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17 septembre 2025
JEAN-MARIE FRANÇOIS BIAGUI
CI-GISENT LES PRINCIPES
Serait-ce plus juste de contraindre Karim Wade à l’exil d’une part, et d’embastiller Khalifa Sall d’autre part, que de procéder, par élimination, et par l’arbitraire, dans le cadre du processus dit électoral, à la réélection de Macky Sall ?
Jean-Marie François Biagui |
Publication 03/01/2019
Nous le disions,déjà, dans une contribution précédente, paraphrasant en l’occurrence un propos de Cynthia Fleury : « On n’est courageux que seul. Comme on meurt seul ».
Or, la défense des principes appelle le courage.
Faites-en vôtre, ce viatique ; c'est-à-dire arborez quelque chose du genre ‘‘d’abord les principes, ensuite les principes, et enfin les principes’’, et vous deviendrez, nécessairement, un homme ou une femme de devoir.
A l’opposé, il y a la transigeance, autre synonyme de la complaisance à toute épreuve. Si l’on sait, en outre, que la transigeance, en politique, est, aussi, une forme de transhumance politique.
Hélas ! nous l’avons vu, ou vécu, la mort dans l’âme, avec l’«affaire Karim Wade», puis l’«affaire Khalifa Sall», face auxquelles affaires l’opposition dans sa globalité ainsi que la société civile et les forces vives du pays continuent aujourd’hui encore de faire l’autruche.
Mais nous l’avons vu ou vécu, aussi, en 2016, avec le référendum sur la réforme constitutionnelle, puis, en 2017, avec les élections législatives et, en 2018, avec l’adoption scabreuse de la loi tout aussi scabreuse sur le parrainage.
A chaque fois, la règle du jeu était faussée et les dés pipés par avance ; et à chaque fois l’opposition dans sa globalité ainsi que la société civile et les forces vives du pays s’en sont accommodées.
Et l’on s’étonne que, face à des « crabes à coque molle », Macky Sall ne cesse de jubiler en ces termes : « Je n’ai peur de personne… » ?
D’ailleurs, qui d’autre aurait-il éprouvé la moindre peur dans les mêmes circonstances ?
Qu’à cela ne tienne, le réveil douloureux et pathétique des candidats à la candidature présidentielle recalés par le Conseil Constitutionnel au terme de l’épreuve des parrainages, qui se découvrent tout à coup extraordinairement courageux collectivement, mais guère individuellement, témoigne à lui seul de l’inconséquence dont tous et chacun font montre face à un régime déterminé, plus que de raison républicaine ou démocratique, à se maintenir au pouvoir. Coûte que coûte !
Et ce, avec la complicité, fût-elle ingénue, de membres éminents de la société civile, notamment parce qu’ils auront pris la lourde responsabilité historique, en cette circonstance historique – à leur demande expresse, promptement agrééepar les autorités, avec jubilation ou presque – non pas de siéger comme observateurs (qui auraient en l’espèce les moyens objectifs de leur mission), mais en qualité de voyeurs (adeptes du voyeurisme), au Conseil Constitutionnel, aux côtés des sept Sages.
Car, alors, ils n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, mais guère plus pour observer.
Diantre ! Pourquoi maintenant, et seulement maintenant ?
Serait-ce plus juste de contraindre Karim Wade à l’exil d’une part, et d’embastiller Khalifa Sall d’autre part, que de procéder, par élimination, et par l’arbitraire, dans le cadre du processus dit électoral, à la réélection du président Macky Sall ? Et, s’il vous plait, dès le 1er tour ?
Quoi qu’il en soit, tâchons de nous rendre compte qu’il est minuit passé de douze heures. Autrement dit, là-haut, au-dessus du Sénégal, le soleil est à son zénith. Alors, naturellement, il fait très chaud.
Jean-Marie François Biagui est Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)
VIDEO
JAMMEH ET OBIANG DANSENT SUR DU KOFFI OLOMIDÉ
A côté de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée Equatoriale où il se trouve en exil, l’ancien président de la Gambie, Yaya Jammeh, a fêté comme il se doit, le nouvel an, avec le chanteur congolais Koffi Olomidé à l’animation
Dans une vidéo publiée par Koffi Olomide sur sa page officielle, l'artiste congolais joue lors du bal de fin d'année à Malabo en Guinée Equatoriale.
Sur ces images, l'on voit le président Teodoro Obiang Nguema danser près de celui qui semble être l'ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, en exil dans le pays.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 2 JANVIER
Seneplus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 2 janvier 2019.
« Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Téning SENE, Docteur vétérinaire spécialisée en Aquaculture, est nommée Directeur du centre national de Formation des Techniciens des Pêches et de l’Aquaculture, poste vacant
Monsieur Amadou NDOYE, titulaire d’un PHD à l’Université de Laval au Canada, Docteur en Sciences humaines et sociales, socio-anthropologue, est nommé Directeur de l’Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés (ENTSS) en remplacement de Monsieur Abdoulaye THIAM, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Thierno Seydou NDIAYE, Administrateur hospitalier, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Lieutenant-Colonel Mamadou DIOUF de Saint-Louis, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aïssatou Sy NDIAYE, Gestionnaire des Services de Santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Aristide Le Dantec, est nommée Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale, en remplacement du Docteur Babacar Thiandoum, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Babacar THIANDOUM, diplômé en Gestion hospitalière, précédemment Directeur de l’Institut d’Hygiène Sociale, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Aristide Le Dantec, en remplacement de Madame Aïssatou Sy NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASSE, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou en remplacement de Docteur Djibril Sakhoba YANSANE;
Docteur Djibril Sakhoba YANSANE, titulaire d’un Master en Management des Institutions de santé de l’UCAD, précédemment Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Gestionnaire des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, est nommé Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement du Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASSE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou TALL, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Kaolack, est nommé Directeur de l’Hôpital général de Grand Yoff, en remplacement de Madame Khadiatou Sarr KEBE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Khadidiatou Sarr KEBE, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur de l’Hôpital général de Grand Yoff, est nommée Directeur du Centre hospitalier Régional Cheikh Ibrahima Niasse de Kaoloack en remplacement du Docteur Saliou Tall, appelé à d’autres fonction ;
Docteur Makhtar LO, Gestionnaire des Services de santé, précédemment directeur du Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaini de Touba, en replacement du Docteur Amadou Gueye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Amadou Guèye DIOUF, Gestionnaire de services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaini de Touba, est nommé Directeur du centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga en remplacement du Docteur Makhtar LO, appelé à d’autres fonctions. »
MACKY VEUT METTRE EN VALEUR LE POTENTIEL DE LA CASAMANCE
Le chef de l'Etat demande au Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de la Zone touristique d’intérêt national et du Pôle Territoire, par le renforcement des dessertes aérienne Cap Skirring et de Ziguinchor - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 2 janvier 2019.
« Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 02 janvier 2019 à 10 heures, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat présente, au seuil de la nouvelle année, ses meilleurs vœux de santé et de bonheur aux membres du Gouvernement, à tous nos compatriotes, ainsi qu’aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous et prie pour que 2019 soit une année de paix, de stabilité, de prospérité et de consolidation de la démocratie sénégalaise.
A ce titre, le Chef de l’Etat rappelle le prix qu’il attache au rayonnement permanent du système démocratique et électoral du Sénégal et demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions techniques, administratives, logistiques, audiovisuelles et sécuritaires requises, en vue d’un déroulement normal de la campagne électorale et d’une parfaite organisation de l’élection présidentielle du 24 février 2019 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.
En outre, le Président de la République exhorte le Gouvernement à sensibiliser les populations, notamment les électeurs, à travers une campagne de communication adaptée, sur les modalités de déploiement des opérations électorales dans toutes les circonscriptions administratives.
Appréciant l’accélération du développement solidaire et inclusif du Sénégal dans l’équité territoriale et la justice sociale, le Président de la République magnifie, encore une fois, les performances économiques et sociales exemplaires du Sénégal, marquées, par des investissements et réalisations d’envergure, depuis le lancement du PSE en février 2014 notamment en matière de protection sociale et de transformation de plusieurs secteurs productifs fondamentaux, avec un taux de croissance de 6, 6% en moyenne.
A cet égard, le Chef de l’Etat rappelle que celles-ci ont fortement incité le soutien exceptionnel, en termes d’engagements financiers nouveaux de la communauté internationale, des partenaires au développement avec l’approbation unanime et le financement significatif du plan d’actions prioritaires (PAP2 2019-2023) du PSE lors du Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre 2018.
En outre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à accélérer le rythme d’exécution des projets par le renforcement de l’encadrement et du partenariat avec le secteur privé national.
Dans ce cadre, le Président de la République demande au Gouvernement d’engager sans délai l’exécution des projets sectoriels à travers la notification immédiate des crédits budgétaires ministériels, le déploiement effectif du PTIP et des plans de passation de marchés, la mobilisation appropriée des ressources indiquées, ainsi que la mise en œuvre du Second Compact pour le Sénégal financé par le Millénium Challenge Corporation (MCC).
Par ailleurs, le Président de la République demande au Gouvernement de bien préparer le lancement des activités du Train Express Régional (TER) et de procéder à la régulation optimale de l’exploitation des autoroutes à péage fonctionnelles.
Enfin, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement l’impératif d’asseoir une dynamique de création durable d’emplois décents un dialogue social avec les centrales syndicales et de veiller particulièrement à la stabilité du secteur éducatif dans sa globalité.
Poursuivant sa communication autour de la mobilisation des financements nécessaires au déroulement adéquat de la Campagne de Commercialisation agricole, le Président de la République demande au Gouvernement d’assurer la mobilisation effective des financements nécessaires et se félicité du volume de 122 147 tonnes enregistré en matière d’exportation de fruits et légumes de contre saison.
Par ailleurs, évoquant l’inauguration prochaine du Pont sur le Fleuve Gambie, le Chef de l’Etat rappelle que le désenclavement et le développement économique et social de la région naturelle de Casamance, restent des priorités de son action.
A ce titre, le Président de la République demande au Gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de la Zone touristique d’intérêt national et du Pôle Territoire Casamance, par le renforcement des dessertes aérienne Cap Skirring et de Ziguinchor) et maritime, de même que la réalisation des infrastructures routières de nouvelle génération telles le pont de Marsassoum, le nouveau pont de Ziguinchor, la boucle des Kalounayes, la route Sénoba – Ziguinchor et, notamment le Pont sur le Fleuve Gambie dont l’inauguration est prévue le 21 janvier 2019, sous sa présidence et celle de son homologue Gambien, le Président Adama Barrow.
Enfin, appréciant la préparation de la troisième Conférence internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) à Dakar les 17, 18 et 19 janvier 2019, sur le thème « Emergence, Secteur privé et Inclusivité », le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le succès de cette grande rencontre économique continentale et internationale.
Le Président de la République a terminé sa communication par son agenda diplomatique.
Le Premier ministre a adressé, au Chef de l’Etat ses meilleurs vœux de nouvel an et les félicitations du Gouvernement pour son message à la nation du 31 décembre 2018, marqué par les réalisations majeures, les perspectives ouvertes pour la satisfaction renforcée des préoccupations de nos compatriotes et la confiance renouvelée de nos partenaires techniques et financiers. Il a ensuite rendu compte de la coordination des activités gouvernementales.
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation sous régionale, africaine et internationale.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne de commercialisation arachidière.
Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a présenté une communication axée sur la mise en œuvre du Programme de Reconstruction des Aéroports du Sénégal (PRAS)
Le ministre auprès de Président de la République, chargé du Suivi du PSE a rendu compte de l’état d’avancement des projets et réformes.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
le projet de loi portant Code pétrolier,
le projet de loi modifiant l’article L 145 du Code du travail sur l’âge minimum d’admission à l’emploi ou au travail,
le projet de décret modifiant le décret n°2009 – 1221 du 02 novembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’Université de Bambey.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Téning SENE, Docteur vétérinaire spécialisée en Aquaculture, est nommée Directeur du centre national de Formation des Techniciens des Pêches et de l’Aquaculture, poste vacant
Monsieur Amadou NDOYE, titulaire d’un PHD à l’Université de Laval au Canada, Docteur en Sciences humaines et sociales, socio-anthropologue, est nommé Directeur de l’Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés (ENTSS) en remplacement de Monsieur Abdoulaye THIAM, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Thierno Seydou NDIAYE, Administrateur hospitalier, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Lieutenant-Colonel Mamadou DIOUF de Saint-Louis, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aïssatou Sy NDIAYE, Gestionnaire des Services de Santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Aristide Le Dantec, est nommée Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale, en remplacement du Docteur Babacar Thiandoum, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Babacar THIANDOUM, diplômé en Gestion hospitalière, précédemment Directeur de l’Institut d’Hygiène Sociale, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Aristide Le Dantec, en remplacement de Madame Aïssatou Sy NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASSE, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, est nommé Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou en remplacement de Docteur Djibril Sakhoba YANSANE;
Docteur Djibril Sakhoba YANSANE, titulaire d’un Master en Management des Institutions de santé de l’UCAD, précédemment Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Cheikh Mbaye SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh Mbaye SECK, Gestionnaire des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, est nommé Directeur de l’Etablissement public de santé de niveau 1 Youssou Mbargane DIOP de Rufisque, en remplacement du Docteur Cheikh Sidy Ahmed Bécaye NIASSE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou TALL, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Kaolack, est nommé Directeur de l’Hôpital général de Grand Yoff, en remplacement de Madame Khadiatou Sarr KEBE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Khadidiatou Sarr KEBE, Administrateur hospitalier, précédemment Directeur de l’Hôpital général de Grand Yoff, est nommée Directeur du Centre hospitalier Régional Cheikh Ibrahima Niasse de Kaoloack en remplacement du Docteur Saliou Tall, appelé à d’autres fonction ;
Docteur Makhtar LO, Gestionnaire des Services de santé, précédemment directeur du Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaini de Touba, en replacement du Docteur Amadou Gueye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Docteur Amadou Guèye DIOUF, Gestionnaire de services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaini de Touba, est nommé Directeur du centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga en remplacement du Docteur Makhtar LO, appelé à d’autres fonctions. »
MACKY VEUT COUVRIR LE SÉNÉGAL D'UNE DICTATURE OPAQUE
La liste des manquements graves qui remettent en cause la démocratie et les fondements d’une bonne Justice est longue - Des avocats ont été commis pour saisir la chambre administrative de la Cour suprême - COLLECTIF DES 23 CANDIDATS DE L’OPPOSITION
SenePlus publie ci-dessous, le texte liminaire de la conférence du collectif des 23 candidats de l’opposition, datée du 2 janvier 2019, relative à la situation socio-politique nationale.
« Le collectif des 23 candidats de l’opposition C23 saisit l’opportunité de cette rencontre pour souhaiter à la presse sénégalaise ses vœux à l’occasion de ce nouvel an 2019. Ces vœux sont d’autant plus ardents qu’en ces heures cruciales que traverse notre pays, le Sénégal, la presse demeure un acteur essentiel, l’un des rares à encore rester debout face à l’effondrement généralisé de tous les pouvoirs et à leur soumission aux projets du président de la République.
Depuis quelques années se dévoilent sous nos yeux les différentes séquences d’un plan « Mackyavélique » conçu aux seules fins de donner à Macky Sall un improbable second mandat.
La mise à l’écart programmée de challengers sérieux à la présidentielle de 2019 fut un des premiers jalons de cette aventure dangereuse.
Le procès de Khalifa Sall apparaît, aux yeux de tous les Sénégalais comme une tentative de mise à mort politique d’un adversaire craint et redouté. De même, aucun compatriote ni même observateur étranger ne doute que la modification de certaines dispositions du Code électoral vise rien moins qu’à écarter Karim Meïssa Wade.
Le prétexte fallacieux de l’application des dispositions de la CEDEAO relatives à la carte d’identité biométrique a permis à Makcy Sall, avec la complicité de ses ministres de l’intérieur, d’organiser une anarchie totale tant dans la confection que la distribution des cartes d’électeurs. La liste est inépuisable des manquements graves délibérément organisés pour permettre au Pouvoir de passer à une autre séquence fatidique à la Démocratie sénégalaise.
Au passage, on relèvera le rôle peu glorieux joué par le Conseil Constitutionnel à l’occasion des élections législatives, en accédant aux différentes requêtes du gouvernement, ce qui lui facilitera la réalisation de son Plan consistant à opérer à un hold-up sur lesdites élections.
On se souviendra en effet, que sans enquête préalable visant à situer les responsabilités quant aux retards relevés dans la livraison des cartes d’identité CEDEAO, le Conseil constitutionnel a validé :
Le vote avec les anciennes cartes tout comme les cartes CEDEAO,
La modification des dispositions du code électoral par voie de décret pour permettre à un électeur de choisir cinq bulletins aux moins sur l’ensemble des listes en compétition. Tiens, tiens vous avez dit cinq ?
La loi sur le parrainage, en dépit de toutes arguties aux apparences savantes qui en ont servi de motifs fallacieux, n’étaient qu’une séquence de plus vers des élections sous contrôle de Macky Sall. Cette Loi, que l’opposition a combattu de toutes ses forces, est restée délibérément vague sur bien des points, confiant au Conseil Constitutionnel la mise en œuvre du contrôle des listes de parrainage collectées par les candidats, écartant au passage la Commission Electorale Nationale Autonome, devenue fantôme.
