SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 juillet 2025
par Cheikh Tidiane Dieye
L'ARBITRAIRE SANS FIN
Rejet de la demande de liberation d’office de Guy Marius Sagna au motif qu’il n’a pas été entendu sur le fond, que les faits sont graves et que sa libération pourrait troubler l’ordre public - Quels sont les faits graves qui lui sont imputés ?
Me Amadou Kane, l'un des avocats de Guy Marius Sagna vient de révéler que le Doyen des juges d’instruction du Tgi de Dakar a rejeté ce matin la demande de mise en liberté d’office introduite pour le compte de notre camarade au motif qu’il n’a pas été entendu sur le fond, que les faits sont graves et que sa libération pourrait troubler l’ordre public.
Bien entendu les avocats vont relever un appel à l’encontre de l’ordonnance de rejet rendu .
Ce qui va élever la question devant la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar.
Alors question au juge: comment peut-on l'entendre sur le fond d'une accusation qui n'existe pas ? Quels sont les faits graves qui lui sont imputés ? "
KHALIFA N'EST PAS DEMANDEUR D'UNE GRÂCE, SELON SON AVOCAT
"C’est un combat de principe. Il est clair et constant dans sa position. Ce n’est pas à lui de demander une grâce. Il appartient à ceux-là qui l’ont mis en prison de prendre la décision s’ils veulent le libérer"
Emprisonné dans l’affaire dite de la caisse d’avance, Khalifa Sall ne demandera pas de grâce. C’est l’annonce faite par Me El Mamadou Ndiaye, un des avocats de l’ancien maire de Dakar. «Khalifa Sall n’a jamais été demandeur d’une grâce. Il ne prendra pas l’initiative de le faire. C’est un combat de principe. Il est clair et constant dans sa position. Ce n’est pas à lui de demander une grâce. Il a dit clairement qu’il ne demandera pas de grâce », a expliqué la robe noire à emedia.
Me Ndiaye explique également que son client est resté cohérent dans ses principes. Car dit-il, à chaque fois que nous avons agité l’idée d’une demande de grâce, «il nous a défendus de le faire. C’est pour vous dire que c’est un combat de principe qu’il mène. Il appartient à ceux-là qui l’ont mis en prison de prendre la décision s’ils veulent le libérer ».
MACKY ANNONCE DES MESURES POUR UN SÉNÉGAL PROPRE
Le chef de l'État révèle que des espaces verts seront aménagés sur certains grands axes de la capitale, comme la Corniche ouest, l’Avenue Bourguiba, le Boulevard Général de Gaulle - Une journée de propreté sera également organisée tous les samedi
Le chef de l’Etat est décidé à donner un visage radieux au Sénégal et des mesures vigoureuses seront prises pour y arriver. Macky Sall en a fait la révélation lors du lancement de la campagne nationale de promotion de la propreté ce jeudi à Diamniadio. Ainsi, annonce-t-il, la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de promotion de la propreté dans le cadre de sa politique de mobilisation générale pour «un nouveau Sénégal, avec zéro déchet ».
Dans le détail, il révèle que des espaces verts seront aménagés sur certains grands axes de la capitale, comme la Corniche ouest, l’Avenue Bourguiba, le Boulevard Général de Gaulle. « Cette politique sera mise en œuvre en concertation avec les collectivités territoriales », a-t-il promis. Mieux pour appuyer les équipes du ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, le Chef de l’état s’engage à mettre à leur disposition, 100 à 200 policiers et 1000 ASP pour les accompagner dans le désencombrement. «Je vais primer tous les mois les communes les plus propres. J’organiserai sur l’étendue du territoire national, tous les samedis, une journée de propreté, communément appelé « Clean Day » en anglais », a-t-il ajouté.
Ces initiatives traduisent à suffisance, la volonté de Macky Sall déjà affichée lors de sa prestation de serment où il avait fait part de sa volonté de forger l’image d’un nouveau Sénégal, un Sénégal plus propre dans ses quartiers, ses villages, ses villes.
VIDEO
"LES FRANÇAIS DOIVENT S'APPROPRIER L'HISTOIRE DES TIRAILLEURS"
Audrey Pulvar, ancienne journaliste, a co-signé dans le Monde, une tribune en juillet, dans laquelle il est regretté que le débarquement en Provence, impliquant beaucoup de soldats africains, soit laissé de côté
Audrey Pulvar, ancienne journaliste, activiste écologique et féministe est l'invitée d'Aurélien Devernois (7h50-8h00) pour le 75e anniversaire du débarquement en Provence. Audrey Pulvar fait partie des 22 signataires de la tribune parue en juillet dans Le Monde où il est regretté que le débarquement en Provence, impliquant beaucoup de soldats africains, soit laissé de côté.
par Mamadou Abdoulaye Sow
OÙ EN EST LE RAPPORT SUR LA SITUATION GLOBALE DES FINANCES PUBLIQUES ?
