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20 juillet 2025
CHEIKH KANTÉ DÉSIGNÉ MÉDIATEUR
Une des préoccupations des syndicats d’enseignants satisfaite. Le chef de l’Etat a désigné le ministre en charge du Plan Sénégal Emergent comme interface. Ce dernier aura entre autres missions de faire le monitoring et le suivi des accords
Désormais, les réunions d’évaluations du protocole d’accords entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants peuvent reprendre après une longue pause consécutive au départ de Mahammad Boun Abdallah dionne de la Primature. Le chef de l’Etat a désigné dr Cheikh Kanté pour assurer le suivi et le monitoring du protocole d’accords. une manière de satisfaire les revendications des organisations syndicales et assurer une année scolaire apaisée.
Une des préoccupations des syndicats d’enseignants satisfaite. En effet, le chef de l’Etat a désigné le ministre en charge du Plan Sénégal Emergent (PSE) comme interface. Cheikh Kanté aura entre autres missions de faire le monitoring et le suivi des accords signés avec les enseignants depuis 2014.
Il faut dire que la réforme constitutionnelle opérée juste après la réélection du président Macky Sall en février et portant suppression du poste de Premier ministre a eu des conséquences sur le processus du dialogue entre le G6 et le Gouvernement. Mouhammad Boun Abdallah Dionne alors Premier ministre, avait mené de main de maître le dialogue qui avait débouché sur la signature de plusieurs accords entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants regroupés autour du groupe des six (G6).
Avec la suppression du poste de Pm, l’horizon commençait à s’assombrir. Depuis lors c’est le statu quo. Le gouvernement et les syndicats n’ont pas évalué le protocole d’accords constitué de six points, signé le 30 avril 2018. Pourtant, les deux parties avaient retenu le principe d’une revue régulière des points d’accords en cours d’exécution, notamment tous les trois mois.
En plus, il était prévu des réunions sectorielles tous les mois. Et ces temps passés, les syndicats d’enseignants du moyen secondaire ont brandi la menace de bouder les classes si le Gouvernement ne reprend pas les réunions. C’est ainsi que le président de la République et le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla, ont trouvé une solution à cette revendication des enseignants. Le chef de l’Etat a misé sur le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Cheikh Kanté.
Désormais, il revient à l’ancien Directeur général du Port de procéder à l’évaluation et au monitoring du protocole d’accords et de rendre compte au président Macky Sall. Cheikh Kanté qui est dans le cabinet du chef de l’Etat se voit ainsi renforcer pour jouer un rôle important qui atteste de la confiance dont il jouit auprès de l’autorité. Il devra former avec le ministre Talla, la paire pour apaiser l’année scolaire. Reste à savoir quel accueil sera réservé à cette nomination parles syndicalistes.Désormais, les réunions d’évaluations du protocole d’accords entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants peuvent reprendre après une longue pause consécutive au départ de Mahammad Boun Abdallah dionne de la Primature. Le chef de l’Etat a désigné dr Cheikh Kanté pour assurer le suivi et le monitoring du protocole d’accords. une manière de satisfaire les revendications des organisations syndicales et assurer une année scolaire apaisée.
Une des préoccupations des syndicats d’enseignants satisfaite. En effet, le chef de l’Etat a désigné le ministre en charge du Plan Sénégal Emergent (PSE) comme interface. Cheikh Kanté aura entre autres missions de faire le monitoring et le suivi des accords signés avec les enseignants depuis 2014.
Il faut dire que la réforme constitutionnelle opérée juste après la réélection du président Macky Sall en février et portant suppression du poste de Premier ministre a eu des conséquences sur le processus du dialogue entre le G6 et le Gouvernement. Mouhammad Boun Abdallah Dionne alors Premier ministre, avait mené de main de maître le dialogue qui avait débouché sur la signature de plusieurs accords entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants regroupés autour du groupe des six (G6).
Avec la suppression du poste de Pm, l’horizon commençait à s’assombrir. Depuis lors c’est le statu quo. Le gouvernement et les syndicats n’ont pas évalué le protocole d’accords constitué de six points, signé le 30 avril 2018. Pourtant, les deux parties avaient retenu le principe d’une revue régulière des points d’accords en cours d’exécution, notamment tous les trois mois.
En plus, il était prévu des réunions sectorielles tous les mois. Et ces temps passés, les syndicats d’enseignants du moyen secondaire ont brandi la menace de bouder les classes si le Gouvernement ne reprend pas les réunions. C’est ainsi que le président de la République et le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla, ont trouvé une solution à cette revendication des enseignants. Le chef de l’Etat a misé sur le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Cheikh Kanté.
Désormais, il revient à l’ancien Directeur général du Port de procéder à l’évaluation et au monitoring du protocole d’accords et de rendre compte au président Macky Sall. Cheikh Kanté qui est dans le cabinet du chef de l’Etat se voit ainsi renforcer pour jouer un rôle important qui atteste de la confiance dont il jouit auprès de l’autorité. Il devra former avec le ministre Talla, la paire pour apaiser l’année scolaire. Reste à savoir quel accueil sera réservé à cette nomination parles syndicalistes.
BANDIA NE VEUT PAS ÊTRE ENSEVELI DANS LES CARRIÈRES
les populations indexent les responsables des Ciments du Sahel, de concert avec l’Etat, de vouloir détruire cette forêt
Ce n’est plus le parfait amour entre les populations de Bandia, village situé dans la commune de Diass, et les Ciments du Sahel. L’octroi de 236 ha à cette usine par l’Etat n’est pas du goût des populations de cette localité.
Entre les populations et certaines unités industrielles, la cohabitation est chaotique. C’est une relation de dépit et de défi. A Bandia, paisible village situé dans le département de Mbour, les populations râlent et laissent exploser leur amertume provoquée par les agressions foncières. Abdourahmane Niang, un des porte-parole des villageois, campe le décor : «La forêt classée de Bandia est agressée de toutes parts, alors qu’elle faisait l’objet d’un important projet mis en œuvre dans les années 1980 par leurs parents, de concert avec l’Etat.
Aujourd’hui, les populations indexent les responsables des Ciments du Sahel, de concert avec l’Etat, de vouloir détruire cette forêt. "Il enchaîne, complètement dépité : «Ce processus date de longtemps avec l’Etat qui a commencé par autoriser d’abord des carrières en grignotant par 10 à 15 hectares. Les populations ont laissé faire parce que c’était pour valoriser les terres avec l’exploitation.» Aujourd’hui, les habitants de Bandia sont révulsés par l’affectation de 236 ha par la mairie de Sindia aux Ciments du Sahel pour l’extension de leur usine. «Les populations se sont donc levées comme un seul homme pour dire non. Parce que l’entreprise dispose déjà de plus de 1 000 ha dans la forêt classée de Thiès où elle est implantée, mais également 200 ha à Thicky, commune de Diass, dont elle n’a pas encore exploité plus de 10 hectares depuis leur affectation en 2002-2003.
