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20 juillet 2025
GUY MARIUS SANGNA À NOUVEAU ARRÊTÉ
Deux membres de Frapp France Dégage et trois ex-travailleurs de PCCI, arrêtés sur la VDN, lors d’un sit-in organisé par le collectif des travailleurs du PCCI - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Frapp France Dégage, à propos de l'arrestation de plusieurs des leurs, lors d'un mouvement de protestation contre la Sonatel, ce vendredi 30 août 2019.
"Le FRAPP en soutien des 145 employés du PCCI restés depuis plus de 18 mois sans salaire au moment où la justice sénégalaise avait condamné la Sonatel, opposée à la saisie des comptes de PCCI, à payer 404 millions de FCFA aux ex travailleurs de PCCI en plus d'une astreinte de 500.000FCFA par jour suivant l'ordonnance numéro 573 du 01/07/2019 avait déposé une lettre d'information sur la table du préfet de Dakar depuis le lundi 26/08/2019.
Ayant fait l'enquête de routine aucune notification d'autorisation ou d'interdiction ne nous a été délivrée. Conscient que la manifestation est un droit constitutionnel, le FRAPP et le collectif des ex employés de PCCI se sont rendus devant la direction générale de la Sonatel, qui protège PCCI, pour manifester. Malgré le caractère pacifique de la manifestation qui est un droit pourtant garanti, le pouvoir sénégalais n’a pas hésité comme à l’accoutumée à user de la répression et de la violence envers les manifestants en utilisant des gaz lacrymogènes et en procédant à l’arrestation de 05 personnes dont 02 membres du FRAPP ( Guy Marius Sagna et Malick Biaye) et 03 membres du collectif des ex-employés PCCI ( Soda Diagne, Daouda Togola et Cathy Dione).
Nous FRAPP FRANCE DÉGAGE et collectif des employés de PCCI
• Saluons le degré de conscience et de retenue de ces citoyens sénégalais réprimés dans leur droit et qui se sont exprimés d’une manière pacifique et organisée.
• Dénonçons la répression des manifestations pacifiques, les arrestations arbitraires des manifestants et appellent à la libération des personnes arrêtées.
• Mettons en garde le pouvoir sur les atteintes répétées à la liberté d’expression et de rassemblement et manifestations publiques.
• Tenons comme seul responsable le pouvoir qui tente de protéger PCCI et la société impérialiste Orange.
Le pouvoir est interpellé, il doit être à l’écoute et répondre aux doléances de ses mères de familles et pères de familles qui réclament le payement de leurs salaires et de leurs droits.
• Exprimons notre soutien indéfectible aux camarades arrêtés.
• Appelons l’ensemble de forces vives, citoyennes et citoyennes à exiger avec nous la libération sans conditions de ces citoyens sénégalais."
LE FONDS DE PERPÉTUATION PAS ENCORE EFFECTIF
A l’instar de beaucoup de collectivités territoriales, Sabodala attend toujours sa part des revenus générés par le secteur extractif.
LE QUOTIDIEN |
Sitapha BADJI |
Publication 30/08/2019
Le Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales (Rgm), qui était dans la région de Kédougou pour une évaluation de la mise en œuvre du nouveau Code minier, relève que le Fonds péréquation n’est toujours pas effectif.
A l’instar de beaucoup de collectivités territoriales, Sabodala attend toujours sa part des revenus générés par le secteur extractif. En effet, le Fonds de péréquation n’est toujours pas effectif dans cette collectivité abritant la première usine aurifère du Sénégal, Sabodala gold operation (Sgo). C’est le constat fait par le Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales (Rgm) qui était dans la région de Kédougou pour une évaluation de la mise en œuvre du nouveau Code minier. Prévu dans le nouveau Code minier en son article 113, l’application du Fonds de péréquation doit permettre aux populations des villages de Sabodala de mieux bénéficier des retombées de la mine d’or. Mais les populations sont toujours dans l’attente de l’application de cette disposition. Le secrétaire permanant du Rgm affirme à ce titre que «l’une des principales doléances, c’est la question du Fonds de péréquation et sa mise en œuvre. Il n’est pas encore effectif. Or c’est l’une des conditions pour le développement de ces communautés locales. La réponse de l’Etat, c’est de dire, il y a l’unicité des caisses de l’Etat. L’une des obligations de l’Etat, c’est que le versement de ces ressources financières soit effectif pour que les populations puissent bénéficier de l’exploitation de ces ressources», explique Cheikhou Oumar Sy. Dans la même veine, le vice-président du réseau a fait savoir que suite à ce travail de terrain, les tensions entre les exploitants et la population, découlant du projet de délocalisation du village de Sabodala et Médina Sabodala, ont été réglées. «Sgo a accepté de revoir sa position sur les habitations proposées, d’écouter et de prendre en considération les avis des populations, c’est-à-dire des constructions conformes aux attentes de la population. Les deux parties sont sur la bonne voie pour trouver des solutions conformes.» Cette mission des députés du Rgm, effectuée du 21 au 25 juillet 2019, avait pour but de s’enquérir essentiellement de l’impact socioéconomique de l’exploitation aurifère sur les populations, mais également d’intervenir sur d’éventuelles tensions entre les communautés et les entreprises d’exploitation minière.
par Abdou MBOW
LA PAROLE DE SONKO VAUT ENCORE QUELQUE CHOSE ?
A force de vouloir fonder sa stratégie politique sur la manipulation et la roublardise intellectuelle, il a fini par se faire découvrir. A moins de 4 ans de présence sur la scène politique, il nous a habitués à des reniements les uns après les autres
Alors qu’il vient fraichement de se débiner sans vergogne devant l’Assemblée nationale pour confirmer et étayer ses preuves sur le détournement de 94 milliards par l’ancien Directeur des Domaines, Mamour Diallo, Ousmane Sonko a décidé de revenir par la petite porte en déversant des séries de mensonges éhontés sur « la signature imminente du contrat avec les Turcs sur le fer de Falémé ».
L’homme ne changera pas. Il a choisi comme arme politique, le mensonge, le chantage, les approximations, la manipulation et la dénonciation de pseudo scandales sortis tout droit de son imaginaire très fertile en ces matières. Ousmane Sonko n’est plus dans l’obstination, il est dans la sottise. A force de vouloir fonder sa stratégie politique sur la manipulation et la roublardise intellectuelle, il a fini par se faire découvrir. Pour beaucoup de Sénégalais qui savent faire la part des choses, il est devenu le Tartuffe des temps modernes, sans foi, ni morale, sans éthique et sans la moindre retenue.
Le défunt roi du Maroc Hassan II disait : » Cela ne sert à rien de donner des arguments de bonne foi à un homme de mauvaise foi » Sous ce rapport, le caractère péremptoire de ses affirmations fallacieuses et mensongères pourrait prêter à sourire, si les enjeux n’étaient pas aussi lourds. Comment avoir confiance maintenant à un homme qui aspire à diriger le pays en manipulant les faits et la vérité pour mieux resservir ses attaques éculées ? Comment accorder le moindre crédit à un homme manipulateur qui se donne à cœur joie dans l’analyse de documents sans aucun fondement juridique avec des chiffres et des statistiques inventés de toutes pièces.
A moins de 4 ans de présence sur la scène politique, Ousmane Sonko nous a habitué des déclarations de principes et à des reniements les uns après les autres. On se souvient qu’il avait promis de fusiller les anciens présidents Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. A peine ses déclarations publiées dans la presse, il ne s’est empêché d’appeler Wade pour se dégonfler sans aucun état d’âme et sans présenter la moindre excuse aux Sénégalais. C’est le même homme qui, pendant la campagne électorale, a fait la cour assidue à Me Abdoulaye Wade et à son fils pour bénéficier d’éventuels reports de voix. C’est encore la même personne qui après avoir parlé de 94 milliards détournés est allé revoir les chiffres à la baisse sans aucune pudeur à se contredire lui même. On aurait pu passer sous silence les errements de cet adolescent immature qui prend la politique pour des activités d’insultes quotidiennes, s’il n’était pas un esprit machiavélique, expert dans le chantage et dans le racket.
L’avenir nous édifiera à ses dépends. Les Sénégalais encore réticents se rendront compte très bientôt que cet homme sans foi ni loi n’est rien d’autre qu’un mercenaire à son compte, l’insulte à la bouche baveuse et un maître chanteur avide d’argent.
QUI EST ALIKO DANGOTÉ, L'HOMME LE PLUS RICHE D'AFRIQUE ?
Avec une fortune personnelle estimée à plus de 15 milliards de dollars, le businessman nigérian fait partie des hommes les plus riches du monde. Même lui n’en revient pas
francetvinfo |
Eléonore Abou Ez |
Publication 30/08/2019
En 2019 et pour la huitième année consécutive, Aliko Dangote figure au classement du magasine américain Forbes. Premier milliardaire d’Afrique et 136e du monde, l’homme d’affaires de 62 ans a fait fortune dans le ciment. Le plus grand producteur d’"or gris" sur le continent a d’ailleurs eu du mal à réaliser à quel point il était riche.
Une famille d’entrepreneurs
Issu d’une riche famille musulmane de Kano, la grande ville du nord du Nigeria, Aliko Dangote acquiert vite le sens du commerce. Inspiré par son grand-père entrepreneur, il lance son premier "business" à 8 ans en vendant ses propres friandises, comme il le raconte au magazine Forbes.
Mais tout commence vraiment à 21 ans. Après une formation à l’université égyptienne Al-Azhar, le jeune diplômé en gestion et commerce emprunte de l'argent à son oncle et crée une petite entreprise de vente de ciment. Le succès est au rendez-vous et il multiplie très vite son capital.
"Un jour, j’ai retiré 10 millions de dollars à ma banque (…). Je les ai pris à la maison, je les ai regardés et dit : 'Maintenant je sais que j’ai de l’argent" - Aliko Dangote, au Forum Mo Ibrahim, à Abidjan, en avril 2019.
L’empire Dangote
Au fil des ans, l’homme d’affaires nigérian amasse une fortune impressionnante grâce à la production de ciment. Sa société, présente dans une quinzaine de pays en Afrique, se développe et se diversifie. Sucre, farine, pâtes, sel, gestion immobilière… Dangote group est aujourd’hui un conglomérat avec des entreprises de production cotées en bourse. Il s’intéresse depuis peu au pétrole avec la construction d’une raffinerie au Nigeria, qui pourrait devenir l’une des plus grandes au monde. Le magnat africain a par ailleurs des visées sur le club de football d’Arsenal.
Investir en Afrique
Avec son ascension fulgurante et sa fortune colossale, Aliko Dangote suscite l’admiration, mais aussi les critiques. Certains l’accusent de s’être rapproché des politiques pour profiter de passe-droits. Mais le businessman ne s’en formalise pas et continue de développer ses activités en Afrique. Selon lui, les deux secteurs les plus prometteurs sont les nouvelles technologies et l’agriculture. Il appelle les jeunes entrepreneurs du continent à voir grand et à investir sur le long terme. "J’aimerais pouvoir me cloner", dit-il dans unentretien au magasine américain Time. Aliko Dangote fait dans le même temps un calcul rapide et affirme que dix comme lui feraient l’affaire...
par Moubarack Lo
UN NOUVEL ESPOIR POUR LE MINERAI DE FER SENEGALAIS
La meilleure attitude pour un citoyen, préoccupé uniquement de l’émergence industrielle rapide de son pays, c’est d’avancer et de souhaiter la chaleureuse bienvenue à la société Tosyali
“La vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre” Albert Einstein. Le Sénégal cherche, depuis les années 1990, à exploiter le minerai de fer présent sur sa partie orientale. Une société nationale, Miferso, a été mise en place à cet effet. Plusieurs compagnies de rang mondial ont également été approchées pour engager, à côté de l’Etat, les investissements nécessaires pour développer la mine et évacuer la production par chemin de fer, puis, par voie maritime, à l’international, à travers la construction d’un port minéralier.
Pendant longtemps, le projet fut bloqué par la lourdeur de l’investissement attendu du privé international ; celui-ci devant tout à la fois construire le port minéralier (ce qui ne sera plus le cas aujourd’hui, avec la réalisation attendue du port minéralier de Bargny-Sendou), aménager plus de 300 kilomètres de chemin de fer et exploiter la mine proprement dite. Jeune haut fonctionnaire à la Primature, j’ai moi-même contribué à promouvoir le projet auprès de nombreux investisseurs asiatiques, y compris japonais, à la fin des années 1990.
Dans les années 2000, l’arrivée de Kumba Resources, puis de Mittal, s’est transformée en leurres plutôt qu’en lueurs. Et, pendant plusieurs années, le pays était revenu à la case de départ ; en ayant sous les bras des millions de réserves de fer de qualité supérieure, qu’aucun investisseur sérieux de classe mondiale ne voulait réellement mettre en exploitation, en raison du contexte international défavorable sur les marchés des métaux.
C’est dans cet environnement morose qu’une multinationale, Tosyali Holding, a manifesté son intérêt pour conclure un accord avec l’Etat du Sénégal pour la mise en valeur du minerai de fer du Sénégal oriental. Cette société, leader en Turquie dans la production et l’exportation de l’acier et d’autres produits sidérurgiques, dispose de 25 usines réparties sur trois continents et réalise des exportations vers 83 pays. Elle est déjà présente sur le continent africain, puisqu’elle a effectué des investissements de plus de 1200 milliards de FCFA en Algérie et y emploie plus de 4000 personnes dans ses mines de fer et dans ses aciéries.
Pour faire suite à sa manifestation d’intérêt, un Memoran dum Of Under standing a été signé, comme rapporté par la Presse, le 10 octobre 2018, à Istanbul, entre Tosyali Holding et le Ministre des Mines du Sénégal, en présence du Président turc Recep Tayyep Erdogan, lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième Forum économique et des affaires entre la Turquie et l’Afrique.
Le projet conclu entre les parties turque et sénégalaise vise l’exploitation de la Mine de fer et la réalisation des investissements requis pour l’évacuation et la valorisation du minerai. Tosyali holding prévoit notamment de produire un million de tonnes d’acier et d’investir environ 1200 à 1800 milliards de FCFA au Sénégal, en plusieurs phases. S’il se concrétise, ce projet sera donc le plus grand investissement industriel jamais réalisé dans notre pays. Il permettra non seulement de développer une activité minière mais, surtout, de remonter la filière en créant de la valeur ajoutée industrielle, de l’expertise technique et technologique ainsi que des milliers d’emplois sur le sol sénégalais. L’installation du rail sur le tronçon Mine-Tambacounda favorisera également la rentabilité d’autres projets de mines et de carrières (par exemple de marbre) dans la zone orientale. Plus tard, une jonction pourra se faire avec la Guinée et le Mali, afin de développer un grand projet sidérurgique régional qui constituerait un modèle d’intégration industrielle en Afrique de l’Ouest. La production d’acier de qualité fera également du Sénégal un candidat sérieux pour accueillir des investissements mondiaux dans la chaîne automobile, à l’instar du Maroc, en mettant en évidence, en plus de l’acier, le différentiel de coût des facteurs favorables et la présence d’un réseau d’infrastructures de transport multimodal et bien intégré.
Pour toutes ces raisons, la meilleure attitude pour un citoyen, préoccupé uniquement de l’émergence industrielle rapide de son pays, c’est d’avancer et de souhaiter la chaleureuse bienvenue à la société Tosyali, en formulant le vœu que cette fois-ci soit la bonne et que le projet d’exploitation des mines de fer du Sénégal oriental voie enfin le jour et brille de mille feux, pour le bonheur du peuple sénégalais
LES PÊCHEURS ATTENDENT UNE SUBVENTION DE L’ÉTAT
A l’instar des gilets de sauvetage et des moteurs de pirogue, les pêcheurs veulent que le traceur MTM (Moyen de transport maritime), un nouvel appareil de géolocalisation en mer qui leur a été présenté hier soit subventionné
LE QUOTIDIEN |
Alioune Badara NDIAYE |
Publication 30/08/2019
A l’instar des gilets de sauvetage et des moteurs de pirogue, les pêcheurs veulent que le traceur Mtm (Moyen de transport maritime), un nouvel appareil de géolocalisation en mer qui leur a été présenté hier à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng, soit subventionné par l’Etat.
C’est des représentants de pêcheurs enthousiastes qui ont participé jeudi à la présentation de l’appareil de géolocalisation pour la navigation en haute mer à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng. Il s’agit du traceur Mtm (Moyen de transport maritime) qui, selon ses concepteurs, «est un téléphone satellitaire imperméable avec une couverture réseau en mode Sat, avec une version simplifiée du Xt et bénéficiant d’une autonomie de la batterie pouvant aller jusqu’à 80 heures». «Il est doté d’un traceur Gps qui envoie les coordonnées géographiques», poursuit le document de présentation remis par les concepteurs. Forcément alors, l’envie d’en disposer devient réel pour les représentants des pêcheurs. Leur souci toutefois, c’est que l’appareil soit financièrement accessible pour que tous puissent l’avoir dans ses accessoires. «On appelle le gouvernement à subventionner cette appareil pour permettre à tous les pêcheurs d’en disposer. Le gouvernement l’avait fait pour les moteurs de pirogue et les gilets de sauvetage. Nous espérons vraiment qu’il va encore le faire pour l’appareil de géolocalisation», a noté Moustapha Senghor, premier pêcheur artisanal à l’avoir testé. Une série de tests a été faite entre SaintLouis, Mbour, Kafountine et Ziguinchor pour donner aux pêcheurs une idée des avantages que procure l’accessoire. «La multifonctionnalité de cet appareil avec la ligne téléphonique, la géolocalisation et le Gps va contribuer à la sécurité en mer des pêcheurs. C’est une solution réelle pour lutter contre la disparition des pêcheurs et de leurs embarcations en haute mer», a assuré M. Senghor.
Le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, qui a présidé la rencontre, a s’est réjoui de l’avènement de cet «appareil innovant» et aussi salutaire. «La géolocalisation pourrait constituer une alternative crédible pour faire face et réduire les pertes en vies humaines et matérielles en mer. En plus d’être un moyen efficace de suivi des pirogues équipées, elle participe de manière déterminante à l’amélioration et à la gouvernance de nos pêches», a fait savoir Aminata Mbengue Ndiaye, tout en promettant le soutien de l’Etat. Elle s’est toutefois abstenue d’un quelconque commentaire sur une éventuelle subvention de la part de l’Etat sur cet appareil. «Notre objectif n’est pas de les vendre à l’unité aux pêcheurs. Ce que nous voudrions, c’est de les prenne en charge pour que tous les pêcheurs puissent en disposer. L’objectif pour nous, c’est d’arriver à zéro perte en mer», a noté Bara Lô, l’un des deux coconcepteurs de l’appareil. Le prix de l’appareil n’a cependant pas été évoqué durant toute la rencontre.
Par Ousseynou LY
MOUNTAGA RATE LA FONTE !
Et Mountaga fut dépêché à Macky TV pour fondre les barres de fer de scandales du minerai de la Falémé. Monsieur Sy vos barres de fer de scandales ne seront pas dissoutes dans la fonte, elles sont passées à côté
Et Mountaga fut dépêché à Macky TV pour fondre les barres de fer de scandales du minerai de la Falémé. Vous le connaissez ? Sans doute pas tellement. C'est le Monsieur dont l'agence a en charge la supervision de la réalisation du TER. Ce machin qui nous coûtera plus de 1400 milliards pendant que nos hôpitaux manquent de quoi opérer les gens et nos frères et sœurs sont renvoyés des écoles privées faute de paiement de la part de l'Etat. Vu ainsi, il y'a de quoi s'interroger sur le patriotisme de Monsieur Sy. Mais bon, c'est la volonté et le désir du chef, le clan ne s’y oppose jamais.
Pour sa périlleuse mission de sauvetage d'hier, Mountaga Sy n'a pas réussi à engloutir les barres de scandale dans la fonte. Avec un bon lexique ZES, Promoteur développeur, Bottom-Up, Composante Tripartie, Schéma de connectivité, nana ni, nana na, ses explications n’ont constitué ni un démenti ni une quelconque déconstruction des propos du président Sonko.
Une de mes grand-mères m'a dit “Doom so beugué rééreul sénégalais rek lakkal toubab you khautt donté ni li gay wakh dou deugeu” (Mon fils si tu veux tromper un sénégalais sert toi d’un français profond même si ce que tu dis est à l’opposé de la vérité). Bref, allons à l'essentiel
Ce qu'on peut retenir de la sortie du DG de l'APIX :
1. Devant les caméras, il a confirmé l'existence du protocole d'accord, MOU pour certains, Mémorandum d'entente pour les autres. Retenons que toutes les informations fournies par Ousmane SONKO sont tirées de ce protocole d'accord qui existe bel et bien. Ces informations sont donc authentiques. Ceci prend le contre-pied de certains Apéristes qui disent que le document qu'avait le Président SONKO était un rapport et non un Protocole d'Accord. Ils se sont perdus entre les deux “ORT/ORD”. Sacrés apéristes !
2. M. SY a confirmé le montant de financement de la première phase (unité de fabrication) qui est de 120 millions de dollars (60 milliards tel qu’annoncé par Sonko). Cependant il a omis sciemment de parler du montant de financement de la deuxième phase.
3. M. SY dit que le financement sera supporté par le promoteur TOSYALI, le Président Sonko n'a pas dit le contraire. Toutefois, il est allé plus loin en nous apprenant que dans le MOU, qui existe bien, le Sénégal s'engage à participer au paiement des intérêts du prêt de TOSYALI et de lui apporter une garantie pour ses engagements bancaires. Nous parlons bien des trois composantes (sidérurgie, minerai et ferroviaire) et hier vous parliez d’une seule composante.
4. M. SY nous apprend que TOSYALI a bénéficié d'une offre d'incitation fiscale (code des investissements, code minier, ZES) mais n'a pas nié les exonérations et autres facilités accordées à TOSYALI (exonération d’impôts, l'État renonce aux taxes sur l'utilisation du gaz, de l'électricité, de l'eau...).
5. Monsieur SY dit que TOSYALI s'engage à employer 65% de main-d’œuvre locale heureusement qu'il a précisé. Président Ousmane SONKO nous apprend que 50% des cadres dirigeants de ce projet seront des turcs. Autrement dit TOSYALI va recruter des sénégalais pour le travail pénible, mais le Top Management sera turc. Au passage il n'a pas nié l'engagement de l'État à payer les cotisations sociales durant les dix premières années.
6. Dans sa sortie, M. Sy n'a pas détaillé la plate-forme portuaire dont se servira TOSYALI pour exporter les produits semi-finis et finis. Dans ses explications, il a juste dit que “les produits seront transportés au port approprié”. Si ma lecture est bonne, la composante ferroviaire interviendra dans la deuxième phase du projet. Ce qu'il confirme en disant que la convention signée le mardi 27 août 2019 porte sur la composante “Unité de fabrication” et non sur les composantes “Minerai” et “Ferroviaire”. Sur ce point il n'a pas nié les propos de Sonko à propos de la construction et l'utilisation au bénéfice de TOSYALI d'un port minéralier, un des engagements de l'État contenu dans le MOU qui existe bel et bien.
7. Dans la réaction, le DG de l’APIX nous apprend que la convention de la première phase a été signée ce mardi 27 aout 2019 et sera soumise à l'approbation du Président de la République. Je pense que le Président SONKO mérite des félicitations car sa conférence de presse a incité une réaction qui normalement devait être proactive. Il est du devoir de l’Etat d’informer les sénégalais de l’utilisation de leurs ressources naturelles. S’il n’y avait pas ce point de presse, qu’allions-nous savoir ?
Nous attendons avec impatience votre grand oral que vous voudrez bien nous servir sur le coût réel du TER qui prend de la poussière depuis son aller-sans-retour à la veille des élections.
M. Sy vos barres de fer de scandales ne seront pas dissoutes dans la fonte, elles sont passées à côté. Pour une prochaine fois, évitez d’y être projeté car les flammes de la vérité ne ratent jamais le mensonge et l’incohérence. Pour une énième fois, le président Sonko tient le haut du pavé.
Ousseynou Ly est Membre du Secrétariat National à la Communication de PASTEF-les patriotes
LA COLÈRE NOIRE DES CONSEILS D'ADAMA GAYE
Pour la première audition de leur client sur le fond, Cheikh Khoureychi Ba, Kory Sène et les autres, étaient bien décidés à lui décrocher une liberté provisoire devant le doyen des juges d’instruction. Mais l’interrogatoire ne s’est pas tenu ce jeudi
Pour la première audition de leur client, le journaliste Adama Gaye, sur le fond du dossier, Cheikh Khoureychi Ba, Kory Sène, Cheikh Amadou Ndiaye, Christian Faye, Seydou Diagne et Ndèye Coumba Diop, étaient bien décidés à lui décrocher une liberté provisoire devant le doyen des juges d’instruction (DJI). Mais l’interrogatoire ne s’est pas tenu, hier jeudi 29 Août 2019. Les conseils se sont fendus d’un communiqué pour fustiger une «politique criminelle d’arrestation et de détention arbitraire».
«Au moment où le Sénégal participe au sommet de TICAD au Japon et que l’aide au développement de l’Afrique est conditionnée au respect de l’État de droit, l’État du Sénégal est en train de mettre en œuvre une politique criminelle d’arrestation et de détention arbitraire contre ses citoyens dissidents», attaque d’entrée le collectif des avocats du journaliste Adama Gaye. A l’origine de leur courroux, le report de l’audition sur le fond de leur client par le doyen des juges d’instruction (Dji) Samba Sall, programmée hier, jeudi 29 Août 2019. Si leur déception est aussi grande, c’est parce que les avocats comptaient sur cette étape pour introduire une demande de liberté provisoire. Et des sources avaient déjà soutenu qu’elle avait une chance d’être acceptée.
Au lieu de cette brèche, l’audition au fond a été reportée Sine Die par le Dji. Selon les avocats, leur client, «un prisonnier politique et d’opinion a vu son droit d’être entendu et jugé dans un délai raisonnable, violé par la justice sénégalaise». Ce qui est reproché à Adama Gaye par le pouvoir politique, poursuit le collectif, «est l’expression de sa liberté d’opinion en tant que lanceur d’alertes sur de graves scandales dans le secteur de l’énergie en général et celui des hydrocarbures en particulier, mettant en cause la gouvernance du Président Macky Sall et son régime». Dénonçant ce qu’il considère comme des violations flagrantes et récurrentes, une instrumentalisation manifeste de la justice sénégalaise, le collectif soutient qu’Adama Gaye «est resté digne, lucide et combatif, en dépit des dures conditions de détention dans la prison de Rebeuss qui ne répondent à aucune des normes auxquelles l’État du Sénégal s’est engagé à respecter, causant la mort dans des conditions atroces de deux prisonniers de droit commun».
Pour rappel, le journaliste-activiste Adama Gaye a été arrêté le 29 Juillet dernier par la Division des investigations criminelles (Dic) tôt, chez lui, à l’immeuble Kébé. Dans un communiqué, le maître des poursuites Serigne Bassirou Guèye a soutenu que les propos du journaliste sur le président de la République sont d’une «indécence inouïe». Adama Gaye a été inculpé sur la base des articles 80 et 254 du Code pénal, relatifs à l’atteinte à la sûreté de l’Etat et à l’offense au chef de l’Etat
YOUSSOUF SABALY ABSENT PLUSIEURS SEMAINES
Annoncé sur le départ depuis l’année dernière, l’international sénégalais devra encore garder son mal en patience
Annoncé sur le départ depuis l’année dernière, l’international sénégalais, Youssouf Sabaly, devra encore garder son mal en patience. L’arrière gauche des Girondins de Bordeaux, touché au genou gauche et opéré mercredi, sera indisponible «plusieurs semaines».
Le latéral sénégalais de Bordeaux, Youssouf Sabaly, touché au genou gauche contre Montpellier lors de la 2e journée, a subi une arthroscopie mercredi, le rendant indisponible pour plusieurs semaines, ont annoncé jeudi les Girondins. «A la suite d’un choc lors de la rencontre face à Montpellier (1-1), Youssouf Sabaly a présenté une lésion méniscale au genou gauche. La décision d’une intervention a été prise et l’international sénégalais a subi une arthroscopie le mercredi 28 août», indique le club girondin dans un communiqué. Annoncé sur le départ ces dernières années, après les multiples bruits de transfert qui l’envoyaient d’abord en Angleterre, puis en Italie, Youssouf Sabaly aurait pu quitter la Ligue 1 française depuis l’été 2018. Sud Ouest annonçait dernièrement que le latéral droit sénégalais allait finalement rester en Gironde jusqu’en janvier prochain, à défaut d’une très grosse offre. Alors que des émissaires étaient attendus samedi dernier pour superviser le vice-champion d’Afrique. Lors de l’hiver passé, il a été retenu de justesse pour un départ vers Fulham, avant l’échec dans son dossier qui l’envoyait vers Newcastle avant la fin du mercato estival anglais. Il s’agit donc d’un coup dur pour le joueur, mais aussi pour le sélectionneur, Aliou Cissé, qui devra certainement se passer des services de son arrière gauche pendant une bonne période. Même si la Fédération sénégalaise de football a décidé de ne pas profiter de la prochaine date Fifa, pour permettre aux joueurs et autres membres du staff technique de se reposer, après la Can 2019 où le Sénégal a été finaliste. Il faut dire que c’est la deuxième intersaison consécutive que le Sénégalais formé au Paris Saint-Germain, élu meilleur latéral gauche de la Can 2019 en Egypte, ne dispose pas d’une vraie coupure estivale. La saison dernière, le joueur de 26 ans, à qui l’on prête des envies de départ, était revenu blessé au genou de la Coupe du monde en Russie. Il n’avait disputé que 23 matchs de L1. Reste à savoir désormais la durée de l’indisponibilité de l’international sénégalais
LE TERRIBLE CONSTAT D’ABC
Alioune Badara Cissé, qui rencontrait hier, à Thiès, les membres du comité régional de développement (Crd) a révélé qu’une centaine de réclamations en provenance de la capitale du Rail ont été déposées sur son bureau.
La plupart des dossiers traités ou en phase d’être résolus par le médiateur de la République et son équipe proviennent de la région de Thiès. Au nombre d’une centaine, Alioune Badara Cissé (ABC) indique qu’ils sont surtout d’ordre foncier, avec des “drames dans les familles’’.
La région de Thiès est souvent décrite comme une localité à problèmes. Dans cette partie centre-ouest du pays, notamment dans la Petite Côte, les litiges fonciers font partie du quotidien des populations, avec parfois des dossiers qui atterrissent devant les tribunaux et d’autres sur la table du médiateur de la République.
Alioune Badara Cissé, qui rencontrait hier, à Thiès, les membres du comité régional de développement (Crd) a révélé qu’une centaine de réclamations en provenance de la capitale du Rail ont été déposées sur son bureau. “La plupart des requêtes en provenance de la région de Thiès sont d’origine ou d’essence foncière ou alors des réclamations de nature salariale ou de pension. Thiès a des industries qui, pendant longtemps, n’ont pas été à jour par rapport à leurs anciens employés.
Et dans cette phase de rattrapage et de régularisation, le médiateur était très actif’’, explique Alioune Badara Cissé. Qui insiste sur les problèmes fonciers. “Il y a, dit-il, beaucoup de litiges fonciers, peut être pas trop dans le département de Thiès, mais plutôt dans le grand département de Mbour. La frénésie autour de la terre est devenue une réalité dans notre pays. Mbour et son espace maritime en regorge énormément et même audelà de Mbour jusqu’aux limites de la Pointe Sarène et partout ailleurs. Nous nous y attelons’’.
Le médiateur souligne qu’avec les réclamations d’ordre foncier, ce sont souvent des conflits permanents entre le droit foncier ancien, celui qui est nouveau, le droit traditionnel et les titres de propriété anciens que la loi ne reconnait plus. Le tout, sans résolution, occasionne, poursuit-il, des “drames dans les familles’’, parce qu’il y en a qui vendent et “la vente est contestée par quelqu’un d’autre qui a eu le temps de régulariser’’.
Selon le médiateur de la République, cela n’arrête pas de provoquer des conséquences multiples telles que les arrestations, des emprisonnements et tant d’autres choses pour celui-là même qui ne pense pas avoir violé la loi, parce que l’espace foncier qu’il vient de céder à titre onéreux aurait appartenu à ses arrière-grands-pères. Aussi, Me Alioune Badara Cissé précise-t-il que son équipe et lui-même travaillent d’arrache-pied pour résoudre toutes les réclamations qui leur viennent de la capitale régionale du Rail et des autres localités du pays
Un nouveau délégué du médiateur pour Thiès
“Les réclamations portées à la médiature ne se règlent pas d’un seul coup de fil. Il faut beaucoup de suivi. Il faut beaucoup de ténacité. Il faut beaucoup de perspicacité, parce que, souvent, les réticences administratives ne sont pas seulement dressées contre les populations. Elles sont aussi dressées contre nous’’, ajoute l’ancien ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement d’Abdoul Mbaye. Il affirme tout de même qu’au plan national, le taux de résolution avoisine les 40 ou 45 %.
Dans le cadre de la tournée nationale du médiateur de la République pour être à l’écoute des populations, les conscientiser, les conseiller et les sensibiliser afin qu’elles puissent s’approprier de l’outil, un nouveau délégué régional au médiateur de la République a été installé par Me Cissé. Il s’agit de Gora Diop. Ce dernier a désormais la lourde charge de représenter le médiateur de la République au sein de cette circonscription territoriale et administrative. Il a pour mission de porter à la connaissance de son boss tous les éléments incidents ou factuels auxquels il a eu à prendre connaissance. Il appartient également au nouveau correspondant du médiateur de la République de circonscrire les conflits à naitre dans la région et d’animer une nouvelle plateforme de la médiation installée dans l’après-midi d’hier. Celle-ci va permettre de résoudre les conflits par voie consensuelle au niveau de la région avant qu’ils n’atterrissent à Dakar. Une tâche que l’ancien gendarme trouve “complexe, immense’’. C’est pourquoi il dit s’engager, dès maintenant, et s’y atteler pour la réussite de la mission qui vient de lui être assignée.