Le Conseil Constitutionnel, en ces circonstances, a foulé aux pieds les principes universels qui fondent toute Justice respectable ; en effet :
Un expert informaticien ainsi qu’un logiciel ont été retenus pour traiter des fichiers électroniques remis par les candidats sans aucune certification indépendante par un organisme dûment habilité pour en garantir l’objectivité, la neutralité et l’efficacité ;
Le fichier de référence servant à invalider les parrainages est inconnu des candidats et de leurs représentants ;
Les représentants des candidats n’ont jamais été mis en situation de pouvoir vérifier le bien-fondé des non conformités qui leur ont été opposées, par exemple en disposant d’un terminal approprié qui leur permettrait de suivre le traitement opéré ;
Ce ne sont pas les juges, qui ne disposent d’aucune expertise en informatique, qui apprécient mais un expert soutenu par les techniciens de l’ADIE et de la DAF ;
Ces experts, en dépit de la mise en scène que constitue la mise sous plis fermés des clés renfermant les fichiers, ont pu dès le moment du dépôt des dossiers, copier l’ensemble des données y enregistrées puisque lesdites clés ont été en ces circonstances connectées à leurs ordinateurs ;
La liste longue des manquements graves qui remettent en cause la démocratie et les fondements d’une bonne Justice au Sénégal.
Le C23 a commis des avocats pour engager l’ensemble des actions appropriées, au premier cher une saisine de la chambre administrative de la Cour Suprême.
Mais cette lutte ne saurait se limiter que sur le seul terrain judiciaire. Car c’est d’une noire et opaque de dictature que Macky Sall veut couvrir sur le Sénégal, embastillant ou exilant qui lui déplaît, modifiant des dispositions substantielles du code pour rompre l’équilibre des candidats. En effet, des ressources considérables de l’Etat ont été mobilisées (DER, bourses de sécurité familiale, etc.) pour siphonner le maximum de parrainage au profit du candidat sortant.
En dépit de tout, et parce qu’il est largement décrié dans le pays, les candidats de l’opposition ont pu, en grand nombre, mobilisé le nombre de parrainage requis sur la base de cartes d’identité valides. Alors intervient cette machination en cours pour en [Ts1] écarter le plus grand nombre.
Le C23, constatant comme le peuple souverain que les acquis démocratiques sont en train d’être dévoyés pour préparer un coup de force électoral, en appelle à la mobilisation et à la résistance du peuple.
Cette mobilisation doit s’intensifier dès demain, 3 janvier, à l’occasion de l’audience à la cour Suprême, consacrée au procès de Khalifa Sall[Ts2] . »
LE CHEF-D’ŒUVRE RESTAURÉ DE DJIBRIL MAMBETY
Un chef-d’œuvre du cinéma africain ressort ce mercredi 2 janvier en salles - « Hyènes » a été réalisé par le cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety, disparu en juillet 1998
Hyène est le récit d’un retour, un retour au pays natal qui vire à la tragédie. Après des années d’absence, une vieille femme rentre chez elle à Colobane. Devenue milliardaire, elle offre ses richesses aux habitants de la ville. Elle pose toutefois une condition : la mort de son ancien amant, qui l’a autrefois trahie.
Hyènes est un conte cruel sur la corruption et la lâcheté, rythmé par la musique lancinante de Wasis Diop, le frère et collaborateur du cinéaste Bob Wasis : « on faisait les choses tout naturellement. Il ne me demandait pas quelque chose, il me disait juste ce qu’il ressentait, charge à moi de le traduire, évidemment avec beaucoup de liberté. »
Film en liberté, d’une audace formelle inouïe, Hyènes est l’un des sommets du cinéma africain. Aujourd’hui encore, ce film de 1992 est source d’inspiration pour toute une génération de jeunes réalisateurs.
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"À CHAQUE FOIS QUE MON PÈRE ESSAYAIT DE ME VIOLER, JE CRIAIS ET IL REPARTAIT"
A Kolda, dans le sud du Sénégal, deux jeunes femmes, Safiétou Diallo et Penda Diallo, victimes d’agressions et de harcèlement sexuels, ont accepté de témoigner à visage découvert pour dénoncer les violences faites aux filles
Mohamed Keïta, Sénégalais de 25 ans, a dû fuir à l’âge de 9 ans sa maison d’Abidjan lors de la crise ivoirienne de 2003. Réfugié à Dakar, il y est devenu acteur dans la série télévisée « C’est la vie », où il joue le rôle d’un footballeur pris dans les tourments d’une sexualité naissante et travaillé par son désir de migrer. Dans sa vie, Mohamed ne compte plus ses amis partis pour l’Europe, ses camarades tombées enceintes au lycée ou ses cousines victimes d’excision. Des fléaux bien réels qu’il souhaite combattre du bout de sa caméra. A Kolda, dans le sud du Sénégal, deux jeunes femmes, Safiétou Diallo et Penda Diallo, victimes d’agressions et de harcèlement sexuels, ont accepté de témoigner à visage découvert pour dénoncer les violences faites aux filles.
QUE DEVIENNENT LES PRÉSIDENTS AFRICAINS APRÈS LE POUVOIR ?
Plusieurs chefs d'Etat africains ont quitté le pouvoir mais avec des fortunes diverses après leur règne - Certains sont contraints à l'#exil, d'autres ont été #emprisonnés et d'autres plus chanceux ont pu se reconvertir
Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Libéria de 2006 à 2018
C'est est la première femme élue au suffrage universel à la tête d'un État africain.
Économiste formée aux États-Unis, elle a dirigé son pays pendant 12 ans.
Mme Sirleaf est aussi Prix Nobel de la paix en 2011 et la lauréate 2017 du prix Ibrahim.
Son leadership exceptionnel ainsi que sa capacité à redresser un pays dévasté par de nombreuses années de guerre civile et confronté à des défis sans précédent et renouvelés, ont été salués.
Elle a récemment publié une tribune dans laquelle elle exhorte les vieux chefs d'Etats africains à céder le pouvoir à la jeune génération.
