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20 juillet 2025
Par Felix Nzalé
OUSMANE SONKO, UNE SENTINELLE OBJECTIVE ?
Face au régime de Macky Sall, Ousmane Sonko fait feu de tout bois. Seulement, lorsqu’on veut être crédible et se construire politiquement, il y a un minimum de lucidité à avoir
Ousmane Sonko, le leader de Pasteef, n’en a pas fini avec le Président Macky Sall et son régime. D’ailleurs, aucun citoyen ne devrait en finir avec ceux qui nous gouvernent. Parce que, comme nous sommes tous supposés le savoir, il est impératif de toujours rester vigilant face aux choix fondamentaux des politiques qui nous engagent, et qui engagent le devenir de notre Nation. M. Sonko est donc dans une posture qui, pour nous, est la bonne.
En effet, il est de la responsabilité du citoyen (au premier plan, les intellectuels) de régulièrement leur asséner des “coups de marteau’’ pour réveiller nos dirigeants et les amener à l’inquiétude éthique, condition première d’une bonne gouvernance.
Toutefois, il faut bien comprendre que le cynisme ne sied pas aux périodes de grave danger, moins encore lorsque celui-ci obture l’avenir. Il faut bien comprendre aussi que le mensonge et la manipulation sont de nature à saper les fondements même d’une approche victorieuse à tous points de vue.
Lors de sa conférence de presse d’avant-hier qui avait pour objet la gestion des mines de la Falémé, le fer en particulier, Ousmane Sonko a brandi un document comme la preuve du bradage de nos ressources minières à l’entreprise Tosyali.
A entendre le chef de file de Pastef, nous avons le sentiment que les Turcs vont débarquer les mains vides, s’accaparer de tout et disparaitre. Il a listé une pléthore de dispositions consignées dans un protocole qui vont dans ce sens. Or, dans un document plus récent que nous avons parcouru, certaines les prétentions des Turcs ont été revues à la baisse, d’autres tout simplement biffées du document initial que détenait par devers lui M. Sonko. Pour les intérêts du Sénégal et des Sénégalais. Précisément parce que ces prétentions sont en contradiction et avec le Code des marchés, et avec le Code des investissements. Ce qui a amené le Dg de l’Apix, Mountaga Sy, à parler de “document caduc’’ sur lequel s’est fondé Ousmane Sonko. Autrement, nous serions nous-mêmes fondés à prendre nos dirigeants pour des traitres qui méritent la potence, et à prendre nos experts pour des débiles bons pour l’asile.
Face au régime de Macky Sall, Ousmane Sonko fait feu de tout bois. Seulement, lorsqu’on veut être crédible et se construire politiquement, il y a un minimum de lucidité à avoir. Aussi longtemps que le patron de Pasteef-qui ambitionne de devenir le chef de notre l’Etat - se dressera radicalement et avec objectivité comme une sentinelle sur des questions essentielles inhérentes aux intérêts des Sénégalais, il verra à ses côtés des hommes et des femmes prêts à engager le combat. Mais si le dessein est structuré autour de la manipulation, il est aussi de notre devoir et de notre responsabilité de le dénoncer avec force.
«MACKY VA AMÈREMENT REGRETTER CE QU’IL A FAIT CONTRE LA DÉMOCRATIE»
C’est dans l’amertume, la désolation et la tristesse que les amis, sympathisants, militants, amis et proches de Khalifa Sall ont célébré jeudi les 900 jours de détention «arbitraire» de Khalifa Sall
LE QUOTIDIEN |
Mame Fatou KEBE |
Publication 30/08/2019
C’est dans l’amertume, la désolation et la tristesse que les amis, sympathisants, militants, amis et proches de Khalifa Sall ont célébré hier les 900 jours de détention «arbitraire» de l’exmaire de Dakar.
«900 jours d’agression de la démocratie sénégalaise, 900 jours de foutaise caractérisée, 900 jours d’insulte à l’intelligence des Sénégalais et 900 jours de trop et cela veut dire que ce régime doit partir», a décrié Barthélemy Dias. Le maire de MermozSacré Cœur va ajouter : «Ce sont ces 900 jours que ce régime a utilisés pour piller notre pétrole et gaz, notre fer etc. 900 jours que ce régime a prouvé que c’est une bande d’incompétents, d’incapables, que le Peuple sénégalais souffre dans sa chair, dans son cœur et 900 jours d’injustice...»