On considère donc que la famille Layousse, propriétaire de l’entreprise, va exploiter dans plus de 200 ans ces terres au détriment des populations», dénoncent-ils. Et leur colère est désormais dirigée contre la mairie de Sindia. «Quand on l’a approché pour lui faire part de notre refus, il nous a signifié que le président de la République a déjà signé le décret d’affectation d’une partie de la forêt classée. Ce qui est à nos yeux paradoxal parce que ce même Président avait en Conseil des ministres, demandé aux services concernés à s’imprégner de la situation des forêts classées. Celle de Bandia se situe à moins de 50 km de Dakar.
Elle doit donc être protégée au même titre que celle de Mbao et des autres. Mais elle ne doit pas être morcelée et donnée à des individus pour leur propre profit», regrette le porte-parole. Que faire pour régler le différend afin de restituer cette partie de la forêt classée ? «Nous lançons ainsi un appel au chef de l’Etat pour lui dire que les populations de Bandia font partie du Sénégal. Et il y a nécessité de protéger la forêt classée pour protéger les populations. Le ministre de l’Environnement, qui était en visite à la réserve, avait promis de venir s’enquérir de la situation. Mais nous lui demandons de passer d’abord par les populations et ne pas seulement se fier à ce que pourraient lui dire les responsables de l’entreprise.
Dans cette affaire, il doit écouter les protagonistes pour avoir les deux versions. Nous lui avons d’ailleurs écrit pour demander une audience, tout comme le ministre des Mines. Il ne faudrait plus qu’ils restent à Dakar et signent des documents qui affectent négativement le vécu des populations», avertit M. Niang. Vivant dans la précarité, les populations déplorent cette situation alors que beaucoup de carrières sont implantées dans la zone depuis 1974. Elles regrettent que les Rse n’impactent pas leur vie. «L’école du village devait être maintenant une université. Tout ce dont on a besoin, on devrait l’avoir parce que ce sont des milliards qui sortent du sol et du sous-sol de la localité. Des milliards qui rentrent dans les poches des exploitants qui partent avec, alors qu’ils devraient en faire bénéficier aux autochtones. Donc qu’ils aillent avec leur argent, mais nous laissent avec nos ressources», appellent les villageois, lassés de supporter les désagréments.
Menace sur l’écosystème Enseignant-chercheur au département de Géographie de l’Ucad, spécialiste des questions d’environnement, de développement et d’aménagement du territoire, Dr Mame Cheikh Ngom annonce que la disparition de la forêt classée aura une incidence sur la vie des populations. Il parle même de scandale géologique. «Cette forêt qui faisait 11 mille hectares a été charcutée suivant des décisions arbitraires de l’Etat. Vous avez une partie qui est mobilisée par la réserve de Bandia et une dizaine de carrières qui se sont installées sur toute cet espace forestier. L’impact de la disparition de cette forêt sera très grand. Nous sommes dans le contexte de changement climatique et l’Etat a signé beaucoup de protocoles et a participé à tous les projets et les sommets relatifs au développement durable.»
Il renchérit : «Et quand on parle de développement durable, c’est une gestion judicieuse des ressources en tenant compte des générations futures. Mais ce qui se passe actuellement avec cette agression qui est faite sur les ressources naturelles, on ne peut pas dire qu’on est en train de penser aux générations futures. Ensuite, il n’y a pas une gestion inclusive de cette forêt. Les populations sont laissées en rade. Aucun des villages environnants ne bénéficie des opportunités et des retombées de cette forêt. Nous pleurons nos arbres qui sont détruits au profit des sociétés extractives, alors que la forêt a été classée en 1933 par l’autorité coloniale.» Ce n’est pas tout. «Cette destruction sera beaucoup plus accentuée, car avec cette arrivée massive des sociétés extractives qui exploitent le calcaire et le clinker, le village va vers une destruction massive de tout cet espace forestier. Nos bonnes dames n’ont plus la possibilité d’aller dans la forêt pour faire la cueillette, ramasser le bois mort ou bien développer des activités maraîchères. Nous sommes complètement exclus de la gestion de cette forêt. Je pense que pour un gouvernement qui est conscient du développement, il doit au moins protéger les populations qui sont en train de perdre non seulement leur patrimoine, mais font également face à des dérives dont les impacts sont liés à l’exploitation de ces carrières.
Toutes nos maisons sont fissurées par les détonations permanentes de l’exploitation des mines. Il y a aussi des problèmes de santé publique qui se posent ici à Bandia, l’atmosphère est polluée, les populations sont malades, les maladies respiratoires sont fréquentes. Si vous allez à Poponguine, nous avons de façon récurrente des maladies respiratoires. Dans des situations pareilles, nous ne pouvons que demander à l’Etat un arbitrage pour qu’on arrête systématiquement et de manière drastique l’attribution des permis d’exploitation de la forêt», conteste Dr Mame Cheikh Ngom. In fine, l’universitaire prédit un avenir pas du tout reluisant pour cette zone riche en minerais, notamment pour l’accès à l’eau potable. Que faire pour conjuguer cette situation au passé ? «Nous avons demandé à l’Etat d’arrêter systématiquement la délivrance des permis d’exploitation, de faire un diagnostic environnemental et social au niveau de Bandia et ces alentours et surtout par rapport à la gestion de cette forêt», annonce l’universitaire qui appuie ses parents dans cette initiative pour sauvegarder cet écosystème qui nourrissait les résidents.
«Ici, on produisait des tonnes de miel, mais avec l’exploitation des carrières, les abeilles sont en train de fuir nos forêts et on est actuellement dans des périodes de soudure extrême. La disette s’annonce ici. Dans cet espace, nous n’avons presque plus rien. On commence à perdre nos terres, nous n’avons plus à bénéficier du bassin versant de la Somone avec le bras principal qui aujourd’hui est entrecoupé avec des projets d’aménagement. On est là dans le désarroi. Nous tendons la main au Président Sall pour lui demander de donner des instructions afin que d’abord le périmètre qui est octroyé à la Cimenterie du Sahel soit revu pour que ces périmètres nous reviennent de droit ou aux Eaux et forêts pour qu’on fasse des reboisements.
Nous voulons en lieu et place une zone écologique, mais pas une zone qui va menacer notre vie», implore Dr Ngom. Ici, on ne veut pas être enseveli dans les carrières. Après plus de 10 jours, Alioune Sarr, responsable environnemental de la Cimenterie du Sahel, bénéficiaire de cette nouvelle affectation, n’a pas donné suite à nos interpellations. Malgré de nombreuses relances.
«IL VA ETRE TRES DIFFICILE D’AVOIR UN SENEGAL PROPRE»
El hadji Mamadou Sonko est biologiste environnementaliste, enseignant chercheur à l’Ise de l’Ucad
Le président Macky Sall, a lancé une campagne dénommé Sénégal «zéro déchet», le jeudi 8 août dernier, afin de rendre propre le pays. Pour le biologiste, environnementaliste et enseignant-chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement (Ise) de la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, El Hadji Mamadou Sonko, pour le moment, il n’est pas possible d’avoir un «Sénégal propre» à cause de l’incivisme des populations et du mode de gestion des déchets.