En novembre 2017, Mme Sirleaf envisageait de prendre une retraite paisible après ses deux mandats.
"J'espère prendre une retraite honorablement et participer activement à la vie privée dans l'intérêt du Libéria et de l'Afrique", a-t-elle dit ajoutant qu'il y a une vie après la retraite.
Alpha Oumar Konaré, président du Mali de 1992 à 2002
Alpha Oumar Konaré, né le 2 février 1946 à Kayes au (Mali) a été président de la République de 1992 à 2002.
En 2002, conformément à la Constitution malienne qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux, il cède le fauteuil présidentiel à Amadou Toumani Touré.
Un an plus tard, il est élu en juillet 2003, président de la Commission de l'Union africaine (UA) par les chefs d'États africains réunis au sommet de Maputo, un poste qu'il quitte en 2008.
Le Gabonais Jean Ping lui succède.
Alpha Oumar Konaré vit dans son pays, le Mali, depuis sa retraite à l'UA.
Il reste un observateur et une figure respectée de la scène politique malienne.
Pédro Pires, président du Cap-Vert de 2001 à 2011
Pédro Pires a dirigé le Cap-Vert pendant 10 ans aux débuts des années 2000.
Auparavant, il a été Premier ministre de 1975 à 1991.
Leader du Parti africain pour l'indépendance du Cap-Vert (PAICV), M. Pires est un vétéran de la lutte contre la colonisation portugaise en Guinée-Bissau et au Cap Vert.
Le Prix Ibrahim 2011 pour le leadership d'excellence en Afrique lui a a été décerné pour son engagement en faveur de la démocratie et de la gouvernance, notamment son refus de se représenter à la fin de son second mandat présidentiel, en écartant catégoriquement toute suggestion de modifier la Constitution à sa guise.
Après avoir dirigé le Cap-Vert, Pédro Pires coule des jours tranquille à Praia.
Il anime des conférences à travers le continent et mène des missions d'observation électorale et participe à des colloques à l'échelle internationale.
Olusegun Obasanjo, président du Nigéria 1976 à 1979 puis de 1999 à 2007
Né en 1937, Olusegun Obasanjo est un militaire et homme d'État nigérian, originaire de la ville d'Abeokuta, dans l'État d'Ogun.
Il a dirigé le Nigéria à deux reprises de 1976 à 1979 puis de 1999 à 2007.
A la fin de sa présidence, il mène une vie active sur le plan international.
Médiateur apprécié dans son pays comme à l'étranger, il est souvent sollicité pour des missions.
En novembre 2008, Obasanjo est nommé envoyé spécial de l'ONU chargé de la crise congolaise entre les troupes gouvernementales de Joseph Kabila et la milice du CNDP de Laurent Nkunda.
En 2017, il a joué le rôle de médiateur entre les Ivoiriens Alassane Ouattara et Guillaume Soro, au plus fort des tensions entre les deux hommes.
Il est devenu opérateur économique avec sa ferme de poulet dénommée Obasanjo Farms.
Pierre Buyoya, président du Burundi de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003
Pierre Buyoya, né en 1949 à Rutovu dans la province de Bururi est un officier et homme d'État burundais.
Il a dirigé deux fois le Burundi de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003.
Pierre Buyoya a également été président de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et de l'Organisation du bassin de la KAGERA.
Après sa présidence, il mène une vie active sur le plan international.
Pierre Buyoya est observateur pour plusieurs élections en Afrique pour le compte de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC).
En 1994, il est observateur des premières élections depuis la fin de l'apartheid en Afrique du Sud.
En avril 2004, il assiste aux élections législatives en Guinée-Bissau, puis, en tant que chef des observateurs, aux élections présidentielles de Guinée-Bissau en juillet 2005, aux élections générales de la République démocratique du Congo en juillet et octobre 2006 et aux élections législatives et présidentielles de Mauritanie en novembre 2006 et février et mars 2007.
L'OIF le nomme chef d'une mission politique en République centrafricaine pour promouvoir le dialogue politique en août 2007 et un an plus tard, chef d'une mission d'information en Mauritanie, juste après le coup d'État intenté contre le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le 25 octobre 2012, il est nommé haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, pour la résolution de la crise au Mali.
Homme d'État sénégalais, Abdou Diouf a dirigé son pays pendant près de 20 ans.
En 1970, à la suite d'une révision constitutionnelle, il est nommé, à 35 ans, Premier ministre par le père de l'Indépendance du pays, Léopold Sédar Senghor.
Il occupera cette fonction pendant 10 ans.
Battu par Abdoulaye Wade en 2000 au cours de la première transition démocratique du pouvoir dans le pays, il félicite son rival et se retire de la vie politique locale.
Mais sur le plan international, un grande carrière internationale lui ouvre les bras.
Il devient secrétaire général de la Francophonie, chapeautant ainsi l'ensemble des institutions et opérateurs des pays ayant le français en partage: l'Organisation internationale de la Francophonie, TV5 Monde, l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, l'Agence universitaire de la Francophonie et l'université Senghor d'Alexandrie.
Il dirige l'OIF de 2003 à 2015.
Depuis sa retraite en 2015, il coule des jours tranquilles entre Paris et Dakar.
Depuis son départ du pouvoir en 2000, Abdou Diouf s'est éloigné de la politique et observe une position de neutralité et de réserve.
Mwai Kibaki, président du Kenya de 2002 à 2013
Mwai Kibaki, né le 15 novembre 1931 à Gatuyaini, est un homme d'État kenyan.
Il a dirigé son pays de 2002 à 2013 année durant laquelle l'actuel président Uhuru Kenyatta lui succède.
Auparavant, il a été vice-président de la République de 1978 à 1988.
A 87 ans, il vit une retraite paisible dans son pays.
Il y a récemment été hospitalisé.
Laurent Gbagbo, président de la Côte d'Ivoire de 2000 à 2010
Laurent Gbagbo, né en 1945 à Gagnoa, est un homme d'État, historien et écrivain ivoirien.
