où les opposants «dialogueurs» essuient les flèches lancées par Ousmane Sonko de Pastef ou les membres du CRN
Des observateurs avaient certes pressenti des dissensions au sein de certaines formations politiques de l’opposition, bien avant la présidentielle de 2019, mais, il n’en demeure pas moins que la participation de certains responsables au dialogue national lancé par le président Macky Sall est à l’origine des bisbilles au sein de ces partis politiques ; et, même mieux, entre camarades opposants du Front de résistance national (Frn). Des responsables politiques tels que El Hadj Sall du Pur, ou encore Oumar Sarr du Pds en ont fait les frais, au moment où les opposants «dialogueurs» essuient les flèches lancées par Ousmane Sonko de Pastef ou les membres du Congrès de la renaissance démocratique (CRN).
Le régime en place seraitil toujours dans la dynamique de «réduire l’opposition à sa plus simple expression», ou s’agit-il d’un simple choc des ambitions au sein des formations politiques de l’opposition ? La question vaut son pesant d’or, d’autant plus que la guéguerre que traversent certaines formations de l’opposition, après la présidentielle de février 2019, inquiète plus d’un depuis l’appel au dialogue national. La dernière en date reste la défénestration du candidat malheureux du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) à la dernière élection, le Professeur El Hadj Sall dit El Hadj Issa Sall, du Secrétariat général du parti. Pourtant, avant cette «guerre ouverte», des signes avant-coureurs d’une crise de leadership entre le Coordonnateur national du parti et son président, Sérigne Moustapha Sy, étaient visibles. D’abord, le report du congrès d’investiture du candidat du parti initialement prévu le 1er décembre et finalement tenu le 8 du même mois, en dit long. Ensuite, lors dudit congrès, au Boulevard du Centenaire, l’absence du président et guide spirituel des «Moustarchidines Wal Moustarchidates» était frappante. Mais la goutte de trop a été la participation du professeur El Hadj Issa Sall au lancement du dialogue national, le 28 mai dernier, sans l’aval du président Sérigne Moustapha Sy. Même si le candidat du PUR à la présidentielle, sur les ondes de la Rfm, à l’émission “Grand Jury“, qualifiait leurs rapports de «tout à fait parfaits», il n’en demeure pas moins que c’est cette histoire qui a fait sortir, pour une première fois, le guide religieux, pour afficher publiquement son désaccord sur la conduite de son désormais ex-coordonnateur national. Tout en précisant que le professeur Sall n’était ni le Secrétaire général, encore moins le président du parti, il avait brandi des menaces de sanctions, en marge de la clôture de l’édition 2019 de l’Université du Ramadan, à Tivaouane. Par conséquent, il a d’abord produit une note pour dissoudre le Bureau politique du parti, mis en place depuis 2000, avant de mettre en branle les Congressistes pour d’abord supprimer le Poste de Secrétaire général du parti, et ensuite, débarquer El Hadj Issa Sall des instances décisionnelles du Pur.
OUMAR SARR VICTIME DU DIALOGUE
Le scénario semble identique, à quelques différences près, avec celui qui secoue le Parti démocratique sénégalais (PDS), car le dénominateur commun, reste le dialogue initié par le président Sall. L’ancien Secrétaire général adjoint du Pds était, depuis un moment déjà, sous le viseur de Me Abdoulaye Wade et son fils. La première brouille publique aurait éclaté le mercredi 15 mai dernier, quand le “Pape du Sopi“ a voulu obtenir le compte-rendu de la rencontre du Front de résistance nationale (FRN) sur le Dialogue politique, rapportent nos confrères du quotidien L’Observateur, dans leur livraison du 16 mai dernier. Après de vaines tentatives pour entrer en contact avec Oumar Sarr, l’ancien président était entré dans une colère noire contre son adjoint, à qui, il reprochait son «injoignabilité», dénoncé par les militants. Finalement, tout serait rentré dans l’ordre après l’intervention de Karim Wade depuis Doha. Que nenni ! Parce que suite à sa participation au lancement du dialogue national du 28 mai, sans le consentement du pape du Sopi, le couperet est tombé sur sa tête. De son coté, il se défend que leur mentor était dans les dispositions d’engager le parti dans ce dialogue et que c’était en réalité le fils, Karim Wade qui était contre. Le moins que l’on puisse dire, la déferlante a été mise en branle contre lui par, tout d’abord une note d’information sur la nécessité de restructurer le Secrétariat national, avant qu’il ne soit définitivement écarté des instances du parti.
