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20 juillet 2025
VERS LA CREATION D’UN PORTAIL PUBLIC D’INFORMATION SUR LES DONNEES DU SECTEUR
Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Cn-Itie/Sénégal) veut mettre en place un portail public d’informations centralisant les données des services en charge du secteur extractif.
Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Cn-Itie/Sénégal) veut mettre en place un portail public d’informations centralisant les données des services en charge du secteur extractif. Pour y arriver, une étude de faisabilité a été commanditée. Un atelier de restitution de cette étude a été organisé hier, jeudi 8 août, par l’Itie.
L e Comité national Itie (CnItie) du Sénégal compte mettre en place un portail public d’informations intégré permettant de centraliser et de partager les données du secteur extractif. Ce portail collectant les informations des différents services de l’Administration en charge du secteur extractif ainsi que des entreprises extractives, permettra de renforcer la transparence et la traçabilité dans la collecte des revenus générés par le secteur des mines, du pétrole et du gaz au Sénégal, mais aussi de délivrer des statistiques sectorielles actualisées sur ledit secteur.
«L’idéal serait aujourd’hui qu’on passe à un système intégré qui nous permettra, d’une manière électronique et rapide, de pouvoir avoir accès aux données et de faire des analyses au cours de l’année, au lieu d’attendre le rapport annuel de l’Itie. C’est une étape importante parce que quand on parle de transparence et de traçabilité, il est important que cela puisse se faire au quotidien et non pas au bout d’un an», a fait savoir le Pr Awa Marie Coll Seck, présidente du Comité national Itie. Elle informe que cette réforme sera mise en œuvre d’ici la fin de l’année et l’organe qui prend en charge cette plateforme pourrait être le ministère des Finances et du Budget.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, Abdoulaye Samb, directeur de cabinet du ministère des Finances et du Budget a souligné que ce portail permettra, en outre, de favoriser une forte appropriation des informations sur la gouvernance du secteur extractif par toutes les parties prenantes ainsi que de promouvoir un débat sain sur les ressources naturelles.
De même, poursuit-il, la publication systématique des données Itie permet en même temps de faire le point en temps réel sur l’état de la gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières. Selon lui, la mise en place d’une plateforme de partage des données modernes, compatibles avec tous systèmes permettra de centraliser des informations du secteur extractif et de répondre aux attentes de l’Itie.
LES FEMMES SE DÉTOURNENT DES BANQUES POUR LES TONTINES
Association collective d’épargne, la tontine est bien ancrée au Sénégal. elle constitue aujourd’hui un moyen pour les femmes de mener des activités génératrices de revenus et être autonomes sans demander un quelconque appui.
Association collective d’épargne, la tontine est bien ancrée au Sénégal. elle constitue aujourd’hui un moyen pour les femmes de mener des activités génératrices de revenus et être autonomes sans demander un quelconque appui. Mise en pratique sous différentes formes, les tontines éloignent aussi et surtout les femmes des institutions financières où les taux d’intérêt et garanties exigées pour bénéficier d’un prêt constituent une véritable contrainte quand à l’autonomisation de la femme.
Pratique très connue au Sénégal, la tontine est devenue aujourd’hui le système de placement collectif le plus en vogue chez la gent féminine. Cette opération d’épargne de délai bien déterminé est devenue la concurrente la plus redoutable des institutions financières. A Fatick par exemple, les femmes ont fini de mettre en place leurs propres établissements de crédit grâce aux tontines. En effet, constitué en association, les femmes sont réunies autour d’une calebasse ou d’un coffre local dans chaque quartier de la ville.
D’un commun accord, elles épargnent et s’octroient du crédit à partir de leurs propres fonds. «C’est devenu notre quotidien», renseigne Soxna Astou Kane, selon qui le système d’épargne le plus à la mode dans la cité de Mame Mindiss est le système des trois clés communément appelé Niéti thiabi. «Nous nous réunissons tous les samedi et chacun, selon ses moyens, verse une somme. Une fois les cotisations faites, nous octroyons du crédit à celles qui en font la demande. Cette forme d’épargne est plus bénéfique que les tontines mensuelles », dit-elle.
Pour cette forme de tontine, il n’y a ni amendes en cas de retard, ni taux d’intérêt pour les prêts. Une belle occasion de se détourner des banques et institutions financières dont les taux d’intérêts se révèlent exorbitant. «Les femmes ont pris du recul par rapport aux banques», avoue Fatou Kiné Diouf. Présidente d’une association de femmes dans son quartier, madame Diouf estime que les banques appauvrissent. «Les taux d’intérêt sont trop élevés et les garanties exigées sont de plus en plus contraignantes. Avec les trois clés, au moins les femmes parviennent à mener de petites activités génératrices de revenus sans trop de pression», a- t-elle laissé entendre non sans magnifier l’esprit solidaire et entreprenant des femmes qui, dans une certaine mesure, arrivent à seconder leurs époux grâce à leurs épargnes. «Je connais des femmes dans mon groupement qui ont acheté elles- mêmes leur chambre à coucher grâce à la tontine», confie notre interlocutrice.
Jadis méthode pour femme, la tontine devient l’affaire des hommes. «Les hommes s’organisent entre eux ou même avec d’autres femmes pour épargner», renseigne une autre présidente de groupement. « Une de mes amies enseignantes qui faisait partie de mon groupement a réussi à faire voyager son mari avec les fonds qu’elle a épargnés», témoigne-elle avant de souligner qu’avec ce système d’épargne les banques seront obligées de revoir leurs méthodes.
Mis en pratique dans la commune de Fatick depuis bientôt trois ans, le système des trois clés communément appelé « niéti thiabi » qui peut être considéré comme un compte bloqué a atteint aujourd’hui des proportions importantes et a permis aux femmes de prendre conscience de leurs capacités à se rendre autonomes. En effet, grâce aux tontines, les femmes de Fatick ont su s’offrir et offrir à leurs conjoints une totale quiétude en cette période de Tabaski où les chefs de famille sont submergés par les dépenses
BABACAR FALL DU GRADEC POSE LES PREALABLES
La question de l’élection des maires au suffrage universel direct «mérite d’être étudiée à fond du point de vue des conséquences qu’elle pourrait entrainer en cas de vacance du poste de maire».
Agitée depuis quelques temps par certains acteurs politiques, la question de l’élection des maires au suffrage universel directe «mérite d’être étudiée à fond du point de vue des conséquences qu’elle pourrait entrainer en cas de vacance du poste de maire». La déclaration est de Babacar Fall, Secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec). Interpellé sur ce débat en cours concernant la modification du mode d’élection actuelle des maires au suffrage indirect par le suffrage direct, le spécialiste des questions électorales soulève en effet un certain nombre d’interrogations dont, entre autres, l’élection des adjoints au maire et la gestion de la vacance du pouvoir locale.
«LA QUESTION EST INSCRITE DANS L’AGENDA DES CONCERTATIONS EN COURS DANS LE CADRE DU DIALOGUE POLITIQUE»
«À la veille des élections locales, la question de l’élection des maires au suffrage directe est devenue un sujet de discussion au sein de la classe politique; mais elle intéresse autant les populations qui sont administrées par ces maires. La question est d’autant plus actuelle qu’elle est inscrite dans l’agenda des concertations en cours dans le cadre du dialogue politique, comme sous point consacré aux modalités globales d’organisation des élections départementales et municipales au niveau du thème consacré au Processus électoral. Dans les dispositions actuelles du Code général des Collectivités territoriales (CGCT), au chapitre III , Section 1 traitant de la Formation des organes de la commune, les maires sont élus au suffrage indirect par les élus siégeant au Conseil municipal, il en est de même des adjoints qui assistent le maire dans ses tâches de gestion municipale. En effet, l’article 92 du CGCT dispose: «le Conseil municipal, composé des conseillères et de conseillers municipaux élus pour cinq ans au suffrage universel directe, conformément au Code électoral, est l’organe délibérant de la commune. Il élit, en son sein, le maire et un ou plusieurs adjoints. Son bureau est composé du maire et des adjoints élus…» L’article 93 dispose ainsi que «le maire est l’organe exécutif de la commune. Il est assisté par les adjoints dans l’ordre de leur élection».
REPONSE AUX PRATIQUES DE MARCHANDAGES ENTRE CAMPS POLITIQUES ET DES ACHATS DE VOTE
«Ainsi l’élection du maire donne le plus souvent lieu à des marchandages entre les différents camps politiques et dans certains cas, elle donne lieu à des achats de vote pour avoir la majorité dans le Conseil municipal et remporter l’élection. Dans la pratique actuelle, cela fait qu’une personne tête de liste majoritaire qui conduit la liste qui sort victorieuse, pour autant n’est pas assurée d’être maire; alors que les populations ont accordé leurs suffrages à la liste à cause de la personne qui l’a dirigée. Cette situation de fait a conduit certains maires à se comporter comme bon leur semble, car ne se considérant pas redevable vis-à-vis des populations. C’est justement pour mettre fin à cette situation que certains acteurs politiques ont proposé le changement du mode d’élection pour faire en sorte qu’au moment de l’élection, les populations sachent qui sera leur maire. De ce point de vue, ceci constitue une revendication juste dans le principe qui donnera au maire élu au suffrage directe une meilleure légitimité qu’il tient de ses administrés».
L’ELECTION DU REMPLAÇANT DU MAIRE, EN CAS DE VACANCE DU POUVOIR, EN QUESTION
«Sous ce rapport, la question à toute son importance et un consensus entre les acteurs sur le mode d’élection des maires au suffrage universel direct pourrait constituer une avancée démocratique majeure qui mettra au citoyen d’être au centre de la gouvernance locale. Cependant, autant la question est importante, autant elle mérite d’être étudiée à fond du point de vue des conséquences qu’elle pourrait entrainer en cas de vacance du poste de maire. Si un tel cas de figure se produit, dans les dispositions actuelles du CGCT, une nouvelle élection a lieu au sein du Conseil municipal pour désigner le successeur du maire. Dans le cas d’une élection au suffrage universel directe, la logique voudrait alors qu’on procédât à des élections partielles dans la commune ou la vacance s’est produite; ce qui pose d’autres types de problèmes qu’il faudra résoudre. C’est à ce niveau que les acteurs politiques sont attendus; des solutions sont envisageables qui pourraient tourner autour des pistes de réflexion ciaprès: - au suffrage direct un binôme composé du candidat maire et de son colistier afin qu’en cas de vacance, le second puisse remplacer le maire; - élire au suffrage direct le maire et ses adjoints et en cas de vacance, désigner un nouveau maire dans l’ordre d’élection des adjoints. Il appartiendra aux acteurs politiques engagés dans la Commission du dialogue politique de discuter de la question afin d’arriver à un consensus sur le mode d’élection des maires et ses modalités».
DES MAIRES DE COMMUNES BENISSENT LA REFORME
Interpellés par Sud Quotidien, sur cette idée au moment où les acteurs politiques sont en pleine discussion sur les réformes à apporter au processus électoral, Dioguine Gomis, Gorgui Ciss et Mbaye Dione ont tous plaider pour la fin du suffrage indirect
Des chefs de collectivités territoriales tranchent le débat sur le débat en cours, depuis environ six ans, concernant le maintien du mode actuel d’élection des maires (suffrage indirect) ou passer à la vitesse supérieur avec le suffrage direct lors des prochaines élections locales dont la date n’a pas encore été proposée par les acteurs politiques engagés dans les concertations sur le processus électoral autour du général à la retraite Mamadou Niang. Interpellés hier, jeudi 8 août, par Sud quotidien, sur cette idée qui a refait surface en ce moment même où les acteurs politiques sont en pleine discussion sur les réformes à apporter au processus électoral sénégalais, Dioguine Gomis, Gorgui Ciss et Mbaye Dione respectivement maires de Karang, Yenne et Ngoudiane ont tous plaider pour la fin du suffrage indirect.
MBAYE DIONE, SECRETAIRE GENERAL DE L’ASSOCIATION DES MAIRES DU SENEGAL (AMS) ET MAIRE DE NGOUDIANE «L’élection du maire au suffrage universel direct aura l’adhésion de la majorité des acteurs politiques»
«Je pense que cette réforme aura l’adhésion de la majorité des acteurs politiques. L’Association des maires du Sénégal (Ams) s’est déjà prononcée sur la question. Et, personnellement, je soutien cette idée de l’élection du maire au suffrage universel direct et j’encourage les acteurs à aller vers la réforme de notre Code électoral pour permettre aux électeurs d’élire directement leurs maires. Puisqu’on voit souvent des cas où les populations votent largement pour une liste qui, à l’arrivée, ne dirigent pas à cause des combines et autres lobbys en faveur d’une personne autre que celle qui était de la liste gagnante. Je fais donc parti des gens qui pensent que cette réforme va non seulement renforcer notre système démocratique en ce sens que le suffrage des populations ne sera pas détourné, mais apporter une lisibilité par rapport au choix des électeurs et au renforcement de notre système démocratique».
GORGUI CISS, MAIRE DE YENNE «Cette réforme va sécuriser le vote des populations»
«A mon avis cette idée est excellente. Depuis 1990, je soutiens cette réforme. En effet, cette année-là, j’étais envoyé par le Parti socialiste comme commissaire politique à Kébémer pour superviser les investitures. Et quand nous avons fait les investitures, la liste dirigée à l’époque par notre camarade Hamet Diop a remporté les élections. Aussitôt après publication des résultats, j’ai fait un rapport à la Direction du parti pour leur dire: «si on ne surveille pas le processus, nous risquons d’avoir un retournement de situation du fait des manœuvres autour du maire sortant, Kébé». Par la suite, l’histoire m’a donné raison puisqu’au moment du vote, des conseillers socialistes et ceux d’autres partis sont allés s’allier avec le maire Kébé pour renverser la liste socialiste, en faveur d’un responsable libérale qui a été finalement porté à la tête de la mairie. Alors, depuis cette date, je me suis dit: «si quelqu’un conduit une liste, met les moyens par sa crédibilité et son engagement politique, fait gagner la liste dont il est à la tête, il doit être ipso-facto maire». Or, on voit des gens qui ne font rien, que même les populations ne veulent pas comme tête de liste qui, au final, se retrouvent à la tête des mairies tout simplement parce qu’ils détiennent de l’argent qu’ils utilisent pour corrompre d’autres conseillers ou encore font des jeux de combinaisons pour arriver à se faire élire. Et n’eut tété ces arrangements dans le dos des populations, ils ne seraient jamais maire. Donc, cette réforme est une excellente chose. Elle va sécuriser le vote des populations. Celui qui vote, saura que j’ai voté pour Monsieur X qui sera maire de ma localité, en cas de victoire».
DIOGUINE GOMIS MAIRE DE KARANG «En 2009, les gens ont usé des combines et autres trucages qui ont fini par me faire perdre la majorité»
«Je suis en phase avec cette idée d’autant plus les populations, quand elles votent, elles votent souvent pour la tête de liste. Et en cas de victoire, ce n’est pas souvent la tête de la liste victorieuse qui est élue à cause des trucages qui se font au niveau de l’élection du bureau. Le plus souvent, la personne pour laquelle les gens ont voté est exclue de la mairie du fait des corruptions de certains conseils. Je pense qu’en faisant passer l’élection du maire au suffrage universelle direct ça éviterait ce genre de pratique dont moi-même j’ai souffert en 2009. A la sortie des locales de cette année, ma liste a gagné les élections, mais au moment d’élire le maire, les gens ont usé des pratiques anti-démocratiques à travers des combines et autres trucages de coalitions qui ont fini par me faire perdre la majorité que j’avais légitimement acquise auprès des populations. Je suis totalement en phase avec cette idée».
MACKY S'INSPIRE DE KAGAMÉ FORMULA
L ’option du gouvernement sénégalais est claire afin de stopper et bannir l’occupation anarchique de la voie publique. Il apparait que la répression et la dissuasion sont les leviers sur lesquels le chef de l’Etat veut s’appuyer dans sa campagne nationale
Le président de la République a procédé, hier, au lancement de la campagne nationale de la propreté. A cette occasion, Macky Sall a pris une batterie de mesures pour vaincre l’insalubrité. Il s’agit notamment de l’institution d’un «cleaning day», de la mise en œuvre d’une stratégie nationale de promotion de la propreté, de l’affectation d’un important dispositif policier au ministère de l’Hygiène publique et enfin de l’instauration d’un prix pour les communes les plus exemplaires.
L ’option du gouvernement sénégalais est claire afin de stopper et bannir l’occupation anarchique de la voie publique. Il apparait que la répression et la dissuasion sont les leviers sur lesquels le chef de l’Etat veut s’appuyer dans sa campagne nationale de propreté. Procédant hier au lancement du programme, le président de la République a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en permanence 100 à 200 policiers à la disposition du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique pour accompagner les opérations de désencombrement ainsi que 1000 Asp pour la surveillance des espaces déjà libérés.
Macky Sall dit ne pas comprendre, 60 ans après les Indépendances, que les gens promeuvent l’anarchie dans leurs habitations. «Je compte sur les maires en relation avec les autorités administratives d’engager ce combat national. Il faut rendre le Sénégal propre. C’est impératif et non négociable. Que personne ne vienne nous dire que nous voulons gagner notre vie. Il faut gagner sa vie dans un cadre d’espace aménagé», martèle le chef de l’Etat. Pour lui, après avoir libéré la voie publique, il faudrait promouvoir l’espace vert et appeler les citoyens à travers les associations de quartier, les GIE, les mouvements de jeunesse, de femme à accompagner le renouveau urbain dans leurs localités respectives.
En plus de cela, il faudra favoriser une véritable économie circulaire dans le secteur de la propreté et de la gestion des déchets. Après le nettoiement, la pré-collecte et la collecte, il faut traiter, recycler et valoriser les déchets. Il apparait ainsi que c’est la pédagogie par exemple qui est adoptée. En plus, le chef de l’Etat a indiqué, hier, que le gouvernement va développer des initiatives de promotion de propreté. «J’ai l’intention de mettre des prix pour les communes les plus propres en les dotant de moyens. Peut-être que nous allons primer mensuellement les communes les plus exemplaires. Chaque mois, on va prendre une commune et la récompenser par des facilités», explique-t-il.
Pour lui, il faudra également instituer une journée de propreté à la fin de chaque mois, ce que les anglophones appelle le «cleaning day». «Ce sera un samedi ou un dimanche de chaque mois durant lequel tous les citoyens sortent de leur maison pour participer au nettoiement de la ville et ceci au niveau national. Peut-être que le samedi conviendrait le mieux. Mais, j’attends que le ministre me donne les détails de la mise en œuvre de cette décision», dit le chef de l’Etat. A côté de cela, ajoute-t-il, il y aura une semaine nationale dédiée à la propreté avec une journée phare qui sera célébrée dans une des régions du pays.
Le président de la République a demandé en outre au ministre de l’Hygiène Publique d’engager des concertations en vue de finaliser et de mettre en œuvre dans les meilleurs délais une stratégie nationale de promotion de la propreté et d’amélioration du cadre de vie. A la suite de cela, il informe avoir lancé un petit programme pour Dakar qui consiste à mettre des espaces verts tout au long de la corniche mais également dans certains endroits comme le Boulevard général De Gaulle et l’avenue Bourguiba.
MACKY SALL '' Obligation aux citoyens de nettoyer devant chez eux''
Revenant sur la lutte contre l’insalubrité et la promotion de la propreté, le chef de l’Etat plaide pour un encadrement normatif renforcé. «Il faudra faire obligation aux citoyens de nettoyer devant chez eux. Cela deviendra un devoir pour tout citoyen. Il faut aussi des moyens humains et matériels consolidés à la participation citoyenne de tous.»
Dans la foulée, Macky Sall a demandé aux maires d’aider le gouvernement en veillant à l’attribution ou à l’autorisation aux uns et aux autres d’aménager des espaces dans la voie publique. «C’est ce foisonnement d’occupations illégales de la voie publique sous l’autorisation des mairies qui constitue l’origine du problème. J’espère que les maires vont nous aider en ce sens et que les préfets et les gouverneurs vont faire de sorte que les gens respectent le code de l’urbanisme. Pour ce qui est des autorisations de construire, il faudrait également que les mairies soient plus diligentes afin que les populations soient plus enclines à aller chercher ce sésame. N’importe qui peut aménager ou installer sa cantine n’importe où. En tout cas, on ne laissera plus les gens occuper de façon anarchique la voie publique.»
Pour conclure, il a exhorté le ministre Abdou Karim Fofana à pérenniser ses actions et qu’il ne se limite pas seulement au désencombrement. «Monsieur le ministre, il est de votre responsabilité que l’action soit permanente. Je t’encourage fortement à poursuivre les opérations de désencombrement de nettoiement et de l’aménagement de l’espace surtout et le maintenir dans un état propre», a-t-il affirmé.
Auparavant, à l’entame de son intervention hier , le président de la République est revenu sur l’impératif de promouvoir et sur tout d’agir en urgence pour un Sénégal propre. Certaines images sur l’état de la propreté au Sénégal sont indignes d’un pays qui aspire à l’émergence, selon lui. «La propreté n’est pas uniquement un défi au quotidien ni simplement un enjeu environnemental ; elle est fondamentalement un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle et également économique de haute portée pour l’image et le rayonnement international de notre pays.»
Pour le chef de l’Etat, le «Sénégal propre» doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. «Je réaffirme ici l’engagement de l’Etat à jouer pleinement son rôle en tant que garant de l’hygiène publique». Aussi, demande-t-il au ministre des Finances de mettre à la disposition du ministre de l’Hygiène publique tous les moyens nécessaires pour l’accomplissement de sa mission afin d’engager notamment des camions pour qu’après la Tabaski qu’on puisse libérer la voie publique.
DES JOURNALISTES SANS SALAIRE DEPUIS 8 MOIS À "DIRECT INFO"
Le Synpics déplore ’’le calvaire’’ que vivent les travailleurs de ce quotidien privé
Le Bureau exécutif national (BEN) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), déplore ’’le calvaire’’ que vivent les travaileurs du quotidien privé "Direct Info" restés huit mois sans salaire.
"Huit mois sans salaire ! C’est le calvaire que vivent actuellement les travailleurs du journal Direct-Info", indique le syndicat dans un communiqué rendu public, jeudi.
La même source souligne que "face à cette situation sociale désastreuse, les responsables administratifs, au lieu de trouver une solution et de régler définitivement ce manquement à leurs obligations, estiment que c’est une situation inhérente à l’ensemble des entreprises de presse sénégalaise".
"Aussi, ajoute le texte, dans leur tentative de faire taire le syndicat de l’entreprise, ils ont commencé dernièrement à payer quelques mois de salaires au personnel en zappant volontairement et cyniquement les journalistes syndiqués".
Le syndicat des journalistes juge "inacceptable" cette démarche et assure qu’il ne laissera pas cette situation perdurer et montre sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du journal privé.
Le communiqué note que ’’sous la pression de Pape Diogoye Faye, le comptable de l’entreprise a indiqué récemment dans un organe de presse qu’il ne doit rien aux travailleurs".
"Face à ces allégations fallacieuses’’, la section SYNPICS de Direct-Info annonce qu’elle va ’’déposer une plainte contre le comptable à la Gendarmerie de Colobane pour qu’il apporte les preuves comptables".
Le syndicat a en outre déploré tout comme la section de Direct-Info, le mutisme de Cheikh Amar, propriétaire du journal qui "a décidé de laisser des pères et des mères de famille passer la fête de Tabaski sans sous, comme ce fut le cas durant la Korité".
"Ces travailleurs de Direct Info ont depuis plusieurs mois, essayé de rencontrer M. Amar, en vain", renseigne le syndicat qui estime que ’’les responsables de cette entreprise de presse ont choisi la voie de la confrontation à la place d’un règlement pacifique de cette question relative aux arriérés de salaires et aux conditions de travail des agents’’.
Le syndicat des journalistes sénégalais a dit qu’il n’acceptera pas cette pression exercée sur les travailleurs qui n’ont eu que l’audace de réclamer leur dû.
"En tout état de cause, il réaffirme toute sa solidarité aux confrères de Direct-Info et compte mener le combat à leurs côtés jusqu’à faire entendre raison les responsables de ce journal", conclut le communiqué.
Dakar, 9 août (APS) – La volonté du chef de l’Etat de venir à bout de l’insalubrité au Sénégal à travers une campagne nationale de promotion de la propreté est le sujet en exergue dans les quotidiens reçus vendredi à l’APS.
Le chef de l’Etat a procédé jeudi au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio au lancement de la campagne nationale de promotion de la propreté (CNPP).
Macky Sall a recommandé l’institution d’une Journée mensuelle de la propreté, qui devrait coïncider avec le week-end pour garantir une participation massive des citoyens. Il a demandé que 1000 agents de sécurité de proximité (ASP) et 100 à 200 policiers soient mis à la disposition du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, pour l’accompagner dans ses opérations de désencombrement de l’espace public.
Pour le président de la République, la lutte contre l’insalubrité, au-delà du fait d’être un défi quotidien, est devenu aujourd’hui, ’’un combat national impératif ’’et ’’non négociable’’.
Le journal Le Soleil met en exergue l’une des annonces du chef de l’Etat dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie : l’institutionnalisation d’une journée mensuelle de la propreté. ‘’Le président de la République a préconisé l’institutionnalisation d’une journée de la propreté le dernier samedi ou dimanche de chaque mois’’, a indiqué la publication.
Parlant de cette journée mensuelle de la propreté, Le Quotidien affiche : ‘’Sall leçon de propreté’’. ‘’A Diamniadio hier, le président de la République a décrété les +cleaning days+ pour lutter contre l’insalubrité à Dakar. Une trouvaille de Paul Kagamé que Macky Sall compte réussir au Sénégal’’, écrit le journal.
Selon Le Témoin, le président de la République ‘’veut rendre Dakar aussi propre que la capitale du Rwanda’’. ‘’Le président de la République a lancé hier les +cleaning days+ version anglaise de notre bon vieux +set setal+. Il vise l’objectif de +zéro déchet+ dans nos villes. Une gageure !’’, dit le journal qui affiche en Une : ‘’Macky, l’obsession de Kigali’’.
Le journal Enquête annonce le lancement de la campagne ‘’Sénégal zéro déchet’’ et affiche en Une : ‘’Macky sans concession’’. ‘’Le président a invité à une prise de conscience. 100 agents de police et 1000 ASP pour veiller à la salubrité des lieux nettoyés’’, indique la publication qui reprend le chef de l’Etat en pages intérieures : ‘’Un Sénégal propre sans négociation’’.
Le quotidien Source A souligne que ‘’le président de la République veut définitivement mettre fin à l’encombrement et à l’insalubrité notés partout dans les grandes artères du pays’’. Et le journal de citer Macky Sall qui déclare : ‘’La propreté n’est pas seulement un défi au quotidien, elle n’est pas seulement un enjeu environnemental. Elle est aujourd’hui devenu un combat national, c’est un impératif et ce n’est pas négociable’’.
Vox Populi présente le ‘’fast-track’’ dans la cuisine durant la fête de tabaski. ‘’Factoriser. Tel est le terme à la mode chez les jeunes sénégalaises. En cette veille de tabaski, ces dames qualifiées de +paresseuses+ par leurs contemporaines factorisent tout, jusqu’au +nokkos+ pré-conditionné désormais vendu en pots, prêt à l’emploi’’, écrit le journal.
Consensus sur le dialogue politique
Les choses ont bougé à la Commission du dialogue politique. Finalement un consensus a été trouvé sur les points d’achoppement. Selon As Babacar Guèye, secrétaire national en charge des élections du parti Rewmi, les membres de la commission sont tombés d’accord sur le traitement des deux objectifs, l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier conformément à leurs préoccupations. Ainsi, un consensus a été trouvé à la 16e rencontre du Dialogue politique. Maintenant qu’une solution est trouvée, les membres de la commission du dialogue politique vont reprendre les travaux le 20 Août 2019 pour aborder le troisième point qui traitera des modalités d’organisation des élections locales. Il s’agira ainsi pour les membres de se pencher sur les modalités d’élection des maires et des présidents de Conseils départementaux entre autres sujets.
Consensus sur le dialogue politique (bis)
Restons avec le Dialogue politique pour dire que les propos du responsable Rewmiste sont confirmés par le Général Mamadou Niang, président de la commission cellulaire. Pour arriver à ce consensus, le pôle de la majorité a du faire des concessions et accepter les exigences de l’opposition qui réclamait l’audit du fichier électoral par des cabinets indépendants internationaux. En effet, le Général Niang renseigne que la Commission politique a constaté un consensus sur trois points qui constituaient le blocage. D’abord, les acteurs sont tombés d’accord sur l’établissement d’un chronogramme pour la suite des discussions. Ensuite, ils ont convenu de dresser un tableau récapitulatif des différents griefs, dysfonctionnements ou préoccupations relevés dans le processus électoral et la nécessité d’y apporter des correctifs. Le principal point d’achoppement à savoir l’appel à manifestation d’intérêt pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier électoral, ouvert à des cabinets indépendants nationaux et internationaux a été accepté par toutes les parties. Pour la suite du processus, ils attendent le feu vert du président du Comité de pilotage du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna.
Une sphère ministérielle baptisée
Ousmane Tanor Dieng Comme il l’avait promis lors des obsèques du défunt président du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct), le Président Macky Sall a immortalisé ce dernier. En effet, le chef de l’Etat a baptisé hier une sphère ministérielle à Diamniadio du nom de Ousmane Tanor Dieng rendant ainsi hommage au secrétaire général du Parti Socialiste. En voilà une grande marque de reconnaissance à un grand commis de l’État.
Grève des taximen de l’Aibd
Les membres du regroupement des chauffeurs de taxis de l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) ont observé un mouvement d’humeur hier, jeudi 8 Août 2019, dès 10 h et se sont retrouvés devant le ministère des Transports Terrestres. A l’origine de cette grève, leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale des taxis du Gie Mbaye Sarr de Senecartours et des «chauffeurs clandos». Ils rouspètent aussi contre l’absence de toilettes au niveau du Grand Parking.
L’ancien PCR de Fandène arrêté
Pape Saliou Mbaye, ancien Président du Conseil Rural de Fandène et deux de ses collaborateurs ont été arrêtés, il y a quelques jours. La nouvelle a été annoncée par Mame Gor Sylla, président de la Commission jeunesse et sports du Conseil municipal. Selon ce dernier, ces arrestations n’ont aucune connotation politique. Il soutient que le Conseil municipal, avec à sa tête le ministre d’Etat Augustin Tine, n’est ni de près, ni de loi mêlé à cette affaire. A l’en croire, Pape Saliou Mbaye et ses coinculpés ont été arrêtés suite à une plainte du sous-préfet de Keur Mousseu pour tentative de corruption dans le cadre d’une affaire foncière. Mame Gor Sylla informe qu’ils ont proposé la somme d’un million de Fcfa au sousPréfet, pour la régularisation des lettres d’attribution de parcelles et ce dernier a saisi la gendarmerie et le Procureur. Ce qui a débouché sur leur arrestation. Mame Gor Sylla accuse des personnes mal intentionnées de vouloir trouver des soubassements politiques à cette affaire.
Un jeune garçon mort noyé dans un bassin à Diourbel
L’émoi et la tristesse étaient grands hier après-midi chez les populations de la commune de Carambole (Diourbel). Un jeune garçon âgé de 3 ans a perdu la vie suite à une noyade dans un bassin. Mamadou Faye qui venait de souffler ses trois bougies s’est rendu, à l’insu de ses parents, près du bassin rempli d’eau qui sert d’abreuvoir au cheptel. Mamadou Faye qui jouait avec ses amis est tombé dans le bassin. Comme tous les enfants de son âge, il ne savait pas nager. Finalement, il est mort noyé. Les sapeurs-pompiers ont acheminé le corps à l’hôpital avant qu’il ne soit aux parents le même jour. Le petit Mamadou Faye repose désormais à Carambole.
Abdoul Mbaye réclame l’arrêt du juge
Les avocats du président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) courent toujours derrière l’arrêt du juge Amady Diouf dans l’affaire qui l’oppose à son ex-épouse afin de se pouvoir en cassation. Les craintes d’une forclusion sont en train de se réaliser. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Abdoul Mbaye dénonce l’attitude du président Amady Diouf qui est «contraire à la pratique habituelle». Depuis le verdict du procès le 6 août, ses avocats ne parviennent pas à obtenir l’arrêt du juge Diouf. Leurs multiples tentatives se sont révélées jusqu’ici vaines. Donc à ce jour, il est impossible à ses conseils de connaître les motifs fondant sa condamnation. L’ancien Premier ministre rappelle que, depuis son inculpation intervenue le 28 juillet 2016 par le Doyen des juges d’instruction Samba Sall, le faux en document administratif dont il aurait fait usage pour tenter d’escroquer Aminata Diack, ne lui a toujours pas été présenté. Ce, plus de trois années plus tard et malgré son insistance à le réclamer au Doyen des juges lors de l’instruction, puis au président Amady Diouf lors de l’audience tenue le 18 juin 2019.
Mise au point du Préfet de Nioro du rip
Le sit-in organisé mardi dernier par la section Sutsas du département de Nioro secoue l’administration locale. Après la prompte réaction du ministère de la Santé et de l’Action sociale par le biais de son directeur de Cabinet, Aloyse Mbengue, qui a promis qu’un gynécologue sera affecté d’ici 15 jours, c’est au tour du préfet de Nioro, Pape Malick Ndao, d’apporter des éclaircissements. Ce dernier explique l’absence de gynécologue par des lenteurs administratives. Il soutient avoir saisi très tôt les autorités compétentes suite à l’affectation du médecin qui faisait office de gynécologue. En collaboration avec les autorités sanitaires et locales, indique Pape Malick Ndao, la situation était sur le point d’être décantée. Aussi, il n’a pas manqué de déplorer la tenue du sitin devant le Centre de santé.
Plainte des enseignants contre un rappeur de Kolda
Mc Balédio, un célèbre chanteur de la capitale du Fouladou, est visé par une plainte des responsables syndicaux des enseignants de Kolda. Pour cause, le jeune rappeur a sorti un single dans lequel il traite les enseignants de tous les noms d’oiseaux, les accusant de tous les péchés d’Israël et dénonçant leur comportement avec leurs élèves. Bref, il taxe les enseignants de bandits qui courent derrière leurs élèves et les femmes mariées de la zone. Affectés par ces accusations, les enseignants comptent laver l’affront devant les tribunaux. Ils ont décidé de poursuivre en justice Mc Balédio dont ils jugent les propos diffamatoires.
Risque de pénurie de sang durant la tabaski
Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) tire la sonnette d’alarme. A quelques jours de la fête de Tabaski, elle craint un manque de ce liquide précieux. Ainsi, un appel est lancé aux citoyens. Les personnes désireuses de donner de leur sang peuvent se rendre au niveau du Cnts ou dans des structures adaptées.
Un accident fait 5 morts à Louga
Il ne se passe pas un jour sans qu’un accident de circulation ne soit signalé. Hier, ce sont cinq personnes qui ont perdu la vie, dans un énième drame de la route. Un véhicule particulier immatriculé DK7812 F, en provenance de Ouarack (département de Louga) a dérapé, avant de finir sa course sur un arbre. Le bilan est lourd. On parle de 5 morts, dont 2 sur le coup. Les trois blessés qui étaient dans un état critique, ont finalement succombé à leurs blessures à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
Babacar Touré soutient Khalifa Sall
PDG et Fondateur Groupe Sud Communications, Babacar Touré a signé la pétition pour la libération de Khalifa Sall. Hier, il a solennellement invité le Front Citoyen pour la libération de l’ancien maire de Dakar. Il a apprécié l’élan de solidarité des citoyens sénégalais à l’endroit du député-Maire et ses co-détenus Mbaye Touré et Yaya Bodian. Devant ses hôtes, il a renouvelé son engagement à promouvoir le respect des droits de l’homme en général et de M. Khalifa Sall. Le Front Citoyen en a profité pour appeler le chef de l’Etat à user des prérogatives que lui confèrent les citoyens sénégalais, à travers l’article 47 de la Constitution pour libérer M. Khalifa Sall, immédiatement et sans condition. Pour rappel, la pétition a atteint les 300.000 signatures.
Doura Baldé nommé Conseiller spécial du Président
« L’As » a appris que le jeune Doura Baldé a été promu Conseiller spécial du Président Macky Sall. Responsable de l’Apr à Kolda qui a servi d’interface entre le parti communiste Chinois et l’Apr, Doura Baldé était dans le cabinet du chef de l’Etat depuis longtemps. Ce dernier vient ainsi de le récompenser pour son efficacité et sa loyauté.