Il a dirigé son pays de 2000 à 2010 après plusieurs années de lutte dans l'opposition.
Longtemps opposant à Félix Houphouët-Boigny, il est élu pour un mandat de cinq ans en 2000, face à Robert Guéï.
Son mandat est marqué pendant plusieurs années par une crise politico-militaire qui coupe le pays en deux.
L'élection présidentielle de 2010, qu'il a repoussée à six reprises, l'oppose à Alassane Ouattara.
A l'issue de ce scrutin, il est considéré comme battu par la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale, mais déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.
Il refuse alors de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise de plusieurs mois.
Il est finalement arrêté par les forces rebelles d'Alassane Ouattara avec l'appui de la France le 11 avril 2011 et incarcéré à la Cour pénale internationale à La Haye depuis le 30 novembre 2011.
Hissène Habré, président du Tchad de 1982 à 1990
Hissène Habré est un militaire tchadien né en 1942 qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990.
Il avait pris le pouvoir à la suite du coup d'État qui renverse Goukouni Oueddei.
Il l'a perdu aussi à la faveur d'un coup d'Etat mené par l'actuel président Idriss Deby.
Condamné à mort par contumace pour crimes contre l'humanité par un tribunal de Ndjamena, Hissène Habré se réfugie au Sénégal.
Il y est inculpé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture.
Son procès à Dakar en 2015, est la première utilisation de la compétence universelle sur le continent africain.
Il est condamné à la prison à perpétuité en appel en 2017 et purge sa peine dans une prison sénégalaise.
Mohamed Morsi, président de l'Egypte de 2012 à 2013
Né en 1951, Mohamed Morsi a dirigé l'Egypte pendant une année.
Il est le premier président élu démocratiquement en Égypte et le premier civil à occuper ce poste.
Il est investi cinquième président de la République arabe d'Égypte le 30 juin 2012.
Soutenu par les Frères Musulmans, Mohamed Morsi est renversé par un coup d'État organisé par l'armée, le 3 juillet 2013, à la suite d'un vaste mouvement de protestations populaires.
Le 18 juin 2016, il est condamné à la prison à vie, une peine qu'il purge en prison.
Yahya Jammeh, président de la Gambie de 1994 à 2017
Yahya Jammeh, né en 1965 à Kanilai, est un officier et homme d'État gambien qui a dirigé ce petit pays niché au cœur du Sénégal de 1994 à 2017.
Il accède au pouvoir après un coup d'Etat contre Dawda Jawara
En décembre 2015, il proclame l'islam comme religion d'État et la Gambie comme une république islamique.
En Décembre 2016, Yahya Jammeh est battu à l'élection présidentielle par son rival Adama Barrow.
Il refuse de céder le pouvoir, proclame l'état d'urgence et obtient la prolongation de trois mois de son mandat par l'Assemblée nationale.
Néanmoins, devant la pression internationale, il quitte le pouvoir le 21 janvier 2017 sous la menace d'une intervention militaire.
Depuis, il vit en exil en Guinée Equatoriale mais certains de ses compatriotes exigent son rapatriement pour qu'il soit jugé.
Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie de 1987 à 2011
Né en 1936 à Hammam Sousse, Zine El Abidine Ben Ali est un homme d'État tunisien.
Il dirige ce pays d'Afrique du Nord du 7 novembre 1987 au 14 janvier 2011 à la suite de mouvement populaire connu sous le nom de "Printemps arabe" .
Responsable au sein de l'armée et de la sûreté nationale, il devient ministre de l'Intérieur puis Premier ministre.
Avec la maladie du président Habib Bourguiba, il en profite pour le déposer "pour raisons médicales" et lui succède en sa qualité de dauphin constitutionnel.
Le 14 janvier 2011, il abandonne son poste de président de la République pour se réfugier à Djeddah, en Arabie saoudite où il réside dans un palais avec sa femme.
L'Arabie saoudite refuse de les extrader et met du personnel et des gardes du corps à leur disposition.
Jusqu'au 15 mai 2018, le total des peines prononcées à l'encontre de Ben Ali par des tribunaux tunisiens atteint cinq condamnations à perpétuité et plus de 200 ans de prison.
Blaise Compaoré, président du Burkina Faso de 1987 à 2014
Blaise Compaoré est un militaire et homme d'État burkinabé qui a dirigé son pays de 1987 à 2014.
Arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 à la suite d'un coup d'État contre Thomas Sankara, il est accusé d'être impliqué dans le meurtre de ce dernier.
Élu président de la République en 1991 à la suite d'un scrutin contesté et boycotté par l'opposition, il est réélu en 1998, 2005 et 2010.
Le 31 octobre 2014, après 27 ans au pouvoir, il est contraint à la démission par un soulèvement populaire.
Depuis ce Burkinabè, né en 1951 à Ziniaré, ville située au nord de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, vit en exil en Côte d'ivoire, un pays qui l'a naturalisé en 2015.
LES HABITS NEUFS DE « L’ANTI-MACKYSME »
Avec une pensée asséchée confirmée par l’absence de vrais programmes l’opposition se présente devant les Sénégalais, munie de 02 armes : le « dénigrement » et le mensonge - CELLULE D’APPUI A LA VEILLE STRATEGIQUE DE L’APR
SenePlus publie ci-dessous, le texte signé de LA CAVE (Cellule D’appui à la Veille Stratégique de L’APR), sur la situation socio-politique nationale, et parvenu à notre rédaction, ce 2 janvier 2019.