Que pensez-vous de la campagne «zéro déchet» lancée par le chef de l’Etat, Macky Sall ?
Pour qui connait le Sénégal et Dakar, c’est d’abord un slogan. Il peut y avoir une volonté politique des autorités, mais dans la réalité, on peut, sans se tromper, dire que ça va être difficile d’avoir un Sénégal zéro déchet. De toute façon, les déchets sont associés à la vie humaine. Dès qu’on vit et on consomme, on va toujours produire des déchets. On ne peut pas échapper à cette logique. Maintenant, l’enjeu c’est comment gérer les déchets. C’est une question de gérer les déchets qui est posée et c’est là où se trouve toute la problématique. Par rapport, à la situation actuelle, il va être très difficile même d’avoir un Sénégal propre parce que ce qui reste à faire est très élevé. Le manque de poubelles, par exemple, est une chose facile à rattraper. On peut, en deux ou trois semaines, en produire assez pour tout le pays. Là, ce n’est pas le problème. Ce dernier est beaucoup encré et c’est un problème de comportement. Toute la problématique se trouve à ce niveau. Le manque d’éducation des populations, l’incivisme, c’est autant de problèmes qui font que c’est très difficile de gérer ces déchets. Autour d’une poubelle, on peut trouver des gens qui jettent des ordures par terre. Parce qu’ils ne prennent pas le temps de se déplacer jusqu’à la poubelle pour mettre dedans les ordures ou soulever simplement l’ouverture, si c’est fermée. Il y a la volonté parce que le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique commence à faire des choses, mais il faut s’investir dans la durabilité. Une chose, c’est de déguerpir des gens qui occupent illégalement un espace ; une autre, c’est de s’investir dans la durabilité.
Que doit-on faire pour inverser la tendance ?
On doit arriver à adresser toute la filière. Il faut avoir une gestion de filière. C’est ce qui manque. Actuellement, on se préoccupe de comment collecter les déchets, alors que la gestion des déchets c’est tout une filière. Il y a la collecte, le transport, le traitement, l’élimination et la valorisation. On n’est pas encore arrivé à une bonne politique de gestion des déchets. Alors qu’il y a beaucoup de milliards qui sont investis. Il faut une discussion sur la gestion des déchets, des assises. Et c’est urgent. Lancer un programme «zéro déchet», il y a derrière une volonté certes, mais il faut arriver, derrière cette volonté-là, à mettre tout l’arsenal qui doit l’accompagner au plan technique, mais aussi socio-économique. Il y a après une éducation, qu’il faut faire. Pour les générations actuelles, je trouve que c’est perdu d’avance. Parce que nous avons des comportements qui sont très loin d’une gestion normale des déchets à l’échelle individuelle. Les gens ont des habitudes qu’il va être très difficile de corriger. Je pense qu’il va falloir investir chez les enfants.
Vous préconisez une initiation des générations futures au nettoiement, mais qu’est-ce qu’il est possible d’être fait maintenant ?
La seule solution pour les générations actuelles, c’est de sanctionner. Avoir peut-être une Police de l’environnement qui, en cas d’un comportement en déphasage avec une bonne gestion de l’environnement, prend des sanctions. Mais, étant entendu aussi qu’on mette des poubelles où les gens pourront mettre leurs ordures. Il y a aussi dans certains quartiers où c’est difficile d’accès le rythme de rotations (des camions de ramassages des ordures, ndlr). Il y a des acteurs qui sont dans le secteur qui, des fois, sont indexés comme étant des fauteurs de troubles, comme les charretiers. Mais, parfois, on peut être dans des endroits où les camions ne passent que très rarement, les gens sont obligés donc de faire venir ces charrettes.
Le plastique constitue un sérieux problème pour l’environnement. Que faut-il faire ?
Il faut aller dans le sens de réduire l’usage du plastique à son maximum possible. C’est bon de faire des lois, mais au-delà de la loi, il faut prendre en charge les comportements. Il faut voir qu’est ce qu’on va proposer à la place des sachets. La loi sur le plastique, sa motivation était de ne pas bloquer le petit commerce. Mais, ce petit commerce fait plus de dégâts. Les sachets d’eau, c’est un scandale en termes de production de déchets plastiques. Les gobelets qu’on utilise pour vendre le café, c’est aussi un problème. Est-ce qu’il n’est pas utile de mettre une taxe supplémentaire pour essayer d’acheter ces sachets ? C’est plusieurs politiques qu’on doit mettre en place pour ne pas bloquer ce petit commerce.
Quelle analyse faite-vous du mode de gestion des déchets ?
L’unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) accompagne, mais quand il y a un problème, les gens ne voient pas l’Ucg. C’est le maire qui est ciblé. Et c’est lui qui est beaucoup plus proche des populations. C’est lui qui est indexé en premier. La solution, par exemple dans les pays développés, ce sont les municipalités qui gèrent. Je pense qu’on peut donner l’argent à des municipalités et demander après une formation. Comme, elles n’ont pas encore l’expertise, l’Ucg peut accompagner le temps que les gens commencent à se former et avoir tout le dispositif nécessaire pour gérer les déchets. Il faut quand-même trouver des solutions avant qu’on ne soit envahi par nos déchets et ce sera une difficulté à rattraper.
Le président de la République, Macky Sall veut instituer une Journée de nettoiement mensuel, comme c’est le cas dans certains pays. Est-ce une pratique qui peut prospérer?
Connaissant la population du Sénégal, ça va être difficile. Dans d’autres pays, ça a réussi parce qu’il y a des expériences qui ont fait que la relation des populations avec l’Etat est différente. C’est possible, mais il faut trouver le bon attelage. On a l’avantage avec les chefs religieux. Ils sont des leviers à actionner. Si on passe par ces derniers, on peut avoir au moins une journée où les populations se mobiliseront. C’est faisable, mais il faut que l’approche soit différente. Si cela vient de l’Etat, cela ne va pas réussir. En pareille circonstance, on ne voit pas l’Etat, mais le candidat, l’appartenance à un parti.
DANS L’UTOPIE D’UN SÉNÉGAL ZERO DÉCHET
Murs transformés en toilettes à ciel ouvert, dépôts sauvages d’ordures, sachets plastiques, incivisme et écoulement des eaux usées dans les rues, caractérisent le pays que le chef de l'État souhaite rendre propre
Le président de la République, Macky Sall, a lancé le jeudi 8 août, la campagne nationale pour un Sénégal «zéro déchet». Le travail pour la propreté du Sénégal qu’il avait qualifié «d’impératif» devrait être engagé juste après la Tabaski. Pour le moment, en lieu et place d’un Sénégal avec un «Dakar propre», c’est un pays et sa capitale en phase d’être engloutie par les ordures que l’on constate.
