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8 août 2025
LE PAPE FRANÇOIS EN VISITE AU MAROC, TERRE D'UN "ISLAM MODERE"
Le pape François entame samedi une courte visite au Maroc, centrée sur le dialogue avec l'islam et la problématique des migrations, deux priorités de son pontificat, avant de saluer le lendemain une communauté catholique ultra-minoritaire
Le pape François entame samedi une courte visite au Maroc, centrée sur le dialogue avec l'islam et la problématique des migrations, deux priorités de son pontificat, avant de saluer le lendemain une communauté catholique ultra-minoritaire portée par les fidèles originaires d'Afrique subsaharienne.
Le chef spirituel des 1,3 milliard de catholiques a été invité par Mohammed VI, roi du Maroc et "Commandeur des croyants", pour cette visite "placée sous le signe du développement du dialogue interreligieux", selon les autorités marocaines.
Un thème prioritaire pour le pape, même si les scandales d'abus sexuels dans l'Eglise catholique focalisent l'attention du public.
Bâtiments repeints, rues pavoisées, pelouses tondues, forces de l'ordre renforcées... Tout a été fait pour recevoir le souverain pontife en grande pompe à Rabat, capitale d'un pays à 99% musulman.
Le roi accueillera le pape à sa descente d'avion avec, comme le veut la tradition, des dattes et du lait d'amande. Les deux hommes se rendront ensuite en cortège, l'un en papamobile, l'autre en limousine, sur une grande esplanade de Rabat bordée par une mosquée et un mausolée.
Quelque 25.000 personnes sont attendues près de l'esplanade, où les discours des deux hommes seront retransmis sur des écrans géants.
- "Tolérance religieuse" –
Après un tête-à-tête avec Mohammed VI au palais royal, le pape se rendra à l'Institut de formation des imams qui accueille des Marocains et des étrangers d'une dizaine de pays, dont la France. Ils sont 1.300 étudiants, hommes et femmes, à suivre des cursus dans cet établissement, fer de lance de "l'islam modéré" prôné par le roi.
"C'est un événement très significatif, la première fois qu'un pape est accueilli dans un institut de formation d'imams", a souligné avant la visite le porte-parole du souverain pontife, Alessandro Gisotti, alors que le pape François dénonce régulièrement toute forme d’extrémisme religieux.
Le roi et le pape ne prendront pas la parole mais écouteront les témoignages de deux étudiants, l'un d'Afrique, l'autre d'Europe, ainsi qu'une déclaration du ministre marocain des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq. Un concert de musiques puisées dans le répertoire des traditions islamiques, juives et chrétiennes est également prévu.
En février, lors d'une visite historique aux Emirats arabes unis, le pape et le grand imam de l'institution de l'islam sunnite Al-Azhar au Caire, cheikh Ahmed al-Tayeb, avaient co-signé un "document sur la fraternité humaine", appelant notamment à la liberté de croyance et d'expression et à la pleine citoyenneté pour les "minorités" discriminées.
Le pape ne manquera pas d'évoquer ce document qu'il distribue désormais à tous les chefs d'Etat, selon Alessandro Gisotti.
Le texte valorise "la culture de la tolérance", sans toutefois aller jusqu'à admettre le droit à ne pas adhérer à une religion.
Au Maroc, où l'islam est la religion d’État, les autorités aiment souligner la "tolérance religieuse" qui permet aux chrétiens étrangers et aux juifs d'exercer librement leur religion.
Reste que pour les Marocains considérés automatiquement comme musulmans quand ils n'appartiennent pas à la communauté juive, l'apostasie est désapprouvée par la société et le prosélytisme en faveur d'une autre religion condamné par la loi.
Si le renoncement à l'islam n'est pas explicitement mentionné dans le code pénal, ceux qui sont soupçonnés d'"ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion" peuvent être poursuivis.
Longtemps dans l'ombre, la petite minorité des convertis plaide ouvertement depuis 2017 pour vivre sa foi "sans persécution" et "sans discrimination".
- Politique "humaniste" –
En fin de journée samedi, le pape François rencontrera des migrants dans un local de l'ONG catholique Caritas, qui gère des centres d'accueil destinés à soulager la misère de ceux qui tentent de rallier le continent européen.
La route via le Maroc vers l'Espagne est devenue ces dernières années la principale voie des migrants venant des pays subsahariens, du fait notamment de la fermeture du trajet via la Libye.
En 2017, les trois centres d'accueil de Caritas ont reçu 7.551 nouveaux arrivants, selon l'organisation.
Le royaume marocain revendique une politique "humaniste" centrée sur la régularisation des migrants et rejette les critiques des défenseurs des droits humains qui ont dénoncé ces derniers mois des "campagnes d'arrestations brutales" et des "déplacements forcés" de migrants vers le sud du pays.
Dimanche, le pape consacrera sa journée à la petite communauté catholique du pays, en clôturant sa visite par la plus grande messe catholique jamais célébrée au Maroc, avec quelque 10.000 personnes attendues dans un complexe sportif. (AFP)
BRÉSIL : L'ARROSEUR ARROSÉ À SON TOUR ?
L'ancien président brésilien Michel Temer, accusé par la justice brésilienne d'avoir été à la tête d'un système criminel qui a détourné 415 millions d'euros de pots-de-vin, a été inculpé pour corruption vendredi
SAO PAULO (Reuters) - L'ancien président brésilien Michel Temer, accusé par la justice brésilienne d'avoir été à la tête d'un système criminel qui a détourné 1,8 milliards de reals (415 millions d'euros environ) de pots-de-vin, a été inculpé pour corruption vendredi, a-t-on appris auprès du parquet fédéral.
Michel Temer, chef de l'Etat de 2016 à 2018, avait succédé à la présidente Dilma Rousseff, destituée par les députés brésiliens en raison de ses démêlés avec la justice, et dont il avait été le vice-président pendant six ans.
Il avait été arrêté la semaine dernière dans le cadre d'une enquête pour corruption en lien avec la construction de la centrale nucléaire Angra 3, avant qu'une cour d'appel fédérale n'autorise sa remise en liberté.
Les procureurs fédéraux accusent Temer et son ancien ministre de l'Energie, Wellington Moreira Franco, d'avoir orchestré un système de corruption ayant détourné 1,8 milliard de reals (415 millions d'euros environ) de pots-de-vin grâce à différents stratagèmes liés à Angra 3 et des compagnies publiques.
Temer et Moreira Franco ont rejeté ces accusations.
Pendant longtemps, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) de Temer exerçait une influence sur le choix des dirigeants des principales compagnies publiques du secteur de l'énergie.
Alors qu'il était chef de l'Etat, Michel Temer, désormais âgé de 78 ans, avait été la cible d'accusations de corruption, mais ses alliés à la chambre basse du Congrès avaient empêché toute procédure judiciaire à son encontre - un feu vert du parlement étant nécessaire à toute mise en accusation d'un président en exercice.
Plus de 150 politiciens et hommes d'affaires ont été inculpés depuis l'ouverture en 2014 d'une vaste enquête anti-corruption.
Michel Temer est le deuxième ancien chef d'Etat à être arrêté sur des soupçons de corruption, après Luiz Inacio Lula da Silva qui a été condamné à 12 ans d'emprisonnement.
EN VISITE AU MAROC, FRANÇOIS S'EN PREND AUX BARRIERES CONTRE L'IMMIGRATION
Le chef de l'Eglise catholique, le premier à se rendre au Maroc depuis Jean Paul II en août 1985, a également appuyé l'action du roi Mohamed VI en faveur d'une forme modérée de l'islam qui favorise le dialogue entre les confessions
RABAT (Reuters) - Le pape François, arrivé samedi au Maroc pour une visite de deux jours, a affirmé une nouvelle fois que les problèmes liés aux migrations ne pourraient pas se régler par des barrières matérielles mais par la justice sociale et une réduction des déséquilibres économiques de la planète.
Le chef de l'Eglise catholique, le premier à se rendre au Maroc depuis Jean Paul II en août 1985, a également appuyé l'action du roi Mohamed VI en faveur d'une forme modérée de l'islam qui favorise le dialogue entre les confessions et rejette toute forme de terrorisme ou de violence prétendument commise au nom de Dieu.
"La question migratoire ne sera jamais réglée en érigeant des barrières, en alimentant la peur de l'autre ou en refusant de porter assistance à ceux qui aspirent légitimement à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs familles", a-t-il dit lors de la cérémonie d'accueil après son arrivée à l'aéroport de Rabat-Salé.
"Nous savons aussi que la consolidation d'une paix véritable passe par la recherche de la justice sociale, qui est indispensable pour corriger les déséquilibres économiques et les troubles politiques qui ont toujours eu un rôle majeur dans l'apparition des conflits et la menace contre l'humanité entière", a poursuivi le pape, lui-même descendant d'émigrés italiens arrivés en Argentine.
Le Maroc est devenu l'une des plateformes des routes migratoires qui remontent d'Afrique subsaharienne vers l'Europe. François a prévu de rencontrer des migrants venus d'Afrique subsaharienne ce samedi au siège de la Caritas diocésaine de Rabat.
Au cours des deux jours qu'il doit passer à Rabat, il rencontrera aussi la communauté catholique, composée en majorité d'Européens expatriés, surtout des Français, et dira une messe dimanche après-midi avant de repartir pour Rome.
Le début de sa visite a été perturbé quand un homme non identifié s'est précipité en direction de la voiture du roi du Maroc. Il a été interpellé par les services de sécurité, peut-on voir sur les images télévisées du cortège.
"LA SOLUTION N'A QU'UN NOM: L'ÉDUCATION"
Après la cérémonie d'accueil, le pape et le roi du Maroc ont visité un institut fondé en 2015 par Mohamed VI pour former des imams mais aussi des prédicateurs et des prédicatrices de l'islam.
François a salué son engagement en faveur d'une "solide formation pour combattre toutes les formes d'extrémisme, qui conduisent si souvent à la violence et au terrorisme et qui, en toutes circonstances, constituent une offense contre la religion et contre Dieu Lui-même".
Le savoir, a répondu le roi du Maroc, est la seule manière de combattre l'extrémisme religieux. "Pour combattre le radicalisme, a-t-il dit, la solution n'est ni militaire, ni financière; la solution n'a qu'un nom: l'éducation."
Faute de statistiques officielles, le nombre de chrétiens marocains est estimé à environ 50.000, la plupart des chrétiens évangéliques. Il y aurait environ 30.000 catholiques dans le pays, étrangers compris.
Les Marocains convertis au christianisme, une toute petite minorité dans un pays presque totalement musulman, compte sur la venue du pape pour faire valoir leurs revendications en faveur de la liberté religieuse.
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L'HUMANITÉ À L'ÉPREUVE DE LA DÉPENDANCE TECHNOLOGIQUE
Le documentaire "Disconnected" examine l’évolution rapide de la technologie, notre dépendance excessive à son égard et son incidence pour l’avenir de l’humanité
Ce documentaire examine l’évolution rapide de la technologie, notre dépendance excessive à son égard et ce que cela pourrait signifier pour l’avenir de l’humanité.
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MACKY ACCUSÉ DE TRIPATOUILLAGE
Selon Barthélémy Dias, le chef de l'Etat et son ministre de l'Intérieur sont coupables de plusieurs manoeuvres frauduleuses dans le cadre de la dernière présidentielle
Le maire de Mermoz, Barthélemy Dias, a fait face, ce samedi, à la presse. Dans son discours, il a fait cas de "tripatouillages, notamment à Agnam au Fouta où même les moutons ont voté, pour une réélection de Macky Sall au premier tour lors de l’élection du 24 février dernier".
Le proche de Khalifa Sall de marteler : "Macky Sall et certains services de l'État ont tripatouillé. Je mets ma main sur la Bible pour dire que le président de la République et le ministre de l'intérieur ont tripatouillé le fichier électoral et l’états civil des Sénégalais pour gagner la présidentielle".
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L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE AVEC PAPE NDAO
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end depuis New-York
Réélu le 24 février 2019 pour un second mandat, Macky Sall doit prêter serment le mardi 2 avril prochain devant les juges du Conseil constitutionnel. Et c’est dans ce cadre que le Forum du Justiciable lui rappelle le préalable de la déclaration de patrimoine (article 37 de la Constitution), avant toute prise de fonction.
«Le Président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique (…). Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique». Voilà, à titre de rappel, la mise au point que le Forum du Justiciable (FJ), a formulé, hier, à l’endroit du Président de la République. Et en rappelant à Macky Sall ces dispositions de l’article 37 de la Constitution, le Forum du Justiciable, dit être mue par «le souci de prévenir tout manquement ou tout retard dans la déclaration de patrimoine du Président de la République nouvellement élu». C’est dans ce cadre que babacar ba et compagnie rappellent au chef de l’Etat réélu, qui doit être installé le mardi 2 avril prochain, que «la prestation de serment du président de la République doit être précédée de sa déclaration de patrimoine. Et cette déclaration est rendue publique par le Conseil constitutionnel». Le Forum du Justiciable souligne aussi : «La déclaration de patrimoine- dont il s’agit, doit se faire avant toute prise de décision par le président de la République nouvellement élu.
Conformément à l’article 4 de la loi 2014- 17 du 2 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine, la déclaration doit comporter toutes les informations relatives aux biens et actifs détenus par la personne concernée, directement ou indirectement». Explicitant, le FJ renseigne qu’il s’agit des biens meubles englobant «les comptes bancaires courants ou d'épargne, les valeurs en bourse, les actions dans les sociétés de commerce en général, les assurances vie, les revenus annuels liés à la fonction occupée ou provenant de toute autre source». Egalement, «les collections d'objets de valeur, les objets d'art, accompagnés de leur estimation en valeur, les bijoux et pierres précieuses de valeurs supérieures ou égales à cinquante millions (50.000.000) de francs CFA». Il en est de même pour «les véhicules à moteur, les fonds de commerce, les effets à recevoir et tous autres biens meubles détenus au Sénégal ou à l'étranger».
Quant aux immeubles, la notion englobe, «les propriétés bâties au Sénégal ou à l'étranger avec description en annexe, les propriétés non bâties au Sénégal ou à l'étranger, les immeubles par destination au Sénégal ou à l'étranger. Pour lesdites propriétés, le déclarant communique les adresses et les copies certifiées des titres authentiques». «Outres les éléments de l'actif cités, le déclarant mentionne le passif de son patrimoine incluant les dettes hypothécaires, les dettes personnelles et tous autres engagements qu'il juge nécessaire de signaler», relève le bureau exécutif du Forum du Justiciable.
Pour rappel, à son élection pour son premier mandat, Macky Sall a publié, en date du mardi 8 mai 2012, la déclaration de patrimoine qu’il a déposée le 20 avril de la même année devant le Conseil constitutionnel. Ses biens meubles et immeubles y sont estimés à un montant de l’ordre de quelque 1,3 milliard de francs CFA. Entre les villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston aux Etats-Unis, des parts dans des sociétés immobilières et une trentaine de véhicules… il apparaissait déjà comme un homme riche, très riche même. Depuis, il a passé 7 ans au Palais. Et c’est fort probable qu’il ne se soit pas appauvri entre temps. Au contraire...
Voici, in extenso, la déclaration de patrimoine du président Macky Sall du 20 avril 2012
«Aux termes de l’élection au suffrage universel direct, j’ai été élu Président de la République du Sénégal. A ce titre, j’ai décidé, en conformité avec les dispositions de l’article 37 de la Constitution de la République du Sénégal et dans le cadre de l’application des principes de l’éthique et de la charte de bonne gouvernance dans laquelle le Sénégal s’est inscrit, de faire une déclaration de mon patrimoine.
I- Immobilier
1- Immobilier direct
A- Une villa en nature de terrain bâti, sis à Dakar, lieu dit Patte d’Oie 2, lot n°S032, d’une contenance superficielle de deux cent cinq mètres carrés (205m2) à distraire par voie de morcellement du titre foncier numéro dix mille cent soixante quatorze des Communes de Dakar et gorée (TF n°10.174/Dg), acquis le 05 octobre 2001 au prix de douze millions(12.000.000) de francs CFA, dont huit millions en crédit par la bHS sur 15 ans. La villa est actuellement évaluée à la somme de deux cent cinquante millions (250.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone.
B- Une villa consistant en des peines etsoins édifiés sur un terrain sis à Niague, lotissement Jardins du Lac, formant le lot numéro 10 d’une superficie de deux cent quarante (240) mètres carrés, acquis le 21 décembre 2004 au prix de douze millions (12.000.000) de francs CFA. Ladite villa n’a pas enregistré de plus value en raison de sa vétusté et est évaluée à la somme de douze millions (12.000.000) de francs CFA.
C- Un terrain nu, sis à Dakar, lieu dit Almadies, d’une superficie de deux mille soixante neuf(2069) mètres carrés et faisant l’objet du titre foncier numéro sept mille cent quatre vingt deux de la commune de grand Dakar (Titre foncier numéro/7182/gRD). Leditterrain est actuellement évalué à la somme de deux cent millions (200.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone.
D- Un appartement (Town Home) sis à Houston, au Texas(USA), d’une superficie de trois cent(300) mètres carrés. Ledit appartement est estimé à la somme de deux cent vingt mille dollars(220.000$), dont la contre-valeur en francs CFA à la date de ce jour est d’environ de cent neuf millions cinq cent vingt mille trois cent douze (109.520.312) francs CFA. Cet appartement fait l’objet d’un remboursement bancaire en cours jusqu’en 2017. E- Une villa de deux mille mètres carrés à Saly Portudal, face hôtel Teranga. Ladite villa est construite en rez-de-chaussée plus un (R+1). Elle a une valeur estimée de deux cent cinquante (250.000.000) millions.
F- Une villa de deux chambres plus salon à plein Sud-Saly, acquise à trente cinq millions (35.000.000) de francs CFA, en 2002, d’une valeur actuelle de cinquante millions (50.000.000) millions de francs CFA.
G- Un terrain nu sis à Fatick (lotissement Fatick 2) de mille deux cent (1.200) mètres carrés par attribution d’une valeur actuelle de six (6) millions.
H- Un terrain de neuf (9) hectares en bail accordé en 2004 à Sébikhotane Filfili pour usage d’exploitation agricole.
2- Immobilier Indirect
A- Une villa à fenêtre Mermoz, Dakar d’une superficie de six cent quatre-vingt dix neuf (699) mètres carrés, formant le lot numéro FM/87, morcellement du titre foncier numéro cinq cent soixante-neuf du livre foncier de grand Dakar (TF. N° 569/gRD ex TF N° 22259/Dg), acquis le 07 octobre 2006, au prix de cent trente millions (130.000.000) de francs CFA, en considération du prix moyen des transactions dans la zone. Cette villa appartient à la SCI «bilbassy», Société Civile Immobilière Familiale, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Fenêtre Mermoz, au capital social de : un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10 000) francs CFA, dans laquelle je détiens les 60% et les 40% restant au profit de mon épouse.
II- Titres sociaux :
A- Soixante pour cent (60%) des parts sociales de la SCI «bilbassy», Société Civile Immobilière Familiale, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Fenêtre Mermoz au capital social de : un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en (100) parts sociales de dix mille (10.000) francs CFA.
B- Soixante-dix pour cent (70%) des parts sociales de la société «M3 Consult Sarl», société à responsabilité limitée (SARL) au capital de : un million (1.000.000) de francs CFA, ayant son siège social à Dakar (Sénégal), Sacré cœur 3 villa n°10447 et immatriculée au Registre de Commerce et du Crédit mobilier de la Ville de Dakar sous le numéro SN DkR2008b18620. Néanmoins ladite société a fait l’objet d’une suspension d’activité et mise en sommeil aux termes d’un procès-verbal des délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire en date à Dakar du 11 avril 2012, et publiée conformément à la loi.
III- Parc automobile
Un parc de trente-cinq (35) véhicules divers, qui servent essentiellement aux activités de mon parti (Ndlr : Alliance pour la République – APR). En «Nota bene» et «à titre d’information», précise le chef de l’Etat Macky Sall : «Mon épouse, Madame Marème Faye Sall, est propriétaire de deux villas R+1 : une à Sacré cœur 3 servant de siège à l’Alliance pour la République (APR), d’une valeur estimée à quatre-vingt (80) millions, et l’autre à Comico III, d’une valeur estimée à quatre-vingt dix (90) millions».
AFFIRMATION DE SINCERITE
Je déclare sur l’honneur que la présente déclaration de patrimoine est sincère et véritable et que les fonds ayant servi à l’acquisition desdits biens proviennent pour partie de mes gains et salaires, de prêts contractés auprès d’organismes financiers et de dons d’amis, de militants et sympathisants sénégalais. En foi de quoi, la présente déclaration de patrimoine a été établie conformément aux dispositions de l’article 37 de la Constitution de la République du Sénégal et pour servir et valoir ce que de droit».
LES ALLIES DE LA PREMIERE HEURE DU CHEF DE L'ETAT SORTENT DU BOIS
La bataille pour la succession de Macky Sall a déjà commencé au sein de la mouvance présidentielle, alors que ce dernier n'a même pas encore prêté serment pour débuter son deuxième, et en principe, dernier mandat.
Après la sortie de Bouna Mohamed Seck, Directeur de Cabinet de Moustapha Niasse, annonçant que l'AFP aura un candidat en 2024, et l'appel aux retrouvailles de la famille socialiste lancée par Ousmane Tanor Dieng et compagnie, c'était au tour, hier, des alliés de la première heure du chef de l'Etat de se signaler.
A la faveur d'un dîner-débat, ces derniers, membres de "Macky 2012" et de "Doomi Rewmi", ont jeté les bases de leurs retrouvailles dans la perspective de l'après-Macky. Une rencontre qui a enregistré la présence de Mahmoud Saleh, Directeur de Cabinet politique du Président Macky Sall, de Mor Ngom, président de la Chambre des élus de l'APR, de Zahra Iyane Thiam, responsable "apériste" et Conseillère du chef de l'Etat, de Jean-Paul Dias du bloc des centristes gaïnde (bCg), de l'économiste Ibrahima Sall, premier allié de Macky Sall, de Mohamed Diagne de Synergie Républicaine, de Maguette Ngom de la NIDA, d'Ansoumana Danfa du MAC Authentique, de Mously Diakhaté, entre autres responsables.
Après des échanges fructueux, lors desquels, ils se sont dit des vérités crues, ces alliés de la première heure du président de l'APR ont décidé de se retrouver pour faire face aux nouveaux enjeux politiques, notamment les prochaines échéances électorales.
"Macky 2012" originel exorcise ses démons
"Après la brillante réélection du Président Macky Sall, à qui nous renouvelons nos vives félicitations, notre engagement et notre fidélité indéfectible, le moment est arrivé, pour nous, alliés de la première heure, de procéder à une réflexion en vue d’orienter à nouveau nos forces vers des lendemains de victoires. C’est ce contexte que les partis politiques, les mouvements de "Macky 2012" et les Républicains «Domi Rewmi», ont choisi, pour jeter les bases de la réunification de la grande famille des alliés de la première heure", a indiqué Jean-Paul Dias, à l'issue de la rencontre. Le leader du bCg d'ajouter : "Ce dîner de retrouvailles qui réunit, dans une atmosphère conviviale, tous compagnons de la première heure, est l’accomplissement d’une volonté manifeste du Président Macky Sall, qui n’a jamais failli à son talent et à son esprit de rassembleur et de fédérateur.
En effet, il nous a toujours demandé de nous rassembler pour une coalition plus forte, plus efficace, face aux nouveaux enjeux politiques. Et la coalition est capable de porter les grandes orientations de la nouvelle dynamique. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et en politique, c’est le contexte qui détermine les positions et les choix".
A l'en croire, leur plus grande préoccupation était d’abord de réélire le Président Mavcky Sall. "Et après que chaque organisation se soit battue pour la victoire au premier tour du Président Macky Sall, nous avons mesuré les enjeux et dessiné que c’est le moment ou jamais de nous retrouver. Comme a eu à l'indiquer Roosevelt, en politique, il n’y a pas de hasard, tout événement qui survient a été programmé pour se dérouler ainsi", a également souligné M. Dias. Le porte-parole du jour des alliés de la première heure de Macky Sall d'enchaîner : "Cette rencontre est alors une commune volonté d’unir nos forces pour démontrer que nous demeurons une réalité significative dans l’échiquier politique de ce pays. C'est aussi une occasion de nous évaluer, de surmonter les erreurs du passé, et de nous battre, pour que pareilles situations ne se reproduisent plus. Car, ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. Cette nouvelle ère que nous ouvrons devant être celle de l’union solidaire pour défendre la vision 'yokkute' et du PSE. Elle sera aussi l’ère du renforcement de la grande coalition bby et de la majorité présidentielle pour encore remporter de futures batailles électorales.
Saleh : "Si nous ne sommes pas forts, nous serons ravagés par ceux à qui on tend la main"
D'après Jean-Paul Dias, ils se sont engagés à "accompagner le Président Macky Sall sur tous les plans et à tous les niveaux pour la réussite de son nouveau mandat", à "élargir (leurs) bases pour mieux renforcer la coalition présidentielle" et à se "dresser en acteurs pour la réalisation du Plan Sénégal émergent et les programmes d’urgence, au grand bonheur du peuple sénégalais". A cet effet, il a révélé qu'ils ont décidé de mettre en place un Comité paritaire, "qui rassemblera la plupart des composantes de 'Macky 2012' et se chargera de réfléchir sur les modalités pratiques du fonctionnement de la nouvelle entité". "Cette nouvelle ère sera pour les alliés, celle de la maturité, de la responsabilité, de l’utilité et de l’action aux côtés du Président Macky Sall, La politique, c’est l’action. Quand on est en politique, il faut agir. On agit. Ceux qui sont dans l’opposition, ils agissent, ils mènent des actions. On ne peut pas être acteur et être en même temps spectateur, ce n’est pas possible. Nous avons accepté de dépasser les malentendus et les incompréhensions. Nous avons compris qu’il y a des choses qui sont nées de nous- mêmes. Par exemple, il a été indiqué que ceux qui, parfois, ont été promus, ont oublié d’où ils venaient", a poursuivi M. Dias.
Avant de conclure : "J’espère que, dans le prochain attelage, il y aura des gens de 'Macky 2012'. Ce n’est pas du chantage, c’est de la réalité, et je souhaite que ceux-là, cette fois-ci, n’agissent pas de la même façon. Il faut que ceux-là viennent dans les réunions. Il faut que ceux-là n’envoient pas leurs adjoints. Et il faut que ceux-là s’ouvrent aux autres, qu’ils ne soient pas inaccessibles. En 2024, n’importe comment, il se passera quelque chose, et à ce moment-là, le Président aura besoin de ceux qui ne reculent pas, de ceux qui sont fidèles, de ceux qui sont loyaux. En 2024, nous serons autour du Président".
A relever que Mahmoud Saleh a insisté sur la nécessité pour la coalition "Macky 2012" de revenir au-devant de la scène politique. "Si nous ne sommes pas forts, nous serons ravagés par ceux à qui on tend la main. Si nous devons nous ouvrir, il y a un socle que nous constituons qui va nous préserver. Si nous ne sommes pas forts, nous n'impacterons pas dans bby. Nous sommes seuls dans bby qui a un socle politique. Si nous voulons anticiper sur d'éventuelles crises politiques ou organisationnelles que la situation peut engendrer, soyons forts pour les contenir si elles se présentaient. Nous devons être forts pour enjamber 2024. N'insultons pas l'histoire". Il faut signaler que Moustapha Fall "Che", Coordonnateur actuel de "Macky 2012", et Adji Mergane kanouté, porte-parole de ladite coalition, ont brillé par leur absence.
LA NOUVELLE TERREUR DES BANDITS
Créée en 2017, la Division spéciale de cybercriminalité multiplie les gros coups de filet. Les chiffres 2018, dont ‘’EnQuête’’a eu connaissance, montrent qu’elle s’affirme comme un rempart efficace contre le grand banditisme.
Dans un monde en perpétuelle digitalisation, le grand banditisme n’est pas en reste. Au Sénégal, depuis 2 ans, les bandits de tout acabit ont à qui parler, avec la Division spéciale de cybercriminalité (Dsc). Qui, en 2018, a fait un carton. Cette unité est née, en 2017, de la volonté des hautes autorités policières du pays de faire face à la cybercriminalité. Ses chiffres 2018 montrent qu’elle abat actuellement un travail de titan.
L’année dernière, les hommes du commissaire Pape Guèye, Chef de la Dsc, n’ont pas chômé. Selon nos sources, ils ont reçu, dans leurs locaux, 1 270 plaintes au total. Les enquêtes menées ont abouti au déferrement au parquet de 146 personnes dont 14 femmes pour diverses infractions. Il s’agit majoritairement de Sénégalais (97) pour 49 étrangers (Nigérians, Sierra-Léonais, Maliens, entre autres). Les délits les plus réprimés sont accès frauduleux, vol de données informatiques, atteinte spécifique aux données de la personne, traitement de données à caractères personnels, chantages, escroquerie, diffamation, extorsion de fonds et association de malfaiteurs. Récemment, la Dsc a frappé de grands coups. Elle a éventé une affaire de piratage de banques dans plusieurs pays de l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
En réussissant à mettre la main sur les 7 membres du gang qui avaient réussi à détourner la bagatelle de 500 millions de francs Cfa. Dans cette affaire, des mouvements de chèques suspects signalés dans plusieurs établissements bancaires des pays de la Cedeao ont poussé la Dsc à entrer en action. Plus récemment, elle a mené d’une main de maitre l’enquête sur l’attaque informatique à la Banque de Dakar (Bdk). Celle-ci a permis de mettre aux arrêts un cambiste établi au marché Sandaga. De gros calibres, actuellement en fuite, sont aussi activement recherchés par la police. Il s’agit de trois directeurs généraux de sociétés privées très connues.
Nouvelles menaces
En outre, nos sources font état, depuis un certain temps, d’une campagne de mails frauduleux adressés en masse, donnant faussement l’impression qu’ils sont personnellement destinés à soi. Les plus en vue sont les mails qui donnent l’impression que la boite email de la victime a été piratée, puisque l’émetteur correspond à l’adresse mail de la victime. Alors qu’en réalité, il s’agit simplement d’une manipulation informatique, parce que la victime n’a pas été piratée, encore moins filmée.
Pour faire face à ce type de piratage, qui est sur le point d’atteindre des proportions inquiétantes, il urge de prendre certaines précautions pour se protéger de ce type d’attaque. Il est conseillé, selon nos interlocuteurs, de pas répondre aux emails de ce genre, de ne jamais payer le montant, de changer régulièrement les mots de passe, tout en privilégiant les caractères spéciaux, de désactiver la webcam ou la couvrir, histoire de ne pas être filmé à son insu. Enfin, il est conseillé de mettre à jour son système d’exploitation et l’anti-virus. Nos informateurs conseillent aussi aux victimes de ce genre d’attaque de porter plainte.
JAMRA N'A PAS JETÉ LA PIERRE ASSEZ LOIN
Jamra n’est pas allé au bout de sa logique, et les défenseurs des valeurs ont manqué d’audace - Pourquoi interdire le reflet dans le miroir, qui n’empêche pas la réalité d’exister
Ainsi donc, Jamra, et Mban Gacce, porte-étendard des vertueux et des mauvais coucheurs, peuvent triompher. La série « Maîtresse d’un homme marié » est immorale. Pas la peine d’entrer dans le détail : le titre y suffit. Explication de sexe…
Tout a commencé lorsque Mame Mactar Guèye, petit frère et héritier contesté du fondateur de Jamra, feu Latif Guèye, s’est invité sur les plateaux de télé. Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais je lui trouve une tête d’avis de décès. Manifestement, encore une fois, il s’est levé du mauvais …pied. Il est là pour s’indigner de l’impudente série qui déchaîne les passions.
Après sa, euh, saillie, il appelle les Sénégalais qui n’ont jamais trompé leurs multiples maîtresses, encore moins leurs épouses, à une marche nationale contre cette sorte d’éloge de la perversité que nos innocentes femmes et nos irréprochables enfants ne sauraient voir. Nos si vertueuses mères et grands-mères, qui sont encore de cet insupportable bas-monde, ne peuvent décemment pas assister devant un écran plat du dernier chic, au spectacle de leurs grands gaillards qui s’égarent au hasard de leurs érections incontrôlées. Et puis, légaliste du bout de la babouche jusqu’au sommet de la chéchia, il dépose une plainte devant le tribunal du pudibond Babacar Diagne et de ses ouailles du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel.
Quand le verdict tombe, c’est clair, il faut n’avoir jamais trompé sa femme pour sortir ce communiqué : « l’instruction du dossier par les services du monitoring du CNRA apporte la preuve que dans le téléfilm, sont régulièrement notés des propos, comportements et images jugés choquants, indécents, obscènes ou injurieux ; des scènes de grande violence ou susceptibles de nuire à la préservation des identités culturelles ». En un mot comme en cent, ôtez-nous ces scènes de cul que nous ne saurions voir.
Problème : si la série s’appelle « maîtresse d’un homme marié » et qu’il n’y a pas de scène de cul, puisque c’est connu, une maîtresse est un plan cul par essence, de quoi la série devra-t-elle parler sauf à changer de nom ? A moins que « maitresse » ne traduise institutrice… Bref, pour ne pas faire de mécontent, on devra se retrouver dans une série où un père de famille qui retombe brutalement en enfance, reprend le chemin de l’école parce que l’instit’ est canon. Et toute l’histoire tournera autour du regard embué du brave homme en surchauffe libidinale qui bave pendant que sa, euh, maîtresse écrit au tableau la leçon du jour tandis que son popotin tremblote. Bien entendu, à son corps défendant.
On pourrait y rajouter une jupe trop courte que la maîtresse est obligée de tirer par le bas quand elle écrit en haut du tableau. Mais ce serait risqué : le CNRA pourrait mal le prendre, Mame Mactar Guèye serait obligé de revenir sur les plateaux pour dénoncer la faillite de l’école. Il fait déjà assez peur aux enfants, avant même de l’ouvrir. Il traumatiserait nos chérubins à vie s’il leur apprenait que l’école nouvelle qu’a enfantée Iba Der Thiam est sur la voie de la perversion avec toutes ces maîtresses qui portent des jupes courtes, des pantalons serrés et ont des fesses trop rondes pour être honnêtes …
Ne nous égarons pas. Jamra, à mon avis, n’est pas allé au bout de sa logique, et les défenseurs des valeurs ont manqué d’audace. Pourquoi interdire le reflet dans le miroir, qui n’empêche pas la réalité d’exister ? Ce sont les hôtels de passe, les auberges, les préservatifs qu’il faut vraiment interdire. Pourquoi pas, pendant qu’on y est, mettre une restriction sur les appels entre personnes de sexe différents quand ils n’ont pas de lien consanguin lorsqu’ils ne sont pas mariés. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? On devra fermer les réseaux sociaux qui provoquent les rencontres improbables des maris éjaculateurs précoces et des cougars en chaleur. Audace des audaces : interdire la mixité dans les institutions et bannir la parité. Alterner les pèlerinages : une année les hommes, l’année suivante, les femmes. Mais jamais ensemble.
Il faudra plus qu’une marche nationale pour l’obtenir, mais on peut toujours commencer par ça : après l’établissement du permis de conduire pour femmes (il peut garder sa couleur rose mais ceux des hommes seront alors verts) on réservera les avenues pour le sexe faible et les boulevards pour le sexe fort. Les rues pour les garçonnets et les ruelles pour les fillettes. Et pour préserver l’environnement sans pourrir l’ambiance, on exigera l’ouverture des rues piétonnières avec des passages exclusivement réservés aux femmes, et d’autres, aux hommes. Finie la mixité dans les écoles, les lycées et les universités : c’est définitivement haram ! Quant à enterrer les morts du sida, ça finira par relever de la haute trahison. Faut pas douter, c'est mauvais pour le cholestérol !
Bref, c’est plus qu’un « réaménagement » de scénario qui peut nous sauver de la Géhenne mais un vrai programme de gouvernement, sobre et vertueux. Daesh ne demande que ça pour investir au Sénégal…