FOSSE ENTRE OPPOSANTS
Les dégâts causés par le dialogue national lancé par le président Macky Sall ne se limitent pas uniquement au sein de certains partis de l’opposition. Il a aussi creusé le fossé entre partis de l’opposition, regroupés naguère au sein du Front de résistance nationale (Frn). En effet, après un réquisitoire contre ledit dialogue, qu’il a taxé de «mise en scène» et de «cirque», le député Ousmane Sonko s’en était pris à ses camarades «dialogueurs». Il trouvait «anormal» que ces derniers se mettent à «aboyer» contre le chef de l’Etat, il y a quelque temps, pour ensuite «être les premiers à se bousculer», estimant, par ailleurs que ces leaders «sont tous heureux de serrer la main du président». Des mots mal appréciés par certains de ses camarades opposants qui ont estimé que Sonko n’avait de leçons à donner à personne et que chaque parti était libre. Mais, le candidat malheureux de Pastef à la dernière échéance ne sera pas le seul à prendre ses distances par rapport au dialogue national. Il en est de même pour les partis membres du Congrès de la renaissance démocratique (CRD), pourtant membres du FRN. Ces derniers, à savoir Abdoul Mbaye du parti ACT, Mamadou Lamine Diallo de Tekki et autres, ont rejeté ledit dialogue considérant que l’objectif visé par le président Sall était de «trouver des solutions aux problèmes qu’il a lui-même créés à notre Nation, sans bien entendu, envisager les sanctions qui devraient s’imposer». Ils disent ainsi refuser «de servir de faire valoir et de participer à une autre grotesque mascarade». Ces deux positions qui tranchent d’avec celles des autres membres du Frn, présents au lancement du dialogue national, ont fini de mettre ladite plateforme sens dessus sens dessous. Pourtant, cette concertation nationale à l’origine de ces dissensions profondes n’a pas encore bougé d’un iota, même s’il existe un décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité de pilotage dirigé par Famara Ibrahima Sagna, depuis juillet dernier.
L’OMVG TIENT SON RESEAU ELECTRIQUE INTERCONNECTE
Dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, des ouvrages du Projet énergie de l’Omvg visant la réalisation d’une ligne électrique interconnectée reliant les réseaux de ses Etats membres et un barrage hydroélectrique 128 MW prennent forme
Le rêve de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) est sur le point de devenir réalité. Dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, des ouvrages destinés au Projet énergie de l’Omvg. Ce projet vise la réalisation d’une ligne électrique interconnectée reliant les réseaux de ses Etats membres et un barrage hydroélectrique d’une puissance de 128 MW commencent à prendre forme.
L e Sénégal va bientôt bénéficier de sa seconde ligne électrique interconnectée reliant son réseau à celui de la Gambie et des deux Guinées (Bissau et Konakry), grâce au Projet énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg). Lancé le 4 février 2017 sur une période de trois ans, ce projet qui est composé de deux volets dont un barrage hydroélectrique d’une puissance de 128 MW et une ligne d’interconnexion reliant les réseaux électriques des quatre États membres est aujourd’hui sur la bonne voie, du point de vue de la réalisation.
En visite de presse avec les responsables du Comité national de suivi des travaux de ce projet depuis hier, lundi 2 septembre, dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, en compagnie des autorités administratives de ces régions respectives, l’on a pu constater l’état d’avancement des travaux de réalisations des infrastructures.