Lors de son discours d’investiture, prononcée le 3 avril 2019, le président de la République, Macky Sall, a jugé urgent de mettre fin à l’encombrement urbain, à l’insalubrité, aux occupations illégales de l’espace public et aux constructions anarchiques dans des zones inondables comme le Technopole de Dakar. Mieux, il avait manifesté le souhait d’avoir un Sénégal plus propre dans ses quartiers, plus propre dans ses villages, plus propre dans ses villes. «Je ferai prendre, sans délai, des mesures vigoureuses dans ce sens. J’y engage aussi les autorités territoriales et locales, ainsi que les mouvements associatifs et citoyens», avait-il indiqué. Cet engagement, le chef de l’Etat l’a réaffirmé lors de la cérémonie de lancement de la campagne «Sénégal, zéro déchet». Le président Macky Sall, avait même donné des instructions dans ce sens à son ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, pour qu’après la Tabaski, des mesures fortes soient prises afin de débarrasser Dakar et le Sénégal des ordures et des occupants illégaux. Pour le moment, les opérations sont entamées avec, entre autres, le délogement des occupants des abords du Stade Léopold Sédar Senghor et la devanture de la Foire et de Parc Lambaye de Pikine. Mais, le chemin qu’il reste à parcourir pour un Sénégal «zéro déchet» semble encore très long.
LES MURS DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE TRANSFORMES EN TOILETTES A CIEL OUVERT
En effet, au Sénégal, l’usage du plastique est incontrôlé. L’existence d’une loi n’a rien changé, malgré son entrée en vigueur en janvier 2016. Kigali, la capitale rwandaise à qui Dakar, veut emboiter le pas, a réussi à se départir des sachets non biodégradables. Les sacs en plastique y sont interdits depuis 2006. Ils ont été remplacés par des sacs en papiers biodégradables. Une Journée nationale de nettoiement, avec la participation de tous, à commencer par le président Paul Kagamé, y est instituée chaque mois. Pour l’instant, Dakar se perd dans ses ordures, ses eaux puantes qui inondent les rues et les déchets plastiques. Ce spectacle est d’autant plus désolant qu’après chaque pluie, si faible soit-elle, eaux usées, boue noirâtre mêlée à des déchets solides et plastiques, odeurs nauséabondes campent le décor. Quid de l’ensablement des routes et rues qui réduit à néants les efforts des services de l’assainissement ? Les caniveaux, après curage (si c’est effectif), sont remplis par des déchets, du sable et de la boue aussitôt après, à la moindre pluie, parce que drainés par des eaux de ruissellement et autres comportement inciviques. Si ces canaux ne sont pas tout simplement transformés en dépotoirs d’ordures, par endroits. En guise d’exemple, les abords du mur de l’Ecole Nationale de la Police et de la Formation permanente, en plus d’être traversés par un canal (à ciel ouvert) qui a fini par être un réceptacle de déchets plastiques et d’herbes sauvages, sont transformés en des toilettes à ciel ouvert. Fait insolite, mais habituel, dans la soirée du mercredi 28 août, malgré les incessants va-et-vient, l’on voit des conducteurs de taxis qui s’y soulagent. A l’image des usagers (chauffeurs, rabatteurs - coxeurs - apprentis, clients et marchants tabliers ou simples passants…) des deux arrêts-cars communément appelés Ecole normale (actuel Fastef) ou Ecole Police qui se font face à cette extrémité de l’avenue Bourguiba. Comble du malheur, les enfants défèquent à ses endroits souillés et à l’air libre sur ordre de leurs génitrices plus préoccupées par leurs petits commerces ou la mendicité.
LAVEURS DE VOITURES, GARAGES EN DEVENIR, GARGOTES, CHARRETIERS ET DEPOT DE GRAVATS…, UN AUTRE VISAGE DE DAKAR
L’image que reflète la capitale sénégalaise, c’est aussi celle des laveurs de voitures dans tous les coins des rues. Sur le Boulevard de la République, non loin de l’hôpital Principal de Dakar, ils y ont installé leur quartier. C’est ce même décor qui prévaut à la place OMVS, à côté de l’ex-Ecole Normale Supérieur (actuel Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation – Fastef). En plus d’être un lieu de lavage de voitures, c’est un garage en devenir laissé à la merci des gargotes et autres occupants illégaux que l’on voit ici. En plus des tas d’immondices, les canaux d’évacuation des eaux usées, débordés ou obstrués, déversent constamment les déchets en surface, dans les rues. C’est le cas à la Sicap Baobab, sur les deux voies de Liberté VI, non loin de la Maison d’arrêt et de correction, sur l’avenue Bourguiba en face du stade Demba Diop, à hauteur des stations d’essences de Castor et à la Cité des eaux, et beaucoup de rues de la Médina et de Gand-Dakar, pour ne citer que ces points. A côté de la Foire, non loin de la Direction des impôts et domaines et du Centre de formation Sénégal-Japon, par exemple, c’est le spectre de l’occupation anarchique, avec des charretiers et le dépôt de gravats qui indisposent les habitants et autres citoyens. La cité Keur Gorgui, elle aussi, commence à perdre son statut de quartier résidentiel. Des baraques, des vulcanisateurs, des commerces à la sauvette se sont installés à côté de l’allée principale de cette cité.
MALICK FALL DECLINE SA FEUILLE DE ROUTE
Dans cet entretien, Malick Fall s’est prononcé aussi sur le calendrier universitaire et l’exclusion des quatre étudiants par le Conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Qu’il s’agisse de la mise en œuvre des décrets d’application de la loi cadre relative à la gouvernance universitaire ou du processus de nomination des Recteurs, le deuxième et dernier mandat de Malick Fall à la tête du syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), s’annonce déjà lourd. Les défis sont nombreux pour un mandat de trois ans. La feuille de route est loin d’être vierge. Malick Fall et sa nouvelle équipe poseront leur regard sur les nombreux chantiers à l’arrêt et qui plombent incontestablement l’envol des universités sans occulter la Cité du Savoir. Sur la question de la recherche qui a été l’objet du 13e congrès dudit syndicat, Malick Fall préconise la mise sur pied d’un Fonds africain dédié à la recherche à partir du prélèvement d’un certain pourcentage sur les produits intérieurs bruts. Dans cet entretien, Malick Fall s’est prononcé aussi sur le calendrier universitaire et l’exclusion des quatre étudiants par le Conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Vous entamez un deuxième et dernier mandat à la tête du Saes. Quelle est la feuille de route du syndicat ?
Ce 13ème congrès constitue à nos yeux, à l’instar de tous les autres congrès précédents, un moment fort de la vie de notre syndicat. En effet, le Saes a 34 ans. Il a été créé le 27 avril 1985. C’est une période à la fois assez longue et récente. Ce congrès nous permet de nous retrouver entre délégués venant de toutes les universités pour évaluer ensemble la feuille de route tracée lors du congrès précédent et de poser de nouvelles perspectives pour les trois prochaines années et qui constitueront pour le nouveau bureau élu, la feuille de route à suivre. Ainsi, cette nouvelle feuille de route est articulée autour de la consolidation des acquis du mandat précédent qui tournent principalement autour des questions liées à la retraite des Enseignants et Chercheurs des Universités publiques du Sénégal et la mise en œuvre des décrets d’application de la loi cadre votée depuis 2015 et qui consacre une nouvelle forme de gouvernance des universités.
