INDIGNATION APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE D'UN TOURISTE SUR UNE CHAISE À PORTEURS EN RDC
Sur Twitter, la journaliste et photographe congolaise Ley Uwera a dénoncé cette pratique du parc des Virunga, qui propose un service de porteurs pour l'ascension du volcan Nyiaragongo dans l'est de la République démocratique du Congo
Sur Twitter, la journaliste et photographe congolaise Ley Uwera a dénoncé cette pratique du parc des Virunga, qui propose un service de porteurs pour l'ascension du volcan Nyiaragongo dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
"#RDC le parc des Virunga @gorillacd devrait avoir honte de proposer ce genre de service aux #touristes. On se croirait à une époque coloniale", a twitté la photojournaliste congolaise Ley Uwera.
"Effectivement, cette pratique symbolise la domination de l'homme blanc sur l'homme noir. C'est le symbole de l'esclavage, de la traite négrière et du colonialisme. On ne joue pas avec les sensibilités. Tout comme on ne doit pas banaliser certaines choses, rémunéré ou pas", a réagi un internaute congolais sur le réseau social.
"Il s'agit d'un service qui, à l'occasion, a été offert comme un soutien supplémentaire aux personnes ayant une déficience ou qui pourraient avoir du mal à marcher sur un terrain plus difficile au parc", a expliqué le service de communication des Virunga.
Origine de la photo
La photographie a été prise par le photoreporter britannico-canadien Finbarr O'Reilly qui l'a partagée sur Instagram dimanche. Elle montre un touriste porté sur une sorte de "tipoy" par quatre Congolais dans le parc des Virunga, près de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Selon le photographe joint par l'AFP sur Instagram, le touriste n'était pas handicapé "mais il n'était pas capable de monter seul". "Les jeunes gens travaillent comme porteurs au parc", a-t-il précisé. Au nombre de six au total, ils ont touché 100 dollars chacun, selon le photographe.
AMINATA TOURÉ, PREMIÈRE AFRO-ALLEMANDE VICE-PRÉSIDENTE D'UN PARLEMENT EN ALLEMAGNE
La jeune Allemande de 26 ans a été élue vice-présidente du Parlement régional de l'Etat de Schleswig-Holstein mercredi (28 août). Une élection sous les yeux de ses parents, originaires du Mali
DW Afrique |
Hugo Flotat-Talon |
Publication 29/08/2019
Elle a recueilli 46 voix sur 69. Aminata Touré est officiellement, depuis ce mercredi 28 août, vice-présidente du Parlement du Land de Schleswig-Holstein, dans le nord de l'Allemagne. Elle est la première Afro-Allemande à ce poste.
Un poste important où la jeune femme de 26 ans arrive avec de nombreuses ambitions et beaucoup de joie.
"Pour une société ouverte et égalitaire"
Avec ce poste, Aminata Touré, endosse donc un sacré costume ! En Allemagne, les parlements régionaux prennent des décisions importantes pour la police, les crèches, les universités, les transports...
Née en Allemagne de parents maliens, la jeune femme veut se battre pour une société ouverte et égalitaire. "Quand on regarde les chiffres, ce sont plus de 20% des personnes en Allemagne qui sont issues de l'immigration", insiste-t-elle. "Je pense que quelque chose comme ça doit aussi se retrouver dans la politique parce que sinon certaines réalités de la vie ne seront pas reflétées."
Allemande ? Malienne ? Les deux !
La vie d'Aminata Touré, son parcours, est un mélange de culture allemande, le pays où elle a grandi, et du Mali, le pays de ses parents et ses racines. "J'ai toujours eu les deux mondes en moi : l'origine de mes parents - le Mali ; et le pays où je vis - l'Allemagne", confie-t-elle. "À un moment donné, je ne voulais plus avoir à me décider pour un des deux pays. Alors j'utilise un terme inventé par un mouvement féministe de femmes noires, ici en Allemagne : Afro-Allemand."