A Kaolack, point de départ de cette visite qui a commencé par le site de stockage du matériel destiné au tronçon Kaolack-Mbirkilane à Kahone, pour finir à la centrale électrique de cette même localité (Kahone) où est prévue l’installation de l’un des 4 postes de transformation que le Sénégal doit abriter dans le cadre de ce projet, tout le matériel est sur place. Il s’agit, entre autres, des câbles de haute tension, des fibres optiques, des pilons et des pièces destinées aux postes de transformation, la plupart dans des caisses non encore ouvertes. Les ouvriers sont également à pied d’œuvre sur les différents chantiers visités, munis de leurs tenues de travail, chaussures de sécurités et gants de protection. Coté réalisation, il faut noter que 164 pylônes électriques sur les 447 prévus entre Kaolack et Tambacounda ont été déjà réalisés et près de 228 fondations.
Prenant la parole à la fin de cette étape, pour faire le point, l’adjoint au Gouverneur de Kaolack chargé du Développement, Baboucar Mboundor Ngom, a indiqué que ce projet va contribuer au renforcement des objectifs d’électrification universelle en ce sens que l’essentiel des villages traversés par les lignes seront électrifiés. Revenant sur la situation des impactés par les ouvrages, l’autorité rassure que la plupart des personnes recensées lors de la phase d’enquête ont été déjà indemnisés à Kaolack. Poursuivant son propos, il souligne qu’il ne reste environs que 31 cas en cours de traitement et ces derniers concernent des nouvelles implantations sur les sites impactés par le projet. Au niveau de la région de Kaffrine, l’adjointe au Gouverneur chargée du Développement a également estimé à 67% le niveau des indemnisations dans sa région.
Pour sa part, Ababacar Ndao, Secrétaire général du Comité national Omvg/Sénégal, a expliqué, au sujet des ouvrages prévus dans le cadre de ce projet qui vise le renforcement du système de production et de distribution de l’énergie électrique dans les 4 Etats, qu’il s’agit de 15 postes de transformation haute et moyenne tension dont 4 au Sénégal notamment à Kaolack, Tamba, Kédougou et Tanaff. Le reste est réparti entre la Gambie (2), la Guinée (5) et la Guinée-Bissau (4).
Macky Sall s’attaque aux dépenses liées au téléphone…
Sitôt après sa réélection, le Président Macky Sall promettait de revoir le train de vie de l’État et le comportement des agents de l’administration publique, en matière de dépenses des services publics. La mesure de restriction des lignes de téléphone mobile à la charge de l’Etat s’inscrit dans cette dynamique. L’usage des téléphones portables est désormais restreint, plafonné selon un montant forfaitaire mensuel, pour diminuer les dépenses dans l’administration depuis le 1erseptembre 2019, d’après le dernier communiqué du Gouvernement. Une allocation mensuelle forfaitaire pour charges de téléphonie mobile à certains agents de l’Etat est mise en œuvre, avec le décret 2019-1310. Cette décision qui serait déjà effective entraine la suspension de tous les appels sortants. Il est, cependant, précisé que les appels entrants sont maintenus jusqu’au 30 septembre prochain, avant que les lignes ne soient intégralement résiliées. Et qu’à cet effet, une allocation forfaitaire a été intégrée dans les salaires de ce mois d’août 2019 des ayants droit.
… l’eau, l’électricité, les véhicules et le carburant suivront
Restons avec le Président Macky Sall qui met à exécution ses menaces de réduire les dépenses publiques. Il avait révélé que l’Etat a dépensé plus de 307 milliards Fcfa rien que pour l’achat des véhicules et un peu près de 17 milliards Fcfa pour la facture de téléphone des agents. Dans le communiqué parvenu à «L’As», il est indiqué que les revenus générés par ces restrictions bénéficieront à la population, notamment en vue des besoins exprimés en termes de santé, d’éducation, de formation professionnelle. Mais également d’infrastructures pour restaurer l’équité territoriale et la justice sociale. Le montant des économies attendues de ces réformes n’a pas été indiqué par les autorités. Ces limitations devraient s’étendre au téléphone fixe, à l’internet, à l’eau, à l’électricité, aux véhicules administratifs et au carburant afin de consacrer «un Etat modeste et efficace».