Le nouveau bureau s’attèlera à la mise en œuvre du décret portant sur le processus de nomination des Recteurs qui fait partie des 78 recommandations de la concertation nationale sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes) et des 11 décisions présidentielles issues du Conseil Présidentiel tenu sur la Cnaes. Je rappelle que ces textes ont déjà fait l’objet de discussions et sont stabilisés. Il ne reste plus qu’à les mettre dans les circuits pour leur adoption en conseil des Ministres.
La nouvelle équipe va œuvrer pour la mise en œuvre des conclusions issues du thème de notre congrès portant sur l’organisation et le financement de la recherche.
Le congrès est également un moment important pour le département des revendications qui fera la compilation des demandes de prise en charge de certaines questions qui, sans aucun doute, contribueront à améliorer davantage les conditions de travail des camarades.
Un des éléments très importants de notre feuille de route est sans doute le suivi des nombreux chantiers à l’arrêt et qui plombent incontestablement l’envol des universités sans compter la Cité du Savoir qui devrait participer significativement à la prise en charge de la problématique de la recherche dans notre pays. A cela s’ajoute bien sûr la question du recrutement. En effet, la décence et la morale nous commandent d’avoir un regard bienveillant à l’endroit de ces nombreux Docteurs vacataires qui accompagnent les Universités surtout pour un pays qui veut être émergent.
Que peut-on retenir des échanges sur la Recherche ?
L’organisation et le financement de la recherche trouvent leur pertinence dans un système économique mondial où l’apport de l’Afrique dans le domaine particulier de la recherche est faible. Même si, dans les propos de l’African Capacity Report 2017, publié par The African Capacity Building Foundation, il ressort que l’Afrique est globalement en train de faire des efforts dans ses capacités scientifiques, technologiques et de l’innovation, mais, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire en termes d’organisation, d’objectifs et de financement. Nous faut-il plus de sciences ? Plus de techniques ? Plus d’innovation ? Plus de transformation ? Quelle forme d’organisation devons-nous adopter ? Faut-il aller vers une structure centralisée, vers de grandes chaires de recherche interuniversitaires et interdisciplinaires dans une dizaine de domaines où le Sénégal a de véritables valeurs distinctives ou vers des Instituts spécialisés pour entreprendre et gérer la recherche? Quelle doit être la place des universités dans ce dispositif ? Quelles sont les passerelles à mettre en place entre les universités et les autres institutions de recherche dont l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), l’institut de technologie alimentaire (Ita), etc. ? Quelle masse critique de chercheurs pour entreprendre de façon objective les politiques de recherche ? Comment favoriser davantage de place aux contenus issus de la recherche dans nos enseignements universitaires ? Quelles sont les ressources budgétaires disponibles pour la motivation des acteurs, pour la mise en place de véritables plateformes équipées aux normes des besoins et des objectifs ? Sans être exhaustif, voilà autant de questions auxquelles, il nous faut apporter des réponses.
Alors, quels sont les mécanismes de financement pour l’effectivité de toutes ces interrogations ?
La politique de la recherche doit avoir une cohérence pyramidale à travers la loi d’orientation de recherches définie par notre pays ainsi que les plans stratégiques de recherche élaborés par chaque université. Des mécanismes de financement internes et externes doivent être trouvés. Sur le plan régional et sous régional, un Fonds africain dédié à la recherche doit être mis en place. Ce fonds compétitif permettra de financer tous les projets de recherches fondamentales et de développement ciblés, que les finances publiques des pays africains ne permettent pas de prendre en charge. Ce fonds doit être souverain et alimenté en premier lieu par les pays africains et arrimé à l’Union africaine à partir du prélèvement d’un certain pourcentage sur les produit intérieur brut. Le premier intérêt d’un tel fonds réside dans sa souveraineté. Ainsi, il permettra à l’Afrique de poser, elle-même, les véritables problématiques de recherche pour son développement par les chercheurs africains établis sur le continent en collaboration avec ceux de la diaspora.
Le deuxième aspect positif d’un tel fonds est la mutualisation des moyens humains et technologiques à travers de grands centres régionaux de recherche sous forme de plateformes avec des orientations spécifiques. A cela s’ajoute une mobilité internationale des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des étudiants surtout dans un contexte international marqué par des politiques de plus en plus restrictives de déplacement des africains.
Lors du séminaire sur le contenu local, nous avions proposé la création d’un fonds national de recherche tiré de l’exploitation du pétrole et du gaz et de recevoir une réponse publique favorable du Chef de l’Etat. Voilà une brèche qui s’ouvre et qui demande d’être suivie avec des propositions des instances universitaires en relation avec les acteurs de la recherche.
Le conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint Louis a rendu sa décision d’exclure 4 étudiants. Quel commentaire en faites-vous ?
Aucun commentaire sinon que cela entre dans les prérogatives des universités. En effet, les universités sont des entités autonomes ayant des mécanismes et un fonctionnement basés sur des textes réglementaires qui les régissent. C’est dans ce cadre que la commission de discipline s’est réunie et après avoir entendu sur procès-verbal tous les étudiants cités dans cette affaire, a décidé de prendre la décision d’en exclure quatre. Nous respectons les décisions qui sont prises par cette instance.
Quid pour la commission de discipline pour les enseignants ?
Je rappelle que cette commission de discipline existe également pour les enseignants. Pour la gouverne des uns et des autres, des enseignants ont été radiés des universités pour faute grave commise dans l’exercice de leurs fonctions. Au moment où je vous parle, à l’UCAD, un membre du SAES a son salaire suspendu depuis quelques mois et attend d’être fixé sur son sort. En effet, la commission de discipline doit se réunir pour se prononcer sur son cas. Nous considérons que nous sommes dans un espace régit par des textes. Pour le maintien de la stabilité et de la quiétude de notre environnement, nous devons bannir la violence et cultiver le sens du dialogue et cela est valable pour tous les acteurs.
Quel état des lieux faites-vous sur le déroulement de l’année académique 2018/2019 dans les universités publiques du Sénégal ?
C’est le lieu de remercier tous les collègues pour les énormes sacrifices qu’ils sont en train de consentir pour revenir à un calendrier universitaire normal. Cela n’est pas toujours facile dans un milieu où interagissent plusieurs groupes (personnel enseignant, personnel administratif et technique, étudiants). Les activités de chacun de ces groupes peuvent avoir une incidence négative sur le calendrier universitaire. En ce qui concerne les enseignants, vous aurez remarqué que depuis trois ans, il n’y a pas beaucoup de perturbations de leur part. Nous avons privilégié la concertation et l’anticipation sur les problèmes pour assoir une certaine stabilité qui nous permet de dérouler les activités qui nous sont dévolues. C’est ainsi qu’à Dakar, hormis la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg), toutes les facultés et écoles ont terminé les enseignements et ont organisé les examens du premier et second semestre de même que les examens de rattrapage du premier semestre. En octobre, on organisera les examens de rattrapage du second semestre.
A l’Ugb, tous les enseignements et évaluations sont terminés. Il y’a quelques réglages à faire dans certaines unités de formation (Ufr) et de recherche sinon, on espère à la rentrée, revenir vers un calendrier universitaire normal.
A l’université de Thiès : l’école polytechnique de Thiès a terminé tous ses enseignements et évaluations, en ce qui concerne les Ufr Sciences de la santé et Sciences de l’ingénieur, de même qu’à l’UIT, les enseignements et les évaluations sont terminées. Pour l’Ufr Sciences et technologies les enseignements et évaluations sont terminés à 95%. Donc, à la rentrée, on reviendra vers un calendrier normal. Pour l’Ufr Sciences économiques et sociales, les enseignements et évaluations seront terminés vers décembre. A l’Ensa, l’année universitaire normale est décalée. Les enseignements débutent normalement au courant du mois de février et finissent en décembre. Ils travaillent pendant l’hivernage.
A l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les enseignements en principe finissent d’ici la fin du mois de novembre. L’année universitaire 2019-2020 démarre en principe dans la deuxième quinzaine du mois de décembre.
Pour l’Université Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niasse de kaolack (Ussein), les enseignements ont démarré en février, la nouvelle cohorte qui doit être orientée cette année, commence ses cours en novembre tandis que la cohorte de l’année dernière finit les enseignements et les évaluations avant les vacances de Noël.
Où en êtes-vous avec l’application des dispositions sur la retraite permettant à l’enseignant de partir avec 85% de son salaire pour sa pension ?
Le congrès du Saes s’est tenu dans un contexte particulier marqué par la mise en œuvre de l’accord signé le 15 mars 2018 entre le Gouvernement du Sénégal et le Saes. En définitive, tous les points de cet accord sont en train d’être exécutés. Seule la question du Fonds social de solidarité présente quelques difficultés dans sa mise en œuvre avec des arriérés de paiements aux ayants droit. Je rappelle que ce fonds de solidarité provient de l’effort que les enseignants du supérieur ont consenti en augmentant d’une heure supplémentaire leur charge statutaire. Donc, au retour des vacances, nous allons tout mettre en œuvre pour le respect de ce point d’accord.
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SANDAGA REJETTE LE PROJET DU MINISTRE FOFANA
EXCLUSIF SENEPLUS - À quelques heures de la fermeture du marché pour sa rénovation, les commerçants font part de leurs inquiétudes quant au plan du gouvernement qui devrait revenir plus cher au contribuable, selon eux
Samsidine Diatta et Youssouf Ba |
Publication 30/08/2019
La fermeture du marché Sandaga est pour ce vendredi 30 août 2019. Mais l’Association and Taxawu Sandaga (ATS) pense que la date sera prolongée et réclame toujours son projet de 1500 places, estimé à 5 milliards de FCFA. Elle rejette celui du ministre qui va couter 10 milliards Fcfa aux contribuables avec 700 places, selon le président du comité d’organisation Moustapha Diouf. Cependant, le vice président de l’ATS, Vieux Touré, invite le président Macky Sall à faire revenir à la raison son ministre de l’Urbanisme, du dialogue et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana.
QUAND LES CACHOTTERIES DE L’ETAT INSTALLENT LE MALAISE DANS LA GESTION DES RESSOURCES
L’histoire est-elle en train de bégayer avec le protocole d’accord pour l’exploitation du fer de la Falémé signé le 10 octobre 2018 à Istanbul entre le Sénégal et la société Tosyali Holding ?
Alors que le supposé scandale sur la gestion du pétrole et du gaz, n’est pas encore connu son épilogue, voilà, que le Sénégal occupe à nouveau l’actualité avec une polémique dans la gestion du fer de la Falémé. Cette controverse alimentée par la sortie d’Ousmane Sonko sur le protocole d’accord signé entre l’Etat du Sénégal avec la société turque Tosyali pour l’exploitation de ce fer de la Falémé remet au goût du jour la question de la transparence dans la gestion des ressources naturelles.
L’histoire est-elle en train de bégayer avec le protocole d’accord pour l’exploitation du fer de la Falémé signé le 10 octobre 2018 à Istanbul entre le Sénégal et la société Tosyali Holding ? En effet, alors que l’affaire du scandale présumé sur un montant de dix milliards de dollars dans les contrats pétroliers et gaziers n’a pas encore été élucidée, voila notre pays plongé dans une nouvelle polémique avec ce protocole sur le fer de la Falémé. Une fois de plus, c’est la gestion de ressources naturelles de l’Etat du Sénégal qui est pointée du doigt. En conférence de presse le mercredi 28 août dernier, le leader du parti politique Pastef/ Les Patriotes a accusé l’Etat de préparer un «nouveau scandale économique» sur le dos du peuple sénégalais avec le protocole d’accord d’exploitation du fer de la Falémé signé avec Tosyali Holding. Soulignant que ce document donne à la société turque des avantages jamais accordés à une entreprise au Sénégal, il a indiqué que Tosyali Holding pour un investissement de 510 milliards de francs Cfa en deux phases sur les 25 ans, va à la fin de son bail, empocher près de 10185 milliards sur le dos des Sénégalais.
Face à la gravité de ces accusations, la réaction du gouvernement qui était resté silencieux sur ce dossier, comme ce fut lors de la controverse sur les contrats pétroliers et gaziers ne s’est pas fait attendre. Et c’est le ministre des Mines et de la géologie, Aïssatou Sophie Gladima Siby principale signature du protocole d’accord avec les Turcs et le Directeur général de l’Apix, Montaga Sy qui montent au créneau pour apporter le démenti officiel au leader du Pastef/Les Patriotes, en se gardant toutefois, de livrer tout le contenu de ce mémorandum.
Dans un document qui a plus mis l’accent sur la genèse du projet de la mine de fer de la Falémé que sur le contenu du mémorandum en question, les services du ministère des Mines et de la Géologie se sont seulement contentés à dire que «les allégations de Ousmane Sonko sont dépourvues d’objectivité et de fondement». Mais aussi que «le projet qui doit être réalisé avec Tosyali ne concernera que le 1/10 (dixième) de la concession totale, qui est scindée en 3 parties». «Cette grande société turque a manifesté un intérêt qui colle avec la nouvelle stratégie du projet mettant en avant les intérêts des populations à travers la transformation sidérurgique sur place qui va créer des milliers d’emplois. Jamais un contrat aussi profitable aux populations n’a été initié, depuis que ces gisements ont été découverts.»
Pour sa part, le Dg de l’Apix, Montaga Sy qui était sur le plateau de la télévision nationale a assuré que le président de Pastef s’est «basé sur un document obsolète pour induire en erreur, l’opinion». En effet, selon lui, le protocole d’accord auquel fait référence Sonko a été remplacé par un nouveau qu’il a signé avec les promoteurs turcs. Et dans ce nouveau document, poursuit-il, «il n’a jamais été question que l’État du Sénégal prenne en charge le financement ou participe à rembourser le prêt relatif au financement d’une unité de fabrication de fer à béton». Il faut dire que l’Etat pouvait éviter cette nouvelle polémique s’il avait tiré les enseignements de l’affaire des contrats pétroliers et gaziers. Ce, en prenant les devants pour porter lui-même à temps l’information à la population. Ce qui l’aurait certainement non seulement éviter cette nouvelle polémique mais aussi lui permettre de se conformer à l’article 25-1 de la constitution dit que: « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie».
IBRAHIMA SORY DIALLO, PRESIDENT DE LA COALITION «PUBLIEZ CE QUE VOUS PAYEZ/SECTION SENEGAL» : «L’Etat n’aurait pas dû attendre ce point de presse pour réagir»
«L’Etat doit communiquer avec la population dans tout le processus de gestion de nos ressources comme le recommande le code minier de 2016 dans la partie suivi évaluation. Mais, aujourd’hui, on a peu d’informations relatives aux contrats miniers. Je pense donc que la sortie de Monsieur Sonko est une bonne chose. En tant que société civile, j’apprécie parce que tout simplement cela installe le débat public qui permet des échanges mais aussi la vérification de ce qui se fait dans ce domaine des ressources naturelles. Je rappelle que si le Sénégal a eu une position honorable à l’ITIE notamment premier en Afrique et quatrième au monde, c’est grâce au débat public libre sur la gestion de nos ressources naturelles. C’est donc extrêmement important puisque cela va obliger l’Etat à réagir et d’autres acteurs qui ont des sources à donner aussi leur point de vue par rapport à cette question. En tant que société civile, nous veillons au respect de la procédure parce qu’elle est la mer de la légalité. Maintenant, vous savez, un mémorandum n’est pas un contrat et dans nos textes, c’est la publication des contrats qui est demandé alors que ces derniers ne sont pas souvent riche en information.
Ce sont plutôt les conventions qui donnent plus de détails. Pour revenir à cette sortie de Sonko, je pense que c’est un processus qui est enclenché. Pour le moment, nous, on observe en surveillant les procédures, tant qu’elles sont respectées, nous sommes en phase. Mais une fois de plus, c’est le contenu de la convention qui va édifier les Sénégalais. C’est lui qui va nous dire ce que le Sénégal peut gagner et ce que le Sénégal peut perdre. Pour finir, je dirais qu’en tant que société civile, nous ne cautionnons pas ce que Sonko a dit mais, nous ne réfutons pas, non plus ces déclarations. Cependant, j’encourage son initiative puisque ça crée le débat public et suscite la curiosité des Sénégalais. L’Etat n’aurait dû pas attendre ce point de presse pour réagir. Ceux qui nous gouvernent doivent prendre la plénitude de leur responsabilité pour communiquer progressivement sur les ressources naturelles. Partout, dans le monde où il y a eu des conflits à la limite ingérables, cela est lié à la mal gouvernance des ressources naturelles».
BABACAR BA, PRESIDENT DU FORUM DU JUSTICIABLE : «Tout ce qui concerne les contrats, les mémorandums, les protocoles devrait être publié»
«La gestion des ressources naturelles doit se faire dans la transparence. Parce qu’aujourd’hui si tout se fait dans la transparence il n’y aura pas de problèmes. C’est vrai qu’hier (ndlr mercredi) nous avons écouté Ousmane Sonko qui a eu à faire des révélations sur le fer de la Falémé mais également aujourd’hui (ndlr hier) l’Etat du Sénégal est sorti pour apporter des éclaircissements pour ne pas dire des démentis. Je pense que l’état du Sénégal doit se mettre dans une position de transparence parce qu’encore une fois de plus, les ressources naturelles sont des biens qui appartiennent à tous les sénégalais. Depuis la révision de la constitution de 2016, il a bien été inscrit que les ressources naturelles appartiennent au peuple.
Donc, aujourd’hui, il faudrait bien que la gestion des ressources naturelles soit transparente. Il faudrait également que l’état du Sénégal communique sur la gestion de ces ressources naturelles-là parce que s’il n’y a pas de communication alors c’est le flou total. Et il a fallu que Ousmane Sonko convoque une conférence de presse pour faire des révélations- je ne dis pas que ces révélations sont avérées- pour que l’état du Sénégal fasse une sortie pour apporter des éclaircissements. Il faudrait que l’état du Sénégal se mette dans une position où il sera question à chaque fois que le besoin se fera sentir, d’expliquer aux citoyens comment sont gérées les ressources naturelles. Il faudrait que l’état communique et de façon permanente de manière récurrente et ne pas attendre qu’il y ait des gens qui portent des accusations ou qui indexent la gestion pour qu’enfin l’état se décide à apporter des éclaircissements.
L’état doit en quelque sorte se mettre dans une position préventive en expliquant aux Sénégalais les conventions signées, les pourcentages obtenus… Je pense que s’il y a cette communication à l’avance les gens pourront avoir une lecture beaucoup plus claire de la gestion de nos ressources qui, encore fois de plus, nous concernent parce qu’elles appartiennent à tout le monde. Tout ce qui concerne les contrats, les mémorandums, les protocoles devrait être publié. Il faudrait que les citoyens lambda et les Sénégalais à qui appartiennent ces ressources-là, puissent avoir une appréhension beaucoup plus claire de la gestion de nos ressources. Donc, l’état doit mettre à la disposition du public, des citoyens sénégalais tous ces documents-là. Le mémorandum devrait être publié à partir du moment où l’état avait annoncé sa mise à jour. Et si Sonko avait la version définitive peut être qu’il n’allait pas faire cette sortie-là. L’état doit communiquer encore une fois de plus en rendant public toutes les conventions qu’il a signées parce que les ressources naturelles appartiennent à nous tous».
L’Observateur des lieux de privation de liberté à Rebeuss
La lumière sera faite sur la mort des deux détenus à la prison avant-hier. L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl) est entré en action hier pour contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire pleine de zones d’ombre. Josette Marceline Ndiaye Lopez a effectué une visite inopinée à la prison de Rebeuss pour mener une enquête sur les circonstances du décès de ces deux jeunes détenus. Après avoir visité la chambre 11 où le drame s’est produit, l’équipe de Josette Marceline Ndiaye Lopez a entamé aussitôt les auditions des témoins. Plusieurs prisonniers de la Chambre 11 ont été entendus. «L’As» a appris aussi que l’Onlpl n’a pas fini ses auditions. Aujourd’hui, ce sera le tour des gardes pénitentiaires qui étaient préposés à la sécurité de la chambre 11 le jour du drame.
Les 900 jours de détention de Khalifa Sall commémorés
Les «Khalifistes» ont commémoré hier les 900 jours de détention de leur leader qui purge une peine de cinq ans dans l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar. Ils ont organisé un grand rassemblement à Grand Yoff, fief politique de Khalifa Sall. Les maires Barthélémy Dias, Cheikh Guèye, Idrissa Diallo, Soham El Wardini, ainsi que l’activiste Guy Marius Sagna et Makhtar Sourang du Front de Résistance Nationale (Frn) ont tous répondu présent à la manifestation qui a drainé une foule monstre. Le clou de ce rassemblement a été la lecture du discours de Khalifa Sall par la fille de feu Pape Babacar Mbaye, Gaël Mbaye.
