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8 août 2025
LA COUR SUPREME DIT NON !
La supposée annulation de l'arrêté du 20 juillet 2011 dit arrêté Ousmane Ngom et portant interdiction de toute manifestation au centre-ville de Dakar n’est pas avérée
. Et pour cause, après que les médias en ont fait leurs choux gras, la Cour suprême est sortie du bois pour rectifier l’information.
Dans un communiqué en date d’hier, vendredi, et émanant de la juridiction, il est précisé que « La cour a annulé l’arrêté du 31 août 2018 du préfet du département de Dakar portant interdiction du sitin devant les locaux du ministère de l’Intérieur envisagé le 4 septembre 2018, sous la bannière du Pds par Assane Ba, Birane Barry et Djiby Ndiaye ».
Et le communiqué de renseigner qu’ « Il s’agit d’une jurisprudence constante de la Cour suprême fondée sur la Constitution et la loi numéro 78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, voire arrêt Alioune Tine Amnesty International ». En conséquence, la Cour suprême a précisé que cet arrêté annulé n'a rien à voir avec celui du 20 juillet 2011 dit arrêté d’Ousmane Ngom.
Le communiqué émanant des services de communication de la juridiction renseigne enfin que « l’article disponible actuellement sera publié sur le site de la Cour suprême après notification de la décision aux parties ». Pour rappel, suite à un article publié dans l'édition d’hier, vendredi 24 mai, du journal Libération intitulé « La Cour suprême enterre l’arrêté Ousmane Ngom », l’information avait été partagée par une certaine partie de la presse, faisant croire qu’il est désormais possible de manifester au centre-ville de Dakar. Ce que la Cour suprême n’avalise pas.
LE SYNPICS SALUE ET MET EN GARDE CONTRE UN «PROLONGATION DE L'AIDE A LA PRESSE»
En Conseil des ministres qu’il a présidé avant-hier, mercredi 22 mai 2019, le président Macky Sall a donné des instructions à son gouvernement pour «la mise en place d'un Fonds d'appui au développement de la Presse».
Le SYNPICS qui salue un regain d'intérêt accordé à la presse sénégalaise met en garde contre l’administration de fonds comme une «prolongation de l'Aide à la Presse». Non sans lister d’autres préoccupations en attente.
L e Chef de l'État, Macky Sall, a demandé à son Gouvernement «la mise en place d'un Fonds d'appui au développement de la Presse», selon le communiqué du Conseil des ministres d’avant-hier, mercredi 22 mai 2019. Le Bureau Executif National (BEN) du Syndicat des Professionnels de l'information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) magnifie cette mesure qui réaffirme «son attachement au développement de la presse nationale».
A travers un communiqué daté d’hier vendredi 24 mai, le SYNPICS soutient que cette instruction arrive à son heure dans le processus entamé depuis 2017 par notre pays pour se doter d'une nouvelle Loi portant Code de la Presse. «En faisant de ce point un élément de sa Communication, le président de la République qui avait déjà instruit ses ministres du Travail et de la Communication de lui proposer les projets de décret d'application de la Loi portant Code de la presse le 1er mai dernier, fait un grand pas en direction de la satisfaction des revendications portées par le SYNPICS lors de la fête du travail. Le BEN du Synpics salue ce regain d'intérêt accordé à la presse sénégalaise et surtout à ses acteurs principaux que sont les travailleurs des médias», lit-on dans le document.
Pour le SYNPICS, le Fonds d'appui au développement des médias est en effet un axe essentiel, aux côtés de la Commission nationale de la Carte de presse, de la nouvelle réglementation qui vise le renouveau des médias locaux et leur pérennité économique. C’est pourquoi le BEN qui se réjouit de la promptitude souhaitée par le Chef de l'Etat met en garde, «à toutes fins utiles, que le Fonds d'appui au développement de la presse ne doit en aucune manière constituer une prolongation de l'Aide à la Presse, en ce que cette dernière constituait une source d'enrichissement personnel pour certains propriétaires de médias au Sénégal au détriment des travailleurs». Et le SYNPICS qui espère prendre part activement aux orientations structurelles de mise en place de ce Fonds ainsi qu'à son administration future enjoint les services de l'État compétent à faire de sa réalisation un exemple du mode «Fast-Track» décliné comme méthode de nouvelle gouvernance.
En outre, le BEN a remis au goût du jour ses autres préoccupations que sont: «la signature des décrets d'application, l'implication des organisations des médias dans l'administration de la Maison de la Presse, la nomination d'un PCA à la tête de celle-ci, l'application de la nouvelle convention et surtout le respect des obligations sociales par les promoteurs et patrons de presse», liste la même source.
«NOUS SOMMES VICTIMES DE NOS PERFORMANCES»
Engagé au Mondial de football U20, en attente de la Coupe d’Afrique en Egypte et éventuellement du Mondial U17 et des Jeux africains, le Sport sénégalais sera sur tous les fronts cette année - Suffisant pour donner quelques «cheveux blancs» à Matar Ba
Dans un entretien qu’il a accordé à la presse, le ministre des Sports qui a estimé que le sport Sénégal est tout bonnement “victime de ses performances” se dit prêt à « faire le nécessaire» pour la prise en charge des compétitions avec la prochaine Loi de finances rectificative. Le patron du Sport sénégalais n’a pas non plus manqué de faire l’état de préparation des prochains Jeux olympiques de la jeunesse de 2022, les infrastructures, sur l’ambition du Sénégal à la prochaine CAN ou encore sur la prochaine mise en place du code du sport.
JOJ «DAKAR 2022» : « Le Président Macky Sall a déclenché le monitoring »
«Hier (jeudi), on s’est réuni avec le président de la République et ses plus proches collaborateurs, le bureau du CNOSS et d’autres ministères. C’était un mini conseil présidentiel. Il y aura un grand conseil avec l’ensemble des acteurs concernés par les JOJ qui va être, incessamment, convoqué. Nous sommes en train de travailler sur le dossier, le rapport introductif qui permettra au Président Macky Sall de pouvoir apprécier pour prendre des décisions. Mais, hier (jeudi), avec ce conseil présidentiel, nous avons fait une revue des actions à mener et celles qui ont été déjà faites, depuis l’attribution des Jeux olympiques. Le CNOSS a déjà reçu cinq missions du CIO et les infrastructures ont été visitées encore. Les choses se précisent. On a eu une avancée notoire, parce que nous sommes fixés sur la période des Jeux olympiques, en fin octobre-début novembre 2022, pour permettre non seulement au CIO d’organiser et encore d’enchainer avec la Coupe du monde au Qatar. Et aller au mois de novembre nous fera gagner beaucoup de temps pour être vraiment au top au niveau de l’organisation. Le Président Macky Sall a réitéré son engagement à créer toutes les conditions d’une organisation parfaite de ces jeux qui sont organisés par le Sénégal au nom de l’Afrique. Nous avons fait le tour d’horizon des contacts menés par le CNOSS, par le président Diagna Ndiaye qui est, aussi, en train de s’investir partout en Afrique et dans le monde, pour trouver des sponsors afin d’accompagner les efforts de l’Etat. Parce qu’il faut dissocier le budget réel destiné à l’organisation des jeux et le budget d’investissement de l’Etat en ce qui concerne les routes, les hôtels, les infrastructures sportives. C’est la première fois que le CIO attribue des jeux en se basant sur la vision du dirigeant de ce pays, le chef de l’Etat. Et le PSE a joué un rôle extrêmement important, primordial dans l’attribution de ces jeux (…) Le Président a déclenché le monitoring. Après le conseil présidentiel, le curseur sera mis maintenant sur les différentes activités pour pouvoir suivre pas à pas et être dans les délais afin de permettre au Sénégal de disposer de tout ce qu’il faut. Le CIO n’est pas extrêmement exigeant. Parce que l’attribution était basée aussi sur l’existant. Il y aura une réhabilitation d’Iba Mar Diop, de la Piscine olympique, d’Amadou Barry. Le CIO voudrait aussi des activités dans la banlieue, l’Arène nationale étant à l’entrée de la banlieue. Donc, ce ne sont pas les nouvelles infrastructures sportives qui vont primer (… ).
Au niveau du tourisme, il faudra se battre pour avoir le réceptacle nécessaire. Avoir tous les hôtels de 5 étoiles parce que les autorités qui viendront au Sénégal, ce seront de très fortes personnalités. Au niveau transport, il faudra que les autorités se déplacent comme elles veulent. Le désengorgement, le désencombrement entrent dans la vision du Président de la République. Le schéma des JOJ a été tracé parce qu’il y aura un comité d’organisation qui sera coordonné par le président du Cnoss. Bien évidemment, en parallèle, il y aura le schéma étatique avec tous les ministères concernés pour accompagner les efforts du mouvement olympique, le mouvement sportif sénégalais».
LES INFRASTRUCTURES : « En mode Fast Track »
«Pour le Village olympique à l’université Amadou Makhtar Mbow, il nous faut 5 000 lits. Là aussi, on a une vision claire. Le chef de l’Etat a donné des assurances avec le promoteur. Je pense que le Village olympique sera livré bien avant même certaines réhabilitations. Ça, ce sont des actions prioritaires qu’il faudra régler. Devant le CNOSS et le gouvernement, le président de la République a assuré que ça va être livré bientôt. Normalement, au mois d’août, le Président procédera à la pause de la première pierre. C’est le même mode de travail que Dakar Arena, construit en onze mois, qui sera utilisé. Le Stade olympique sera livré dans les délais, ça sera du ‘fast-tract’. Le site est connu, il y aura d’autres infrastructures connexes pour permettre à Diamniadio de disposer de terrains d’entraînement, de pistes d’athlétisme, même en dehors du très grand Stade Olympique de 50 000 places. Le schéma est déjà tracé et le démarrage est imminent».
PROGRAMME ELITE JEUNE : « Nous ne voulons pas faire de la figuration »
« Il faut analyser ces jeux-là sur plusieurs angles. Le premier angle, c’est l’organisation qui concerne le CNOSS, l’Etat du Sénégal, l’Afrique. Il faut réussir cette belle organisation. Mais la participation du Sénégal est aussi importante. C’est pourquoi, on part en 2020 pour pouvoir démarrer en trompe cet accompagnement de l’élite jeune pour faire une bonne sélection des meilleurs athlètes de 15 à 18 ans. Cela veut dire que nous ne voulons pas faire de la figuration. Nous voulons bien organiser et avoir aussi des médailles. Nous saurons faire l’équilibre entre les deux. Nous sommes dans le cadre des Jeux olympiques, il faut inculquer cet engagement pour le jeune de se battre pour son pays et être sur le podium. Mais nous n’oublierons pas que le premier palier, c’est réussir l’organisation. Le travail est en train d’être fait par le CNOSS. Le samedi passé, il y a eu cette rencontre avec l’ensemble des présidents de fédérations pour partager ces informations. Et l’Etat sera là pour accompagner ».
CAN «EGYPTE 2019, COMPETITIONS INTERNATIONALES : «Nous sommes dans des moments très difficiles » «
«Ce qu’on peut retenir de cette participation, c’est que nous sommes dans des moments très difficiles. Parce que nous sommes victimes de nos performances. En général, nous n’avons pas l’habitude d’aller dans une même période à plusieurs compétitions internationales (…) Il y aura les U20 au Mondial et bientôt la CAN en Egypte. Tout ça, c’est extrêmement difficile. Heureusement que la fédération (de football) est en train de faire un travail extrêmement important pour pouvoir prendre en charge les petites catégories. Avec les subventions et des participations des instances supérieures, la CAF et la FIFA, la fédération est en train de gérer. Et nous devons nous préparer pour une participation de notre équipe nationale pour «Egypte 2019». La fédération a déjà exprimé les besoins et nous sommes en train d’arbitrer. Nous faisons ce qu’on a l’habitude de faire, à savoir faire un appel de fonds. C’est des qualifications qui sont intervenues après le vote du budget. Parfois, c’est très difficile de faire le nécessaire. Mais, nous n’avons pas d’inquiétudes parce que l’Etat du Sénégal a l’habitude de prendre en charge ces questions qui ne sont pas programmées. Et nous attendons, il y aura une LFR (Loi de finance rectificative). En plus de notre dotation normale qui est dans le budget, nous pourrons répondre aux préoccupations de l’équipe nationale et de la fédération. Nonobstant, maintenant, les fonds qui sont à la Fédération qui est aussi outillée pour pouvoir régler certaines questions. Avec cette entente qu’il y a entre la fédération et l’Etat, nous avons le même objectif. Nous travaillons autour de l’équipe nationale. Et nous travaillerons pour que les joueurs ne manquent pas de conditions ou de détails inutiles (...)
Dès lundi, j’ai convoqué le président Abdoulaye Sow, le président Augustin actuellement en dehors du pays, pour qu’on reprécise les choses et qu’on avance. Lors de la remise du drapeau, le 7 juin, par le chef de l’Etat, nous voulons que tous les problèmes soient cernés et qu’on soit prêt à aller au front et savoir que cette Coupe d’Afrique ne sera pas comme les autres CAN. C’est une Coupe d’Afrique spéciale. Parce que nous sommes assez outillés et que le Sénégalais est devenu très exigeant, il a fait une lecture lucide de ses atouts : une belle équipe, une fédération qui nous satisfait sur le plan administratif. Toutes les compétitions auxquelles le Sénégal participe, on n’a jamais été lésés sur le plan administratif (…) Donc quand on a une belle équipe, une fédération comme ça et un Etat assez engagé aux côtés de la fédération, c’est légitime que le peuple soit très exigeant. Et cette foisci, j’espère que ce sera la bonne (…) Nous attendons le discours du chef de l’Etat lors de la remise du drapeau, je ne peux pas anticiper sur l’ambition du premier supporter. Je sais que c’est une ambition partagée par l’ensemble du peuple sénégalais, c’est l’envie de toucher notre premier trophée (…) Je ne parle pas de budget parce qu’il évolue. Ce n’est pas la première fois que l’on participe à la Can. Au Gabon, le budget a tourné autour de 3 milliards. Globalement, on communiquera autour du budget. Il y a beaucoup de choses pour réunir les conditions de performance ».
DETTE ET PRIMES : « Travailler pour réparer cette injustice »
« Pour les primes, on y est. On a fait un grand pas sur la question des dettes. Avant, on parlait des primes sans statistiques. Nous avons remonté avec le Comité olympique et la direction de la haute compétition. Le dossier est bouclé et déposé au niveau du ministère des Finances. Ils sont en train d’y travailler pour réparer cette injustice. Je reconnais qu’il y a une injustice qui date de 2008. Le plus important est que l’on s’est accordé à reconnaitre cette injustice et à trouver des solutions pour que la page soit tournée. Cela fait partie des questions les plus critiques que je gère à côté du Stade Demba Diop. Il faut que le stade Demba Diop soit remis en service en attendant d’avoir la solution structurelle».
GESTION DE LA DIRECTION TECHNIQUE NATIONALE : « Il faut du sang neuf »
« Il faut du sang neuf. Il y a beaucoup de directeurs techniques nationaux qui sont à la retraite. Des jeunes peuvent les accompagner. On peut quitter la direction technique et rester dans la discipline pour apporter sa contribution et accompagner. Il ne faut pas faire de certaines fonctions une chasse-gardée. Je ne surprendrais personne. Le plus important est de voir où se trouvent l’efficient et l’efficacité et voir les hommes qu’il faut pour relever le niveau technique de nos disciplines. Vous reconnaitrez qu’il y a des Directeurs techniques qui ne sont qu’à Dakar alors que leur job est de faire le tour du pays, de faire la détection et d’installer ses organes au niveau des régions pour faire la formation. Je peux recevoir des propositions de Fédérations ».
ENTREE DU SENEGAL AU MONDIAL U20 : « Les jeunes nous rassurent par leurs prestations »
« Nous savions que nous avons marqué le but le plus rapide de l’histoire de la Coupe du monde de la catégorie U20. Nous étions fiers. Parce que une victoire pour un compétiteur, c’est de la fierté. Il faut le comprendre. Il n’y a pas de petite victoire. Quand le Sénégal gagne, tout sportif est content. C’est une bonne entrée en matière mais il faut être lucide. Il faut continuer à se battre, à travailler. Les jeunes nous rassurent par leurs prestations. Il y a de l’avenir. C’est ce qui manquait au Sénégal. Un jeu bien fait et une détermination dans l’action. Cette page de passivité est tournée. Maintenant, il reste d’être solidaire. On a besoin d’être uni autour de l’essentiel ».
STATE LAT DIOR : « Nous n’allons pas ouvrir Lat Dior à toutes les compétitions »
« Nous avons ouvert et permis à l’équipe du Sénégal de recevoir au stade Lat Dior. On ne va pas sur-utiliser ce stade. Nous traversons une phase critique au niveau des infrastructures. Pour transformer le stade Léopold Senghor, cela dépend de la République populaire de Chine. Elle va lancer le marché en Chine et choisir l’entreprise chinoise qui va l’effectuer. Ils choisissent la date parce que c’est une question de diplomatie. On ne va pas jouer à Lat Dior jusqu’à perdre la pelouse et être au Sénégal dans une situation qui ne lui permettra pas de recevoir. Nous n’allons pas ouvrir Lat Dior à toutes les compétitions et perdre notre investissement. Il faut préserver Lat Dior et sortir dans cette phase critique et avoir plus de choix. Il faut mettre du gazon synthétique au stade Maniang Soumaré ».
CODE DU SPORT : « Il faut un code qui va durer et porter le développement du sport »
« On en a parlé au Conseil présidentiel. Ce qui nous retarde, c’est encore au niveau du Fonde ou la Fondation pour le développement du sport. Nous ne serons pas aux Jeux olympiques sans notre code du sport. Il ne s’agit pas de se précipiter. Parce qu’après, il faut ouvrir au Cnoss et au mouvement sportif. Il faut que chacun fasse ses propositions. Il faut un code qui va durer et porter le développement du sport. Surtout sa dimension économique. On ne peut pas éviter ce virage parce qu’il faut trouver un organe qui peut capter des fonds et qui peut financer le développement de notre sport . Ce schéma qu’on a depuis 1960 ne peut plus continuer. Tout change et ce n’est plus les mêmes paramètres. La dimension économique du sport qui est en train d’être reconnu nous permettra de changer de paradigme. Faire en sorte que certains financements puissent être portés par le Fonds. Il faut que les dirigeants se mettent au travail en mettant en place des projets porteurs qui peuvent booster le développement du sport. Mais qui participeraient durablement au développement économique et social du sport. Il faut avoir un projet qui va apporter de l’argent et développer le sport.
SADIO MANE : « Il nous fait de la bonne diplomatie »
«C’est un sentiment de fierté de voir Sadio Mané jouer la finale de la Ligue des champions . Notre Sadio Mané est un patrimoine qu’il faudra préserver. On ne peut pas parler de Sadio Mané sans penser au Sénégal. Il nous fait de la bonne diplomatie et a besoin d’encouragement et de solidarité de son peuple (…) Sadio est en train d’impulser une chose extrêmement importante pour le sport sénégalais. C’est un international qui montre sa solidarité. Il accompagne son peuple et son village en investissant dans des domaines prioritaires. Et ça, c’est un bel exemple que tous les sportifs doivent suivre. Il mérite le respect de l’ensemble des Sénégalais (…) Je serai à la finale Liverpool-Tottenham».
Macky Sall fâché contre sa diaspora
Le chef de l’Etat est arrivé en Afrique du Sud où il prend part à l’installation du nouveau président de la République. Mais d’après des sources de « L’As», avant même de débarquer, il a tenu à appeler pour dire aux militants qui se préparaient à lui réserver un accueil qu’il ne recevra aucun militant. En effet d’après des sources de son parti, il n’a pas digéré sa défaite dans la diaspora, notamment en Afrique du Sud. C’est d’ailleurs pourquoi, lors de son dernier séjour parisien, il n’a pas accepté de recevoir ses militants. S’y ajoutent déjà plusieurs griefs qu’il faits à ses responsables, notamment le cas le d’un député de la diaspora accusé d’avoir vendu un véhicule de l’Apr en Mauritanie.
Faut-il lapider Adja Astou de 7Tv
La belle Adja Astou Cissé auraitelle de la morve à la place du cerveau ? En tout cas, on peut d’autant plus se le demander que cette animatrice sur la 7TV a eu l’outrecuidance de tenir des propos outrageants contre la communauté peule. «En général, on parlait plus de viol dans les familles toucouleur ou Haal Pulaar. En majorité, ce sont des hommes âgés qui violaient de petites filles», a-t-elle osé dire devant sa directrice et d’autres invités, sans que personne ne puisse la recadrer. Ainsi ces affirmations d’une écervelée ont eu à susciter une vague d’indignations. Sur facebook, elle a été littéralement lapidée. Les plus gentils exigent des excuses publiques et d’autres demandent simplement au procureur de s’auto saisir. Surtout que des attaques poularophobes et des stigmatisations contre les peuls ont tendance à se proliférer de plus en plus dans l’espace public. Si ce ne sont des hommes politiques en mal de notoriété, ce sont des acteurs des médias qui caricaturent les peuls. L’indignation sélective est assurément l’une des preuves que le mal est plus profond.
Les excuses de Maimouna Ndour Faye
Après la levée de boucliers suscitée par la vidéo, la directrice de la télévision est montée au créneau pour présenter ses plates excuses à la communauté pulaar atteinte dans son honneur. C’est presque en sanglots que Maïmouna Ndour Faye a demandé pardon. Le tremolo de sa voix en dit long sur son ressentiment. Elle sera suivie dans la lancée par Adja Astou qui s’est exprimée en pulaar pour s’excuser. Comme quoi, tout est bien qui finit bien. Aux dernières nouvelles, Adja Astou Cissé est convoquée à la Dic.
Moustapha Fall Che persona non grata
Pour moins que cela, le Dage de la Présidence avait été viré. Le Pca de Snhlm Moustapha Fall Ché s’est illustré de manière triste non seulement en approuvant les inepties d’Adja Astou, mais surtout en justifiant de façon à peine voilée le viol. Comme Adja Astou, il a essuyé lui aussi une volée de bois vert. Pendant ce temps, sur un autre front, le syndicat des travailleurs de Snhlm a tenu hier un sit-in pour réclamer son départ de la tête de l’entreprise. Cela fait suite à l’achat d’un véhicule de luxe par la Direction, pour lui. Pire, les travailleurs l’ont déclaré persona non grata dans la boite.
Agression de journalistes de la 2STV devant l’Ucad…
Dégâts collatéraux du déguerpissement des marchands ambulants installés devant l’université Cheikh Anta Diop. Ces marchands que le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), remontés contre les autoritaires universitaires, ont déversé leur colère sur nos confrères de la 2S Tv. En reportage sur les lieux pour constater le déguerpissement, un reporter et son caméraman ont subi la furie de deux marchands. Le Directeur de la Rédaction, Ben Mactar Diop, renseigne que le cameraman s’est retrouvé avec des blessures et sa caméra a été endommagée. A l’en croire, une patrouille de la police du Point E est tombée sur la scène et est intervenue. La Direction de la 2STv a porté une plainte au commissariat de Police du Point E. Et les deux marchands ont été identifiés par le caméraman
… Le Synpics condamne et attend des sanctions
Restons avec l’agression des reporters de la 2Stv pour dire que le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) est monté au créneau pour dénoncer la violence sur nos confrères. Il est inadmissible, d’après le secrétaire général du Synpics Bamba Kassé, que des marchands ambulants déguerpis par le Coud s’attaquent à des journalistes qui ne font que leur travail. Le syndicat attend la punition des auteurs de cette agression à la hauteur de leur acte. Bamba Kassé, qui apporte son soutien à l’équipe de la 2STv, promet de veiller à l’intégrité physique et morale des professionnels des médias.
Une bande de voleurs à la sauvette démantelée
Coup de filets de la police de Dieuppeul. Le Commissaire de police de Dieuppeul, Aïssatou Ka, et ses éléments ont mis hors d’état de nuire trois voleurs l’arrachée. Ils ont arrêté trois individus sur deux scooters, en possession de sacs à main pour femme. Les limiers ne se sont pas arrêtés là. Ils ont poussé l’enquête pour voir si ces derniers ne sont pas les bourreaux des femmes qui sont souvent victimes de vol à l’arrachée par des personnes à bord de motos. Ainsi les flics ont fait une descente dans leur villa sise à Liberté I pour faire une perquisition. La découverte était alléchante.
Une bande de voleurs à la sauvette démantelée (bis)
Restons avec les éléments du commissaire Aïssatou Ka qui ont été surpris devant le matériel trouvé dans la villa de ces conducteurs de scooters. En effet la perquisition a permis de découvrir 12 téléphones portables, une tablette, un ordinateur portable, un téléviseur écran plat, deux ordinateurs pour bureau, sept sacs à main pour femme, trois porte-monnaie, un faux billet de banque de 10.000 F cfa, deux passeports, six cartes d’identité et deux scooters. A cela s’ajoute l’arsenal dont ils se servaient pour mener leurs cambriolages. Il s’agit d’une arme factice, une scie à métaux, trois machettes, quatre paires de ciseaux, sept couteaux, onze tournevis, quatre rouleaux de corde et deux burins.
Kolda compte 1450 abris provisoires
Ce n’est pas demain la fin des abris provisoires dans les écoles de la région de Kolda. A l’occasion d’une réunion des acteurs de l’éducation sous la direction de l’Inspecteur d’Académie, il a été recensé 1450 abris provisoires dans la région de Kolda. C’est dire que ces salles de classes en hutte constituent le décor dans plusieurs établissements scolaires, aussi bien dans le primaire que dans le moyen secondaire. L’inspecteur d’Académie Mamadou Goudiaby renseigne que le taux d’abris provisoires varie entre 27 et 82% selon les trois départements de la région, à savoir Kolda, Vélingara et Médina Yoro Foulah. Ces abris provisoires ne sont pas sans conséquences sur le quantum horaire dans cette région, puisque l’année scolaire est souvent écourtée. A l’ouverture des classes, les enseignements tardent à commencer et dès que la première pluie tombe, les élèves sont libérés.
Abdoul Mbaye relève les couacs du «fast track»
Le Sénégal est loin du «fast track», du moins si l’on en croit Abdoul Mbaye. Le président de l’Alliance pour la citoyenneté etle travail (Act) relève déjà les «couacs du fasttrack ou nouveau régime présidentiel rationnalisé à la peine». Selon Abdoul Mbaye, le ministre de l’Intérieur a engagé des discussions avec les partis politiques dans le cadre d’un «dialogue politique». Mais puisque le Front de Résistance National est une structure sérieuse, dit-il, il a confirmé sa disponibilité à y participer sous une double réserve. Mieux, renseigne l’ancien Premier ministre, une semaine plus tard, la réponse du ministre du 22 mai renvoie le Front à une réunion qui devait se tenir le 24 mai, sans répondre à sa lettre. Etle lendemain, à savoir le 23 mai, c’est au tour du Directeur de cabinet politique du chef de l’Etat de publier un communiqué portant sur un dialogue, cette fois «national» et non plus « politique», contenant des réponses au courrier du Front mais qui dans la forme semblent destinées à la Nation. A l’en croire, jusqu’à présent aucune précision antérieure n’a été disponible, relative audit dialogue national. Il appelle le gouvernement à faire preuve de sérieux parce que la situation actuelle et à venir du Sénégal l’exige.
Le DG de l’ADM déclare sa candidature
Le directeur général de l’Agence de développement municipal est candidat pour être maire de Mbour.Hier, lors d’unNdogou organisé à son domicile, Cheikh Issa Sall a soutenu que son mouvement fera partie de la compétition. «Je dis que mon ambition principale est de remporter la mairie aux prochaines élections locales.Nous avons les capacités, les moyens logistiques et la volonté d’y arriver. Déjà depuis 3 ans, notre mouvement ne cesse de poser des jalons allant dans ce sens», a-t-il confié.
L’entreprise Satar Bp/Sa condamnée
Tout travail mérite salaire. L’entreprise Satar Bp/Sa ne semble pas faire de cette philosophie un crédo éthique. En effet Satar doit aux ouvriers qui ont travaillé dans le chantier du «cœur de ville de Kaolack» la rondelette somme de 910 575 613 francs. Les ouvriers ont tenu un point de presse pour réclamer leur dû. D’après le porte-parole Maguette Seck, Satar refuse de se plier à une décision de la Justice. La somme globale dont Satar est condamnée à s’acquitter est estimée à 910 575 613 francs. Depuis 2005, soit 14 ans, Maguette Seck et ses collègues courent toujours derrière Satar en dépit du fait que la justice a, à plusieurs reprises, tranché en leur faveur. Selon eux, si Satar tarde à s’exécuter, c’est parce qu’elle est protégée par le régime. A les en croire, le dossier est bloqué au ministère de l’urbanisme. Ils prévoient une marche après le mois du ramadan et demandent l’intervention des autorités.
L’Unsas à la marche du 28 juin du G7
L’Union nationale des syndicats autonome du Sénégal(Unsas) ne sera en reste pour la marche initiée par les 7 syndicats les plus représentatifs de l’Education pour dénoncer la sortie malencontreuse et inappropriée du chef de l’Etat. L’Unsas salue la décision du G7 d’organiser une grande marche nationale le 28 juin prochain pour protester contre la déclaration du président Sall, le 1er mai, reniant les acquis et engagements souscrits par l’Etat du Sénégal, notamment pour la révision du système de rémunération de la Fonction publique. Selon le secrétaire général de l’Unsas Mademba Sock, cette décision intervient au moment où la coalition des centrales syndicales prépare une riposte collective et appropriée au discours du président Macky Sall. A l’en croire, la marche demeure une opportunité pour les travailleurs de tous les secteurs pour se mobiliser et dire non à la dictature et au mépris. Mieux, au-delà de la marche, soutient-il, les centrales syndicales doivent dérouler un plan d’action pour exiger le déblocage des négociations générales auprès de l’Etat et du patronat. Le syndicaliste rappelle que la force des travailleurs est une source essentielle de la croissance. Par conséquent, il est inacceptable de les exclure du partage des fruits de la croissance. Mademba Sock rappelle que le dialogue social ne peut rimer avec des décisions unilatérales qui foulent au pied les consensus obtenus.
La Sapco signe un mémorandum avec Akon Lighting
Le Directeur général de la Sapco Me Aliou Sow a procédé hier à la signature, avec Akon Lighting et ses partenaires, d’un mémorandum d’entente pour construire le premier projet hôtelier durable en Afrique de l’Ouest. La cérémonie de signature a été présidée par le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr, dans les locaux de son département à Diamniadio. Le projet sera bâti sur un site de 50 ha à Mbodiène, pour un montant global de 50 milliards de FCFA. Il y sera érigé 547 unités de logements composées de villas, d’appartements, d’un terrain de golf, de restaurants, etc.