« La double et magnifique prestation médiatique du président de la République le 31 décembre 2018, a confirmé une vérité qui sonne comme une véritable lapalissade : Macky Sall est, de très loin, la figure dominante de l’échiquier politique sénégalais. C’est vrai qu’au bout de 06 ans d’exercice du pouvoir seulement, le président Macky Sall a fini de convaincre, dans tous les secteurs d’activités économiques et sociales, la majorité de nos compatriotes, qu’ils avaient raison d’en faire le 4ème président de la République du Sénégal. Du reste, de manière irréfutable, le bail de confiance qui lie le président Macky Sall et le peuple sénégalais, est attesté par la victoire écrasante du camp présidentiel, à toutes les élections qui se sont déroulées dans notre pays depuis 2012. Il l’est, davantage, suite aux brillantes - et non encore égalées - réalisations effectuées par le président de la République, avant la fin du septennat. Les multiples inaugurations d’ouvrages majeurs devant satisfaire les profondes aspirations des Sénégalais, partout dans notre pays, à travers des tournées économiques rythmées par des liesses populaires, ont définitivement installé le président Macky Sall dans les cœurs de nos compatriotes. Cette relation toute singulière, bouleverse les schémas politiques et perturbe tout l’establishment politicien oppositionnel.
Les politiciens professionnels revanchards qui ont blanchi sous le harnais des combines occultes et les Néo – politiciens stars des médias, godillots et papelards, se liguent pour transformer l’arène politique en réceptacle de miasmes pestilentiels. Eloignés sur tout et séparés en tout, ces opposants n’ont, dans leur logique politique à plusieurs variantes et variables, qu’un seul dénominateur commun : le désir de détruire Macky Sall !
A cette fin, ils usent et abusent de pratiques éculées dans l’espace politique, qu’ils combinent avec de nouvelles, aux fins de corrompre les consciences citoyennes, avec au besoin, l’usage de méthodes dignes des agitateurs et comploteurs de la vieille école.
Aujourd’hui, en effet, avec une pensée asséchée confirmée par l’absence de vrais programmes (la « critique », verbale et acerbe du pouvoir, faisant office de programmes), l’opposition se présente devant les Sénégalais, munie de 02 armes : le « dénigrement » et le mensonge. Régulièrement, des « tournées » sont organisées auprès des grandes familles religieuses, des ambassades, des institutions internationales…Bref, sur le modèle des vieilleries utilisées depuis près de 40 ans, l’opposition sénégalaise emprunte des impasses et se noie dans un océan de dénis.
Dans le même temps, elle se dote de relais médiatiques animés par des hommes de paille, tel ce paon bavard d’une chaîne de télé, affalé ouvertement devant son maître et abusé par son plumage qui lui fait croire qu’il appartient aux mammifères supérieurs. Parce qu’elle est une opposition extraordinaire, car milliardaire, elle s’annexe des sites totalement à son service et lui servant d’officines de propagande et de promotion de ses Leaders. Pire encore, c’est sur ces sites que les contre – vérités les plus surréalistes sont servies, que l’intox et la désinformation les plus malsaines, sont distillées.
Des « sondages » préfabriqués artificiellement, font la « Une » de leurs livraisons quotidiennes et sont transmis à la composante écrite de la meute médiatique, qui en fait ses choux gras, pour mieux alimenter de sulfureuses « revues de presse », dont le but est de conditionner les imaginaires citoyens.
L’usage intempestif, à très grande échelle, des réseaux sociaux, est l’une des principales donnes de la croisade « anti – Macky » menée par les forces de régression sociale : sur Twitter, Facebook, Whatshapp, principalement, des torrents de « Fake News » sont déversés, des tonnes de « boules puantes » aspergées sur la cible exclusive : Macky Sall. Les infamies les plus abjectes contre lui, sont proférées ; des « Live » mettant en scène des illuminés experts en baves injurieuses, sont diffusés…
L’autre nouveauté dans la ronde des boutefeux anti – Macky, est constituée par une « grande alliance du mal en politique ». Il s’agit des structures occultes installées à l’étranger, relayant au plan international, les points de vue d’une clique d’opposants dont elles assurent, en même temps, la protection et les entrées dans certains « cercles de pouvoir » des pays du Nord.
Elles s’appliquent à écorner l’image du président Macky Sall, à obstruer la belle dynamique de notre diplomatie et à investir des réseaux financiers, voire des multinationales, en vue de les mobiliser au service de leurs clients. Il s’agit, ensuite, de la « fausse » société civile, c’est – à – dire l’aile politicienne de certains groupes et ONG, dont l’incarnation la plus saillante est la section sénégalaise d’Amnesty International. Il s’agit, enfin, du segment, « bas de gamme », des rappeurs sénégalais, avec ses 02 branches : l’une s’étant défigurée pour se transformer en une bande d’affairistes avérés et l’autre, incapable, comme la première, de s’imposer par ses talents musicaux, verse dans l’ignominie, l’injure outrageante et l’offense outrancière.
Dans le silence troublant des organisations de la société civile, se multiplient les dérapages en tout genre, qui dénaturent notre système démocratique, menacent la stabilité de notre pays et la tenue d’élections apaisées.
Car, l’une des grandes options d’une partie de l’opposition, demeure la déstabilisation du pays, par le biais de menées subversives. Pour ce faire, les conclusions issues du traitement des dossiers du parrainage, pourraient servir de prétexte aux déboutés ayant savamment livré de mauvaises fiches, pour appeler à un soulèvement insurrectionnel, orchestré de concert avec le roitelet franco – sénégalais emmuré sous les lambris argentés et les acanthes dorées de son palais de Doha.
Certes, toute cette engeance bénéficie du soutien de quelques rares compatriotes, dont un essayiste – politicien chouchou des media. Mais, son double objectif a fait faillite. Elle espérait une mobilisation massive des Sénégalais contre le président Macky Sall, d’une part et, d’autre part, semer le doute chez ses partisans, quant à sa victoire, absolument certaine.
Au bout du compte, les vociférations médiatiques, les insanités amorales, les quolibets, la détestation ad persona ou ad hominem abjecte, n’auront prise sur le grand peuple du Sénégal, dont le porte – étendard est Macky Sall qu’il réélira, avec un singulier éclat, le 24 Février 2019.