Sûre d'elle, combative, comme on la décrit souvent dans la presse ou dans le milieu politique, Aminata Touré a étudié la politique et la philosophie. Un stage auprès d'un commissaire aux réfugiés de sa région fini de la convaincre de se lancer en politique. Aujourd'hui elle veut se battre pour que les réfugiés soient mieux et plus vite intégrés. "Je ne pense pas qu'une forme de politique répressive dans le domaine de l'asile amène les gens à se dire : Ok, je ne vais pas fuir en Allemagne, ou dans un autre pays maintenant, parce que la législation est ainsi. La loi ne change rien, la misère est encore là."
Egalité hommes-femmes
Aminata Touré veut aussi faire avancer l'égalité hommes-femmes en Allemagne et en politique. Elle s'affiche aussi clairement contre l'extrémisme : qu'il s'agisse de l'islamisme ou de l'extrême droite. Le début d'un combat pour la démocratie comme elle le répète souvent. Un combat que ses parents, qui ont longtemps eu peur de se faire expulser d'Allemagne, ont suivi, mercredi, depuis les tribunes du parlement régional, lors de l'élection.
Aminata Touré restera à ce poste pour deux ans et demi environ, jusqu'en 2022, lors des prochaines élections régionales dans sa région.
LA PAUVRETÉ EST-ELLE EN HAUSSE AU SÉNÉGAL ?
« Le taux de pauvreté a augmenté passant de 47 à 56 % », a estimé récemment l’économiste Meïssa Babou lors d'une sortie médiatique - Ces chiffres sont-ils exacts ? Qu'en est-il exactement ?
Africa Check |
Mame Gor Ngom |
Publication 29/08/2019
« Le taux de pauvreté a augmenté passant de 47 à 56 % » (Meïssa Babou)
Le taux de pauvreté subjective était de 48,6 % en 2011 (46,7 % pour la pauvreté monétaire) et de 56,5 % en 2015
Selon l'ANSD « la pauvreté subjective répond à la question: Qui se sent pauvre ? La pauvreté objective répond à la question: Qui est pauvre ? »
En 2015, l’ANSD n’a pas mené une opération d’envergure nationale lui permettant de publier des chiffres de pauvreté monétaire
Avant de comparer les chiffres de pauvreté monétaire, « il faudrait s’assurer que la méthodologie utilisée pour l’identification des pauvres est identique » (Alioune Tamboura, ANSD).
« Le taux de pauvreté a augmenté passant de 47 à 56 % », a estimé l’économiste Meïssa Babou qui expliquait dans un entretien, publié le 20 août 2019, dans le journal sénégalais L’Observateur que « la lutte contre la pauvreté ne peut pas passer par la bourse de sécurité familiale ».
Plus de la moitié d’entre eux (56,5 %) s’estiment pauvres, parmi lesquels 45,7 % se déclarent très pauvres, selon l’enquête.
Toutefois, Alioune Tamboura, économiste à l’ANSD explique qu’« en 2015, l’ANSD n’a pas mené une opération d’envergure nationale lui permettant de publier des chiffres de pauvreté monétaire ».
Il soutient, en outre, qu’avant de comparer les chiffres de pauvreté monétaire, « il faudrait s’assurer que la méthodologie utilisée pour l’identification des pauvres est identique ».
« Pauvreté subjective » et « pauvreté monétaire »
« Dans l’approche monétaire, sont considérés comme pauvres les ménages dont le revenu ou la consommation traduite en valeur monétaire est inférieur(e) à un seuil défini selon une méthodologie précise. Ce seuil peut être assimilé au minimum vital des ménages », explique à Africa Check Alioune Tamboura.
Selon lui, l’approche subjective consiste à recueillir la perception qu’ont les individus concernant l’aisance dans laquelle ils vivent.
En somme, poursuit-il, « la pauvreté subjective répond à la question : Qui se sent pauvre ? La pauvreté objective (dont l’approche monétaire) répond à la question: Qui est pauvre ? ».
M. Tamboura signale, par ailleurs, que l’ANSD vient de terminer la phase de collecte de données de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) en juillet 2019. Une enquête qui, dit-il, sera probablement publiée en 2020.
Répartition de la pauvreté perçue selon le milieu de résidence
Le rapport Pauvreté et Condition de Vie des Ménages de 2015 indique que « la pauvreté perçue, varie selon le milieu de résidence. Elle est plus marquée dans le milieu rural où plus des deux tiers des ménages (69,0 %) se déclarent pauvres dont 53,2 % se voient comme très pauvres ».
En revanche, souligne l’enquête « elle est moins observée dans la zone urbaine de Dakar, où moins de deux ménages sur cinq (38,2 %) se trouvent pauvres, parmi lesquels un peu moins du quart (24,7 %) sont très pauvres ».
« Dans les autres villes, elle est de 53,7 % dont 44,5 % de très pauvres », précise le document.
«Un niveau de pauvreté qui a augmenté »
La deuxième enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal (ESPS II), effectuée en 2011, mais publiée en mai 2013, estimait l’incidence de la pauvreté monétaire à 46,7 %. Les résultats de l’ESPS-II avaient aussi montré que 48,6 % des ménages s’estiment pauvres. Ce qui est considéré comme une « pauvreté subjective ».
« Les taux de pauvreté subjective et monétaire ne s’écartent pas trop et sont dans les mêmes intervalles de confiance car le taux de pauvreté monétaire est estimé à 46,7 % », analyse le document.
Dans son tableau 6 intitulé « Indice de pauvreté multidimensionnelle : pays en développement », nous remarquons que le Sénégal affiche un taux de 55,5 % pour la part de la population vivant sous le seuil de la pauvreté.
Selon des statistiques de la Banque africaine de développement (BAD), la proportion d’individus vivant sous le seuil de pauvreté était de 46,7 % en 2011, ce qui correspond au taux de pauvreté monétaire de l’Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal de la même année.
Conclusion : la déclaration de l’économiste Meïssa Babou est globalement correcte
Le taux de pauvreté au Sénégal a augmenté de 47 à 56 %, a soutenu l’économiste Meissa Babou qui cite un rapport de l’ANSD publié en 2015.
Africa Check a consulté ledit rapport qui montre effectivement que 56,5 % des ménages au Sénégal s’estiment pauvres. Une hausse par rapport à la deuxième enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal (ESPS II) de 2011, qui estimait l’incidence de la pauvreté subjective à 48,6 % et celle de la pauvreté monétaire à 46,7 %.
Alioune Tamboura, économiste à l’ANSD, précise qu’en 2015, l’Agence n’a pas mené une opération d’envergure nationale lui permettant de publier des chiffres de pauvreté monétaire.
Nous évaluons globalement correcte la déclaration de Meissa Babou.
par Khalifa Sall
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OPPOSER LE COURAGE À LA PEUR
POINT DE MIRE SENEPLUS - Il est illusoire de tenter de m’empêcher d’avoir une ambition pour notre pays - Nous n’avons pas choisi le chemin de la compromission ni celui de l’abdication - Oui chers amis, rien ne pourra nous arrêter
Ababacar Sadikh Sall et Aminata Diallo |
Publication 29/08/2019
SenePlus publie ci-dessous, l'intégralité de la déclaration de Khalifa Sall à l'occasion de ses 900 jours de détention, ce 29 août 2019.
"Mes chers amis,
En m’adressant à vous aujourd’hui, j’éprouve une immense joie, celle de savoir que je peux compter sur des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, toujours mobilisés et déterminés. Pour beaucoup d’entre vous pourtant, voilà neuf cents jours que nos regards ne se sont pas croisés, que nous ne nous sommes pas serrés la main, que nous n’avons pas échangé un mot.
Mes pensées vont à chacune et à chacun d’entre vous.
Je pense à celles et à ceux qui, rebutés par la prison ou ne supportant pas de me voir en détention, ne trouvent pas la force de me rendre visite.
Je pense à cet homme d’âge avancé qui a quitté son village à l’intérieur du pays pour venir me témoigner son affection.
Je n’oublie pas cette vieille dame qui, chaque jour à l’aube, prie pour moi.
Je pense à ces jeunes qui ont fait la prison pour avoir demandé ma libération.
Je n’oublie pas ces femmes en garde à vue pendant des heures pour avoir exercé leur droit constitutionnel de manifester.
Je pense à ces femmes et à ces hommes qui, une ou deux fois par mois depuis neuf cents jours, partent de Kaolack, de Tambacounda, de Thiès, de Tivaouane, de Touba, de Dagana, de Louga, de Diourbel et d’autres contrées de notre pays, pour m’exprimer de vive voix leur soutien.
Je n’oublie pas nos compatriotes établis en France, en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis, au Maroc et ailleurs dans le monde qui me manifestent régulièrement leur soutien à travers des rassemblements sans compter ceux d’entre eux qui ne manquent jamais l’occasion de me rendre visite au cours de leur séjour au Sénégal.
Je pense à celles et à ceux qui sont restés anonymes dans leurs prières et dans leur soutien.
Je n’oublie pas non plus les personnalités politiques, religieuses, coutumières et de la société civile qui me témoignent leur solidarité.
Je pense aussi beaucoup à vous, mes chers amis. Je pense à mes braves compagnons qui, dans ce qui est devenu un rituel, égayent mes lundis depuis neuf cents jours.
A vous tous dont le soutien m’est si précieux, je voudrais vous exprimer ma reconnaissance et mon affection. Je ne pourrai jamais vous rendre ce que vous m’avez donné. Mais je vous ouvre mon cœur, un cœur que je souhaite assez grand pour vous y accueillir tous.
Mes chers amis,
Cette épreuve a renforcé le lien qui nous unit. Ce lien s’est consolidé dans notre choix de préférer la dignité à la résignation. Il s’est renforcé dans notre détermination à opposer le courage à la peur d’avoir à lutter. Nous n’avons pas choisi le chemin de la compromission ni celui de l’abdication. Au contraire, nous sommes restés inébranlables et face aux épreuves, nous avons renforcé notre résilience.
Oui chers amis, rien ne pourra nous arrêter si ce n’est la volonté divine.
Il est illusoire de croire qu’on m’a privé de liberté en m’emprisonnant quand des centaines de milliers, voire des millions de Sénégalais sont libres pour moi.
Il est illusoire de penser me priver de liberté de mouvement quand des centaines de milliers, voire des millions de Sénégalais, un pied devant l’autre, marchent pour moi.
Il est illusoire de tenter de m’empêcher de m’exprimer quand des centaines de milliers, voire des millions de Sénégalais portent ma voix.
Il est illusoire d’essayer d’éteindre nos convictions alors que celles-ci sont partagées par des centaines de milliers, voire des millions de Sénégalais dans les zones les plus reculées de notre pays et à l’étranger.
Il est illusoire de tenter de m’empêcher d’avoir une ambition pour notre pays quand des centaines de milliers, voire des millions de Sénégalais, des moins jeunes aux plus jeunes, portent notre ambition.
Mes chers amis,
Si nous sommes restés debout au milieu des épreuves, c’est d’abord et surtout grâce à notre foi commune à la parole divine selon laquelle notre destin est déjà tracé. C’est aussi parce que nous avons la détermination tenace. Et je vous le réaffirme : vous pouvez compter sur moi pour porter notre ambition commune pour le Sénégal.
Comme politique, parce que c’est l’engagement de toute ma vie, j’ai conscience de ma responsabilité. Mon devoir, c’est de continuer à servir notre pays dans un dévouement total. Mon devoir, c’est de poursuivre le mouvement en marchant sur le socle des valeurs de la démocratie, de la liberté, de la solidarité, de la justice sociale et du progrès. Cette référence à nos valeurs relève d’un enjeu politique afin de restaurer la finalité humaine de la politique et de trouver des solutions globales, solidaires et durables aux difficultés que vivent les Sénégalais.
Mes chers compatriotes,
Ces dernières semaines, notre Nation a perdu d’éminents fils. A nouveau, je voudrais saluer leur mémoire et renouveler ma compassion et ma solidarité à leurs familles et proches.
Le Sénégal est plus grand que nos destins individuels, plus grand que nos vanités puériles. Nous ne devons pas vivre avec la haine au cœur, ni avec la rancœur dans les yeux. Nous ne devons pas vivre dans la discorde et dans la peur qui font que chacun peut voir l’autre comme un ennemi.
La devise de notre République trace un destin commun qui nous rassemble dans un chemin d’espérance. Cette devise forgée dans la sueur, le sang et le sacrifice, nous a permis de vivre en paix dans une Nation unie. Notre responsabilité est de continuer à faire vivre cette espérance commune à travers des institutions garantes de l’Etat de droit et des droits des citoyens. Notre responsabilité est et sera toujours de préserver ce merveilleux héritage, et les yeux rivés sur l'avenir, de transmettre intact à nos petits enfants ce legs inestimable qu'est la paix."
LES NOMBREUX FORUMS SUR L'AFRIQUE PROFITENT-ILS AU CONTINENT ?
Les rencontres avec les pays du continent se multiplient depuis le début des années 2000. Mais que gagnent le continent dans ces nombreuses rencontres multilatérales ?
Forum Chine-Afrique, Turquie-Afrique, Japon-Afrique etc.
Les rencontres avec les pays du continent se multiplient depuis le début des années 2000.
Mais que gagnent le continent dans ces nombreuses rencontres multilatérales?
Des réponses avec le Dr Franck Ebogo, politologue et enseignant à l'université de Yaoundé 2.
Mercredi, s'est ouverte au Japon la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD).
Une rencontre initiée depuis les années 90.
"Le Japon a moins de pénétration dans un certain nombre de pays africains", constate le Dr Franck Ebogo.
"Mais contrairement à la Chine sur laquelle pèse un certain nombre de soupçons - on parle de recolonisation du continent africain - le Japon est un partenaire qui rassure un certain nombre d'Etats africains", ajoute-t-il.
Un fait confirmé par la mobilisation plus nombreuse de chefs d'Etat à la TICAD, l'un des plus anciens Forums du genre, initié au début des années 1990, selon le chercheur.
Le Japon s'est engagé à aider l'Afrique à doubler sa production actuelle de riz d'ici 2030.
"Quand vous entretenez une relation partenariale ou économique avec un Etat, il faut voir ce que celui-ci peut vous apporter. Ce qui nous intéresse ici ce sont davantage les technologies, notamment les nouvelles technologies, qui font défaut au continent africain", commente l'universitaire.
Pour mieux apprécier la TICAD, il faut la lier avec d'autres initiatives multilatérales entre les pays émergents et les pays africains qui prospèrent sur le continent africain.
"La fin de la guerre froide au début des années 1990 a fait perdre à certains puissances coloniales leur ancien pré-carré et depuis il existe a une forte concurrence", déclare le Dr Franck Ebogo.
Selon lui, la coopération nord-sud qui a longtemps dominé les relations internationales a été remplacée par la coopération sud-sud.
"L'Afrique a des ressources, l'Afrique a des potentialités, c'est un jeune continent, qui attire bon nombre d'investisseurs japonais, chinois, turques etc. ce qui peut expliquer la vitalité économique africaine", conclut-il.