Le chef du gouvernement et les députés sont interpelés sur les exigences fondamentales du Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques - Nos institutions devraient apprendre à respecter les lois pour être crédibles aux yeux des citoyens
Dans une contribution publiée en décembre 2018 intitulée « Le Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques, une « belle loi » en vigueur depuis 2012 mais est-elle respectée ? », nous nous demandions pourquoi l’application du Code précité ne fait pas l’objet d’une évaluation annuelle et pourquoi le décret instituant le dispositif d’évaluation n’est toujours pas pris depuis six ans ?
Dans la présente contribution, nous nous intéressons à une exigence fondamentale du Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques. Il s’agit de l’établissement après chaque élection présidentielle d’un rapport sur la situation globale des finances publiques et de l’audit de ce rapport par la Cour des comptes à rendre public.
Trois mois après le début du nouveau mandat présidentiel, le gouvernement a l’obligation légale de préparer un rapport donnant la situation globale des finances publiques.
En fixant les responsabilités des institutions, le paragraphe 1.7 de l’annexe du Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques dispose : « Dans les trois mois suivant chaque nouveau mandat présidentiel, la situation globale des finances publiques et en particulier la situation du budget de l’État et de son endettement, fait l’objet d’un rapport préparé par le Gouvernement ».
Ce texte fixe un délai de trois mois après le début du nouveau mandat présidentiel au Pouvoir exécutif pour préparer le rapport en question. En application du paragraphe précité, ledit rapport devrait donc être disponible depuis le début du mois de juillet 2019.
Question : le gouvernement a-t-il préparé dans les délais le rapport concerné ?
Quelques commentaires sur le rapport prévu par le paragraphe 1.7 de l’annexe du Code
Le législateur renvoie à une « situation globale des finances publiques » sans en donner la définition. Que recouvre cette expression ? De notre point de vue, la situation globale des finances publiques s’entend au sens de la situation des finances de l’État (toutes les Institutions de la République et les ministères) mais également de la situation des finances des collectivités territoriales, des établissements publics et des agences ainsi que de la situation des différends fonds spéciaux ou autonomes.
Quelle est la période couverte par cette situation en 2019 ? S’agit-t-il de la situation du budget et de l’endettement de l’État de toute la période du mandat présidentiel expiré (couvrant la période d’avril 2012 à mars 2019) ou bien de la période couvrant les douze mois de la dernière année du mandat (du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018) ou encore les trois premiers mois qui précèdent la prise de fonction du Président de la République nouvellement élu (c’est à dire du 1er janvier 2019 au 30 mars 2019) ?
Le rapporten questiondevrait être audité par la Cour des Comptes
Selon le paragraphe 1.7 de l’annexe du Code, le rapport préparé par le Gouvernement est audité par la Cour des comptes. Toutefois, le législateur du Code ne fixe pas à la juridiction financière un délai pour le dépôt de son rapport d’audit. Par ailleurs, il ne donne aucune indication sur le sort réservé aux conclusions du juge financier. Au fait, qu’adviendrait-il si l’audit de la Cour des comptes fait ressortir un endettement excessif du pouvoir exécutif sortant ou le non-respect des lois et règlements en matière financière par le gouvernement sortant ?
Question : Le chef du gouvernement a-t-il transmis dans les délais le rapport à la Cour des comptes ?
Le rapportaudité est rendu publicpar la Cour des comptes dans les trois mois
En vertu de la disposition du même paragraphe 1.7 de l’annexe du Code, « ce rapport, audité par la Cour des comptes, est publié dans les trois mois suivants ».
Comme indiqué plus haut, le législateur ne fixe pas au juge des comptes un délai pour le dépôt de ses conclusions. Il se pose, pour la computation du délai, la question du point de départ du délai des trois mois pour la publication du rapport.
Autres questions à propos du rapport à rendre public.
1°/ Est-ce tout le contenu ou un résumé du rapport audité qui devrait être publié 2°/ Quel est le support de publication pour les citoyens ? 3°/ Quelle suite à donner à la publication du rapport et quels sont les droits des citoyens après avoir pris connaissance du contenu du rapport ? Ou faudrait-il considérer que ce rapport a uniquement une valeur informative avec comme finalité le renforcement de l’information des citoyens ? Dans ce dernier cas, quelle valeur et quel intérêt faut-il accorder à l’obligation de rendre compte et aux conséquences de droit qui s’y attachent dans un système de bonne gouvernance ?
En conclusion
Le chef du gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale sont interpelés sur les exigences fondamentales du Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques.
Nos institutions devraient apprendre à respecter la Constitution et les lois pour être crédibles aux yeux des citoyens.
S’agissant en particulier des députés, la Commission des Délégations, pourtant chargée de l'évaluation et du suivi de l'exécution des lois votées par l'article 26 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’exerce pas la plénitude de ses attributions.
En 2016, le peuple sénégalais a adopté par référendum la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 5 avril 2016. L’article 62 de la Constitution dans sa rédaction issue de cette loi constitutionnelle prévoit une loi organique portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il est inadmissible que notre institution parlementaire, si prompte à voter, parfois sans discernement, plus souvent sans esprit critique, les projets de lois du gouvernement, n’arrive pas, plus de trois ans après le référendum de 2016, à adopter la loi organique fixant son Règlement intérieur. Il est également inadmissible que la même Assemblée nationale, prompte à instituer une commission d’enquête sur l’affaire dite des 94 milliards, ne se soucie pas, depuis plus de trois ans, de l’adoption de la loi d’application de l’article 85 de la Constitution devant déterminer les conditions d’organisation et de fonctionnement ainsi que les pouvoirs de ses commissions d’enquête.
Enfin, il est incompréhensible que notre Parlement n’accorde, depuis la loi constitutionnelle de 2016, aucune importance à ses nouveaux pouvoirs en matière d’évaluation des politiques publiques.
Il est temps de « redonner aux élus un rôle plus conforme à ce que devrait être aujourd’hui la « représentation nationale » dans une grande démocratie » (Une expression de Paul Quilès et Ivan Levai » dans « Les 577. Des députés pour quoi faire ? », Editions Stock, 2001, p.13.).
Mamadou Abdoulaye Sow est ancien ministre, inspecteur du Trésor à la retraite.
LE DRAME DE DEVOIR ÉLEVER UN ENFANT NON DÉSIRÉ
Rencontre avec certaines victimes et témoins de viol suivi de grossesse... Comment vivent-ils cette épreuve ? Quel suivi psychologique ?
Donner naissance et élever son enfant devraient être la plus belle chose dans la vie. Toutefois, cela n’est pas le cas dans toutes les situations. Dans certaines circonstances, c’est un drame, un traumatisme qui suit la personne toute la vie. C’est le cas de certaines filles ayant été victimes de viol suivi de grossesse et qui, si elles ne bénéficient pas d’un accompagnement ou d’un suivi psychologique, risquent d’avoir une haine envers cet être innocent. Le Quotidien est allé à la rencontre de certaines victimes et témoins pour voir comment elles parviennent à gérer cette situation difficile.
Regard hagard, démarche lente, Adja (Ndlr : Nom d’emprunt) a vécu il y a deux ans un drame qui a changé le cours de sa vie. Trouvée dans une structure destinée à l’accompagnement des enfants et des femmes victimes de violences sexuelles, Adja tente de se refaire une nouvelle vie. Aujourd’hui, la jeune fille de 18 ans se sent mieux, mais dès l’évocation du traumatisme qu’elle a vécu il y a deux ans, son visage change. Elle devient une autre personne et a du mal à cacher son émotion.
En effet, il y a deux ans cette jeune fille, élève à l’époque en classe de 3ème, a été violée par un enseignant qui était son répétiteur. La voix étreinte par l’émotion, Adja a du mal à faire sortir les mots pour parler de cet épisode de sa vie. Il faudra l’aide de la coordonnatrice de cette association pour l’amener à se confier. Voix tremblante, yeux pleins de larmes, elle relate ce moment qui a changé sa vie : «Cela s’est passé quand j’étais en classe de 3ème, il y avait un enseignant qui me donnait des cours les après-midi. Ce jour-là il a libéré tôt les autres élèves et il ne restait que moi. Et il a profité de ce moment pour me violer. J’ai eu très peur, je n’ai rien dit, quand
je suis rentrée ma mère était très inquiète parce que c’était la première fois que je rentrais aussi tard.» C’est 6 mois après que les choses vont éclater parce qu’elle était enceinte. A l’entendre c’est comme si la vie était en train de s’écrouler sous ses pieds alors qu’elle n’était même pas encore sortie de l’enfance. Une grossesse qui a chamboulé sa vie, mais avec l’aide de ses proches, elle a tenu le coup. Aujourd’hui, informe-t-elle, l’enfant est avec sa mère qui s’occupe de son éducation. A la question de savoir quel nom a-t-elle donné à son enfant ? Elle répond d’une petite voix étreinte par l’émotion : Il porte mon nom. Et Adja d’ajouter : «Quand il sera grand, s’il demande, je ne lui dirai rien d’autre que la vérité.» Cette fille, qui a 18 ans maintenant, tente de se reconstruire et surtout d’essayer de donner de l’amour à cet enfant arrivé dans de telles circonstances.
Avec l’aide de ses proches et l’accompagnement qui lui ait offert dans cette structure, elle comprend que l’enfant n’a pas demandé à venir au monde et ce serait une erreur de le rejeter. Sauf que toutes les femmes ou filles ayant vécu un viol suivi de grossesse ne parviennent pas à accepter cette situation. C’est le cas d’une fille de 14 ans violée par 4 gaillards. Mame Safiatou Ndiaye, chargée de l’accompagnement psychosocial des enfants victimes de maltraitance au niveau du Centre de guidance infantile de Dakar (Cegid), qui a eu à suivre ce cas, est toujours marquée par ce drame. Revenant sur ce triste épisode de sa carrière elle raconte : «Cette fille quand elle est venu ici, elle ne savait pas qu’elle était en état de grossesse. C’est quand j’ai fait le référencement au niveau de l’Association pour le bien-être familial (Asbef) qu’on s’est rendu compte de la situation.»
«La fille disait que si on n’amène pas l’enfant ailleurs elle risque de le tuer»
Choquée par la situation de cette fille, Mme Ndiaye avoue même qu’elle en a pleuré parce que «le pire c’est que la fille a été violée par 4 gaillards». Une douleur qui était difficile à supporter pour un enfant de 14 ans et qui en plus devait supporter une grossesse. D’après la travailleuse sociale de formation, «c’était même difficile pour la maman de la fille qui a confié vouloir se suicider». «Elle m’a dit sérieusement je ne pourrai pas tenir», raconte-t-elle. Un travail compliqué pour la chargée de l’accompagnement psy - cho-social au niveau du Cegid qui devait s’occuper aussi bien de la mère que la fille. Ce qu’elle est parvenue à faire, mais le traumatisme est toujours présent chez la victime. «Elle est toujours affectée et elle a souvent besoin de parler à une personne de confiance.
Elle m’appelle souvent et j’essaie de la rassurer et lui dire que ce n’est pas de sa faute», renseigne-t-elle. Et quid de l’enfant ? Mame Safiatou Ndiaye ne pense pas que cette fille puisse l’aimer un jour. La raison pour elle : «C’est très difficile ce qui est arrivé à cette fille violée par 4 personnes, une seule personne c’est déjà dur, imaginez quatre et puis à son âge.» Aujourd’hui, cette fille est suivie par un psychologue et son enfant a été mis dans un orphelinat. Parce que, explique-t-elle, «la victime disait que si on n’amène pas l’enfant ailleurs elle risque de le tuer». Toutefois, Mme Ndiaye a espoir qu’un jour elle arrivera à prendre conscience que l’enfant n’y est pour rien.
«Peut-être d’ici quelques années elle arrivera à récupérer son enfant», souhaite-t-elle. Dans une autre structure destinée à l’accompagnement de filles victimes de violences sexuelles, une dame confie qu’il lui arrive de voir des victimes qui ne veulent pas du tout de cet enfant issu d’un viol. D’après cette dame, elle a rencontré un cas où cette personne voulait avorter. A l’en croire, elle se roulait par terre, elle faisait des activités physiques intenses pour perdre cet enfant. C’est aussi ce que dit Mame Safiatou Ndiaye qui soutient avoir rencontré des cas où la victime disait préférer «se suicider que de garder la grossesse».
«Je préfère me suicider que de garder cette grossesse»
Mais grâce à l’accompagnement et le suivi psychologique offerts dans ces structures, elles parviennent à sauver ces victimes et éviter qu’elles fassent un acte puni par la loi. C’est ce que confirme la chargée de l’accompagnement psycho-social au niveau du Cegid. D’après Mme Ndiaye, «le plus souvent elles gardent leur bébé» si elles sont suivies. «Il m’est arrivé seulement deux ou trois cas où elles ne voulaient pas garder l’enfant.
Au début ça peut être difficile mais après l’accouchement elles arrivent à gérer et se dire que ce n’est pas la fin du monde. Les mamans aussi les poussent à aimer l’enfant», soutient-t-elle. Que dire des filles ou des femmes qui ont subi ce traumatisme et qui n’ont pas eu la chance d’avoir accès à ces structures pour diverses raisons ? La réponse, d’après Mme Ndiaye, est à chercher dans la stigmatisation qui les pousse à garder le silence. «C’est très difficile, on ne passe pas comme une victime mais comme coupable parce que y aura des gens qui diront tu l’as cherché. C’est ce qui poussent certaines à garder le silence et à ne rien dire», déplore-t-elle. Cette «loi du silence» conduit à des situations désastreuses parce que la personne ayant subi ce traumatisme n’aura pas la chance d’être accompagnée.
Pire, d’après Mme Ndiaye, elle développe «un risque suicidaire énorme et aussi des symptômes post-traumatiques qui peuvent apparaitre des années et des années après l’agression». Le combat des associations de défense des droits des femmes et de lutte contre les violences sexuelles c’est d’arriver à briser le silence et aussi de criminaliser ces actes. Pour les personnes interrogées pour mettre fin à ces violences, il faut que les auteurs soient punis. Et cela passe par la dénonciation et le courage d’aller jusqu’au bout de la procédure.
L’ESPÉRANCE DE TUNIS CHAMPIONNE, LE WAC SANCTIONNÉ
La Commission de discipline au sein de la Confédération africaine de football vient de trancher dans le litige qui oppose le Wac à l’Est, dans le cadre du final retour de la Ligue des Champions
La Commission de discipline au sein de la Confédération africaine de football vient de trancher dans le litige qui oppose le Wac à l’Est, dans le cadre du final retour de la Ligue des Champions.
La Confédération africaine de football vient de publier un communiqué, dans lequel elle annonce ses décisions suite au conflit qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance de Tunis, deux mois après la finale de la Ligue des Champions disputée à Radès.
La Commission de discipline considère que les Rouges se sont retirés du match. Le Wydad est donc «perdant de la finale retour par forfait», et condamné à payer une amende de 20 000 dollars pour abandon de match. Fort de son nul (1-1) à l’aller, l’Espérance de Tunis garde donc son trophée de vainqueur de la Ligue des Champions. Par ailleurs, le président de l’Est, Mohamed Meddeb, est condamné à une amende de 20 000 dollars pour son comportement antisportif à l’encontre du Président de la Caf, Ahmad Ahmad.
Le club tunisien jouera ses deux prochains matchs continentaux à huis clos, suite à l’usage excessif de fumigènes et de pétards. «Toutefois, le jury disciplinaire a décidé de suspendre la sanction en question, à condition que le club ne soit pas coupable d’une telle infraction lors des 12 prochains mois», lit-on dans le communiqué de la Caf.
Enfin a sanction en question, à condition que le club ne soit pas coupable d’une telle infraction lors des 12 prochains mois», lit-on dans le communiqué de la Caf. Enfin, une amende de 50 000 dollars a été infligée aux Espérantistes pour usage de fumigènes, jets de projectiles et comportement antisportif de leurs supporters.
«IL FAUT QUE LES ARTISTES ARRÊTENT DE CROIRE QUE C’EST L’ÉTAT QUI VA LES NOURRIR »
Dans cet entretien, Zulu Mbaye donne son avis sur l’organisation du Salon des arts par le ministère de la Culture et de la Communication, entre autres questions
FATMA MBACKÉ ET LÉNA THIOUNE |
Publication 08/08/2019
Il fait partie des artistes qui ont écrit les lettres d’or de l’histoire de la peinture au Sénégal. L’on ne peut nier que Zulu Mbaye est un peintre talentueux, qui a contribué à développer le secteur des arts plastiques au Sénégal. Dans cet entretien, il donne son avis sur l’organisation du Salon des arts par le ministère de la Culture et de la Communication, entre autres questions.
Comment est né votre surnom de “Père du Off’’ ?
Le Sénégal a décidé, en 1996, d’africaniser la Biennale, parce que c’était une biennale ouverte au monde. J’ai trouvé une manière de ghettoïser l’art africain. Nous n’avions aucune structure culturelle, pas de musée, ni de galerie. Nous n’avions pas de marché de l’art. Le fait de nous recroqueviller sur nous-mêmes n’aurait pas été bien. Quand j’ai compris ça, moi un artiste qui était invité à travers le monde, j’ai fait une exposition que j’ai appelée “Amour interdit’’, en 1996. Cette exposition constituait le premier Off de la Biennale et ce sont des journalistes qui m’ont surnommé le “Père du Off’’. Il n’était pas comme les off d’aujourd’hui. Le mien était un boycott, parce que la Biennale avait 12 nationalités et chez moi, il y en avait 14. D’ailleurs, les ministres venaient, parce que moi, je me suis toujours investi sans l’aide de l’Etat. Je suis dans un métier qui est une vie. C’est un champ de connaissance, de recherche, de réalisation de soi en tant que personne et c’est ma démarche. Ce qui fait que j’adopte certaines attitudes qui peuvent être incomprises. Je suis un politique. Ce Salon des arts que le ministère de la Culture veut organiser prochainement, par exemple, n’est pas pour moi, le salon des artistes sénégalais. Il ne faut pas qu’il nous utilise pour leur politique. Quand les artistes ne sont là que pour exposer, ce n’est pas leur salon, c’est le salon du ministère. Le salon des artistes sénégalais, c’est comme celui de 1987 qu’El Hadj Sy a organisé ou celui de 1988 que Zulu Mbaye a organisé. Le ministère nous aide, nous donne des subventions et nous, de notre côté, allons cherchons d’autres subventions ailleurs, parce qu’il faut que les artistes arrêtent de croire que c’est l’Etat qui va les nourrir. Ce n’est pas possible.
Qu’est-ce qui vous frustre dans cette organisation ? Que c’est l’Etat qui organise ou le fait que les artistes ne se prennent pas en charge ?
J’ai du mal à en parler, parce qu’on peut me répondre en me disant : “Mais monsieur, vous dites cela parce que ce n’est pas vous qui organisez.’’ Mais pour moi, le premier tort, aujourd’hui, dans la situation des artistes plasticiens, ce sont les plasticiens eux-mêmes. Ils ne sont pas en mesure de s’organiser, d’être au fait de ce qui se passe et de savoir comment gérer ce métier qu’ils pratiquent. Pour moi, c’est la première erreur. Et elle est celle des artistes. Si on s’était organisé en association nationale, qu’on revendique notre salon, on l’obtiendra et on demandera après à l’Etat de nous subventionner. Si on l’avait fait, on n’en serait pas là aujourd’hui.
Qu’est-ce qui fait aujourd’hui que les artistes plasticiens, ceux de votre génération, n’arrivent pas à taire leurs divergences et faire cause commune ?
Je sais que tant qu’on n’a pas une association nationale comme dans les autres disciplines artistiques du pays, on ne nous donnera pas une certaine considération. Nous, nous n’avons même pas cette conscience de s’organiser. Un Etat ne reçoit pas des individualités, sauf quand il le veut, comme c’est le cas ici. Ils appellent des gens qui peuvent collaborer même au détriment de leur communauté. Ils veulent contourner l’histoire pour créer d’autres canevas. Ça ne passe pas. Moi, j’ai dit niet. Je ne veux plus diriger quoi que ça soit, même pas le village des arts. Même pour la présidence de l’association du village, cela fait plus de deux ans que je ne fais rien. Cela fait quarante ans que je suis là en train de me battre pour des nullards. Je ne marche pas dans le faux. Ce que les gens ignorent un peu des plasticiens, c’est qu’ils sont de nature un peu différente par rapport aux acteurs des autres disciplines artistiques. Les artistes plasticiens sont des gens très pudiques. Ils ne sont pas des gens de scène. Ils sont des solitaires. Le cinéma est un art de groupe, le théâtre pareil. Chez nous, chacun se croit supérieur à l’autre. Ce ne sont pas des excuses. Je suis d’avis qu’il ne faut pas se recroqueviller sur soi. Malheureusement, c’est le cas des artistes plasticiens. Je vais à toutes les rencontres cinématographiques, littéraires, je vois que ce sont des gens organisés et qui essayent de promouvoir leur travail à travers une organisation. C’est très intelligent de leur part. On n’est plus dans les cavernes. S’organiser n’a rien à voir avec ce que nous faisons dans nos ateliers.
Le thème du salon est la place de l’artiste dans le Pse. Est-ce que les artistes du village des arts seraient prêts à accueillir une exposition sur ce thème ?
Mais ils vont l’accepter, parce qu’ils ne savent pas ce qu’on leur dit. Ils ont leur préoccupation politique. Je suis d’accord, je le leur concède. Mais qu’il me laisse ma liberté et ma nature d’artiste. Quand je ne suis pas d’accord, c’est mon rôle de le dire, c’est ma participation à la construction de ce pays. Il faut travailler dans son atelier pour se faire connaitre et non pas en participant dans l’organisation d’un salon, par exemple. Nous sommes des citoyens sénégalais. Nous avons droit à cette cité. Nous ne sommes pas des subordonnés du ministère de la Culture, encore moins de la Direction des arts. Nous sommes leurs collaborateurs. Le ministère de la Culture doit être celui le plus souple du gouvernement, parce que les gens qu’il administre sont des gens particuliers dans la société.
Par Walmack NDIAYE
LES PARTISANS DE LA LIBERTÉ DÉBRIDÉE OUBLIENT-ILS QUE L’ÉTAT EST UN PRODUIT DU CHOC DES LIBERTÉS ET DES DROITS ?
C’est vraiment vivre son utopie que d’Imaginer un seul instant que dans un Etat Démocratique, la permissivité à toutes les dérives, verbales, comportementales, la violation des lois, le piétinement des Institutions, doivent être tolérés
Retournons aux Fondamentaux de l’Etat. En analysant toutes les critiques formulées à l’encontre l’Etat, ses institutions et les Rapports entre elles, son fonctionnement, sa posture face aux libertés, l’on peut se demander si les auteurs de telles critiques appréhendent les origines, de cette architecture politique et sociale qu’est l’Etat, qui remonte à la nuit des temps et qui même s’il a subi des mutations et changé d’appellation au cours des âges, n’a fondamentalement pas changé ni dans sa structuration ni dans sa vocation.
L’Etat a toujours été, et reste l’émanation puis l’expression d’une domination de fait (autocratie), ou consensuelle(Démocratie), d’une classe sur une autre, d’un camp (Clan, Tribu, parti politique ou coalition de partis) sur un autre camp. Sa Fonction principale reste la préservation et la perpétuation d’un ordre social pré-établi. Aujourd’hui c’est l’ordre Républicain qui est à l’ère du Temps, défini par une charte fondamentale, des lois et règlements, adaptables par le camp qui domine au gré de sa légitimité sociale, jusqu’à ce qu’il en soit autrement. Ainsi la mission régalienne de l’Etat Républicain reste le maintien de l’ordre public et la protection des personnes et des biens (sécurité), la garantie de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale. Cette lourde mission est tributaire d’une bonne assise sociale, de l’aptitude de celui-ci à fournir des réponses économiques, sociales, culturelles adéquates aux différentes sollicitations, aux angoisses existentielles d’ordre sécuritaire, sanitaire, Educationnel, Environnemental etc… de la population.
Devant de telles urgences jugez un Etat (de surcroit en Développement) à partir de fantasmes créés par des lobbies extérieurs mus par des desseins inavoués de déconstruction de nos valeurs sociétales sous le masque de défense de Droits de l’Homme ou des Libertés de profaner des cultes, d’insulter des Institutions, de perturber l’ordre public par des marches intempestives sans objet, des calomnies, des agressions à la dignité des gens, à la morale, relève à mon avis d’une immaturité, d’un infantilisme, politiques et d’une irresponsabilité ahurissante. C’est vraiment vivre son utopie que d’Imaginer un seul instant que dans un Etat Démocratique, la permissivité à toutes les dérives, verbales, comportementales, la violation des lois, le piétinement des Institutions, doivent être tolérés.
Avoir une telle posture, atteste d’un manque de repères historiques de l’évolution de l’espèce humaine et des Sociétés humaines, Evolution qui étaye à suffisance que l’espèce humaine n’a jamais pu jouir d’une liberté absolue, non encadrée depuis nos premiers ascendants, ADAM et EVE que le Seigneur avait accordés la liberté d’Habiter où ils veulent dans son Jardin et de manger tout, sauf goûter aux fruits de l’arbre interdit. Sur terre également, la liberté de circuler des premiers hommes même pour assouvir des besoins primaires, a été limitée par les obstacles de la Nature, son hostilité, sa rigueur. Seulement c’est en intégrant et en assimilant ces obstacles, que l’homme est parvenu à se bonifier en évoluant progressivement vers des étapes supérieures, au plan physiologique (Cromagnon, Néandertal, Homofabius), au plan de la socialisation (chasse, Agriculture, production/Accumulation, échanges commerciaux) mais surtout au plan institutionnel et sécuritaire avec le besoin de plus en plus prégnant d’une meilleure structuration de la communauté.
La nécessité de limiter les libertés et les ambitions qui s’entrechoquaient s’est faite sentir alors et a débouché sur la pertinence d’un ordre social, d’un code de conduite devenu incontournable dans la vie communautaire, renforcée par l’apparition de la propriété individuelle, puis collective et le désir de conquête de plus d’espaces, d’où la naissance de l’Etat et ses Forces spéciales pour maintenir l’ordre et assurer la Sécurité, le Droit est apparu concomitamment et progressivement, l’Etat de Droit, l’Etat Républicain. Ainsi donc Etat de Droit et Limitations des Libertés, vont de pair et ne sont pas antinomiques.
En encadrant les libertés, l’Etat les reconnaît tacitement et les renforce, régule les prétentions injustifiées, immodérées, des individus et des groupes, protège contre les périls extérieurs, toutes choses qui peuvent renvoyer à la case de départ, autrement dit à la Loi de jungle si l’on n’y prend garde. Comprenons donc l’histoire de l’Etat et ses enjeux et travaillons à le consolider dans sa fonction d’équilibre entre les Droits, les intérêts des uns et des autres et de préservation de l’ordre en attendant le “Grand Soir” quand la propriété privée disparaîtra et que les ressources de la planète connaîtront une répartition plus juste, plus équitable et quand chacun se servira selon ses besoins et l’auto- contrôle sera la règle. ET si la Mondialisation qui invite à la négation de l’Etat, pouvait être au plan économique d’abord, un raccourci pour cette dernière étape ultime de socialisation de l’humain, qui ne doit pas viser seulement l’absence de contrôle des Libertés, mais aussi la possibilité de se servir librement, alors l’on applaudirait des pieds et des mains cet ordre néolibéral et ses suppôts dans nos pays! Une autre tare dans la méprise de l’Etat est cette conception biaisée qui réduit celui-ci à l’Exécutif, aux hommes et femmes aux commandes, en omettant, que la représentation nationale (parlement), la justice (Pouvoir judiciaire) même si l’on cherche à leur trouver une virginité propre dans l’Etat moderne (la République), ils ont toujours été et le sont encore des composantes indissociables de tout Etat. Aucune de ses trois entités ne peut aller sans l’autre, leur indépendance n’est qu’une vue de l’esprit et n’existe dans aucun pays de la planète.
A ce titre Admettons que la justice n’est pas un Pouvoir, elle n’a pas de légitimité sociale, elle est une commodité fonctionnelle entre les deux Pouvoirs légitimes (l’exécutif incarné par le Président de la République et le Parlement (représentation populaire). La justice ne fait qu’apprécier le comportement du citoyen ou du groupe par rapport à la Loi et applique les dispositions de celle-ci. Dans aucun pays, même aux Etats unis, ou en France les deux pouvoirs légitimes ne sont nullement indépendants, chaque Pouvoir fait ce qu’il à faire séparément mais il existe toujours un système de vase communicant qui permet une intelligence partisane au moment de prendre les actes et les décisions, majeurs, au niveau de chaque sphère ( les libéraux au Congrès ne nagent pas à contre courant avec TRUMP. Au demeurant toutes les trois entités (Exécutif, Parlement, judiciaire) constituent les trois leviers d’un même corps social, la société, ils requièrent dans leur opérationnalisation, harmonie, conjugaison des synergies en vue de l’avènement d’un ordre Républicain base de tout progrès économique et social durable. L’ innovation et le rôle que la Démocratie, ou autorité de la majorité sur la minorité sans autre forme de procès (ni origine, ni classe), a apporté aux Etats, est l’accès et la dévolution, pacifiques, du Pouvoir par les urnes, la Séparation des Pouvoirs de Montesquieu, (et non leur indépendance qui viendrait d’un glissement sémantique) et la garantie des valeurs de “Liberté, d’Egalité (devant la loi) mais aussi de Fraternité (absence de médisance), référencée à la Révolution Française de 1789 qui a inspiré les Rédacteurs de la Déclaration Universelle de 1948. Faut-il le rappeler dans le cadre du débat en cours, en République, la sauvegarde de l’ordre Public est imputable à l’exécutif, incarné par le Président de la République qui en répond.
A cet effet il délègue conformément à la Loi l’appréciation de cet ordre à deux hauts Fonctionnaires (ministre de l’intérieur et ministre de la justice) qui à leur tour, s’appuient sur des leviers (Préfets et Procureurs). Alors dans le cadre du maintien de l’ordre Public, c’est aux procureurs et exclusivement aux procureurs que revient la prérogative de prendre des mesures de sauvegarde en cas de menaces ou risques supposés de trouble à cet ordre et ceci par procuration de la Société via le dépositaire du Pouvoir, qui n’est personne d’autre que le Chef de l’Etat. La société va plus loin avec le délégataire de son Pouvoir en lui conférant le Pouvoir de Grâce. Pourquoi donc s’acharner sur un Procureur dont le titre est révélateur, en cherchant à lui faire porter un manteau qui n’est pas le sien. Décomplexons-nous, dans une Démocratie, qui signifie Autorité d’une majorité sur une minorité, un Procureur doit être, réactif, proactif et rester aux ordres de celui qui a l’exclusivité de veiller sur l’ordre Républicain et qui en répond et pas quelqu’un d’autre. IL y va de la sécurité et de l’intérêt de tous. Avec un procureur indépendant on n’est plus en Démocratie.
D’où tire-t-il sa légitimité ? Ce qui se passe en France n’est pas à imiter, mais à méditer. Quand les partis politiques, les Syndicats sont disqualifiés, les Réseaux sociaux mènent l’ordre, le Procureur est dépassé, l’exécutif impuissant juridiquement, avec ce Mouvement incontrôlé de gilets verts, la République est atteinte dans ses Fondamentaux. L’on s’achemine vers un Etat innommable.
Didier Drogba (41 ans), qui vient de rejoindre la Confédération africaine de football (Caf) en tant que conseiller de Ahmad Ahmad, le président malgache de l’instance, pourrait être candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif).
Celle-ci est actuellement dirigée par Augustin Sidy Diallo, qui est contesté par une majorité des dirigeants de clubs. Drogba, quand il était encore en activité (jusqu’en 2018), entretenait des relations plutôt fraîches avec Diallo, élu pour la première fois.
L’ancien attaquant de Marseille et de Chelsea, selon nos informations, n’écarterait pas totalement l’idée de se présenter. Drogba, qui est membre du comité directeur de Wil - liamsville Athletic Club (Division 1 ivoirienne), devra vite se décider, puisque les élections sont prévues en novembre.