PAR ABOUBAKER OMAR HADI
L'AFRIQUE, GÉANT IGNORÉ DE LA MONDIALISATION
Le continent doit en priorité combler son retard dans les infrastructures - Ces investissements vont bénéficier à l’ensemble de la planète, en renforçant le rôle de pont naturel que joue l’Afrique et en accélérant ainsi les échanges internationaux
Dans leur nouvelle stratégie en Afrique, les Etats-Unis annoncent une remise en cause des aides financières octroyées à certains pays du continent. Si l’aide internationale demeure importante, c’est surtout l’investissement qui assurera le développement et la prospérité de l’Afrique. Or sur ce terrain aussi, les Américains semblent bien en retrait. Paradoxe, quand dans le même temps, les Etats-Unis déplorent que nous allions chercher ces investissements auprès de ceux qui nous traitent en affaires comme de véritables partenaires.
Entre l’Asie, l’Europe et les Amériques, l’Afrique se trouve au centre des échanges internationaux. Cette assertion n’est pas seulement géographique. Chaque jour un peu plus, notre continent se donne les moyens de contribuer à la production mondiale de richesses.
Bien avant de devenir une superpuissance économique, la Chine était vue comme un futur géant. En 1973, Alain Peyrefitte signait Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera. Nul ne doutait du réveil chinois, du fait de son capital humain. En 2050, l’Afrique comptera 2,4 milliards d’habitants, soit un quart de la population mondiale, dont 1 milliard aura moins de 18 ans. En Afrique comme en Chine, le capital humain est un atout majeur ; encore faut-il que l’on offre à notre jeunesse les perspectives qu’elle pense trop souvent trouver ailleurs.
Une classe moyenne croissante
Les barrières douanières sont pour le moment un frein à l’expression de notre potentiel commercial. C’est pourquoi l’Afrique entend se doter de la plus grande zone de libre-échange du monde d’ici à 2030. Une fois mise en œuvre, elle regroupera jusqu’à 55 Etats pour un PIB de 3,3 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros). L’Afrique ferait en quatorze ans ce que d’autres continents ont mis plusieurs décennies à construire.
Le docteur Denis Mukwege a rappelé avec force, au moment de se voir remettre le prix Nobel de la paix, que si des pays africains comptent parmi les plus riches du monde, ils sont habités par les habitants les plus pauvres. En ne faisant qu’exporter ses matières premières, l’Afrique perd toute chance de créer de la richesse, et donc des emplois. Cela est en train de changer. Plus que par les exportations, la croissance économique du continent est d’ores et déjà tirée par la consommation de sa classe moyenne, en forte croissance. Le continent s’industrialise et entend désormais transformer les biens qu’il exporte.
Les derniers classements internationaux montrent des signaux encourageants. Dans le rapport « Doing Business », Djibouti a ainsi fait un bond de 55 places en un an et se classe parmi les dix économies ayant le plus amélioré leur climat des affaires. L’Ethiopie affiche fièrement une croissance à deux chiffres et les développements politiques récents de la Corne de l’Afrique devraient tous nous réjouir. Nous pourrions multiplier les exemples : les inaugurations nombreuses de ports répondent à un besoin croissant en Afrique de l’Est, le ferroviaire se développe à grande vitesse au Maroc, au Nigeria et dans la Corne de l’Afrique, la croissance subsaharienne devrait atteindre 3,8 % en 2019, etc.
Inquiétude et suspicion
Pourtant, plus qu’espoir et confiance, notre continent suscite encore inquiétude et suspicion, souvent en raison d’idées préconçues ou d’analyses parcellaires. Les inquiétudes exprimées le plus communément concernent la dette. En s’endettant de manière trop importante auprès de certains créanciers, des pays africains hypothéqueraient leur future souveraineté.
D’abord, observons que ce sont ceux qui hier exerçaient leur puissance sur le continent qui semblent s’inquiéter aujourd’hui de notre souveraineté. Ces préoccupations cachent mal leurs motifs réels. Ce sont les pertes d’influence qui motivent les interrogations de ceux qui persistent à voir le continent sous le prisme du passé.
Cela dit, les dettes sont calculées à partir de l’évaluation de la richesse des nations. De nombreux pays ont mis en place des politiques courageuses afin de régulariser des circuits économiques qui échappent jusque-là au prélèvement de l’impôt. Le PIB réel de Djibouti est de 6 milliards de dollars, avec une économie informelle estimée à 4 milliards de dollars. Cela signifie que les dettes sont calculées sur des chiffres qui ne représentent pas la réalité de nos économies. Pourtant, de nombreux pays africains connaissent des taux de croissance remarquables : le Rwanda (8 %), l’Ethiopie (11 %), la Côte d’Ivoire (7,2 %). D’autres pays du continent connaîtront bientôt ces chiffres. Concrètement, cela veut dire que nos pays s’enrichissent et renforcent leur capacité à rembourser leur dette.
Un rôle de pont naturel
L’enjeu est donc de veiller à ce que cette croissance soit durable et que l’Afrique s’intègre solidement à la mondialisation. Pour cela, le continent doit en priorité combler son retard dans les infrastructures. De nouvelles estimations de la Banque africaine de développement suggèrent que les besoins du continent en infrastructures s’élèvent à environ 150 milliards de dollars par an, avec un déficit de financement de l’ordre de 68 à 108 milliards de dollars. Ces investissements vont bénéficier à l’ensemble de la planète, en renforçant le rôle de pont naturel que joue l’Afrique et en accélérant ainsi les échanges internationaux.
Qui aujourd’hui est disposé à investir en Afrique ? À Djibouti, nous ne fermons aucune porte et érigeons comme principe cardinal le respect de notre souveraineté. Nous avons récemment inauguré certains des ports les plus modernes d’Afrique, le premier train électrique transnational du continent et une zone franche qui pourrait devenir la plus grande du continent. Il est urgent de considérer ces développements pour ce qu’ils sont vraiment : non des occasions manquées, mais la promesse d’opportunités et de partenariats renouvelés.
Aboubaker Omar Hadi est président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti.