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17 septembre 2025
48H CHRONO POUR COMBLER LE GAP
Les candidats à la candidature de la présidentielle prochaine qui n’ont pas pu dépasser la barre de 0,8% d’inscrits sur le fichier électoral, après le rejet de certains de leurs parrains pour divers motifs, ont jusqu’à vendredi prochain, à savoir 48h, pou
A la sortie des mandataires du Conseil constitutionnel, certains ont maintenu le flou sur le nombre de parrains à compléter, d’autres ont confirmé avoir dépassé le stade des parrainages, certains ont exprimé des doutes sur le contrôle que font les «7 Sages».
La course contre la montre pour compléter le gap de parrains notée après le filtre du Conseil constitutionnel a démarré depuis hier, mercredi 2 janvier, dès la réception des procès verbaux de contrôle des parrainages. Après la délivrance des notifications par le Conseil constitutionnel des motifs de rejet de parrains, les 19 candidats à la candidature pour la présidentielle du 24 février prochain, dont les dossiers de parrainage ont été recalés, ont juste 48h, à savoir jusqu’à demain vendredi, pour remplacer les parrains. Hier, au Conseil constitutionnel, on a noté différentes attitudes des mandataires après leur passage au Conseil constitutionnel.
DES CANDIDATS MAINTIENNENT LE FLOU SUR LES PARRAINS A COMPLETER
En effet, certains mandataires de candidats à la candidature ont préféré maintenir le flou sur ce qui est compris dans le Pv de contrôle des parrainages. Ce fût le cas pour le représentant du candidat de la coalition “Hadjibou 2019“, Modiène Ndiaye. Il renseigne, en fait, qu’il lui a été présenté une liste à signer comprenant l’ensemble des pièces qui composent le dossier. Il s’agit, selon lui, du Pv, de la liste des doublons, celle des rejets pour autres motifs avec les parrains à remplacer et ceux qui ne sont pas susceptibles de correction. Toutefois, il reste formel «qu’on ne donne pas la possibilité de lire le procès verbal». Donc, flou total sur le nombre de parrains susceptibles d’être remplacés dans les 48h. Il en est de même pour le mandataire de Aïssata Tall Sall de “Osez l’avenir“, qui n’a même pas voulu piper mot à la presse. Idem pour les candidats Boubacar Kamara de la coalition Fippu, et Bougane Gueye Dani de “Gueum Sa Bopp“ qui ont préféré attendre la conférence de presse des candidats de l’opposition, qui devait se tenir dans l’après-midi.
Une toute autre attitude pour le candidat du Grand parti, Malick Gackou qui, malgré sa volonté de rester loyal envers ses camarades de l’opposition, a exprimé toute sa certitude de participer à la présidentielle prochaine. Cela, sans pour autant livrer le contenu du Pv qui lui a été remis sur son parrainage. En réalité, Malick Gackou, à l’image des candidats des coalitions “Karim 2019“, “Taxawu Senegaal“ de Khalifa Sall, Issa Sall du Pur, Madické Niang de “Madické 2019“, ou encore “Idy 2019“ d’Idrissa Seck et enfin du Pastef d’Ousmane Sonko, ont dépassé l’étape du parrainage pour avoir validé plus de 0,8% des inscrits sur le fichier électoral. Cela, malgré les parrains qui leur ont été refusés pour différentes raisons. D’ailleurs, le représentant du candidat Ousmane Sonko du Pastef, Me Amadou Sow, rassure que leur parti a «carrément réussi ce test», même si leur candidat a été délesté de plus de 4.000 parrains.
AMADOU SECK CHERCHE 30.000 AUTRES PARRAINS
Le candidat Amadou Seck de la coalition “Les As de la Nation“ aura fort à faire pour compléter le nombre de parrains afin de dépasser l’étape du parrainage. Le représentant dudit candidat, Mohamed Preira a laissé entendre qu’il leur a été rejeté 30.000 parrains sur les 60.740 déposés. Donc, il leur reste à compléter, dans les 48h, au total 30.000. Une situation que déplore M. Preira, qui trouve anormal que sur 7 critères, on puisse éliminer un parrain pour une seule erreur, que ce soit sur le nom ou sur le prénom. Pis, il émet des réserves sur la sincérité des «7 Sages». Il estime que, «même si on amène ces 30.000 parrains, qu’est ce qui nous prouve qu’ils ne nous diront pas qu’il y a d’autres doublons ?», s’interroge-t-il.
AMINATA TOURE SATISFAITE DU TRAVAIL ACCOMPLI
Malgré la perte de 4.131 parrains rejetés pour différents motifs, la coordinatrice du pôle parrainage de la mouvance présidentielle, non moins mandataire du candidat Macky Sall trouve que Bby a «largement dépassé la barre». Elle trouve ainsi que le parrainage était «une opération très simple» dans la mesure où leur coalition avait un stock qui leur aurait permis de remplacer autant de doublons possibles. Mieux, elle renseigne qu’il a été donné la possibilité à tous les Sénégalais de parrainer, mais qu’il a été déposé juste le nombre demandé. Ainsi donc, elle dit avoir le sentiment de la mission accomplie, même si elle reconnait avoir travaillé avec les 14 délégués régionaux, qui à leur tour ont travaillé avec des responsables au niveau des communes, des villages, des quartiers.
