La crise qui secoue le Parti démocratique sénégalais (Pds) est loin de connaître son épilogue. et dans cette « bataille rangée», c’est le secrétaire général nationale qui en récolte des dividendes. Après Fatick, c’est au tour de la fédération départementale de Kaffrine de réitérer son soutien au Pape du Sopi. Lors de leur Assemblée générale, ces libéraux ont demandé la destitution de Babacar Gaye, jusque là Secrétaire général de ladite fédération.
Des libéraux de Kaffrine ont juré fidélité à Me Abdoulaye Wade, secrétaire générale national du Parti démocratique sénégalais. Lors de leur Assemblée générale, ils ont exprimé leur soutien à ce dernier, « L’Assemblée générale de la fédération départementale libérale de Kafrine félicite et exprime sa parfaite convergence de vue avec le Secrétaire général national du Pds Me Abdoulaye Wade pour sa clairvoyante vision », indique le texte. Les membres du PDS, le parti d’un au contexte politique et aux aspirations des militants. Secrétariat national adapté.
« Il nous dote des moyens de bâtir un parti combatif, attractif, moderne, conquérant et capable de reconquérir le pouvoir et de relever tous les défis. Ainsi, l‘Assemblée Générale adhère entièrement à la décision administrative », précisent-ils. Selon ces derniers, la déclaration de Babacar Gaye sur son adhésion à l’Alliance « Suqali Sopi » est une défiance. « Ses initiatives personnelles, son comportement et ses actes constituent une violation des statuts et du règlement intérieur du parti. Nous jugeons indécents, irrespectueux, indisciplinés, hautains et discourtois les propos par lesquels il a exprimé son rejet du poste que lui a attribué le Secrétaire Général National dans le Secrétariat national », fustigent les libéraux de Kaffrine.
Ces libéraux qui parlent de trahison soutiennent que M. Gaye a plongé les structures horizontales dans la léthargie de son cité́ davantage convaincus totale, avec sa gestion clanique et fractionniste. « Nous sommes à diriger la fédération de Kaffrine capaine. Son appartenance à l’organisation « Alliance Suqali Sopi » dont les intérêts sont concurrents à ceux du parti, constitue une flagrante violation des statuts et règlement intérieur du parti », déplorent-ils. Dans ses conclusions, l‘Assemblée générale a demandé la destitution de Babacar Gaye de son poste de Secrétaire général de la fédération de Kaffrine. Pour y arriver, elle a ainsi mis en place un bureau fédéral provisoire, dont le but sera de gérer les activités d’animation, de massification et d’exécution des décisions du parti, jusqu’aux prochains renouvellements des instances du parti.
Tivaouane roule pour Me Wade Tout comme à Kaffrine, les Wade ont le vent en poupe à Tivaouane, Dans ce département, responsables, militants, sympathisants libéraux se sont réunis pour chanter les louanges du pape du Sopi. La fédération satisfaite, considère, qu’à travers les nominations, le secrétaire général national du Pds, a manifesté la reconnaissance du parti, à l’endroit de ces militants fidèles, courageux, responsables et très engagés.« Suite aux remous, les responsables, militants et sympathisants ont approuvé sans réserve, les mesures prises par le secrétaire général national Me Abdoulaye Wade. La fédération du département de Tivaoune adhère totalement à la restructuration du parti et la nomination d’un nouveau secrétariat national. Nous exhortons les militants et responsables de faire bloc autour de ce nouveau secrétariat national pour élargir les bases du parti. C’est ce qui nous permettra de sortir victorieux des joutes électorales en vue et de porter notre candidat Karim Meïssa Wade à la tête de la Magistrature suprême en 2024 », indiquent les libéraux de Tivaouane.
FAMARA IBRAHIMA SAGNA AGACE LE GÉNÉRAL MAMADOU NIANG
L'ancien ministre s’illustre par une certaine inertie depuis sa nomination pour la conduite du Dialogue national
Désigné par le président de la République, Macky Sall, pour piloter le Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna affiche une attitude on ne peut plus déconcertante. Son comportement intrigue beaucoup les membres de la commission politique du Dialogue national que dirige le Général Mamadou Niang. Et pour cause, ces derniers, tenus de lui rendre compte des différentes étapes de leurs travaux, lui ont adressé trois correspondances qui sont toutes restées sans suite.
Il y a de quoi agacer sérieusement dans l’attitude de Famara Ibrahima Sagna, chargé de piloté le Dialogue National dont les travaux ont été lancés le 28 Mai dernier par le Président Macky Sall. En tout cas, c’est l’idée que se font de lui, depuis quelques temps, les membres de la Commission politique (une des composantes du Dialogue National) sous la conduite de Mamadou Niang. Le général à la retraite et son équipe (Babacar Kanté, Alioune Sall et Mazide Ndiaye) qui sont censés travailler sous la tutelle de l’ancien président du Conseil Economique et Social (Ces) semblent complètement désarçonnés. Ils sont intrigués par l’indifférence quasi totale que montre ce dernier à l’égard de leurs travaux. D’après certaines confidences en effet, le général Mamadou Niang et Compagnie ont adressé au président du Dialogue national trois correspondances qui, malheureusement, sont restées sans suite.
Nos sources ajoutent que la dernière correspondance remonte au mois d’août dernier. Elle fait suite à la rencontre durant laquelle il a été retenu le principe d’un appel à manifestation d’intérêt pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier par un ou des cabinets nationaux ou internationaux. Comme les lettres précédentes, cette missive n’a pas obtenu de réponse. D’où un certain agacement dans les rangs de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que Famara Ibrahima Sagna s’illustre par une certaine inertie depuis sa nomination pour la conduite du Dialogue national.
Après son installation le 28 Mai 2019, l’homme, connu pour sa discrétion légendaire, est retourné dans son coin. Depuis lors, on ne l’a pas vu poser le moindre acte. D’après un de ses proches contacté par «L’As», il exige son installation officielle par le chef de l’Etat avant de poser un quelconque acte.
Pendant ce temps, la Commission politique se réunit, elle, deux fois dans la semaine. Tous les mardis et jeudis, le général Mamadou Niang et ses collaborateurs rencontrent les acteurs politiques (pouvoir, opposition et non alignés) pour des concertations autour du fichier et du processus électoral. A noter que l’ancien ministre de l’Intérieur est assisté, dans sa mission de Babacar Kanté (ancien vice-président du Conseil constitutionnel), du Pr Alioune Sall (agrégé en droit et juge à la cour de justice de la Cedeao à Abuja) et de Abdou Mazib Ndiaye (membre de la société civile).
UN TERRAIN DE 1600 M2 AU COEUR D’UNE RÉVOLTE DES POPULATIONS À THIÈS
Le quartier Mbour 3 Extension de Thiès est au cœur de l’actualité, avec cette histoire de terrain
Le feu couve à Mbour 3 Extention où un terrain de 1.600 m2, destiné à un espace public, oppose les populations à un promoteur. Les riverains se sont dressés en bouclier pour défendre leur « bien ».