Interpellé sur la déclaration du Président Macky Sall sur Rfi concernant la grâce qu’il devrait accorder à Khalifa Sall, M. Dias a dira : «Toute chose a une fin dans la vie. J’insiste encore : Macky Sall va amèrement regretter ce qu’il a fait contre la démocratie sénégalaise. Comme il pense qu’il est plus fort que Dieu, je lui dis que moi Barthélemy Dias, pour le restant de mes jours, je travaillerai pour lui faire comprendre qu’il n’a pas le monopole de la bêtise.» Mamadou Diop Decroix s’est exprimé, lui, aussi avec beaucoup de peine. «C’est quelque chose qui n’est pas normal. Le maire de Dakar, 900 jours en prison... Il n’y a qu’en Afrique que cela peut arriver. La prison, c’est un galon supplémentaire pour Khalifa. Il a gagné en légitimité politique et historique», a fait savoir le leader d’Aj/Pads. Pour Oumar Sarr, ancien secrétaire général adjoint et membre du groupe des animateurs de la fronde au sein du Pds, 900 jours, «c’est énorme pour une personnalité comme lui (Khalifa Sall). Donc nous pensons que chaque jour, c’est le dernier qu’il va passer en prison. Nous prions, nous agissons pour qu’il sorte le plus rapidement de la prison».
«SONKO EST UN POLITICIEN AU SENS NON ACCEPTABLE DU TERME»
Manipulateur, calomniateur, insolent, affabulateur, le portrait que dresse Aminata Touré, présidente du Conseil économique et environnemental pour Ousmane Sonko n’est guère reluisant
A l’en croire, la parole du chef des patriotes ne vaut plus un copeck. Dans cet entretien avec «EnQuête», elle revient également sur la recrudescence des accidents, le dialogue national en cours, les inondations, entre autres sujets.
Alors qu’on n’a pas fini de parler des contrats relatifs à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, Ousmane Sonko soulève le débat sur la concession du fer de Falémé. N’est-ce pas trop pour un régime qui se voulait sobre et vertueux ?
Pour la question du pétrole et du gaz, ceux qui ont des informations sur tout acte délictueux de qui que ce soit, au niveau national et international, n’ont qu’à saisir le procureur. L’Etat du Sénégal pour ce qui le concerne a respecté la loi et les règlements, ce qui lui a valu l’appréciation positive de l’ITE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) qui est un organisme international non-partisan. Mais, il y’en a qui pensent qu’avec les ressources naturelles, ils peuvent manipuler l’opinion sénégalaise à leur profit. C'est le cas de Sonko. Le concernant, la question qu’il faut se poser est la suivante : que vaut vraiment la parole d’Ousmane Sonko ? De toute évidence, l’affabulation et l’insolence sont ses stratégies d’opposition. Il pense pouvoir embarquer les jeunes dans des histoires qu’il crée de toutes pièces avec des montants toujours de plus en plus grands pour susciter artificiellement une indignation populaire qui lui serait favorable. Pourquoi ne pas parler de mille milliards de milliards pendant qu’on y est ? Son soi-disant scoop de 94 milliards, c’est la montagne qui a accouché d’une souris. Quand ses collègues de l’Assemblée nationale lui ont demandé de venir expliquer les tenants et aboutissants de ses déclarations péremptoires à la commission d’enquête, il s’est purement et simplement débiné. Pour faire oublier ce pétard mouillé, il nous revient avec cette prétendue affaire minière turque avec des montants encore plus gros...
Pouvez-vous être plus concrète ?
La ministre en charge des Mines a clairement expliqué de même que le Directeur de Miferso et de l’Apix. Je répète que l’accord avec Arcelor portait sur 750 millions de tonnes de fer sur la totalité de la réserve, j’insiste sur le mot “totalité’’, tandis que l’accord avec les Turcs de Tosyali est de 1,2 million de tonnes par an, soit le dixième des réserves sur 25 ans, j’insiste aussi sur le mot “dixième’’. Comment voulez-vous que les deux entreprises fassent les mêmes offres ? Ceux qui sont raisonnables savent que ce que dit Sonko ne tient pas la route. D’autre part, il n’a jamais été question que l’Etat prenne en charge le financement ou participe à rembourser le prêt relatif au financement de l’unité de fabrication du fer des Turcs. C’est de la pure invention. Mais pour Sonko, seul compte le buzz et faire la Une des journaux. Que ce qu’il dit soit vrai ou faux, ce n’est important. Sa théorie est simple : Affabuler, affabuler encore et toujours, il en restera toujours quelque chose.
Nous sommes quand même dans un Etat de droit et la diffamation est un délit. Qu’est-ce qui empêche le gouvernement d’ester en justice contre lui, si ses déclarations sont fausses comme vous dites ?