DISPOSITIF SÉCURITAIRE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL AU JOUR DE LA REMISE DES PV DE CONTROLE DE PARRAINAGES : 3 barrages de gendarmes à franchir
Hier, mercredi 2 janvier, jour de délivrance des procès verbaux de contrôle des parrainages aux mandataires des candidats à la candidature, le Conseil constitutionnel a été «bunkerisé». Pour y accéder, il faut dépasser au total 3 barrages sécuritaires établis par la gendarmerie à l’aide de barrières. Mieux, il faut montrer carte blanche pour accéder sur les lieux. Pour la presse, la carte est obligatoire. Les sympathisants et militants sont systématiquement retenus au premier barrage. Toutefois, certains sont parvenus à passer ces barrières. Cependant, ils étaient moins nombreux à la devanture du Conseil constitutionnel que le premier jour de dépôt des dossiers de candidature. Néanmoins, des nervis étaient visibles à quelques pas des lieux. La gendarmerie nationale, venue en nombre impressionnant, veillait au grain. D’ailleurs, au moment du démarrage des travaux, tous ceux qui étaient parvenus à passer les barrages ont été priés de quitter la devanture du Conseil constitutionnel.
DÉMARRAGE TARDIF DE LA DÉLIVRANCE DES PV DE CONTRÔLE DES PARRAINAGES : Les candidats de l’opposition s’impatientent
Les candidats à la candidature de l’opposition ainsi que leurs mandataires s’étaient impatientés de l’attente au niveau du Conseil. En effet, peu avant 12h, ils ont fait face à la presse pour déplorer le démarrage tardif de la rencontre. De l’avis du leader d’Aj/Pads, Mamadou Diop Decroix, ils avaient été convoqués à 10h pour recevoir leurs PV de contrôle. Il s’est ainsi offusqué qu’aucune information sur les raisons du retard ne leur soit fourni. Ce qui ne semblait pas déranger la mandataire de la coalition présidentielle, Aminata Touré, qui dit attendre, comme ce fut le cas lors du dépôt. Cela, tout en confirmant que l’heure était belle et bien fixée à 10h. Avant même qu’elle ne finisse de parler à la presse, les «7 Sages» ont ouvert leurs portes aux mandataires.
MACKY ENGAGE LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT
Le président Macky Sall qui a réuni le premier Conseil des ministres du nouvel an hier, mercredi 2 janvier 2019, a donné des directives au gouvernement pour une parfaite organisation de l’élection présidentielle du 24 février prochain.
Le président Macky Sall a présidé le premier Conseil des ministres de l’année 2019 hier, mercredi 02 janvier, au Palais de la République. Occasion pour le chef de l’Etat, en cette veille de présidentielle du 24 février prochain, de donner des instructions au Gouvernement pour la tenue d’une campagne électorale normale et d’une parfaite organisation du scrutin sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, en prenant toutes les dispositions techniques, administratives, logistiques, audiovisuelles et sécuritaires requises.
Le président Macky Sall qui a réuni le premier Conseil des ministres du nouvel an hier, mercredi 2 janvier 2019, a donné des directives au gouvernement pour une parfaite organisation de l’élection présidentielle du 24 février prochain. «Le Chef de l’Etat rappelle le prix qu’il attache au rayonnement permanent du système démocratique et électoral du Sénégal et demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions techniques, administratives, logistiques, audiovisuelles et sécuritaires requises, en vue d’un déroulement normal de la campagne électorale et d’une parfaite organisation de l’élection présidentielle du 24 février 2019 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger», rapporte le communiqué du conseil.
En outre, le président de la République «exhorte le Gouvernement à sensibiliser les populations, notamment les électeurs, à travers une campagne de communication adaptée, sur les modalités de déploiement des opérations électorales dans toutes les circonscriptions administratives», ajoute la source.
CREATION DURABLE D’EMPLOIS DECENTS ET DIALOGUE SOCIAL
Dans un autre registre, revenant sur le social, Macky Sall indique au Gouvernement «l’impératif d’asseoir une dynamique de création durable d’emplois décents un dialogue social avec les centrales syndicales et de veiller particulièrement à la stabilité du secteur éducatif dans sa globalité.» Auparavant, appréciant l’accélération du développement solidaire et inclusif du Sénégal dans l’équité territoriale et la justice sociale, le président Sall «magnifie, encore une fois, les performances économiques et sociales exemplaires du Sénégal, marquées, par des investissements et réalisations d’envergure, depuis le lancement du PSE en février 2014 notamment en matière de protection sociale et de transformation de plusieurs secteurs productifs fondamentaux, avec un taux de croissance de 6,6% en moyenne.»