Décès de la 4e VicePrésidente du CESE
La 4e vice-présidente au Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) Marième Hane n’est plus. Faisant partie des membres fondateurs de l’Alliance pour la République (APR) et conseillère au sien de cette institution publique depuis 2012, elle a été rappelée à Dieu hier à l’hôpital Principal de Dakar. La défunte qui était l’une des figures féminines marquantes de la majorité présidentielle du département de Dakar militant à la Médina.
Pétition de Atepa
L’architecte Pierre Goudiaby Atépa qui a conçu la Place du Souvenir ne reconnaît plus le lieu. Cet endroit est en train de perdre sa vocation initiale à cause de l’occupation anarchique (présence de cantines et d’une « sandwicherie ») de ce lieu de recueillement. C’est pourquoi à travers une pétition, Atépa exige la restitution de cet édifice afin de le réhabiliter et de le restituer au peuple. D’autant que cette Place du Souvenir avait été conçue comme une sorte de rempart contre l’oubli par la jeunesse en particulier, des figures emblématiques de leur histoire. Pour rappel, c’est au lendemain d’un séjour en Algérie où il a été déposé une gerbe de fleurs au monument d’Alger qu’Abdoulaye Wade a demandé à son architecte Pierre Atepa Goudiaby de concevoir la Place du Souvenir. Il y avait un Panthéon pour les résistants et un autre pour les grands intellectuels du continent.
La légalité de Pape Oumar Sakho en question
Le président du Conseil Constitutionnel, Pape Oumar Sakho, qui avait été nommé pour terminer le mandat du défunt président Cheikh Tidiane Diakhaté est toujours à son poste depuis 2015.Or le mandat de Cheikh Tidiane Diakhaté qui avait été nommé à ce poste pour une durée de six ans par le Président Macky Sall est arrivé à terme depuis le 12 août 2016. Pour le juriste Seybani Sougou, Pape Oumar Sakho a donc terminé le mandat du défunt président du Conseil Constitutionnel le 12 août 2016. A l’en croire, la loi organique 2016-23 du 16 juillet 2016 relative au Conseil Constitutionnel précise que «Le membre du Conseil nommé pour remplacer un membre du Conseil dont le poste est devenu vacant achève le mandat de celui-ci. À l’expiration de ce mandat, il peut être nommé pour accomplir un mandat de six ans». Ainsi, pour continuer à présider l’institution après le 12 août 2016, Pape Oumar Sakho devait obligatoirement être nommé par décret avec une nouvelle nomination. Cette procédure est une formalité substantielle et obligatoire. A ce jour, soutient le juriste Seybani Sougou, aucun élément, ne peut, du point de vue juridique, prouver l’existence du décret nommant Pape Oumar Sakho à la tête du Conseil Constitutionnel pour une durée de 6 ans à compter du 12 aout 2016.
Pds de Louga fait allégeance aux Wade
Face à la fronde que connait le Parti Démocratique Sénégalais (Pds), les militants Libéraux se déterminent pour choisir leur camp. Après Saint Louis et Ziguinchor, c’est au tour de la Fédération départementale du PDS de Louga de réaffirmer sa loyauté à l’endroit des Wade. Le message est clair de la part des libéraux de Louga. Réunis en assemblée générale hier matin, ils ont décidé de s’engager aux côtés d’Abdoulaye Wade pour porter le PDS au pouvoir derrière le frère Karim Meissa Wade. Les libéraux Lougatois se rangent ainsi derrière le secrétaire général national du Pds, Me Wade, suite à la décision prise par Oumar Sarr et Cie de contester ses dernières décisions et de «refonder» le parti.
Alioune Tine
La polémique sur la mine de fer de la Félémé attribuée à Tosyani comme les licences octroyées à Frank Timis montre l’absence de concertation et de consensus, selon Alioune Tine. Ce dernier se désole sur twitter du fait qu’après le pétrole et le gaz, c’est le fer qui fait l’objet d’une controverse. Qu’est-ce que cela signifie sur la gouvernance de ressources minérales qui appartiennent au Peuple? L’ancien patron de la Raddho en déduit qu’elle n’est ni consensuelle, ni adaptée aux dispositions de la constitution. Par ailleurs, Alioune Tine s’est indigné de ce qui s’est passé à Rebeuss. «On a l’impression de vivre dans un Sénégal où la culture et la sensibilité des droits de l’homme semblent plus ancrées chez le citoyen ordinaire que chez les autorités publiques ». Il trouve que l’État est à la traine des citoyens. Considérant qu’on rejette le déni d’humanité à Rebeuss, il souligne que les conditions de vie et d’existence dans certaines cellules à la prison de Rebeuss sont inacceptables et inhumaines. «Il s’agit tout simplement d’un effondrement de notre humanité avec des images qui rappellent celles des cales des navires transportant des esclaves», fulmine Alioune Tine.
Macky Sall et Diagna Ndiaye
Le Président Macky Sall a profité de son séjour au Japon pour officialiser l’adhésion du Sénégal au Libre échange continental avec la Commission économique pour l’Afrique. Ainsi, Diagna Ndiaye a procédé hier à la signature d’un accord de Libre échange continental avec la Commission économique pour l’Afrique. Désormais, cet organe de l’Union Africaine (Ua) va s’impliquer dans la mobilisation des ressources pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022. Il s’agit d’une opportunité pour lancer l’intégration africaine des jeunes à travers le sport.
Une Aminata Touré en cache une autre
La jeune Allemande originaire du Mali, Aminata Touré, 26 ans, a été élue vice-présidente du Parlement régional de l’Etat de Schleswig-Holstein, dans le Nord de l’Allemagne. L’élection s’est déroulée sous les yeux de ses parents, originaires du Mali. La jeune dame a recueilli 46 voix sur 69. Elle est la première Afro-Allemande à ce poste. Avec sa nouvelle fonction, Aminata Touré endosse donc un sacré costume. Car en Allemagne, les parlements régionaux prennent des décisions importantes pour la police, les crèches, les universités, les transports. Née en Allemagne de parents Maliens, la jeune femme veut se battre pour une société ouverte et égalitaire. Aminata Touré restera à ce poste pour deux ans et demi environ, jusqu’en 2022, lors des prochaines élections régionales dans sa région.
Concours d’entrée à l’ESP
La direction des études de l’Ecole Supérieure de Polytechnique (ESP) de Dakar a tenu, hier, un point de presse hier pour parler des admis au concours d’entrée à l’ESP. Pour la prochaine rentrée, 266 étudiants vont intégrer cette prestigieuse institution. A la suite d’un concours sélectif, renseigne le directeur des Etudes Mady Cissé, «il y a eu 28 mentions Très Bien, 155 Bien, 83 Assez Bien et 11 mentions passable». Selon Mady Cissé, 43 étudiants seront reçus en département Génie Chimique et Biologie appliquée, 45 en Génie Civil, 44 en Génie électrique, 50 en Génie informatique, 24 Génie Mécanique et 60 en Gestion. A signaler que l’ESP est une institution qui a formé des cadres qui sont dans les plus grandes entreprises du Sénégal et à l’étranger.