L’opinion est le meilleur juge. Les Sénégalais ne prennent pas les vessies pour des lanternes aussi facilement que Sonko le pense. En réalité, Sonko est un politicien au sens non acceptable du terme, dont les convictions sont à géométrie variable. Il veut arriver à tout prix et il est prêt à tout pour cela. Sa stratégie, c’est d’inventer et créer du faux, en se disant qu’il réussira toujours à embarquer certains. Et si cela échoue, comme avec les 94 milliards, il recommence ailleurs. Ces méthodes qui ont fait leur preuve au sein de groupes liberticides, nous les connaissons bien. Là où Sonko se trompe c’est que les Sénégalais ont une maturité qu’il sous-estime grandement, notre jeunesse n’est pas aussi manipulable que le croit Sonko, elle a fait montre de sa maturité et de sa clairvoyance, à plusieurs occasions. Les jeunes Sénégalais sont de plus en plus informés et conscients des enjeux nationaux, ils restent attachés à nos valeurs de politesse et de respect de l’autre et savent reconnaître les imposteurs qui veulent les entraîner dans des aventures sans lendemain.
Y-a-t-il une équation Sonko pour la majorité ?
Il n’y a pas une équation Sonko. Souvenez-vous des derniers résultats de l’élection présidentielle. Il y a quelqu’un qui déroule une stratégie bien connue. Il tient coûte que coûte à devenir le leader de l’opposition. Il pense qu’il y parviendra, en faisant dans l’extrémisme et l’insolence. On ne construit pas un avenir politique dans l’insolence et la calomnie. Ce n’est pas notre culture démocratique et il s’en rendra compte à ses dépends.
Parlons maintenant du dialogue national en cours. Quelles sont vos attentes ?
D’abord, permettez-moi de me réjouir du fait que le dialogue soit renoué. Nous avons la chance d’avoir des personnalités qui font l’objet d’un consensus pour conduire les discussions. C’est mon souhait que cet état d’esprit continue à prévaloir et que notre démocratie en soit le principal bénéficiaire, c’est à dire que notre processus électoral soit amélioré, que les grandes questions économiques et sociales fassent aussi l’objet de consensus. Il faut laisser la concertation libre et sincère se dérouler. Pourvu simplement qu’elle se fasse dans le respect des valeurs et principes qui doivent structurer la démocratie. Les conclusions seront remises au Président de la République qui a été élu, il y’a moins de 6 mois à 58,27%, il en fera le meilleur usage, je suis sûre.
Pouvez-vous revenir sur vos ambitions, en tant que présidente du Conseil économique social et environnemental ?
Le CESE est un réservoir d’expertise et d’expérience important qui souhaite donner pleinement sa contribution pour faire avancer nos défis de développement. Nous comptons développer le partenariat avec des instituts de recherche pour produire des avis de qualité fondés sur la recherche. Nous comptons également aller à la rencontre des acteurs socio-professionnels pour échanger et prendre en compte leur point de vue, de même pour la société civile, les jeunes et les femmes. Le CESE a aussi une mission de médiation, nous essayerons de nous y mettre sans empiéter dans les domaines des uns et des autres. L’environnement sera mieux pris en charge, parce que c’est une préoccupation mondiale. Y’a qu’à voir le décalage de notre hivernage, l’érosion de nos côtes sans compter nos problèmes de gestion des ordures, etc. En un mot, notre ambition est d’être une institution qui apporte des contributions avisées pour relever nos défis de développement, en bâtissant des liens productifs avec les centres de savoir, les acteurs économiques, sociaux et environnementaux. Déjà, pour la session extraordinaire qui vient de se terminer, nous avons abordé la lancinante question des violences faites aux femmes. Nous avons également abordé les résultats du PSE et ses perspectives dans le court, moyen et long terme. Nous avons aussi parlé de l’accélération de notre développement économique et de la formation professionnelle… J’ai vu des Conseillers décidés et engagés à servir le pays et à porter les préoccupations des femmes et des jeunes. Le bilan est positif.
Autre sujet brûlant de l’actualité, c’est la recrudescence des accidents de la circulation. La dernière en date est celui ayant frappé la délégation de votre camarade Oumar Youm. Souvent on épingle, sans aucune étude sérieuse, l’indiscipline des chauffeurs. N’est-ce pas une échappatoire ?
C’est un drame national ! Nous venons d’enregistrer 12 morts en 48h. L’Etat a pourtant fait d’énormes progrès en matière d’infrastructures routières. La prévention routière est à élever au rang de très grande priorité et il faut avoir le courage de reconnaître que l’indiscipline et l’incivisme routiers coûtent des vies et c’est inacceptable. On n’a même pas besoin de faire des enquêtes et des études pour se rendre compte que nous avons un problème de civisme. On a vu des conducteurs faire demi-tour sur une autoroute et même sur la VDN. Un conducteur a même osé emprunter avec son véhicule un pont réservé aux piétons. Il faut mettre un terme à la délinquance routière qui tue, en renforçant les contrôles et imposant de meilleurs standards de travail pour les chauffeurs. Un chauffeur doit respecter un temps de sommeil minimal, sinon il est un danger pour lui-même et pour les autres. Les syndicats des transporteurs doivent prendre cette question très au sérieux.
Mais est-ce admissible, selon vous, que le bulletin d’analyse des accidents de la circulation ne soit pas tenu à jour, pour avoir une idée précise sur ce drame, comme vous dites ?
Ce que je peux dire, c’est que l’Etat a déployé beaucoup de moyens et a mis en place d’importants dispositifs pour juguler le mal. Aujourd’hui, il y a un programme important de renouvellement du parc, mais si la discipline et le respect du code de la route ne suivent pas, la situation ne changera pas rapidement. Il faut une prise de conscience nationale sur ces accidents choquants avec des contrôles encore plus stricts et des temps de repos obligatoires pour les chauffeurs de transport en commun.
Beaucoup d’argent ont été engloutis dans les programmes de lutte contre les inondations. Malgré tout, il a suffi d’une pluie pour que le spectre revienne ? Ne faudrait-il pas évaluer toutes ces dépenses, vous qui êtes une des chantres de la reddition des comptes ?
Nous vivons les conséquences directes du changement climatique avec les retards de pluies qui, depuis trois ans, rythment nos hivernages. Pour rappel, la large majorité de nos concitoyens vivent de l’agriculture,, donc c’est une préoccupation nationale. Il semble que l’hivernage s’installe partout. Nous prions Allah pour que les récoltes soient bonnes à l’arrivée. A Dakar, à part quelques incidents signalés, il faut reconnaître que les 100 milliards d’investissements pour l’assainissement de Dakar et sa banlieue en 2013 en valaient la peine. On aurait été en 2011, les pluies de ces derniers jours auraient été catastrophiques, à tout point de vue. Le plan de développement agricole également, tel que je le perçois, tend à développer les cultures de contresaison pour être moins dépendant de la pluie. C'est le sens des importants investissements dans la vallée du fleuve, de l’Anambé et des Niayes aussi.
Deux morts ont été recensés à Rebeuss, suite à des bousculades. Quel commentaire cela vous inspire ?
Tout le monde regrette ces deux pertes en vie humaine à la prison de Rebeuss. Il faut attendre l’enquête pour savoir exactement ce qui s’est passé. Comme ancien Garde des Sceaux, je reconnais que la situation de la prison de Rebeuss est difficile. L’Etat est sur un projet de délocalisation pour avoir un établissement pénitentiaire qui réponde davantage au nombre et aux normes.
Il est souvent déploré un déficit de spécialistes et de plateaux techniques adéquats dans les structures hospitalières. Ces questions ne doivent-elles pas être prioritaires par rapport à certains investissements comme le train express régional ?
Il y’a encore de nombreux défis à relever, mais beaucoup a été fait depuis 2012, avec la finalisation des travaux des hôpitaux de Ziguinchor et Fatick à l’arrêt depuis plusieurs années, les nouveaux hôpitaux de Diamniadio et de Guédiawaye, la nouvelle radiothérapie, le renforcement du matériel des hôpitaux de Principal et le Dantec avec des plateaux de dernière génération pour les maladies du cœur et également le renforcement des hôpitaux régionaux et centres de santé. Mais comme vous dites, il reste à faire, il nous faut plus de spécialistes. Aussi, il faut encourager les sciences et avoir plus d’élèves orientés vers la médecine et les sciences connexes.
LES PROBLÈMES DE DAKAR
"On ne peut pas régler définitivement la question du drainage des eaux pluviales si on ne prend pas en compte la question de l’assainissement des eaux usées, si on ne prend pas en compte la gestion des ordures ménagères"
LE QUOTIDIEN |
Babacar Sy SEYE |
Publication 30/08/2019
Fruit d’une œuvre pluridisciplinaire, le livre «Inondation à Dakar. Gestion des risques et adaptations locales» a été présenté ce mercredi au Warc. Mené par une équipe pluridisciplinaire de 11 chercheurs, l’ouvrage alerte sur les problèmes environnementaux qui découlent de la prise en charge des inondations.
«Les Inondations à Dakar : Gestion des risques et adaptations locales» est une œuvre presque inédite sur la question des inondations. Cet ouvrage de 322 pages, édité par Karthala et l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu), synthétise des travaux de recherche qui ont vu la participation de 11 chercheurs de profils différents. Avec 8 chapitres articulés, Oumar Cissé et son équipe ont montré comment les communautés, au-delà de ce que fait l’Etat à travers ses infrastructures, agissent elles-mêmes avant, pendant et après les phénomènes d’inondations, et surtout les techniques qu’elles mettent en place par rapport aux bâtis. Ainsi, les chercheurs ont abordé dans le livre les stratégies d’adaptation, la question de l’urbanisation, de la cartographie participative et de l’analyse spatiale, du contexte institutionnel et le cas des zones humides. Le résultat est une étude quantitative et qualitative. «En rapport avec les autorités locales et les populations, nous avons mené une enquête qui a porté sur 800 ménages dans 20 quartiers», a expliqué le chercheur Momar Diong lors de la cérémonie de présentation et de dédicace du livre qui s’est déroulée ce mercredi à Warc. «C’est après 2005 que la plupart de ces populations se sont installées sur les lieux tout en sachant que ces zones sont inondables. Malgré les calamités, beaucoup restent septiques à l’idée de quitter la zone parce qu’elles y développent leurs activités économiques.