Aussi le Chef de l’Etat rappelle-t-il que «celles-ci ont fortement incité le soutien exceptionnel, en termes d’engagements financiers nouveaux de la communauté internationale, des partenaires au développement avec l’approbation unanime et le financement significatif du plan d’actions prioritaires (PAP2 2019-2023) du PSE lors du Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre 2018. En outre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à accélérer le rythme d’exécution des projets par le renforcement de l’encadrement et du partenariat avec le secteur privé national.»
EXECUTION SANS DELAI DES PROJETS SECTORIELS ET PREPARATION DU LANCEMENT DU TER
Suffisant pour que Macky Sall invite le Gouvernement à «engager sans délai l’exécution des projets sectoriels à travers la notification immédiate des crédits budgétaires ministériels, le déploiement effectif du PTIP et des plans de passation de marchés, la mobilisation appropriée des ressources indiquées, ainsi que la mise en œuvre du Second Compact pour le Sénégal financé par le Millénium Challenge Corporation (MCC).»
Par ailleurs, le président de la République «demande au Gouvernement de bien préparer le lancement des activités du Train Express Régional (TER) et de procéder à la régulation optimale de l’exploitation des autoroutes à péage fonctionnelles», informe la source.
APPEL A LA MOBILISATION DES FINANCEMENTS NECESSAIRES POUR LA CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE
Poursuivant sa communication autour de la mobilisation des financements nécessaires au déroulement adéquat de la Campagne de Commercialisation agricole, le président Sall engage le Gouvernement à «assurer la mobilisation effective des financements nécessaires et se félicité du volume de 122.147 tonnes enregistré en matière d’exportation de fruits et légumes de contre saison.»
DESENCLAVEMENT ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL DE LA CASAMANCE
Evoquant l’inauguration prochaine du Pont sur le Fleuve Gambie, le Chef de l’Etat rappelle que le «désenclavement et le développement économique et social de la région naturelle de Casamance, restent des priorités de son action.» A ce titre, il exhorte le Gouvernement à «accélérer la mise en œuvre de la Zone touristique d’intérêt national et du Pôle Territoire Casamance, par le renforcement des dessertes aérienne (Cap Skirring et de Ziguinchor) et maritime, de même que la réalisation des infrastructures routières de nouvelle génération telles le pont de Marsassoum, le nouveau pont de Ziguinchor, la boucle des Kalounayes, la route Sénoba – Ziguinchor et, notamment, le Pont sur le Fleuve Gambie dont l’inauguration est prévue le 21 janvier 2019, sous sa présidence et celle de son homologue Gambien, le Président Adama Barrow.»
PREPARATION CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L’EMERGENCE DE L’AFRIQUE A DAKAR
Enfin, appréciant la préparation de la troisième Conférence internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) à Dakar les 17, 18 et 19 janvier 2019, sur le thème «Emergence, Secteur privé et Inclusivité», le Chef de l’Etat prie le Gouvernement de «prendre toutes les dispositions pour assurer le succès de cette grande rencontre économique continentale et internationale.»
«L’IMMATRICULATION PAR AIR SENEGAL DE SES AVIONS A MALTE EST UNE PROCEDURE QUI EST TOUT A FAIT IRREGULIERE»
Air Sénégal SA immatricule ses avions à Malte au lieu de le faire sur la registre national.
Air Sénégal SA, la nouvelle compagnie aérienne nationale ambitionne d’ériger un «véritable hub aérien régional» autour de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Au-delà d’un réseau domestique et régional, il se projette sur Paris et Sao Paulo, une ville du Sud-est du Brésil, capitale de l’Etat du même nom. Seulement, pour pouvoir opérer en Europe, en plus de se loger sous la coupole de son principal concurrent qu’est Air France, la compagnie aérienne nationale est obligée de faire immatriculer ses avions à Malte, faute de Certificat de navigation. Une procédure jugée «irrégulière».
Air Sénégal SA immatricule ses avions à Malte au lieu de le faire sur la registre national. En atteste, alors que d’habitude les avions sénégalais sont immatriculés 6V, l’on apprend que le nouveau Airbus 330-900 NEO est immatriculé 9H, donc à Malte. Une procédure jugée irrégulière par le commandant Malick Tall, ancien pilote en chef à Air Afrique, ancien directeur des opérations d’Air Sénégal international (ASI), commandant de bord et recruteur. «C’est une procédure qui est tout à fait irrégulière, un pays qui exploite sa compagnie aérienne, qui a un Certificat d’exploitation aérienne de son pays devrait immatriculer ses avions sur le registre de son pays», a-til expliqué au micro de Sud FM Sen Radio. Revenant sur le défaut de certification d’Air Sénégal SA, à l’origine de cette donne, le commandant Malick Tall relève: «d’après ce qu’on a comme information, c’est que l’équipe d’Air Sénégal SA n’a pas procédé à ce qu’on appelle le processus de Certification IOSA (IATA Operational Safety Audit) ni le processus Third Country Operator (TCO)» qui devraient lui ouvrir l’espace aérien européen. Or, «pour pouvoir opérer en Europe, il faut absolument avoir ces deux certifications», note-t-il. Alors, «Air Sénégal, ne l’ayant pas, est obligé d’aller voir une compagnie tierce pour opérer à Paris sous la coupe de cette compagnie. D’après ce que je crois savoir, cette compagnie s’appelle Hi Fly qui est compagnie Portugaise.»