Le quartier Mbour 3 Extension de Thiès est au cœur de l’actualité, avec cette histoire de terrain, En effet, selon les populations qui ont engagé la bataille, il s’agit d’une parcelle de 1.600 m2, destinée à un espace public, Depuis 20 ans, cet espace a été surveillé avec la plus grande attention. Comme clairement indiqué dans les plans du cadastre, il s’agit d’une réserve foncière localisée dans le plan de morcellement du titre foncier n° 4220 de la ville de Thiès, entouré des lots 119, 125, 127, 129, 121 et 122. Pourtant le 9 août 1999, le Préfet d’alors avait signé une autorisation d’occupation dudit site, pour le compte d’une certaine Mme SAMB, alors surveillante au Lycée Malick Sy de Thiès, pour les besoins de l’édification d’un groupe scolaire. Mais déjà, les populations s’étaient opposées à une telle entreprise et ce projet est tombé à l’eau, avec le soutien du Maire de Thiès d’alors, Moustapha Ndiaye. Depuis lors, indique Mademba Gaye qui s’est exprimé au nom des contestataires, le quartier s’oppose à toute vente, cession ou mutation de cet espace.
D’ailleurs pour asseoir leur revendication, elles ont toujours convoqué la circulaire du Ministre de l’Intérieur, en date du 24 octobre 2008, faisant état « de multiples cas de détournement d’objectif, portant sur des terrains destinés à des lotissements, à des espaces verts ou des équipements collectifs et qui seraient en réalité utilisés à des fins autre que leur destination initiale. En tout cas en ce qui concerne le terrain en question au quartier Mbour 3 Extension, un promoteur s’est présenté, pour tenter d’entamer des travaux de clôture à son profit, après y avoir introduit un abonnement d’eau. Ce qui a occasionné l’ire des riverains qui se sont encore levés pour dire non. Selon Mademba Gaye, le dit promoteur a refusé de montrer les papiers qui lui permettent d’entamer ces travaux pour l’érection d’une station service ou d’un Daara pour certains, d’un centre commercial pour d’autres.
Mais des sources leur ont indiqué qu’ils portent une signature sous réserve du Maire de Thiès-Ouest. Qu’à cela ne tienne dit-il, il n’est pas question de laisser poursuivre les travaux. Au-delà d’être un aire de jeu pour les enfants, l’espace constitue un poumon pour les maisons environnantes. Pour toutes ces raisons, les populations se sont dressées pour défendre le bien commun. Et elles se sont retrouvées hier sur le site, autour du délégué de quartier et en présence de Talla Sylla, Maire de la ville, pour montrer leur détermination à aller jusqu’au bout.
TALLA SYLLA RECADRE LE DEBAT
Présent au rassemblement des populations sur le terrain, Talla Sylla s’est prononcé sur la question, Selon le maire de Thiès, cet espace est dans le périmètre communal de Thiès-Ouest. Mais seule la ville est compétente en matière de gestion foncière. « Nous avons 552 communes au Sénégal, mais les 506 sont indépendantes en la matière, car n’étant dans aucune ville. C’est pourquoi elles exercent la totalité des compétences prévues par l’article 81 du code des collectivités locales. Les 46 autres communes sont dans les 5 villes que sont Thiès, Rufisque, Dakar, Pikine et Guédiawaye. Et dans toutes ces communes, c’est la ville qui est compétente en matière foncière », précise-t-il. Selon le Maire, le code a clairement indiqué que la ville exerce les compétences dans les domaines que sont, le plan général d’occupation des sols, projets d’aménagements, de lotissements, équipement des périmètres affectés à l’habitation. Toutefois, renseigne-t-il, il peut y avoir dans le premier plan une proposition d’équipement. Mais s’il doit y avoir une modification, il y a toute une procédure à respecter. « Elle ne doit donc pas se faire en catimini ou à la manière des braqueurs et en dehors des préoccupations des populations. La ville de Thiès n’a pas prévu de changer le statut initial du terrain en question. Et de ce point de vue, toute autre procédure est illégale, donc nulle et non avenue. Tout ce processus va cesser aujourd’hui car nous sommes dans un pays organisé avec des forces de sécurité, qui feront respecter la loi»,a fait savoir le maire de Thiès.
De l’avis de M. Sylla, le terrain en question n’est pas concerné par les procédures de désaffectation et de réaffectation dont la commission habilitée, est présidée par le Maire de la Ville, en présence des Impôts et Domaines, du Cadastre et de l’Urbanisme et aucune rencontre la concernant. « Vous n’avez pas besoin de vous battre, d’user de quelque violence que ce soit. Nous allons saisir le droit. Et plus tard, nous allons voir comment nous organiser avec des partenaires, pour permettre à la jeunesse de pouvoir disposer de cet espace dans les meilleures conditions possibles », a ajouté le premier Magistrat de la ville de Thiès
L’INDISCIPLINE ET L’ABSENCE DE SANCTIONS, LES «PARRAINS» DES ACCIDENTS
La recrudescence des accidents mortels sur les routes inquiète au plus haut niveau les autorités étatiques ainsi que les organisations de la société civile
. Au Sénégal, deux personnes au moins perdent la vie par jour dans un accident de la circulation. Des chiffres alarmant qui font froid dans le dos: près de 600 morts par an dans des accidents de route, pour 14 millions d’habitants, c’est excessif.
L ’état des routes, des véhicules et l’attitude des conducteurs sont souvent indexés comme principales causes de l’hécatombe sur les routes. Une situation alarmante qui a poussé la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest, en partenariat avec la radio Sud Fm, à poser le débat à travers un forum public à Pikine, pour une introspection profonde afin de déterminer l’impact des accidents de la circulation sur le plan économique et social, évaluer les différentes campagnes de sensibilisation sur la prévention routière et leur efficacité dans la lutte contre le phénomène, évaluer les mesures prises par l’Etat et leur efficacité sur le terrain et amener les autorités étatiques à trouver des solutions pour réduire les accidents. La salle de délibération de la ville de Pikine a abrité le forum public auquel les acteurs du transport, la société civile, les religieux, les organisations de quartiers et les autorités étatiques ont pris part pour diagnostiquer le phénomène et apporter des solutions afin de réduire les accidents de la circulation. C’est le Directeur général de la radio Sud Fm qui a campé le débat sur la problématique tout en souhaitant la bienvenue aux autorités en charges des questions de sécurité routière.
TEMOIGNAGE EMOUVANT D’UN ACCIDENTE DE LA CIRCULATION AUJOURD’HUI HANDICAPE
A sa suite, Boubacar Dabo, Sg de l’ANPAV qui fait un témoignage émouvant sur sa situation de handicap survenu après un accident de la circulation. «Je suis victime d’accident de la circulation. Et j’ai subi 19 opérations. Voyez-vous comment cela est couteux en terme de prise en charge», a fait savoir M. Dabo à l’assistance, sur la prise en charge des accidentés. Et de poursuivre, pour évoquer l’aspect social: «c’est difficile d’être un accidenté de la circulation si tu n’as pas un bon soutien familiale. J’exhorte les dames à soutenir et supporter leur conjoint malades car il m’est arrivé que ma 1ère épouse me quitte à cause des séquelles de l’accident. Il a fallu qu’on me (re) donne en mariage ma cousine qui est la maman des enfants. Une dame qui m’a beaucoup soutenu dans les moments difficiles», a témoigné M. Dabo, pour expliquer le calvaire des accidentés de route qui sont abandonnés à leur sort. Un témoignage corroboré par Babacar Thiam, chirurgien orthopédiste à HOGGY qui est revenue sur la prise en charge des malades.
VERS L’INTRODUCTION DE L’ENSEIGNEMENT DE LA SECURITE ROUTIERE A L’ECOLE ET...
Le chef de la Division de la circulation et de sécurité routière au niveau du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres est revenu en large sur le Plan national de sécurité routière mis en œuvre par l’Etat pour amoindrir les accidents de la circulation. Il sera pris «un décret ou arrêté pour définir le rôle du médecin, des Force de défense, de la Direction des transports, des Sapeurs-pompiers en cas d’accident. Ça sera institutionnalisé pour que chacun connaisse sa part de responsabilité», a indiqué Ousmane Ly. Et de poursuivre sur la sensibilisation et les comportements à adopter sur la route lors de déplacements de masses durant les Magal, Gamou, entre autres, pour réduire les accidents. «Nous avons mis sur pieds, pour mieux sécuriser, une application audiovisuelle du Code la route pour éviter le contact entre l’examinateur et le candidat et une autre application pour toutes les langues codifiées du Sénégal pour les non instruits. Nous avons aussi le Capp karangué pour la sécurisation des permis. Nous voulons aussi introduire l’enseignement de la sécurité routière en milieu scolaire. Nous avons déjà formés 1835 élèves dans 08 écoles», renseigne le chef de la Division circulation et sécurité routière. M. Ly ajoute que dans le cadre du 7e volet du Plan national qui parle de l’application de la loi, des moyens ont été mis à la disposition des Forces de sécurité dans le projet Capp Karangué, des appareils radars entre autres, et même une brigade mixte avec des agents assermentés pour appuyer les Forces de défenses et de sécurité sur le terrain dans les opérations de contrôles et sécurisations, a soutenu M. Ly.
...UN CENTRE DE REGULATION POUR OPTIMISER L’ORIENTATION DES VICTIMES VERS LES URGENCES
En termes de perspectives, ce dernier décline un programme ambitieux: «nous allons renouveler le parc interurbain, après l’avoir fait avec les Tata, nous sommes en pleine discussion avec les exploitants. Un 2e Centre de visite technique à Dakar est en bonne voie. Mieux un Appel d’offres est lancé pour construire des Centres de visites techniques dans toutes les régions du Sénégal, le financement est déjà acquis», a fait savoir M. Ly. Se prononçant sur les services d’urgences post-accidents Ousmane Ly annonce un Centre de régulation pour optimiser l’orientation des victimes vers les services d’urgences. Selon lui toujours, un document est en train d’être paraphé, de concert avec les acteurs du transport, pour limiter l’âge d’exploitation du véhicule de transport avec des conditions d’accompagnement pour l’exploitant, a-t-il rassuré.
L’INDISCIPLINE SUR LES ROUTES ET L’ABSENCE DE SANCTIONS, LA BASE DES ACCIDENTS
Général Mansour Niang, officier de la Gendarmerie à la retraite, déplore l’indiscipline sur les routes et l’absence de sanctions. «L’indiscipline est à la base de tous ces accidents, aucune règlementation n’est respectée. La voiture est un outil extrêmement dangereux, extrêmement rapide et lourd. Son utilisation est assujettie à une réglementation très précise, très sérieuse et très stricte qui est le Code de la route. Ici au Sénégal, personne ne respecte le Code la route», a regretté le général. Se prononçant sur les sanctions, il dira: «il faut voir le nombre d’infractions sur les routes simplement, si elles étaient sanctionnées, il y aurait moins d’accidents. Le Code de la route interdit le dépassement sur le passage piétions, les motos dépassent sur les passages piétons et c’est une infraction très grave. C’est réservé exclusivement aux piétons et elles s’y engouffrent à tout moment. Et surtout éviter de dépasser un véhicule qui laisse passer des piétions, ça peut créer des accidents mortels. Et j’ai demandé aux gendarmes et aux policiers s’ils en relèvent, mais personne ne relève ça», s’est indigné le général.
POUR UNE REGLEMENTATION DE LA CIRCULATION DES MOTOS ET L’INTERDICTION DES CHARRETTE ET POUSSE-POUSSE
Sur la question des motos qui pullulent, le général préconise le retrait de ces engins pour ensuite tendre vers une nouvelle règlementation. «On voit des motos qui empruntent des passerelles, qui font des queues de poisson sur la route, qui dépassent les passages piétons, qui dépassent même les feux rouge et personne ne les réprime. Et le charretier, il sort de son village avec sa charrette, il roule, on ne lui demande rien; alors que nous, on nous exige de faire le code, la conduite et la visite technique. C’est inconcevable ! Les charretiers, tout comme les pousse-pousse ne doivent être acceptés dans la circulation. Les pousse-pousse ne doivent être acceptés que dans des espaces fermés comme le port, la gare, les marchés; ils ne peuvent rouler sur la chaussée, c’est interdit. Il faut réprimer. Si on ne réprime pas, les accidents vont continuer. Sensibiliser des gens qui sont indisciplinés, c’est perdre son temps, il faut les sanctionner. A Dakar, on a des lignes continuent qui ne servent à rien, les gens marchent dessus. Pédagogiquement, on ne peut pas mettre des lignes continues et accepter que les gens les franchissent. C’est comme le stop, en ville. C’est une aberration», a tonné le général Niang.
PRES DE 600 MORTS PAR AN DANS DES ACCIDENTS, POUR 14 MILLIONS D’HABITANTS, C’EST ExCESSIF
Awa Sarr de Laser International, préconise comme solution, «le respect du Code de la route. La 2e solution, c’est l’application de toutes les dispositions et les dispositifs règlementaires. Que tout le monde aille changer son permis et tous les autres titres de transport et pouvoir respecter le dispositif du véhicule, qu’il soit en état de rouler, mais également de respecter les dispositions qui font que la route se partage. C’est un devoir de citoyen de respecter les dispositif mis en place par l’Etat pour la sécurité routière», a fait savoir Awa Sarr. Poursuivant sur l’hécatombe sur les routes, elle rappellera que «la moyenne sur les 3 derniers année est de 550 morts sur les routes. Nous sommes vers 600 morts par année et c’est excessif pour une population de 14 millions de personnes. Nous lançons un appel à tous les citoyens pour leur dire que la route n’est pas un espace de violence, mais un espace de partage». A l’endroit des Forces de défense, elle appellera à une collaboration avec les populations et veiller à l’application stricte de la loi sur les route. Le forum a enregistré la participation des acteurs du transport qui ont magnifié cette rencontre d’échanges pour des solutions durables afin de réduire les accidents de la circulation.
LES «LIONS» N’ONT PAS FAIT LE POIDS
Les Lions se sont lourdement inclinés en cette première journée du Mondial chinois de Basket (101 à 47) devant l’équipe balte, considérée comme le grand favori aussi bien en poule, que dans la compétition.
L’équipe du Sénégal n’a pas fait le poids face à la Lituanie, son premier adversaire dans la poule H de la Coupe du monde de basket qui se déroule présentement en Chine. Les Lions se sont lourdement inclinés en cette première journée du Mondial chinois de Basket (101 à 47) devant l’équipe balte, considérée comme le grand favori aussi bien en poule, que dans la compétition.
L e Sénégal n’a pas pesé lourd pour son entrée en lice à la Coupe du monde en Chine. Les «Lions» ont démarré dans le groupe H par une lourde défaite face aux Lituaniens qui se sont imposés sur la marque de (101 à 47). Les Lions ont vite perdu la rencontre. Asphyxiés d’entrée (15-4. 5e min), Maurice Ndour et ses coéquipiers sont bloqués à 10 points et terminent le premiers quarts temps avec 15 longueurs d’écart (25-10) Maurice Ndour et ses coéquipiers n’enrayent pas la spirale. Le score va crescendo portant l’écart à 20 points (36- 16.6e) et à plus de 26 points la pause (48-21). Au retour des vestiaires, les Lions marquent le pas. Fort de ce matelas de points assez confortable, les Lituaniens abordent le troisième quart temps avec plus d’agressivité. La bande à Domantas Sabonis et autres Jonas Valanciunas profite des pertes de balles des Lions pour corser l'addition (64-24.5e) et s’envoler au bout du troisième quart temps (77 à 33). Largement en dessus des Sénégalais, l’équipe de la Lituanie va terminer comme elle a débuté en survolant le dernier acte de jeu et de franchir la barre des 100 points. Au finish, un écart de 54 points qui atteste de la nette supériorité du premier adversaire des Lions, dans le mondial chinois. Ce qui permet à l’équipe balte d’aborder avec confiance sa seconde sortie face ce mardi au Canada. Avec Maurice Ndour (8 points) Ibrahima Faye ( 8 points, 4 rebonds) et Babacar Touré (8 points, 4 rebonds), meilleurs scoreurs du côté des Lions, le Sénégal devra resserrer les boulons devant un adversaire de même niveau que la Lituanie. Il s’agit de l’Australie, qui a souffert pour dominer dans l’autre match de la poule H le Canada (108-92). Pour les autres représentants africains dans ce mondial, rappelons que le Nigeria s’est incliné dans le groupe B devant la Russie (82-77). Dans le groupe D, la Serbie a atomisé l’Angola sur le score (105-59). La Tunisie, champion d’Afrique en titre a, quant à elle, sombré devant l’Espagne (101-62). Dans le groupe A, celui de Pékin, la Côte d’Ivoire a subi la domination de la Chine (70- 55)
RÉACTIONS
MOUSTAPHA GAYE COACH DES LIONS «On n’était pas dans les bons choix»
Le coach des «Lions» Moustapha Gaye s’est exprimé en conférence de presse, après la défaite face à la Lituanie. Il a, par ailleurs, souligné le manque de réalisme de ses joueurs, qui n’étaient pas à la hauteur de l’adversaire. “Nous sommes tombés sur une équipe plus forte que la notre. On savait déjà avant de venir que la Lituanie est la 4ème équipe au classement mondial, et qu’elle avait un vécu beaucoup plus important que le notre. Mais, c’est un match international et il fallait le jouer avec un état d’esprit”, a-t-il lâché. Et de poursuivre : “Mais je pense que par rapport à ce que nous avons fait pendant la préparation, aujourd’hui on a déjoué. On est n’était pas dans le bon rythme, on n’était pas dans la dureté, on n’était pas dans les bons choix. Et c’est logiquement que la Lituanie nous a dominé. On ne s’attendait pas à encaisser 100 points, même si la Lituanie est meilleure que nous. Je pense qu’on pouvait faire mieux que ce qu’on a produit. Déjà Youssou (Ndoye) était souffrant depuis quelques jours, il ne s’est pas beaucoup entraîné, Hamady a vite pris deux fautes. Mais, je pense que ce n’est pas un manque de volonté, mais plutôt que les joueurs en face étaient beaucoup plus agressifs. Des le début du match, on a couru derrière le score, contre une équipe aussi physique, aussi tactique et aussi adroite… ça ne pardonne pas.”
YOUSSOU NDOYE PIVOT DES LIONS «Ils étaient plus agressifs que nous...»
Le pivot des Lions était face aux journalistes après la lourde défaite du Sénégal face à la Lituanie hier, dimanche. Selon lui, il faudra se remobiliser et essayer de changer la donne au prochain match : “La Lituanie est une bonne équipe, ils étaient en réussite aujourd’- hui. Nos deux «big men», ont pris deux fautes en début de match, ce qui est anormal. Bref, tout cela montre qu’ils étaient plus agressifs que nous, ils étaient adroits aux tirs. Dans l’ensemble, ils ont fait un bon match. Il faudra apprendre de cette défaite, préparer notre prochain match après demain, et essaye de gagner”, a-t-il déclare en conférence de presse.
LE PROGRAMME DE LUNDI
9h30
Italie – Angola
10h00
Venezuela – Côte d’Ivoire
10h30
Nigéria – Argentine
10h30
Tunisie – Iran
13h30
Serbie – Philippines
14h00
Chine – Pologne
14h30
Corée – Russie
14h30
Porto Rico – Espagne
BASKETSENEGAL
EL HADJ SALL DEBARQUE DE SON FAUTEUIL DE SECRETAIRE GENERAL
Après celui de 2000, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a organisé un congrès ordinaire ce samedi 30 août dernier, pour procéder au renouvellement de ses instances de direction.
Ainsi, un Directoire de trois membres a été installé, à la place de beaucoup d'instances supprimées, à savoir le Bureau politique, le Secrétariat national, tout comme le poste de Secrétaire général. Absent à ce congrès ordinaire, le Professeur El Hadj Sall (El Hadji Issa Sall), candidat malheureux du parti à la dernière présidentielle, se voit ainsi éjecter de sa fonction de secrétaire général et coordonnateur du PUR.
Le candidat malheureux du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) à la présidentielle de février dernier, paie-t-il sa participation au lancement du dialogue national sans l’accord du président dudit parti, le guide religieux des Moustachidines, Sérigne Moustapha Sy ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Professeur El Hadj Sall (El Hadj Issa Sall) a été débarqué des instances décisionnelles dudit parti. Le congrès ordinaire organisé par le parti, ce samedi 30 août, en a décidé ainsi. En effet, au sortir de cette rencontre, les congressistes ont procédé à une profonde restructuration des instances de direction du parti, supprimant de fait, des instances décisionnelles, la fonction du candidat malheureux du parti à la présidentielle 2019. Prenant la parole, à la fin des travaux, Cheikh Ahmed Tidiane Youm a informé «qu’un certain nombre de décisions a été arrêté. La configuration du Pur a profondément changé». Ainsi, poursuit-il, le Président du parti, Sérigne Moustapha Sy, représenté au congrès par son fils, Sérigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy, a été reconduit à l’unanimité. La modification majeure du parti est que maintenant «le Pur, après son président, est dirigé par un Directoire. Il n’y a plus de Bureau politique, plus de Secrétariat national, plus de Secrétaire général», informe le porte-parole du jour. Poursuivant, il renseigne que ledit Directoire est désormais composé de trois membres dont lui, le premier nommé par le président du parti, en tant que responsable national chargé de la Vie politique du Pur. Il sera épaulé, dans la toute nouvelle fonction, par Cheikh Ahmed Tidiane Sarr, chargé de l’Information et de la Communication ainsi que de Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, responsable national chargé des Relations publiques. En dehors du Directoire, il a été désigné un Coordonnateur national en la personne de Aboubakry Ndiaye, avec comme adjoint Pape Moussa Kane. A côté de ceux-là, il y a neuf Commissions nationales qui ont été installées lors dudit congrès.
«LE PUR N’EST PAS UN PARTI SAISONNIER»
Quid alors de l’ancien Secrétaire général du parti, El Hadj Sall, absent du congrès ordinaire ? Comme réponse, l’actuel «homme fort», après le président du Pur, renvoie les journalistes vers le concerné. A son avis, il faut que ladite question soit posée à El Hadj Sall qui a été convié à la rencontre du jour, au même titre que tous les membres de l’ancien Bureau politique du parti, installé en 2000. Aussi interpellé sur les rapports supposés ne pas être des meilleurs, entre le candidat de 2019 du Pur au président du parti, Cheikh Ahmed Tidiane Youm botte en touche et préfère refiler la patate chaude au mis en cause, se refusant ainsi tout commentaire sur les rapports entre les deux leaders. Sur les raisons d’une telle restructuration, M. Youm de lâcher que «le Pur veut faire comprendre aux Sénégalais qu’il n’est pas un parti saisonnier, c’est à dire un parti qui n’existe que lors des élections». C’est pour cette raison, selon lui, que le parti a mis en place des Commissions spécialisées qui auront une importance capitale dans la défense des intérêts des populations, comme par exemple celui des détenus, des personnes à mobilité réduite, etc. Mieux, il justifie cette modification majeure des statuts et du règlement intérieur par la volonté du Pur de ne plus entendre parler de «Numéro 2 du parti».
EL HADJ ISSA SALL PAIE, POUR SA PARTICIPATION AU DIALOGUE NATIONAL
Le moins que l’on puisse dire, c’est que El Hadj Sall semble payer pour sa participation au dialogue national, sans la bénédiction du président du Pur. En tout état de cause, tout juste avant la présidentielle, certains avaient spéculé sur un certain désamour entre les deux leaders. D’ailleurs, le président du parti, non moins guide spirituel des «Moustachidines Wal Moustachidati» n’avait pas pris part à la cérémonie d’investiture du candidat du Pur, au Boulevard du Centenaire. Pis, certains responsables du parti en Europe avaient fait une sortie pour dire que la Fédération du Pur-Europe estimait le Pur n’avait pas encore de candidat, contrairement à ce qui avait été véhiculé dans la presse. Des bisbilles que le Professeur a toujours réfuté. La rupture semble désormais totale. A noter que la démarche entreprise par le président du Pur ressemble, tant soit peu, à celle utilisée par les Wade qui ont d’abord restructuré le Secrétariat national pour pouvoir débarquer Oumar Sarr et compagnie.
PR ISSA SALL REAGIT : «Le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux et je suis le secrétaire général»
En désaccord avec le président du PUR (Parti de l’unité et du rassemblement), Sérigne Moustapha Sy, depuis plus d’un an maintenant, Issa Sall se sent visé par les changements pris ce samedi lors du congrès ordinaire de son parti. Surtout avec la suppression des postes de coordonnateur et secrétaire général. Une fonction qu’occupait jusque là, le candidat malheureux à la dernière élection. Toutefois, El Hadji Sall se considère toujours comme le Secrétaire national du Pur. «Au moment où je vous parle, je suis le secrétaire général national du Pur. Le Pur est un parti politique, pas un mouvement religieux. Ce qu’ils ont fait n’engage qu’eux. Ça n’engage pas le Pur. C’est un mouvement religieux qui s’est réuni et qui a nommé ses hommes. Puisque je ne fais pas partie du mouvement, je pense que ma place n’y était pas», déclare-t-il.
RAPPROCHEMENT AVEC LE MACKY
“Vous savez, je veux servir mon pays, c’est pourquoi d’ailleurs je me suis présenté à l’élection présidentielle de 2019. Ça ne me dérange pas d’enter dans le gouvernement”, avait martelé récemment M. Sall sur le plateau du Jury du dimanche. Issa Sall avait ajouté : “Je suis directeur d’une université privée, j’ai les compétences et j’ai même été consulté, il y a très longtemps, pour être nommé ministre, mais j’avais refusé. Certains entrent dans le gouvernement pour des privilèges, d’autres pour transhumer. Mais maintenant, si on sent qu’on peut servir son pays dans un secteur donné, il n’y a pas de problème. C’est pour servir son pays.” Cette volonté de se rapprocher du Macky Sall a été aussi matérialiser sa participation au dialogue national. Ce que le guide spirituel des Moustachidines n’aurait pas apprécié.
«PLUS DE 95% DES EMPLOYES DE SABADOLA GOLD SONT LOCAUX»
Le Canada, à travers l’entreprise Sabadola Gold Operation (Sgo), semble montrer la voie aux entreprises exerçant dans le domaine de l’extraction minière au Sénégal. C’est ce que semble dire l’ambassadrice du Canada au Sénégal, Excellence Lise Filiatrault.
Invitée de l’émission Objection de Sud Fm d’hier, dimanche 1er septembre, elle informe qu’en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse), l’entreprise citée ci-dessus recrute environ 95% de ses employés au niveau local, non sans œuvrer aussi dans la formation des jeunes.
Au moment où le débat autour des ressources pétrolières, gazières et minières du pays fait rage, avec en substance des accusations de mauvaise gestion des ressources du pays au profit d’entreprises étrangères, le Canada semble vouloir se démarquer. Ou du moins, l’ambassadrice du Canada au Sénégal, Excellence Lise Filiatrault, invitée de l’émission Objection de la radio privée Sud Fm d’hier, dimanche 1er septembre, se réjouit de la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) qu’est entrain de pratiquer l’entreprise canadienne Sabadola Gold Operation (Sgo) dans la région de Kédougou.
En effet, la diplomate canadienne, en fin de mission dans le pays, informe que «plus de 95% des employés de Sabadola Gold sont locaux. Il y a très peu d’expatriés». Ne s’en limitant pas là, Mme Filiatrault, qui a servi au Sénégal durant 3 ans, renseigne qu’un collège canadien travaille en collaboration avec le lycée de Kédougou dans la formation professionnelle des jeunes dans les domaines qui doivent leur permettre d’être recrutés au niveau de la mine.
Toujours par rapport à la Rse, Lise Filiatrault indique que l’entreprise Sabadola Gold Operation participe à la génération de redevances, de taxes et d’impôts qui vont à l’Etat du Sénégal. Ce qui permet à l’Etat, à son avis, d’investir dans la santé, l’éducation, les infrastructures et dans bien d’autres domaines.
A cela s’ajoute, selon elle, les redevances qui sont directement versées au niveau local. Toujours s’agissant de l’aide canadienne au Sénégal, Mme Filiatrault renseigne que son pays a beaucoup poussé le Sénégal dans la transparence, notamment avec sa participation dans l’initiative l’Itie, laquelle a donné une mention «satisfaisante» au Sénégal, lors du dernier Conseil d’administration qui s’est tenu en Afrique. Ce qui fait du Sénégal le premier pays africain à obtenir ce rang, se réjouit-elle. En termes de trocs dans le domaine minier, elle relève qu’en 2015, le volume des échanges entre les deux pays est estimé à 800 millions de dollars. Pour ce qui est des échanges commerciaux, la diplomate renseigne qu’en 2018 elles s’élevaient à 600 millions de dollars.
Dakar, 2 sept (APS) – Les quotidiens reçus lundi à l’APS traitent en priorité de sujets politiques se rapportant à la dernière restructuration intervenue au Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et au dialogue national.
Parlant des ‘’changements’’ au Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR), Vox Populi titre : Serigne Moustapha Sy, le guide des Moustarchidines, ‘’reprend en main son pur’’.
‘’Le guide des moustarchidines a soldé ses comptes, avant-hier, avec le désormais ex-Coordonnateur du PUR, Issa Sall. Lors d’un congrès ordinaire, samedi, le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a été débarqué de son poste qui a été tout simplement supprimé. Alors que Serigne Moustapha Sy a été conforté dans ses fonctions de président du PUR’’, souligne le journal.
Selon le quotidien Enquête, ‘’il fallait que ça arrive un jour. Les divergences et dissensions dans le management du PUR étaient si importantes et récurrentes que le remue-ménage, d’avant-hier, n’a pas vraiment surpris les observateurs avertis de la scène politique’’.
‘’Issa Sall a été débarqué (…) A la place, c’est l’avènement des +Cheikh Ahmed Tidiane+ qui caractérise la nouvelle équipe et laisse déjà place aux spéculations, justifiées ou non, sur la nature confrérique du parti’’, écrit Enquête.
Le parti est désormais dirigé par un directoire composé d’un responsable national chargé de la stratégie et de la vie politique en la personne de Cheikh Ahmed Tidiane Youm, d’un responsable national chargé de l’information et de la communication incarné par Cheikh Ahmed Tidiane Sarr, et d’un responsable national chargé des relations publiques, par Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye, indique le journal.
C’est une ‘’fatwa’’ de Serigne Moustapha Sy, selon Sud Quotidien qui résume ainsi la situation : ‘’Plus de bureau politique, plus de Secrétaire général, El Hadj Sall débarqué, le chef des Moustarchidine entre en scène’’.
Entre Serigne Moustapha Sy et Issa Sall, Le Quotidien parle d’’’une relation pas PUR’’. Selon le journal, ‘’l’ex-candidat à la présidentielle paie pour sa participation au dialogue national +sans l’aval+ du guide des Moustarchidines’’.
Issa Sall, débarqué, ‘’fait dans la résistance’’, selon Vox Populi. ‘’Le Pr Issa Sall rejette les décisions du congrès’’, écrit le journal.
L’autre sujet politique a trait au dialogue national et le journal L’As relève que ‘’Famara Ibrahima Sagna irrite le général Niang’’.
‘’Désigné par le République, Macky Sall, pour piloter le dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, affiche une attitude on ne peut plus déconcertante. Son comportement intrigue beaucoup les membres de la commission du dialogue politique national que dirige le Général Mamadou Niang. Et pour cause, ces derniers, tenus de lui rendre compte des différentes étapes de leurs travaux, lui ont adressé trois correspondances, toutes, restées sans suite’’, selon L’As.
Sur le même sujet, Enquête évoque ‘’la tentation d’un gouvernement élargi’’ pour ‘’sortie de crise politique’’. ‘’Macky Sall veut-il rééditer le coup de Diouf des années 1990, en mettant en place un gouvernement de majorité élargie pour mettre en œuvre les mesures fortes qui seront issues des concertations nationales ? Ils sont nombreux les observateurs qui y croient dur comme fer. Chez les politiques, la question est plutôt prématurée. En attendant, il faudra bien démarrer la machine du dialogue national qui semble avoir pris du sable’’, écrit Enquête.
Libération s’intéresse à l’exploitation du fer de la Falémé et publie l’intégralité du de la Convention signée entre l’APIX et Tosyali. En Une, le journal affiche ‘’Ousmane Sonko ferré’’. Sonko qui ‘’accuse l’Etat du Sénégal d’avoir offert’’ le fer de la Falémé au groupe turc Tosyali, ‘’s’était basé sur un Mémorandum of understanding (MOU) ou lettre d’intention qui ouvre la voie à des négociations’’, selon le journal.
Or, entre le MOU en date du 9 octobre 2018 ‘’qui sert de source à Sonko et le contrat signé mardi dernier, il y a un très grand écart’’, note Libération.
Source A revient sur le projet d’introduction du port du bracelet électronique dans le système judicaire évoqué récemment par le ministre de la Justice pour décongestionner les prisons. "Nous sommes en train de travailler sur la possibilité de mettre des bracelets électroniques. Nous avons notre cellule juridique qui est en train d’y travailler, parce que, pour le faire, il faut quand même modifier les dispositions du Code pénal", a-t-il dit, ajoutant que "cela permettra de décongestionner les prisons".
Le ministre s’adressait aux journalistes à la fin d’une visite à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Rebeuss où deux détenus sont décédés à la suite d’une bousculade causée par une avarie électrique, dans la nuit de mardi à mercredi.
Le journal craint ‘’une facture salée’’ et explique : ‘’Si jusqu’ici, une journée de détention coûte 1000 francs Cfa à l’Etat, avec le placement sous surveillance électronique, il faudra casquer 7 fois plus cher. Une journée de placement sous surveillance électronique coûtera 7 300 francs Cfa, soit 4 264 francs de dépenses de personnel et 3000 francs de dépenses de fonctionnement’’, indique le journal.
Le Soleil souligne que Macky Sall est ‘’passé à l’acte’’ pour ‘’la rationalisation des dépenses de téléphonie’’. ‘’Toutes les lignes de téléphone portable restreintes, hier. La facture valse entre 25 et 30 milliards de francs Cfa (…) Dans deux semaines, le fixe connaitra à son tour la rationalisation et la restriction, ensuite l’Internet, l’eau, l’électricité, les véhicules et le carburant’’, indique le journal.
ABDOUL MBAYE N’Y CROIT PAS
Le Chef de l’Etat, Macky Sall, ne serait pas dans les dispositions d’accorder la grâce présidentielle à l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall.
C’est ce que dit en substance l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye qui, a l’émission “Jury du dimanche“ d’hier, dimanche 1er septembre, estimé que le président Macky Sall serait dans des calculs politiciens, à savoir de chercher à rempiler en 2024, ou, à défaut, de protéger ses arrières. Il n’a pas manqué de se prononcer sur l’actualité autour du fer de la Falémé.
Que ceux qui croient toujours à une grâce présidentielle en faveur de l’ancien édile de la ville de Dakar, Khalifa Sall, déchantent. Le président de la République, Macky Sall, ne serait pas dans les dispositions d’accorder ladite grâce au leader de «Taxawu Senegaal», en prison dans le cadre de la Caisse d’avance de la municipalité de Dakar. Invité de l’émission “Jury du dimanche“ de la radio privée Iradio, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, a émis des doutes sur cette éventualité. Comme raisons évoquées, le président du parti Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) informe que le président Macky Sall est pris par des calculs politiques. Le premier calcul, à son avis, serait de travailler «à rempiler à la présidentielle de 2024», c’est-à-dire pour un troisième mandat. Comme deuxième raison évoquée, M. Mbaye pense qu’à défaut d’un autre mandat, «Macky Sall cherchera à protéger ses arrières». Cela, explique-t-il, en mettant à la tête du pays quelqu’un qui lui sera favorable. Autant d’éléments qui lui ont fait dire que «la chasse aux candidats n’est pas fermée» et qu’il ne croit pas à la libération de Khalifa Sall par grâce présidentielle.
L’ancien PM conforte Sonko
Se prononçant, en outre, sur l’affaire du fer de la Falémé évoquée par le député de Pastef, Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye conforte son camarade opposant en estimant qu’il avait raison de mettre le doigt sur le problème. Ainsi, à l’image du député Sonko, il reste catégorique que «c’est un scandale». Se justifiant, l’ancien Premier ministre de Macky Sall trouve «anormal» qu’autant de faveurs soient accordées à l’entreprise Tosyali, à savoir les exonérations sur les taxes qui lui sont faites. Il pense ainsi que cela va favoriser une «concurrence déloyale» avec les entreprises qui sont déjà sur place et qui sont dans la métallurgie. Ne s’en limitant pas là, il considère «scandaleux» les droits de préemption accordés à l’entreprise cité ci-dessus sur la ferraille. Pour la transparence dans le domaine minier, Abdoul Mbaye se demande «qu’est-ce qui empêche, avant de signer les accords, de publier ce qui est en train d’être fait ?» Il s’est aussi offusqué du fait que l’Etat attende la sortie de Ousmane Sonko pour donner des informations sur les accords signés avec l’entreprise turque, Tosyali.
DES RESERVES SUR LA DOCUMENTATION DE LA BBC
La BBC, dans son documentaire portant sur le scandale des 10 milliards portant sur les contrats pétroliers et impliquant le frère du président de la République et le régime en place, aurait-elle utilisé des documents obsolètes, comme le reprochent les tenants du pouvoir au député Ousmane Sonko sur le scandale du fer de la Falémé ? Le moins que l’on puisse dire, il y a un rebondissement dans ce supposé «scandale». En effet, l’un des principaux intervenants dans le documentaire de la Bbc semble émettre des réserves sur la mise à jour des documents utilisés par la chaine britannique dans son reportage. Invité de l’émission “Jury du dimanche“ de la radio Iradio d’hier, Abdoul Mbaye, président du parti ACT, se demande «est-ce que la documentation dont elle (Bbc) dispose correspond à ce qui existe réellement ?», faisant allusion à la polémique en cours sur le fer de la Falémé. Pour autant, il persiste et signe sur l’existence de faux et d’usage de faux, relativement au dossier sur la base duquel, ils ont signé et contresigné, le président de la République et lui, les contrats de recherche sur le pétrole. Sur ce point d’ailleurs, il pense que si le président Macky Sall ne porte pas plainte pour faux et usage de faux sur cette affaire, «c’est qu’il n’a pas été trompé, il était au courant». Pour sa part, il pense avoir fait ce qu’il fallait, à savoir porter plainte.
Présumé suicide d’une détenue à Thiès
Le présumé suicide de Marie Joseph Ndione dite Marie Joe, âgée de 41 ans et mère d’un enfant de 16 ans, se passe encore de commentaires. Les faits se sont déroulés, vendredi dernier, dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de Thiès. Une autopsie a été demandée pour déterminer les causes exactes du décès. Les faits ont eu lieu dans les toilettes au moment où la dame devait faire face au juge des flagrants délits. Selon des témoins, un fil électrique trouvé sur place conforte la thèse du suicide, en attendant bien sûr les résultats de l’autopsie. Dans la maison mortuaire au quartier Nguinth, en face du poste de police, la famille Ndione n’en revient toujours pas. A l’origine de ses démêlés judiciaires, nos sources racontent que c’est un de ses cousins qui a porté plainte contre elle. Car ce dernier ne pouvait plus supporter les messages déplaisants qu’ils recevaient à partir de différents numéros. A la suite de l’enquête, la police avait mis la main sur plusieurs téléphones portables qu’elle utilisait pour envoyer ces messages. C’est pour répondre à ce délit qu’elle devait faire ce jour-là face au juge. Elle a demandé et obtenu la permission d’aller aux toilettes où elle n’est plus revenue. Une enquête a été ouverte.
Attention à la santé de Adama Gaye
Le journaliste Adama Gaye, en prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat et offense au chef de l’Etat, vit dignement son incarcération. Mais Adama Gaye n’est pas en grande forme depuis quelques jours. Selon des sources proches de sa famille contactées par «L’As», son taux de glycémie est monté à un niveau inquiétant. Agé de plus de 60 ans, il devait être entendu sur le fond du dossier jeudi dernier, mais le Doyen des juges d’instruction (Dji) semble l’avoir oublié dans les geôles.
La Fédération Pds du Mali en phase avec Wade
Les Fédérations du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de la diaspora sont engagées dans la bataille entre les Wade et le camp de Oumar Sarr. Mais les libéraux de la diaspora ont pris fait et cause pour le secrétaire général national du Pds. C’est le cas des militants du Pds du Mali et des mouvements de soutien karimistes qui félicitent le pape du Sopi pour le renouvellement des instances du parti et la mise en avant de la jeunesse. Pour eux, cette jeunesse, garante de tout bon fonctionnement d’un parti, doit être privilégiée pour une meilleure contribution en ce qui concerne les orientations du pays. Ils considèrent que les changements opérés par leur leader confirment la vision avertie du secrétaire général national, qui a toujours œuvré pour la bonne marche de la démocratie à travers la jeunesse. Ainsi, les libéraux du Mali réitèrent leur soutien indéfectible aux Wade.
Fédération Pds de Côte d’Ivoire roulent pour les Wade
Restons au Parti Démocratique Sénégalais (Pds) où les déclarations fusent de partout depuis le clash entre les Wade et le camp de Oumar Sarr. Les militants, sympathisants et mouvements de soutien de la fédération du Pds de Côte d’Ivoire expriment à leur tour leur soutien à Me Abdoulaye Wade pour le rajeunissement des instances du parti. Ils estiment que cette jeunesse autrefois utilisée comme fer de lance des combats est de nouveau mise en vitrine afin d’améliorer sa participation dans le processus de prise de décision aux niveaux local, national et mondial. Ils expriment leur satisfaction et se disent prêts à porter Karim Wade à la magistrature suprême en 2024.
Grève de la faim de la jeunesse féminine de l’Apr de Pikine
Ça commence à être une habitude au sein de l’Alliance Pour la République (Apr). Les militants frustrés du parti de Macky Sall usent maintenant des méthodes rares en politique pour contraindre leur leader à satisfaire leurs doléances. En effet, après les dames, c’est au tour de la jeunesse féminine de l’Apr de Pikine d’entamer une grève de la faim depuis hier au siège départemental de leur parti. Ces militants de la formation marron beige, en chômage, réclament des emplois et des financements de leurs projets. Elles interpellent le Président Macky Sall.
Un camion malien tue un ASP à Kédougou
En service à Kédougou, un Agent de Sécurité de Proximité (ASP) a perdu la vie hier dans la ville éponyme lors d’un accident de circulation. Sadio Kanté qui était en service au commissariat urbain a été écrasé par un camion malien. A bord de sa moto, il se rendait au stade municipal de Kédougou pour les besoins de sécurité d’un match. Il a été renversé en cours de route par le camion. Le chauffeur a été appréhendé par la police et placé en garde-à-vue. Le véhicule est immobilisé par les forces de l’ordre.
Retour du Président Macky Sall
Les rideaux sont tombés sur la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique à laquelle a pris part une forte délégation sénégalaise à sa tête le Président Macky Sall. Ainsi, le chef de l’Etat regagne aujourd’hui le Sénégal après un long séjour à l’étranger. Il a profité des vacances gouvernementales pour se rendre en France avant le démarrage du sommet du G7 à Biarritz auquel il a participé. Il a poursuivi son périple au Japon où il a participé à la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. Il faut rappeler, par ailleurs, que le Président Sall a conclu un accord avec le Japon pour réduire les accidents mortels dans le secteur de la pêche traditionnelle au Sénégal. Des partenaires techniques japonais installeront au Sénégal une usine de fabrication de pirogues en fibre de verre et l’État va racheter les anciennes pirogues artisanales.
Mimi Touré rend hommage à Marième Hane
Un vibrant hommage a été rendu samedi dernier à la défunte 4e vice-présidente du Conseil Economique, social et Environnemental (CESE) lors de la cérémonie de levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar. En présence de nombreuses autorités, la présidente de ladite institution, Aminata Touré a tenu à souligner l’engagement politique de la défunte responsable de l’Alliance Pour la République (Apr) aux côtés du Président Macky Sall. D’après Mimi Touré, sa sœur de parti, Marième Hane n’a jamais été prise à défaut d’engagement et elle a rempli sa mission sur terre en étant une personne engagée pour la cause des femmes. Elle en veut pour preuve, la déclaration Mme Hane lors de la dernière session lors du passage du ministre de la Femme, Ndèye Sali Diop Dieng. L’ancien ministre de l’Urbanisme, Diène Farba Sarr avait parlé au nom de la famille et Marième Badiane au nom de l’Apr. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement à la cérémonie. On peut citer la ministre de la Femme Ndèye Sali Diop, le 3e vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow, les ministres Marème Badiane Mbaye Ndiaye, Abdou Latif Coulibaly, l’ancien ministre Serigne Mbacké Ndiaye, le président du CNG, Alioune Sarr et les conseillers du Cese. Marième Hane a été inhumée à Fatick.
Pessimisme de Mademba Sock pour le dialogue national
Le Secrétaire général de l’Unsas, Mademba Sock, reste pessimiste quant à l’aboutissement du dialogue national lancé par le Président Macky Sall. A l’en croire, les calculs politiques vont faire capoter ces pourparlers. Invité de l’émission «Grand Jury» de la Rfm, le syndicaliste parie que ces concertations pilotées par Famara Ibrahima Sagna que le dialogue sont quasiment impossible parce que les acteurs ont des agendas différents. Il estime que ce n’est pas demain la veille que les acteurs trouveront un consensus, car les acteurs ont des itinéraires différents. Il se désole aussi qu’on veuille réduire le dialogue national juste à son volet politique alors qu’il reste une demande citoyenne.
Abdoul Mbaye pessimiste sur une grâce de Khalifa Sall
Ce sera une grande surprise selon Abdoul Mbaye de voir le président de la République gracier l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) est pessimiste quant à la libération de Khalifa Sall, malgré l’espoir nourri par certains proches de l’ancien édile de Dakar. Invité de l’émission «Jury de Dimanche» sur «Iradio», l’ancien Premier ministre déclare que jusqu’à preuve du contraire, le président Macky ne va pas gracier Khalifa Sall. Pour cause, les enjeux politiques et la nature du chef de l’Etat. Il est convaincu que le chef de l’Etat «n’est pas magnanime et est un homme méchant». En plus de cela, il y a les enjeux de la présidentielle de 2024, ce qui fait que la chasse aux éventuels candidats n’est pas arrêtée. A l’en croire, cette opération de liquidation d’éventuels candidats présidentiels s’explique par le souci de Macky Sall de «protéger ses arrières». Pour tous ces faits, Abdoul Mbaye pense que le chef de l’Etat ne prendra pas le risque de gracier Khalifa Sall.
Installation de l’académie des seniors de l’enseignement supérieur
Des enseignants et chercheurs retraités des universités du Sénégal se disent «prêts» à mettre leur expérience et leur savoir-faire à la disposition du pays, a déclaré samedi, le Pr Papa Ndiaye, à l’issue de l’Assemblée générale constitutive de l’Académie des seniors de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il a confié à «l’Aps», qu’ils sont 367 experts prêts à mettre leur expérience et leur savoir-faire à la disposition de notre pays. Selon l’universitaire à la retraite, l’organisation va regrouper les enseignants et les chercheurs des universités publiques du Sénégal qui ont servi plus de trente ans. Pr Ndiaye renseigne que le programme d’activités consistera chaque six mois, de réfléchir sur un thème qui intéresse notre pays, organiser des conférences et donner notre point de vue sur les axes de développement et sur notre société. Quant au Pr Bouba Diop, enseignant à la retraite également, il a annoncé la mise en place d’un bureau qui sera chargé de piloter les activités.