Me Wade déroule
Le secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) continue de dérouler son rouleau compresseur contre les «rebelles». A l’instar des fédérations de la diaspora et de l’intérieur du pays, la fédération de Dakar qui regroupe 19 communes et celle de Guédiawaye constituée de 5 communes, seront en assemblée générale à partir d’aujourd’hui. Il s’agira sans doute pour ces militants libéraux d’exprimer leur soutien à Me Abdoulaye Wade et Karim Wade et d’exclure les responsables récalcitrants des fédérations comme Kaffrine l’a fait avec Babacar Gaye.
Marche des étudiants orientés dans le privé
Les étudiants orientés dans les écoles privées d’enseignement supérieur sont dans le désespoir. En plus d’être renvoyés des écoles pour faute de paiement de l’Etat du Sénégal qui doit une ardoise de 18 milliards Fcfa aux établissements privés d’enseignement supérieur, ils dénoncent leurs conditions d’études. Ils ne bénéficient pas des œuvres sociales, notamment une prise en charge médicale et la possibilité de manger dans les restaurants universitaires. Face à tous ces problèmes, ils ont décidé d’organiser une marche à Dakar samedi prochain pour alerter les autorités sur leur situation.
Violent choc entre deux bus «Tata» au Virage de Ngor
Les minibus de transports en commun, communément appelés «Tata», sont en passe de damer le pion aux cars rapides surnommés «cercueils roulants». A cause du comportement déplorable des conducteurs de ces bus, on note chaque jour pratiquement des accidents dans lesquels ils sont impliqués. En effet, deux bus «Tata» ont fait hier un violent choc à hauteur du virage de Ngor. Plusieurs passagers sont blessés et dont deux sont dans un état grave. Il faut rappeler que la semaine dernière, deux minibus «Tata» qui se livraient à une course poursuite avaient mortellement heurté un enfant de six ans, sur la route de Boune.
Naissance de la coalition jotna/patriotes pour l’alternative
Le président de Pastef, Ousmane Sonko, élargit ses tentacules. Hier, la coalition Jotna/patriotes pour l’alternative a été portée sur les fonts baptismaux afin de contribuer à la consolidation et l’élargissement des acquis de la «Coalition Sonko Président». Laquelle a permis de consacrer l’affirmation d’une nouvelle force politique au Sénégal lors de la dernière présidentielle. Ainsi, la coalition «Jotna» ambitionne d’œuvrer à un large rassemblement de partis politiques, mouvements citoyens, associations et personnalités patriotiques, pour le triomphe d’une alternative de rupture d’avec le système de domination néocoloniale, de prédation et d‘exploitation en vigueur dans notre pays. En s’inspirant des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI actualisées, «Jotna» entend donner corps au projet commun de transformation sociale, fondé sur la souveraineté nationale. Invité à l’Assemblée générale constitutive de la coalition, Ousmane Sonko a rappelé aux membres de la structure leur rôle et leur place, au regard des enjeux et défis. La coalition «Jotna» reste ouverte à l’ensemble des forces patriotiques et démocratiques.
Accident du cortège de Cheikh Amar
Le convoi du patron de TSE, en provenance de Touba, a fait un accident hier sur l’autoroute à péage Ila Touba. L’incident s’est produit à un kilomètre de la gare de péage de Diourbel. Selon nos sources en effet, c’est le cardan du véhicule qui est sorti de sa cavité, propulsant ainsi le véhicule qui fait plusieurs tonneaux. Le bilan est de 4 blessés, dont l’homme d’affaires Cheikh Amar. Les secouristes ont évacué les victimes à l’hôpital de Touba. A la suite de cela, le patron de Tse a été acheminé à Dakar pour une meilleure prise en charge médicale. Aucun cas de décès n’a été constaté.
La foudre tue un cultivateur à Diadmel
Les vannes célestes ouvertes ces derniers jours n’ont pas fait que du bonheur dans la région de Louga. En plus des inondations, deux personnes ont été victimes, dimanche dernier, de la foudre. Bellé Ba, 31 ans et père de deux enfants (un garçon et une fille), a été découvert mort sous un arbre affaissé, au milieu de son champ. La victime se serait abritée de la pluie, tout en ignorant le danger potentiel que constitue l’arbre avec le tonnerre. C’est sa mère, étonnée de son absence, qui est allée à sa recherche, avant de faire la découverte macabre près du village de Diadmel (commune de Nguer Malal, arrondissement de Keur Momar Sarr). Alertées, les forces de sécurité se sont rendues sur les lieux du drame pour le constat d’usage. Aux dernières nouvelles, le corps sans vie de Bellé Ba, après avoir transité à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye, est remis aux siens pour l’inhumation. Les populations sollicitent des pouvoirs publics la sécurisation de la zone par des paratonnerres.
Un berger calciné par la foudre à Nganiakh Dieng
En plus de Bellé Ba, la foudre a fait une autre victime dans la région de Louga. Il s’agit d’un jeune berger du nom de Atkhana Sow. Selon nos informations, ce garçon de 9 ans conduisait le troupeau sous la pluie battante. C’est à hauteur du village de Nganiakh Dieng (arrondissement de Mbédiène) qu’il a reçu une décharge électrique de la foudre. Après le retour du troupeau, ses parents qui ont constaté son absence se sont lancés à sa recherche. C’est ainsi qu’ils l’ont découvert gisant à terre inerte. Après le constat d’usage par les forces de sécurité, la dépouille de l’enfant a été remise aux parents pour inhumation.
Le Norvégien TMC assure la fourniture de compresseurs d’air
British Petrolium (BP) et Kosmos Energy ont attribué un contrat de fourniture de systèmes d’air comprimé à haut rendement énergétique au norvégien TMC Compressors. Les compresseurs d’air seront installés sur le navire de liquéfaction du projet Greater Tortue Ahmeyim qui sera exploité au large de la Mauritanie et du Sénégal. Au total, sept gros compresseurs d’air intelligents seront installés à bord du FLNG Gimi, en cours de réalisation dans un chantier naval de Keppel Offshore & Marine à Singapour. La valeur du contrat n’est pas connue. Une fois la construction de l’usine flottante achevée, elle sera mobilisée pour la phase initiale de production du GNL sur le site avec un rendement attendu de 2,5 Mtpa.
Décès de l’ancien ministre Coura Bâ Thiam
L’ancienne ministre Coura Bâ Thiam est décédée hier à l’âge de 70 ans. Elle était à la tête du département de la culture de juin 1993 à mars 1994 dans le gouvernement dirigé par le premier ministre Habib Thiam. La défunte est enseignante de formation et a été proviseur du lycée Ameth Fall de Saint Louis. Mais Coura Bâ Thiam a aussi été diplomate. Elle a été « premier conseiller» de l’ambassade du Sénégal en Allemagne.
Mor Kane couche avec deux sœurs de 14 et 16 ans
Deux ans de prison ferme. C’est la peine prononcée par le tribunal des flagrants délits de Diourbel contre Mor Kane, convoyeur de son état, né le 05 Mai 1987 à Touba. Il était attrait à la barre pour avoir abusé sexuellement des sœurs F et B Fall, respectivement âgées de 16 et 14 ans. Sa complice présumée, la commerçante, Aïssata Ka, elle aussi, était à la barre pour complicité de corruption de mineure. En effet c’est au courant 2019 que Aliou Fall qui a remarqué des changements morphologiques de ses deux filles, a intenté l’action judicaire. Ses filles lui révèlent qu’elles ont été victimes de viols de la part d’un certain Mor Kane qui les auraient connues lorsqu’elles vendaient des sachets d’eau fraiche à la gare routière de Touba. Les deux sœurs B. Fall et F. Fall expliquent que c’est une dame du nom d’Aïssatou Ka qui aurait joué les entremetteuses pour faciliter la tâche à Mor Kane. Muni d’un certificat médical attestant de défloraisons hyménales constatées par l’homme de l’art sur ses deux progénitures, Aliou Fall porte plainte au niveau du commissariat urbain de Touba-Dianatou, et dans la foulée Mor Kane et Aïssatou Ka ont été arrêtés puis placés en détention.