AIR SENEGAL AVAIT PLUS D’UN AN POUR ENGAGER LE PROCESSUS DE CERTIFICATION IOSA, MAIS NE L’A PAS FAIT
Contrairement à ceux qui croiraient que la compagnie nationale a dû opérer en urgence pour honorer son engagement sur la desserte Dakar-Paris, l’ancien directeur des opérations d’ASI précise qu’elle ne s’y est pas prise à temps. «Parce que l’équipe actuelle est en place depuis septembre 2017. Quand l’équipe est arrivée (en septembre 2017), le processus de Certification pour l’obtention du permis d’exploitation aérienne était pratiquement terminé. Quand ils sont arrivés, la Certification était à sa phase 4 sur 5 et les premiers avions, les ATR qui sont destinés aux vols dits domestiques et du voisinage, étaient déjà en place, en novembre 2017. Donc, ils avaient plus d’un an pour engager le processus de Certification IOSA, ce qui n’a pas été fait. Et c’est ce qui explique qu’aujourd’hui on ne peut pas opérer sur l’Europe, sans passer par des compagnies européennes.»
L’autre absurdité indexée par l’ancien pilote en chef à Air Afrique, c’est le fait qu’Air France, une compagnie concurrente, loge aujourd’hui Air Sénégal à Roissy Charles De Gaulle. «Ça aussi, c’est une situation qu’on n’arrive vraiment pas à s’expliquer. C’est tout à fait inédit de voir une compagnie aérienne d’un Etat opérer sous la coupe de la principale compagnie concurrente et qui plus est aille se loger dans le ventre de cette compagnie aérienne étrangère au niveau de la base d’exploitation, de l’autre côté. Ça, c’est quelque chose que l’on ne s’explique pas, c’est tout à fait inédit et c’est extraordinaire.» Et de citer en exemple, l’ex-compagnie continentale africaine qui a vécu la même situation, avant d’en tirer les leçons. «Air Afrique avait connu à peu près cette même situation et elle en avait tiré tout de suite les conséquences et les conclusions en se rendant compte que c’est quelque chose qui n’était pas raisonnable, qu’on ne s’explique pas.»
«C’EST UNE SITUATION QUI NE PEUT PAS PERDURER»
Interpellé par Aliou Diarra sur les répercussions possibles de cette situation sur l’exploitation notamment sur les billets qui risquent de coûter plus chers, le commandant Malick Tall confie que cette situation ne peut pas perdurer. «Dans le contexte préétabli, c’est-à-dire le contexte qui se dessine, avec un avion immatriculé en Europe et une exploitation du Dakar-Paris sous la coupe du principal concurrent, c’est sûr qu’il n’y a pas photo. On peut dire que c’est une situation qui ne peut pas perdurer.»
«LE VRAI TAUX D’ENDETTEMENT DU SENEGAL SE SITUE AUTOUR DE 65%»
Le vrai taux d’endettement du Sénégal se situe autour de 65%. Cette précision est de l’économiste Pr Meissa Babou.
Interpellé sur les performances économiques du Sénégal dont le Chef de l’Etat Macky Sall faisait état lors de son message à la nation du lundi 31 décembre, l’économiste, trouve que le gouvernement est en train de procéder à des manipulations à travers ses chiffres. Parlant du taux de croissance de 7,2 % enregistré en 2017, il signale que ce taux a été très progressif à cause des investissements publics. Toutefois, l’économiste soutient que les populations ne pourront pas sentir cette croissance car dans leur globalité, elles sont dans la consommation primaire, c’est-à-dire manger, boire et payer l’électricité.
TAUX DE CROISSANCE DE 7,2% EN 2017
« La conjonction de facteurs favorables tels que la bonne pluviométrie, la baisse du prix du baril du pétrole avait mis le monde entier dans une bonne dynamique économique. Le Sénégal a profité de ses instants pour avoir un taux de croissance de 7,2%. Surtout que l’Etat du Sénégal a dépensé dans les 6600 milliards d’investissement. Alors si on met dans la balance ce calcul c’est comme si l’économie était en marche alors que ce sont des routes et des ponts qui font pratiquement la moitié de cette croissance. Cela explique le fait que les populations ne pourront pas sentir cette croissance parce que dans leur globalité, elles sont dans la consommation primaire c’est-à-dire manger, boire, payer son électricité, toutes choses qui n’ont pas variées. Ces secteurs primaires qui ne sont pas très importants dans la croissance font que l’Etat qui bénéficie de ces impôts dans cette croissance et qui n’a pas investit dans le social fait que les Sénégalais ne pourront pas sentir cette croissance. D’autant que les investissements publics ont été orientés principalement dans le secteur du transport notamment dans deux volets majeurs le Ter et Illa Touba» .
TAUX D’ENDETTEMENT DU SENEGAL
«L’année de base a été modifiée nous étions dans un Pib de 9000 environ, ils l’ont porté à 13000. Mais le vrai taux d’endettement du Sénégal se situe autour de 65%. Ces manipulations peuvent tromper le peuple mais dans la réalité ils sont rattrapés par une tension de trésorerie, une tension sociale ave les mouvements des syndicats. Même la dette intérieure de 600 milliards demandée à tous les entrepreneurs n’a pas été payée. Dans la réalité ils sont rattrapés par ce que tous les chantiers au niveau national sont à l’arrêt dans tous les départements. Donc il ne sert à rien de manipuler les chiffres, de les balancer au peuple alors que ce peuple ne sent absolument rien de ce que tu dis. Il faut être très sérieux avec les Sénégalais et de leur dire que nous nous sommes trompés dans la phase 1 du plan Sénégal émergent. Il faudrait s’arrêter et réorienter les investissements dans des secteurs de base comme la pêche. Les ménages sénégalais achètent le Kg d’oignon à 600 francs. Ce sont ces choses qui plombent leur quotidien. Maintenant on peut manipuler les chiffres et dire que nous sommes à 0% d’endettement. Mais la réalité c’est que nous payons 72 milliards par mois de service de la dette. Si ce n’est pas lourd ça bloque toutes les initiatives publiques actuellement. Est-ce que le Sénégal peut avec sa simple fiscalité faire face à autant de dépenses. La réponse c’est non. A chaque fois on emprunte pour s’en sortir. Un mois, deux mois on retourne au marché financier. Je crois que le gouvernement quand même ne dit pas la vérité. Mais les Sénégalais qui vivent leur misère de façon stoïque sont tranquilles dans leurs maisons sans piper mot pendant qu’eux sont dans les télévisions et radios pour nous vendre des kilomètres de route qui n’ont aucune portée sociale. Ce sont ces erreurs de vision qui ont fait que dans la deuxième partie de son discours Macky Sall est venu se rectifier pour dire que maintenant on va se lancer dans une industrialisation. Je n’ai rien contre le fait de vouloir de faire un deuxième Pse avec autant d’argent, mais il faut comprendre que le Sénégal n’a pas les moyens de son remboursement . Et nous allons tout droit vers un ajustement structurel, parce que nous sommes le pays de la Cedeao le plus endetté. Même le Nigéria qui était à 40% c’est un grand tollé dans ce pays ».
SADIO MANÉ ET KOULIBALY PARMI «LES CRACKS AFRICAINS», GANA GUÈYE SUR LE BANC
Brillants en club, Sadio Mané (Liverpool) et Kalidou Koulibaly (Naples), font partie des «cracks africains» rassemblés et présentés par le quotidien sportif France football dans la liste de son onze type de l’année écoulée.
Les deux internationaux sénégalais s’alignent à côté de l’Egyptien Mohamed Salah, qui a terminé à une honorable 6e place au classement du Ballon d'or France Football, du Ghanéen Partey, ou encore, de l’Algérien Ryad Mahrez. Très en vue dans le championnat anglais de Premier League, Idrissa Gana Guèye d’Everton a, lui, été mis sur la liste des sept remplaçants, avec le Gabonais Aubameyang qui figure dans la liste des trois nominés pour le Ballon d’Or africain.
S’il est absent de la shortlist des 10 meilleurs joueurs de l’année publiée par la Confédération africaine, Kalidou Koulibaly, stoppeur des Lions de la Teranga et du Napoli a été omniprésent par ses performances XXL. On se souvient encore de la façon avec laquelle il a muselé la MCN du PSG en Ligue des champions. En Coupe du monde, il a aussi démontré qu’il avait la carrure internationale. Le double K fait tout simplement partie du gratin européen à son poste. Infernal, intenable, inarrêtable…
Sadio Mané a clairement été exceptionnel en 2018. Avec Salah et Firmino, il a porté Liverpool en finale de la Ligue des champions où il a été le plus performant de son équipe face au Real. Lors de cette compétition, le Sénégalais a inscrit 10 buts ; se classant ainsi, parmi les meilleurs Africains de l’histoire sur une saison. 22e au classement du Ballon d’Or FF, le Lion de la Teranga est en lice pour décrocher le titre de meilleur joueur africain de l’année 2018. Sadio Mané est toujours en quête d’un premier sacre, après avoir terminé en troisième position en 2016 et en deuxième position en 2017.
LA FRANCE, L'IMPUNITÉ, LES DÉTOURNEMENTS...
Le leader de Pastef a dévoilé ce qui serait sa politique sur la lutte contre la corruption, sur l'impunité ou encore sur les pouvoirs du président de la République.
Ousmane Sonko a présenté, ce mercredi, la coalition "Sonko Président". Et durant la présentation, le leader de Pastef a dévoilé ce qui serait sa politique sur la lutte contre la corruption, sur l'impunité ou encore sur les pouvoirs du président de la République. Nous vous proposons quelques extraits saillants de son discours.
"Nous exigeons la candidature de tous ceux qui remplissent les conditions avant les tripatouillages constitutionnels et législatifs de Macky Sall. Cela veut dire avant que le chef de l'Etat ne modifie la Constitution et y introduire les histoires d"électeurs, etc. C'est un précédent dangereux de laisser un candidat choisir celui qui doit être candidat et celui qui ne peut pas l'être (…) Je ne vois pas quel stratagème Macky Sall peut mettre en place pour m'empêcher d'être candidat, car nous avons rempli toutes les conditions."
-LA FRANCE ET NOTRE PRIVÉ NATIONAL-
"Nous ne pouvons plus accepter d'être des étrangers dans notre propre pays et que les étrangers soient mis en avant quand ils viennent chez nous. Qu'on rabaisse les fils du pays et livrer notre économie à ces étrangers. Ça ne peut pas continuer. Il faut que ça s'arrête. Et que personne ne nous dise que c'est un débat sensible, parce que la France va faire ceci, la France va faire cela. Ce n'est pas notre problème. On ne peut pas construire notre pays sans nous réapproprier nos ressources."
-LE NIVEAU ZÉRO DE L'INDUSTRIALISATION-
"Le Sénégal, c'est presque zéro industrialisation. L'Ethiopie, ce qui lui a permis d'avoir cette croissance, c'est son programme industrialisation. Il a fallu qu'il fasse 7 ans, avec aucune politique industrielle, et le 31 décembre, il nous dit que sa priorité, pour un second mandat, ce sera l'industrialisation et l'emploi des jeunes. Devons-nous donner le pays à celui-là ?"
-RÉDUIRE DE MOITIÉ LE POUVOIR PRÉSIDENTIEL-
"La réforme que nous voulons faire, c'est de réduire drastiquement les pouvoirs du président de la République dans ce pays. Si nous voulons faire une bonne réforme, il faudra réduire de moitié ses pouvoirs. Parce que nous, nous n'avons pas un président, mais un roi qui a le pouvoir de faire ce qu'il veut, couvert par l'immunité. Ça ne peut pas continuer."
-LE SORT DES "VOLEURS DE LA RÉPUBLIQUE"-
"L'impunité qui sévit dans ce pays, ce ne sont pas des détournements, mais du vol de l'argent du contribuable. Et ça ne peut pas continuer. Il faut que cela cesse. Rien que pour cela, il faut que ceux qui s'adonnent à ces pratiques, qu'ils soient enfermés, sans aucune intervention possible. Ils doivent être enfermés et que ce qu'ils ont volé leur soit retiré. Il faut qu'on applique les lois qu'on s'est librement dotés."
LA CHRONIQUE HEBDO DE BARA DIOUF
L’AVEU DE CULPABILITÉ DE MACKY
EXCLUSIF SENEPLUS - Que cette sortie du président sur une probable amnistie de Khalifa Ababacar Sall après les élections ouvre les yeux aux juges, s’ils ne les ont fermés à dessein - Il est temps de sauver la face
Le déroulement du jeu politique africain a fait dire à Gazibo et Thiriot ceci : « parmi les nombreux défis épistémologiques que l’étude de l’Afrique pose aux chercheurs, la conciliation entre le spécifique et l’universel, c'est-à-dire l’arrimage entre les études africaines et les travaux de science politique centrale, fait particulièrement débat ». Les manœuvres du président de la République du Sénégal donnent du crédit à ce postulat de départ. En plus de s’éloigner de la pratique universelle de la convenance, il s’écarte, de plus en plus, de ce qui a, pendant longtemps, fait du Sénégal (un cas d’école désormais) un îlot de résistance à l’érosion démocratique en Afrique de l’Ouest. Et c’est affligeant. En sept ans de gouvernance, il a transformé l’espace sénégalais en un terrain d’expérimentation des turpitudes qui nous étaient si peu familières.
Toutes les dérives de sa majesté ont comme capteur saisissant sa boulimie de puissance qui « biffe » la ligne démarcative entre le tolérable et l’indéfendable, le concevable et l’inconcevable. Le mal et le bien. J’ai été particulièrement indigné d’entendre Macky Sall, au cours de l’interview qu’il a accordée à des journalistes sénégalais triés sur le volet, après son « massage » à la Nation, évoquer la question de l’amnistie de Khalifa Ababacar Sall qui n’a rien à faire en prison. Quel aveu de culpabilité. Est-il en proie aux tourments, notre président ? Il s’est rendu compte, et c’est bien trop tard, de l’infamie dont il a été capable. Son plan machiavélique est de remporter l’élection présidentielle (on ne sait par quel subterfuge) et de libérer, dès le lendemain, Khalifa Ababacar Sall en faisant voter, par ses fayots, une loi d’amnistie. Il ridiculiserait ainsi tous « ses » juges qui se sont compromis tout au long de cette affaire pour de précaires privilèges. Les historiens, les journalistes (pour ce qui nous en reste dans ce pays) et les âmes justes se chargeront de consigner leur vilenie dans la mémoire collective. Ce 3 janvier, ils peuvent mettre fin à toute cette cabale contre le maire de Dakar (nous ne saurions dire ex-maire). La Cour suprême avait, en effet, décidé de mettre l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar en délibéré au 3 janvier. La chambre criminelle devra confirmer ou infirmer l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Dakar. Il est temps de sauver la face.
Que cette sortie du président de la République sur une probable amnistie de Khalifa Ababacar Sall après les élections leur ouvre les yeux s’ils ne les ont fermés à dessein. Tout ce tumulte n’est destiné qu’à écarter un adversaire politique à qui les populations sénégalaises ont exprimé leur sympathie. Il ne s’agit que de cela. Et rien d’autre. La dignité des « suppliciés », parce que Khalifa Sall en a montré jusqu’ici, est une souffrance morale pour celui-là qui croit persécuter. Macky Sall est happé par un tourment intérieur. Il sait qu’il est allé loin, qu’il a foulé aux pieds un ressort démocratique, la justice, et anéantit notre substrat culturel. Le président de la République a été violent, cynique, outrancier dans sa démarche. Une amnistie n’y fera rien. Ce n’est pas ce que les Sénégalais exigent. Khalifa Sall, non plus, n’en est pas demandeur. Qu’il libère ses juges afin qu’ils puissent dire le droit. C’est devenu pathétique d’entendre les hurlements de dépit de la rue à leur égard. Libérez-les monsieur le président. Retrouveront-ils peut-être le goût de l’indépendance, le reflexe de l’« autonomie ». Prendront-ils en compte, sans doute, votre aveu de culpabilité, de complicité (avec qui d’autre qu’eux-mêmes). Car envisager l’amnistie alors que l’affaire est en cours est une reconnaissance patente de vos visées, de votre volonté de l’écarter de l’élection présidentielle. Voyez-vous, monsieur le président, le message que vous transmettez aux justiciables et surtout aux juges : « condamnez-le, je me chargerai de le libérer après ma réélection ». C’est dommage. Vous n’avez pas le droit de faire moins que le président Abdoulaye Wade qui avait bien des choses à vous reprocher, vous le précoce milliardaire qui ne s’en est pas caché. Khalifa Sall doit être candidat. Il doit être libéré. Tout autre débat sut son amnistie n’est que creux verbiage. Le temps atténuera votre tourment moral, votre sentiment de culpabilité et de honte. Ne vous en faites pas.
La presse quotidienne livre les résultats de la validation des parrainages pour la présidentielle de 2019 par le Conseil constitutionnel, lesquels ont selon elle suscité la colère de 25 partis de l’opposition qui ont décidé de mener la résistance.
L’Observateur informe à ce propos que "tous les 27 candidats à la présidentielle ayant déposé leurs fiches de parrainage ont reçu, hier, leur procès-verbal du Conseil constitutionnel".
Le quotidien du groupe Futurs Médias note qu’"après le décompte final, cinq candidats passent haut la main, trois autres ont une chance de rectifier des erreurs".
Le Quotidien affiche en Une "le quinté gagnant", après la validation définitive du parrainage. "Macky, Sonko, Khalifa, Karim et Issa Sall passent", signale le journal, soulignant qu’"Idy, Madické et Gackou [sont] en sursis".
A propos de la vérification de ces parrainages, Sud Quotidien informe que les prétendants à la magistrature suprême "qui n’ont pas pu dépasser la barre de 0, 8 % d’inscrits sur le fichier électoral, après le rejet de certains de leurs parrains pour divers motifs, ont jusqu’à vendredi prochain […], pour combler le gap".
Le quotidien Enquête relève qu’"avec le parrainage, toutes candidatures fantoches disparaissent de la scène". Selon le journal, "de 139 candidats au lancement de la course pour l’élection présidentielle de 2019, la liste s’est d’abord rétrécie à 27 partis ayant déposé leurs dossiers de parrainage".
Enquête remarque que, "comme à leur habitude, les partis politiques font dans la stratégie du nihilisme pur et simple. Se trompant eux-mêmes quelquefois, en refusant catégoriquement de reconnaître devant la presse qu’ils ont été recalés".
Pour le quotidien L’As, "la manière dont s’est déroulée la vérification des parrainages ne satisfait guère les candidats pour la présidentielle de 2019".
Aussi 25 candidats déclarés de l’opposition ont-ils décidé de se regrouper "dans une nouvelle entité dénommée C 25 pour combattre ce qu’ils considèrent comme une forfaiture".
Dans le sillage du quotidien L’As, Walfquotidien explique que ces derniers "vont se battre sur tous les fronts pour obliger le Conseil constitutionnel à reconsidérer sa position".
Le quotidien du groupe Walfadjri parle d’un "plan de guerre de l’opposition" qui va d’ailleurs marcher le 8 janvier.
Le Témoin indique que les 25 candidats en question ont "commis un pool d’avocats pour +engager l’ensemble des actions appropriées, au premier chef une saisine de la Chambre administrative de la Cour suprême".
L’information fait aussi la Une du Soleil qui a choisi de consacrer son titre phare aux cinq initiatives majeures annoncées par le chef de l’Etat, Macky Sall, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE).
Les quotidiens évoquent aussi le verdict final du procès du maire de Dakar Khalifa Sall, attendu ce jeudi à la Cour suprême.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2019, il a écopé de 5 ans de prison ferme pour notamment escroquerie sur deniers publics portant sur 1, 8 milliard de francs CFA dans le cadre de la gestion de la mairie de Dakar.
"Khalifa Sall à quitte ou double", titre par exemple Walfquotidien, tandis que L’As anticipe sur "ce qui attend" l’ancien ministre socialiste, après ses recours, "plus d’une dizaine", devant la Cour suprême.
"QUAND ON M'A DIT TON DOSSIER EST REJETÉ"
La célèbre avocate a reçu un coup de massue à l’issue de la vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel. Une déception qu’elle a fait savoir hier, à en croire Enquête, lors de la conférence de presse du C 23.
La célèbre avocate a reçu un coup de massue à l’issue de la vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel. Une déception qu’elle a fait savoir hier, à en croire Enquête, lors de la conférence de presse du C 23. «Quand on m’a dit ton dossier est rejeté pour faux parrainages, je suis resté 3 nuits sans dormir.
Je me suis alors demandée quelles sont les personnes qui m’ont parrainée. Après vérification avec mon plénipotentiaire et mon représentant, nous avons eu la surprise de constater que le Conseil constitutionnel a rejeté des Sénégalais qui sont régulièrement inscrits sur le fichier électoral», a condamné la candidate de la coalition «Osez l’avenir».
UNIVERSITÉ DU SINE SALOUM : LES COURS DÉMARRENT LE 4 FÉVRIER
Le recteur s’est félicité de la qualité de ces infrastructures qui, selon lui, "sont à mesure d’accueillir les étudiants, les enseignants et l’administration dans de bonnes conditions".
L’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) va démarrer ses enseignements le 4 février prochain avec une première cohorte de 1750 étudiants répartis entre ses campus de Fatick, Kaolack et Kaffrine, dans le centre du pays, a annoncé mercredi, son recteur, Amadou Tidiane Guiro.
"Nous espérons que le 4 février prochain, les cours vont démarrer dans de bonnes conditions au sein des différents UFR de Fatick, de Kaolack et de Kaffrine où nous avons pour cette première année orienté 1750 étudiants , a-t-il confié à des journalistes au terme d’une visite à Fatick de certains locaux pédagogiques mis à la disposition de l’USSEIN pour démarrer les enseignements.
Le recteur s’est félicité de la qualité de ces infrastructures qui, selon lui, "sont à mesure d’accueillir les étudiants, les enseignants et l’administration dans de bonnes conditions".
"Nous sommes sur la dernière ligne droite pour le démarrage effectif des cours", a-t-il soutenu, ajoutant que "les inscriptions administratives sont effectives, et les inscriptions pédagogiques vont démarrer prochainement".
Pour l’année académique 2018-2019, l’USSEIN a reçu "115 000 demandes de choix et nous avons pris 1750 étudiants qui sont orientés dans les différentes Unités de formation et de recherche (UFR) sur la plateforme Campusen", a-t-il fait savoir.
"Parmi ces 1750 étudiants de la première cohorte, 950 sont orientés aux UFR de Kaolack, 350 à Kaffrine et 450 à Fatick", a précisé le recteur Guiro, rappelant que le campus de Fatick va abriter trois UFR : tourisme, hôtellerie, et gastronomie, de pêche et d’aquaculture, et celle dédiée à l’économie.
Il a indiqué qu’à Fatick comme à Kaolack et Kaffrine, "Nous avons remis à niveau toutes nos infrastructures pédagogiques et nous sommes en train de mettre à niveau toutes les infrastructures sociales qui vont accueillir les étudiants orientés", a-t-il par ailleurs assuré.
"Fatick, entre 80 et 100 étudiants seront hébergés par ordre de mérite dans un très bon immeuble", a-t-il signalé.
Concernant les enseignants de l’USSEIN, il a indiqué qu’ils ont effectué mercredi le premier jour de rentrée académique. "Ils ont pris fonction aujourd’hui (mercredi) au niveau du Rectorat basé à Kaolack en attendant de regagner leurs postes définitifs selon les UFR", a-t-il affirmé.
L’USSEIN va organiser un séminaire de rentrée des enseignants les 10 et le 11 janvier prochains pour faire les derniers réglages concernant le volet pédagogique, a ajouté le recteur Guiro.
Interpellé sur le démarrage effectif des travaux de l’USSEIN, il s’est gardé d’avancer une nouvelle date précise, soutenant que ce sera "pour bientôt".
Première université à vocation agricole du Sénégal, l’USSEIN sera implantée entre cinq campus dans les localités de Kaolack, de Fatick, de Diourbel, de Kafrine et de Toubacouta.
La pose de la première pierre de l’USSEIN a eu lieu en avril 2015, à Kaolack, en présence du président de la République Macky Sall, et du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass.