Treize motifs de pourvois devant la Cour suprême. Tous rejetés ! Deux jours après son soixante-troisième anniversaire, c’est le verdict couperet que Khalifa Sall a reçu, ce jeudi 3 janvier 2019, comme cadeau de la plus haute juridiction sénégalaise. Révoqué de la Mairie de Dakar après la confirmation de sa condamnation en appel, l’ex-édile de la capitale s’est pourvu en cassation, sans succès. Ce qui n’entame, théoriquement, en rien sa candidature à la présidentielle de 2019.
Il aura fallu une heure et demie à Mamadou Baal pour donner lecture de son verdict-fleuve. Tour à tour le président de l'audience de la chambre criminelle de la Cour suprême a rejeté tous les treize motifs de recours devant la plus haute juridiction. L'audience de ce jeudi 3 janvier 2019, sous un dispositif sécuritaire musclé, ne manque pas de sel.
Le rabat d'arrêt, la nouvelle bataille de la guerre judiciaire
Outre qu'il prolonge sa détention de Khalifa Sall à la prison de Rebeuss, le verdict de Mamadou Baal vient confirmer les condamnations antérieures de ses collègues magistrats de première instance et en appel. En mars 2018, le juge de première instance, Malick Lamotte avait condamné Khalifa Sall à 5 ans de prison et à 5 millions d'amende.
Une peine maintenue deux mois plus tard par le juge Demba Kandji de la Cour d'appel puis alourdie avec le paiement par le maire de la capitale de la somme de 1,8 milliard de Fcfa, solidairement avec trois de ses co-accusés. C'est au crochet de cette dernière décision que le président Macky Sall s'est accroché pour signer sans ménagement, la révocation de Khalifa Sall de son mandat de maire de la capitale qu'il occupe depuis 2009. Mais la guerre judiciaire ne s'arrête pas à la bataille de la cassation.
« Dès que la décision [de la Cour suprême] nous sera notifiée, nous allons introduire la procédure de rabat d'arrêt», se hâte de faire savoir Me Seydou Diagne, un des avocats de Khalifa Sall. « C'est une autre forme de recours. Si le recours en cassation a été examiné par la Chambre criminelle de la Cour suprême, le rabat d'arrêt sera examiné cette fois-ci par toutes les chambres de la Cour. Si Khalifa Sall arrive à prouver un seul des manquements qu'il soulève, toute la procédure est annulée», précise le politologue Momar Seyni Ndiaye, joint au téléphone par La Tribune Afrique
Sa cellule de Rebeuss, le QG de campagne symbolique de Khalifa Sall
A la limite d'un conflit d'aiguilles entre l'horloge judiciaire et l'horloge politique, Khalifa Sall a déjà passé deux ans dans le confort minimal de sa cellule spéciale à la prison de Rebeuss. A l'avantage de l'embastillé de la prison urbaine la plus peuplée du Sénégal, il est désormais le maître du calendrier de la procédure qui pourrait le mettre à l'isolement pour la présidentielle du 24 février 2019 à laquelle il est candidat déclaré. Pourra-t-il seulement porter les couleurs de sa coalition Manko Taxawù Senegal ?
« Théoriquement, Khalifa Sall dispose encore de trois mois avant que la procédure du rabat d'arrêt ne soit examinée. De plus, l'arrêt de la Cour suprême ne dit pas explicitement qu'il prive Khalifa Sall de ses droits civils, civiques et politiques», précise encore Momar Seyni Ndiaye. L'ex-édile de la capitale dispose de deux mois à partir de la notification de l'arrêt pour lancer sa requête pour le rabat d'arrêt. La Cour suprême disposera d'un mois pour livrer son arrêt qui pourrait être suspensif.
Le temps ne presse pas pour l'ancien maire qui voulait troquer son bureau de l'Hôtel de Ville pour celui du Palais de la République à cinq minutes de là. D'ici à ce que l'ultime requête de Khalifa Sall ne soit étudiée, la présidentielle de février à laquelle Macky Sall souhaite réussir son « 1 coup, KO», se fera avec le dissident du Parti socialiste (PS).
L'équation sera la même que pour les législatives qui lui valu son siège de député lors des législatives de juillet 2017: mener sa campagne présidentielle depuis son QG carcéral. Ce serait une première dans les annales de l'Histoire politique !
UN SERVICE D’ONCOLOGIE EN GESTATION À L’HÔPITAL DE THIÈS
Une organisation internationale basée en Suisse travaille à l’installation d’un service d’oncologie à l’hôpital Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Une organisation internationale basée en Suisse travaille à l’installation d’un service d’oncologie à l’hôpital Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, dans le cadre d’un partenariat public-privé, a annoncé jeudi, son point focal au Sénégal, Pape Amadou Sall.
L’Hôpital Le Dantec est à ce jour la seule structure à disposer d’un service d’oncologie pour la prise en charge des malades du cancer au Sénégal, a noté le directeur de l’Hôpital de Thiès Babacar Mané.
Il ajoute que l’Etat projette d’en installer un second à Diamniadio, non sans plaider pour la réalisation du projet de Thiès.
Pape Amadou Sall et Babacar Mané ont évoqué les perspectives de développement de l’Hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène, lors de la 10-ème journée du parrain, organisée par l’Association Les amis de l’Hôpital (AHASN) en partenariat avec ladite structure sanitaire.
Selon M. Sall, par ailleurs conseiller municipal à la ville de Thiès et à la commune de Thiès Nord, l’organisation mondiale "Sakeenah" basée en Suisse veut commencer son implantation en Afrique de l’Ouest par le Sénégal et plus particulièrement à Thiès et Kaolack.
Un représentant de l’organisation a récemment visité les hôpitaux Elhadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès et Elhadji Ibrahima Niasse de Kaolack, a-t-il relevé, ajoutant que les pourparlers sont en cours, en attendant l’arrivée d’une équipe.
Dans le cadre de ce partenariat-public privé, l’Etat devrait fournir le site devant accueillir l’ouvrage et "Sakeeneh" s’occupe de la construction et de l’équipement de l’infrastructure tout comme de la formation du personnel, a-t-il expliqué.
L’hôpital régional de Thiès a déjà démarré depuis 2015 une unité de chimiothérapie à la maternité qui prend en charge des cas de cancer du sein et du col de l’utérus. Elle reçoit des patients qui viennent de plusieurs régions du pays, a indiqué son directeur.
Plusieurs arguments, dont la position de carrefour des deux régions et l’intensité de l’activité médicale, ont plaidé en leur faveur pour démarrer ce projet qui pourrait s’étendre à d’autres régions du pays, a dit M. Sall.
PLUS DE 264 000 HECTARES DE TERRE AFFECTÉS
La région de Fatick, dans la zone du bassin arachidier est la plus durement touchée par le phénomène
Foundiougne, 3 jan (APS) – Le processus de salinisation a déjà affecté 264 500 hectares de terre de Fatick, en faisant la région la plus durement touchée par ce phénomène dans la zone du bassin arachidier, a révélé jeudi, le lieutenant Birahim Mbaye Seck, adjoint du chef du secteur des Eaux et forêts de Foundiougne.
"Sur une superficie de 389 500 hectares de terre salées dans le bassin arachidier, 264 500 se trouvent dans la région de Fatick", a-t-il notamment souligné en marge d’un forum organisé par l’Amical des élèves et étudiants de Keur Farba, un village de la commune Djilor Saloum, dans le département de Foundiougne.
"Dans le bassin arachidier incluant également les régions administratives de Kaolack, Kaffrine, Diourbel, Fatick est la plus affectée par le processus de salinisation des terres favorisé par les changements climatiques et l’action anthropique", a-t-il expliqué en citant les résultats d’une étude faite sur le niveau de dégradation des terres dans cette zone.
"Vous pouvez donc mesurer les conséquences que ce phénomène peut engendrer sur les populations, l’écosystème et la réduction des superficies cultivables, voire une disparition de certaines espèces forestières", a fait remarquer le responsable du service des Eaux et Forêts.
Selon lui, ce phénomène constitue un problème crucial au regard des difficultés qu’il pose aux populations de cette région.
"Les causes de cette salinisation des terres cultivables sont grandement liées aux changements climatiques, à la pression anthropique par exemple l’extraction du sable", a-t-il fait savoir non sans plaider pour une plus grande sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques culturales.
Il a également souligné la nécessité d’œuvrer à une amélioration des techniques de récupération des terres en alternant la lutte mécanique et lutte biologique.
HÔPITAL RÉGIONALE DE THIÈS
Plaidoyer en faveur d’un relèvement du niveau du centre hospitalier régional et de l’augmentation de sa subvention annuelle.
Le président de l’association "Les amis de l’Hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène" de Thiès, Fadel Ndiéguène, souligne la nécessité de porter le plaidoyer en faveur d’un relèvement du niveau du centre hospitalier régional et de l’augmentation de sa subvention annuelle.
Il s’exprimait en marge de la 10-ème journée du parrain, organisée jeudi par l’Association "Les amis de l’Hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène (AHASN)".
M. Ndiéguène, évoquant la nécessité d’un relèvement du niveau de l’hôpital régional de Thiès, note que l’établissement "a aussi besoin que soit augmentée sa subvention annuelle de 350 millions de francs CFA".
Des hôpitaux "moins grands" reçoivent une subvention plus importante, a-t-il argumenté.
Selon son directeur, l’hôpital régional de Thiès couvre une population de "près de 2 millions d’habitants" et reçoit des patients venus d’autres régions, dont Louga et Diourbel,
Devenu établissement public de santé, l’hôpital régional de Thiès a une capacité d’accueil de 382 lits et compte un bloc opératoire de 6 salles.
Il dispose également d’une imagerie médicale (radiologie, scanner, échographie, mammographie), d’un laboratoire de biologie médicale et d’anatomie pathologique.
Concernant ses activités cliniques, le centre hospitalier réalise 110.000 consultations, 65.000 journées d’hospitalisation, 5000 accouchements et 4.800 actes chirurgicaux, pour une équipe de 40 médecins.
Depuis 2015, il dispose d’une chimiothérapie à la maternité, pour prendre en charge les cas de cancer du sein et du col de l’utérus.
LE MÉRITÉ DE L'HOPITAL FADEL NDIEGUENE DE THIÈS
En termes d'activités cliniques, le centre hospitalier réalise 110.000 consultations, 65.000 journées d’hospitalisation, 5000 accouchements et 4.800 actes chirurgicaux, pour une équipe de 40 médecins.
Thiès, 4 jan (APS) - Le président de l’association "Les amis de l’Hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène" de Thiès, Fadel Ndiéguène, souligne la nécessité de porter le plaidoyer en faveur d’un relèvement du niveau du centre hospitalier régional et de l’augmentation de sa subvention annuelle.
Il s’exprimait en marge de la 10-ème journée du parrain, organisée jeudi par l’Association "Les amis de l’Hôpital El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène (AHASN)".
M. Ndiéguène, évoquant la nécessité d’un relèvement du niveau de l’hôpital régional de Thiès, note que l’établissement "a aussi besoin que soit augmentée sa subvention annuelle de 350 millions de francs CFA".
Des hôpitaux "moins grands" reçoivent une subvention plus importante, a-t-il argumenté.
Selon son directeur, l’hôpital régional de Thiès couvre une population de "près de 2 millions d’habitants" et reçoit des patients venus d’autres régions, dont Louga et Diourbel,
Devenu établissement public de santé, l’hôpital régional de Thiès a une capacité d’accueil de 382 lits et compte un bloc opératoire de 6 salles.
Il dispose également d’une imagerie médicale (radiologie, scanner, échographie, mammographie), d’un laboratoire de biologie médicale et d’anatomie pathologique.
Concernant ses activités cliniques, le centre hospitalier réalise 110.000 consultations, 65.000 journées d’hospitalisation, 5000 accouchements et 4.800 actes chirurgicaux, pour une équipe de 40 médecins.
Depuis 2015, il dispose d’une chimiothérapie à la maternité, pour prendre en charge les cas de cancer du sein et du col de l’utérus.