Donc, elles ont mis en place leurs propres stratégies pour faire face à l’inondation. D’autres encore sont dans l’attente, dans l’espoir d’être relogés», a témoigné Mame Demba Thiam, Professeur à l’Ucad. Invité par le Dr Oumar Cissé, qui a piloté l’équipe de recherche, Pr Thiam fait partie des rares chercheurs qui ont évoqué cette question.
PROBLEMES ECONOMIQUES
Mais les stratégies développées pour éviter les inondations, si spectaculaires soient-elles, font naître des craintes sur le plan écologique. «Aujourd’hui, il y a un travail qui a été fait dans la banlieue. Des bassins et des canaux ont été aménagés. Dès leur implantation, ces ouvrages ont libéré une bonne partie du territoire de l’eau. Mais, ne nous y trompons pas. On ne peut pas régler définitivement la question du drainage des eaux pluviales si on ne prend pas en compte la question de l’assainissement des eaux usées, si on ne prend pas en compte la gestion des ordures ménagères. Parce que quand elles ruissellent, tous les déchets finissent dans ces ouvrages que nous avons construits», déclare le Dr Oumar Cissé, ingénieur civil, environnementaliste, docteur en management et Directeur exécutif de l’Iagu. Ainsi, d’après les auteurs du livre «Les inondations à Dakar. Gestion des risques et adaptations locales», les déluges récurrents observés dans la banlieue de Dakar ne résultent pas des pluies exceptionnelles, mais d’un manque d’aménagement pendant que l’on observe une extension périurbaine de l’habitat qui se réalise souvent au détriment des zones agricoles. Pour M. Cissé, il y a quelque chose qu’il faut ajouter dans «Aménagement», et c’est la valorisation des espaces naturels. Les écosystèmes, croit-il, pourraient nous aider, dans le cadre de territoires précis, à mieux lutter contre les ruissellements qui sont à la base des inondations. De plus, cet environnementaliste veut changer le paradigme. Oumar Cissé considère que les zones humides constituent une aubaine pour la ville. Parce «qu’elles servent d’espaces naturels. Et ces espaces (agriculture urbaine, périmètres maraîchers), nous devons même les intégrer dans les zones urbaines. Ce sont des territoires extrêmement intéressants, si on veut faire de la gestion durable».
Ce livre met l’accent sur les lacunes et les défaillances des politiques publiques d’aménagement et sur l’intérêt particulier des études spatiales dans l’analyse et la compréhension des inondations. C’est déjà un jalon posé pour sortir de ces phénomènes récurrents dans la banlieue dakaroise. Mais l’Etat, s’intéresse-t-il vraiment à ce type de travaux ?
ISSA DIEYE INVITE L’ÉTAT À DÉCENTRALISER LES MARCHÉS PUBLICS
Les artisans de la région de Fatick ont renouvelé leur confiance à Issa Dièye, réélu à l’unanimité pour 3 ans, à la tête de la chambre des métiers
Issa dièye dirigera la Chambre des métiers de Fatick pour les trois prochaines années. Réélu hier, lors du renouvellement du bureau des artisans de la région, M. Dièye a demandé à l’Etat de décentraliser les marchés publics pour permettre aux artisans locaux d’en bénéficier.
Les artisans de la région de Fatick ont renouvelé leur confiance à Issa Dièye, réélu à l’unanimité, pour 3 ans, à la tête de la chambre des métiers. Juste après sa reconduction, M.Dièye a déploré les difficultés auxquelles les artisans de la région font face. «Le taux de financement au niveau régional est de seulement 0,5%. L’appui au niveau central est presque insignifiant. Les autorités locales aussi ne nous soutiennent pas. Le potentiel est là, mais l’accompagnement fait défaut. On a reçu tellement de promesses et d’avis de financements venant du ministère, mais jusque-là, rien n’a été fait», se désole M. Dièye qui indique que le financement fait défaut. En guise d’exemple, il a cité le cas d’un projet d’unité de raffinage du sel qui attend depuis deux ans.
«D’un coût de 270 millions Fcfa, l’unité va générer 600 emplois par jour, pour un revenu monétaire de 900 millions Fcfa par mois», affirme-t-il. Par ailleurs, le président de la Chambre des métiers de Fatick relève le problème de la main d’oeuvre locale dans la région. «Nous demandons à l’Etat de décentraliser davantage les marchés publics», dit-il.
Dressant son bilan, M.Dièye se vante d’avoir organisé 23 sessions de formation qui ont touché 399 artisans. A côté de cela, plus de 85 entreprises artisanales ont été réorganisées et appuyées. Pour son nouveau mandat, il promet d’aménager une zone artisanale dans les différentes communes de la région. «Plusieurs artisans sont aujourd’hui menacés de déguerpissement», soutient-il
«IL EST IMPORTANT DE PRENDRE DES MESURES CONTRE LE PIRATAGE»
Le Groupe Canal+ à travers sa succursale Canal+ Sénégal a lancé de nouvelles chaines pour cette rentrée.
Le Groupe Canal+ à travers sa succursale Canal+Sénégal a lancé de nouvelles chaines pour cette rentrée. Ses responsables, qui ont fait face, hier, à la presse pour présenter leurs chaines, ont déploré le piratage en cours dans le secteur audiovisuel. Face à cette situation, indique le directeur de Canal+Sénégal Sébastien Punterello, il est important de prendre des mesures contre le piratage. Faute de quoi, il va nuire à toute une industrie.
Pour cette rentrée, Canal+ a innové en apportant sur sa grille de nouvelles chaines notamment dans le domaine de l’éducation, du sport, du divertissement et de la culture. Cependant, ces innovations interviennent dans un contexte fortement marqué par des difficultés que vit le secteur audiovisuel à travers notamment le piratage. Pour le directeur de Canal+Sénégal, Sébastien Punturello, le piratage «concerne toute l’industrie audiovisuelle et musicale partout dans le monde et ici au Sénégal. il est important d’éduquer les consciences, de prendre des mesures parce que ne pas maitriser le piratage, c’est nuire à toute une industrie qui a besoin, aujourd’hui, d’un financement et d’un modèle économique pour se développer», soulignait-il en précisant que cela concerne la musique et le cinéma. «C’est donc vrai pour les musiciens et les chaines de télévision», dit-il.
la question de savoir si Canal+ ressent ce piratage, M Punturello répond par l’affirmative. «Nous ressentons ce piratage, puisque quand vous êtes victime d’un vol d’image, forcement vous n’aurez pas d’audiences au rendez-vous de vos chaînes. Toutes les chaines de télévision sont victimes de ce fléau», indique-t-il. Et Sébastien Punturello d’ajouter : «elles le ressentent soit à travers leurs recettes d’abonnement, soit à travers leurs recettes de publicité pour les chaines qui se financent de la publicité. Et c’est valable aussi bien pour les chaines publiques et que privées. Leur modèle repose exclusivement sur la publicité».
Responsable de la communication de Canal+Sénégal, Maimouna Ndiaye soutient que Canal+ ne fait pas que du divertissement. «Nous cherchons à mettre en valeur des programmes à valeur éducative à travers des chaines éducatives comme English Tv, Sciences et vie, Planète qui puissent aider nos enfants à mieux développer les connaissances théoriques qu’ils ont acquises à l’école et les rendre plus persévérants», affirme-t-elle. S’agissant du volet Responsabilité Sociétale des Entreprises (Rse), Canal+Sénégal compte appuyer cette année les écoles défavorisées. «Pour la phase-test, nous allons dans les écoles désignées par les mairies des localités de la banlieue où nous remettrons des kits scolaires à des élèves issus d’un milieu défavorisé et démuni. Nous allons les accompagner pour montrer que Canal + est dans une dynamique d’éducation», souligne Maïmouna Ndiaye.
ASADIC-TAATAAN LANCE UN PROGRAMME AUX METIERS DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TERRITORIAL
«Contribuer à la promotion de l’insertion durable des jeunes, dans le marché de l’emploi».
dans le but de contribuer à la promotion du développement économique territorial, l’Association Sénégalaise d’Appui à la décentration et aux initiatives citoyennes (Asadic-Taataan) a mis en place un programme dénommé «jeune développeur économique territorial» (Jdet). Le but de cette initiative est de créer et de consolider des emplois durables en faveur des jeunes par et pour le territoire.
«Contribuer à la promotion de l’insertion durable des jeunes, dans le marché de l’emploi».C’est l’objectif du programme «jeune développeur économique territorial» initié par l’Association Sénégalaise d’Appui à la Décentration et aux Initiatives citoyennes (Asadic-Taataan). Grâce à ce programme, des jeunes diplômés seront formés aux métiers de développement économique territorial. Ilva également favoriser l’insertion professionnelle des jeunes ayant bouclé un parcours d’habilitation et certifié aux métiers de développeurs économiques. D’où l’intérêt de la session régionale d’information qui s’est tenue hier à la chambre de commerce et a réuni les jeunes bénéficiaires du projet et les initiateurs.
A cette occasion, le président de Asadic-Taataan, Oumar Wade, a fait une présentation des objectifs de ce programme qui porte sur les métiers du développement économique territorial. «En effet, notre métier c’est le développement territorial. Donc, nous leur avons proposé un parcours de professionnalisation sur les métiers de développement économique territorial qui ne sont pas encore connus, ni structurés au Sénégal», indique-t-il. Les jeunes sélectionnés dans ce programme pourront accompagner les collectivités territoriales. «D’autant que les élus des collectivités territoriales ont la charge de mener le développement économique et social.
De ces élus, on demande une vision, à savoir des compétitions politiques. Mais quand il s’agit des professionnels qui doivent prendre en charge la question de l’ingénierie territoriale, nous n’avons pas de professionnels sur les territoires. Et notre objectif, c’est de contribuer à promouvoir ces métiers et à les structurer, mais également d’inciter les jeunes à épouser ces métiers pour pouvoir être au service des territoires», insiste M.Wade.
Pour le moment, le choix porte sur quatre domaines d’activités stratégiques d’où douze métiers de démarrage ont été tirés. Ces quatre domaines portent essentiellement sur l’accompagnement des initiatives économiques territoriales, la gestion du patrimoine et des services publics locaux, les ressources financières et la mise en œuvre du digital au service des collectivités locales
LE RAPPEUR DES SANS-VOIX
Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ est un artiste particulier. C’est le fils du célèbre avocat Me Khoureychi Bâ. Il n’a pas emprunté le même chemin que son père. A l’inverse de celui-ci, Khalifa a choisi de se tailler une voie dans la musique.
Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ dit Khalifa est un artiste particulier. Iconoclaste et anticonformiste, Khalifa se veut rappeur engagé, un porte-voix et un citoyen. Après 4 mois et 28 jours passés dans les geôles pour une accusation de vol fictive, selon lui, il plaide aujourd’hui activement pour la libération de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, qui, à son sens, est victime de la même injus-tice qui l’a frappé.
Très actif sur les réseaux, Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ est un artiste particulier. C’est le fils du célèbre avocat Me Khoureychi Bâ. Il n’a pas emprunté le même chemin que son père. A l’inverse de celui-ci, Khalifa a choisi de se tailler une voie dans la musique. Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ est un rappeur iconoclaste, un anticonformiste. Au service de la défense des intérêts du Peuple, le rappeur ne boude pas son plaisir pour faire dans la dénonciation. On l’a vu prester lors du rassemblement de Aaar Li Nu Bokk à Guédiawaye sur l’esplanade du stade Amadou Barry. Emprisonné après avoir été accusé de vol, le rappeur se lave à grande eau et charge ses détracteurs qu’il continue d’accuser d’avoir fomenté un coup pour ternir son image. «J’ai été injustement emprisonné. J’ai été mis au gnouf alors que je n’avais rien fait. On m’a privé de ma liberté durant 4 mois et 28 jours», se remémore le rappeur. Se considérant comme victime, le jeune rappeur récuse ceux qui l’avaient accusé de vol et qui sont à l’origine de son séjour carcéral. Se considérant comme «un rappeur engagé, un porte-voix et un citoyen», le fils du célèbre avocat ne se cache pas quand il s’agit de monter au créneau pour défendre l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. D‘ailleurs, il s’apprête à produire un single dont le titre sera «Libérez Khalifa Sall» avec qui il dit partager le même destin.
Libération de Khalifa Sall
«Khalifa Sall a été comme moi victime d’une injustice. On l’a injustement accusé d’avoir volé avant de l’envoyer en prison. Ça fait mal au cœur. Se retrouver en prison alors qu’on n’est pas coupable peut même conduire à la folie. Il faudra l’appui de Dieu pour s’en sortir. J‘ai pu m’en sortir parce que je suis un soldat de Baye Niasse, on remet tout entre les mains de Dieu tout en étant convaincu que la vérité finira par triompher», souligne celui qui supplie le chef de l’Etat de permettre à l’ancien maire de Dakar de humer l’air de la liberté parce que sa mère qui est vieille, a besoin de son fils. «Je supplie le Président Macky Sall de libérer Khalifa Sall. C’est un deuxième mandat qu’il voulait, on le lui a accordé. La libération Khalifa Sall sera saluée comme un acte relevant de l’humanisme», indique celui qui fait partie des gardes-du-corps de Barthélemy Dias, maire de Sicap Mermoz. Défendant son boss, Khalifa rappeur trouve que l’on «s’acharne trop sur Bathélemy Dias en cherchant à lui coller une mauvaise image». «On devrait travailler ensemble pour développer le Sénégal en mettant au placard cette injustice qui ne dit pas son nom», c’est la phrase choc parmi tant d’autres lancée par le rappeur dont le premier single date de 2016.
LE TRÉSOR À PIED D'ŒUVRE POUR LA DIGITALISATION
La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt) s’efforce à mettre en œuvre les instructions du président Macky Sall, consistant à moderniser les administrations
La direction générale de la Comptabilité publique et du trésor veut aller vers la digitalisation totale de ses moyens de paiement aussi bien en encaissement qu’en paiement de dépenses publiques. Le directeur général de la Dgcpt, Cheikh Tidiane Diop, l’a fait savoir mercredi passé, lors d’une rencontre des inspecteurs du Trésor pour discuter de ce projet.
La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt) s’efforce à mettre en œuvre les instructions du président Macky Sall, consistant à moderniser les administrations du Trésor, l’offre de service public etc. Lors du «Mercredi de l’Amicale des inspecteurs du trésor» tenu avant-hier, le directeur général de cette régie financière a annoncé qu’ils veulent aller vers la digitalisation totale de leurs moyens de paiement aussi bien en encaissement qu’en paiement de dépenses publiques. «Nous avons prévu dans ce périmètre d’intégrer très bientôt, conformément aux instructions du ministre des Finances, le paiement des salaires des agents de l’Etat, celui des pensions, des bourses d’étudiants, mais également tout autre service aujourd’hui qui nous permet d’interagir avec les usagers de nos services, notamment dans le paiement des amendes comme celles forfaitaires», a informé Cheikh Tidiane Diop. Qui ajoute qu’ils ont aujourd’hui «toutes les fonctionnalités en matière technologique, en matière de service de paiement et d’encaissement qu’offrent les banques commerciales. Mais nous voulons faire un saut qualitatif». Cela devra se faire, selon lui, dans un cadre stratégique qui va permettre de positionner le Trésor au cœur du dispositif de manière efficace, transparente avec une sécurité aussi bien technologique que fonctionnelle par rapport aux données «que nous gérons». C’est d’ailleurs l’enjeu de la rencontre qui a réuni avant-hier les inspecteurs du Trésor pour discuter de ce projet qu’ils ont mis en place sous l’autorité du ministre des Finances et du budget. Et qui devrait leur permettre «d’avoir à terme une banque du Trésor qui devra offrir des services bancaires de qualité à l’ensemble des Sénégalais qui en auront besoin».
Le président de l’Amicale des inspecteurs du trésor, Mamadou Diop, a mis le focus sur l’intérêt des «Mercredis» dudit amicale dont la première édition s’est tenue avant-hier. Elle avait pour thème «Digitalisation des moyens de payement : Quels dispositifs pour la Dgcpt». «Les ‘’Mercredis de l’amicale’’, c’est juste un prétexte pour réunir aussi bien la famille du Trésor, mais aussi du ministère, nos partenaires pour réfléchir sur des problématiques qui sont en cours au niveau de la direction générale de la Comptabilité publique et du trésor, mais aussi des problématiques qui sont partagées avec d’autres entités du ministère», a expliqué M. Diop Lequel renseigne d’emblée qu’ils vont se tenir 4 fois l’année. Ils permettront d’accompagner les politiques publiques, de réfléchir sur les enjeux qui sont en cours au niveau des politiques sectorielles du ministère de l’Economie et des finances.
LES LIBERAUX DE FATICK TOUJOURS FIDELES AU PAPE DU SOPI
Les responsables et militants de la Fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Fatick reste fidèles à Me Abdoulaye Wade, secrétaire général national dudit parti.
Me Abdoulaye Wade garde toujours sa popularité dans la région de Fatick. Malgré la crise qui ronge le Parti démocratique sénégalais (Pds), les libéraux de cette localité ont réitéré leur soutien total au secrétaire général national.
Les responsables et militants de la Fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Fatick reste fidèles à Me Abdoulaye Wade, secrétaire général national dudit parti. Au moment où la crise secoue le PDS, ils ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le Pape du Sopi.
Dans leur écrasante majorité, les libéraux du Sine ont décidé de continuer avec le Secrétaire général national, à l’exception de Mme Bakhao Ndiongue « À Diakhao, seule la responsable communale a regagné l’autre camp. Les autres responsables sont restés dans le PDS et suivent les directives du secrétaire général national», indique Waly Albert Ndong, responsable de la coordination départementale.
Toutefois, M.Ndong reste convaincu de la nécessité de renforcer le Pds pour faire face aux enjeux à venir. « Nous restons fidèles et ancrés au PDS », précise le représentant de Me Wade dans le département de Fatick. Il a par ailleurs annoncé un vaste programme de sensibilisation et de remobilisation des troupes dans le Sine. «Nous attendons juste que l’hivernage passe pour reprendre nos activités», informe Waly Albert Ndong.