"Près d’un mois suite au rappel à Dieu du Président Directeur Général du groupe Walfadjiri El Hadji Sidy Lamine Niass, les zones d’ombre sur son décès continuent de faire des débats. Ainsi, son fils Cheikh Niass sur le plateau de Walf Tv lors d’un plateau spécial dédié à la fin d’année, a fait des révélations choquantes sur les circonstances de sa mort. Par ailleurs, il soupçonne les relents politiques autour de cette affaire sans entrer dans les détails. Aussi, Ahmed Khalifa Niass a annoncé une plainte contre une partie des héritiers dont deux enfants et une veuve qui ont entamé une procédure d’urgence pour la désignation d’un séquestre par le Tribunal."
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE INTERNE PROGRESSE DE 2, 9 % EN NOVEMBRE
Cette performance est essentiellement liée à la bonne tenue du tertiaire (+5,0%), du primaire (+2,9%) et de l’administration publique (+1,6%).
L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) a enregistré une croissance de 2,9%, en rythme mensuel au mois de novembre dernier, indique la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
‘’Cette performance est essentiellement liée à la bonne tenue du tertiaire (+5,0%), du primaire (+2,9%) et de l’administration publique (+1,6%)’’, explique-t-elle dans son Point mensuel de conjoncture pour le mois de novembre, qu’elle vient de publier.
Elle souligne que ‘’sur une base annuelle, la croissance de l’activité économique (hors agriculture et sylviculture) est ressortie à 8,6%, en novembre 2018, particulièrement portée par le tertiaire (+10,2%), l’administration publique (+8,8%) et le primaire (+5,6%)’’.
Elle précise que la consolidation de 2, 9 % du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) en variation mensuelle est à mettre sur le compte aussi bien de l’élevage (+1,2%) que de la pêche (+11,4%). ‘’Sur un an, le secteur primaire hors agriculture et sylviculture a progressé de 5,6%, en novembre 2018, en liaison avec les bonnes orientations simultanées des sous-secteurs de l’élevage (+4,6%) et de la pêche (+11,0%).’’
La publication indique que la légère consolidation du secteur secondaire (+0,5%) en variation mensuelle, ‘’traduit les performances, principalement, enregistrées dans la construction (+7,4%), l’ « égrenage de coton et fabrication de textiles » (>100%) et les conserveries de viande et poissons (+8,6%)’’. Ces performances sont ‘’toutefois contrebalancées par les faibles résultats des industries extractives (-15,3%), de la fabrication de sucre (- 55,9%) et de la production énergétique (-4,1%).
La DPEE déclare que la croissance de 5,0% enregistrée par le secteur tertiaire en variation mensuelle en novembre ‘’traduit, essentiellement, les performances des transports et télécommunications (+5,7%), du commerce (+2,8%), des services d’hébergement et de restauration (+25,6%), des services financiers (+9,7%) et des activités immobilières (+7,5%)’’.
‘’Sur un an, une croissance de 10,2% du secteur tertiaire est notée en novembre 2018, à la faveur d’une bonne orientation du commerce (+13,0%), des transports et télécommunications (+5,2%), des services financiers (+8,4%), des activités immobilières (+14,7%) et des services d’hébergement et de restauration (+12,9%)’’, explique-t-elle.
MERCATO : KOULIBALY, C'EST MINIMUM 120 MILLIONS D'EUROS !
Du haut de ses 27 ans, l’international sénégalais arrivé de Genk en 2014 est une véritable muraille derrière ; un défenseur très complet tout aussi bon dans l’anticipation et la lecture du jeu que dans les duels.
Match après match, Kalidou Koulibaly s’affirme comme l’un des meilleurs défenseurs du championnat italien, et même de la scène européenne. Du haut de ses 27 ans, l’international sénégalais arrivé de Genk en 2014 est une véritable muraille derrière ; un défenseur très complet tout aussi bon dans l’anticipation et la lecture du jeu que dans les duels. Et du côté de Naples, on sait très bien à quel point un joueur de ce calibre, au sommet de son art, est précieux...
Naples a déjà refusé bon nombre d’approches de cadors européens lors de ces derniers mercatos. Récemment, on apprenait que Manchester United était prêt à mettre plus de 100 millions d’euros sur la table pour le joueur ! Et si on se fie aux informations de la Gazzetta dello Sport, les Mancuniens vont devoir aligner encore plus d’argent sur la table s’ils souhaitent s’offrir le Lion de la Teranga, tout fraîchement nommé meilleur joueur de l’année de sa sélection.
-120 MILLIONS D'EUROS RÉCLAMÉS PAR NAPLES-!
Effectivement, le sulfureux président napolitain Aurelio De Laurentiis demande 120 millions d’euros pour son joueur, un montant qui ferait de Kalidou Koulibaly le défenseur central le plus cher de l’histoire, et de loin, devant Virgil van Dijk qui a coûté 84 millions d’euros à Liverpool il y a un an. De quoi refroidir considérablement les clubs intéresses ? On le saura très bientôt...
« Je n’aime pas aborder ce sujet, du mercato, du futur. Je me sens très bien au Napoli. Le fait de jouer en Italie m’a ouvert beaucoup de portes et permis de côtoyer toutes sortes de football. Sur le plan tactique, pour un défenseur, l’Italie c’est le must. Aujourd’hui, je me sens armé pour affronter toutes les variétés de football, mais je le répète je suis heureux ici », confiait récemment le principal intéressé. Reste à voir si une proposition succulente d’un club anglais par exemple pourrait lui faire tourner la tête.
LE GÉNÉRAL MOR SECK, NOUVEAU PATRON DES SAPEURS-POMPIERS
L'homme a fait sa formation militaire au Maroc, à l’Académie royale de Mekhnès, avant d’approfondir sa formation militaire au Sénégal, à l’Ecole d’application de l’infanterie de Thiès.
Le colonel Mor Seck a été promu mardi, général de brigade et commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), rapporte Le Soleil, dans sa livraison de mercredi.
Le général Seck succède à la tête de la BNSP au général de brigade Victor Tine, admis dans la deuxième section des cadres de l’armée, écrit le journal. Ancien commandant en second de la BNSP, le général Seck a eu à occuper plusieurs responsabilités au sein de ce corps.
Le nouveau patron des Sapeurs-pompiers a fait sa formation militaire au Maroc, à l’Académie royale de Mekhnès, avant d’approfondir sa formation militaire au Sénégal, à l’Ecole d’application de l’infanterie de Thiès.
Il a obtenu plusieurs diplômes professionnels en France, au Bénin, etc.
Marié et père de famille, le général Seck a commandé le troisième contingent des sapeurs-pompiers sénégalais au Koweït, dans la période1998-2001.
La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers compte un effectif de quatre mille sept cent cinq (4.705) officiers, sous-officiers et militaires du rang et personnels civils répartis comme suit : 58 Officiers, 1166 Sous-Officiers, 3477 militaires du rang et 4 personnels civils.
Elle dispose de 62 engins d’incendie, 75 ambulances, 34 engins spéciaux, 265 motopompes, 20 électropompes et 96 véhicules d’intervention, de liaison et de commandement.
MACKY FAIT LE BILAN DE SON SEPTENNAT...
Dans son traditionnel message de fin d’année à la nation, le chef de l’Etat, Macky Sall, a fait le bilan de son septennat à la tête du Sénégal.
Dans ce discours du 31 décembre 2018 qui aura duré 30 mn, sans doute un des plus longs depuis son accession à la magistrature suprême, Macky Sall a décliné son ambition pour le Sénégal, en dévoilant un pan de son programme pour son prochain mandat, au cas où il venait à rempiler à l’issue de la présidentielle du 24 février prochain. Sans piper mot sur le contentieux et la tension préélectorale latente.
PROMESSE D’UNE ELECTION PAISIBLE, LIBRE ET TRANSPARENTE, LE 24 FEVRIER PROCHAIN
Moins de deux mois avant la présidentielle de février 2019, malgré la tension préélectorale réelle, le président Macky Sall n’a fait qu’effleurer le sujet dans son traditionnel discours à la nation de fin d’année. Contrairement à ceux qui s’attendaient à plus d’assurance et de gages, le chef de l’Etat dira: «le 24 février prochain, nous irons aux urnes pour l’élection présidentielle. Le Gouvernement s’y prépare activement pour la tenue d’un scrutin paisible, libre et transparent, à la hauteur de notre tradition de démocratie majeure et apaisée. J’ai pleinement confiance dans notre capacité collective d’entretenir cet héritage de notre histoire. Au demeurant, et notre devise nous le rappelle, ce qui nous unit est bien plus fort que nos différences. Ce qui nous unit, c’est notre foi dans cette nation sénégalaise qui nous rassemble et nous protège ; cette nation faite de tous ces regards qui se croisent, de toutes ces forces qui se conjuguent, de toutes ces cohabitations pacifiques et conviviales, de toutes ces parentés qui s’harmonisent et portent notre élan vers notre destin commun. Voilà ce qui nous engage à cultiver la paix et soigner le vivre ensemble hérité de nos ancêtres, pour notre propre bonheur et pour le bonheur des générations futures.»
CROISSANCE ET ENDETTEMENT: L’APPORT DE LA REVISION DES COMPTES NATIONAUX
Auparavant, le président Macky Sall a présenté le bilan des sept ans passés à la tête du pays. Se livrant parfois à des comparaisons par rapport à la situation d’avant 2012, son message à la nation du 31 décembre 2018 a été un prétexte pour lui, en cette veille de l’année 2019, qui ouvre aussi la phase 2 du Plan Sénégal Emergent, d’entretenir les Sénégalais de «l’état de la nation par un aperçu du chemin parcouru pour l’équité territoriale et la justice sociale. Ensemble, nous avons travaillé et progressé. En 2012, notre situation économique était marquée par une croissance faible et erratique de 1,7% ; et un déficit budgétaire de plus de 6,7% du PIB. (…) Devant cette impasse, nous avons lancé en février 2014, le Plan Sénégal Emergent, pour la transformation structurelle de notre économie, la promotion du développement solidaire et inclusif, et le raffermissement de l’Etat de droit, dans la paix et la sécurité.»
Selon le président Sall, au plan économique, «nos performances sont à présent appréciables, avec un taux de croissance de 7,2%, en fin 2017 et une moyenne annuelle de 6,6% depuis le lancement du PSE. Notre taux d’endettement se situe actuellement à 47,7% de notre PIB, et reste largement en dessous de la norme communautaire de l’UEMOA fixée à 70%», a-t-il soutenu, sans pour autant expliquer que cette performance, notamment le taux d’endettement actuel qui est passé d’environ 61% à 47,7% est dû, en partie, à la révision des comptes nationaux avec comme base de calcul du PIB l’année 2014 et non 1999.
Pour Macky Sall, «la réussite de la première phase et le succès éclatant du lancement de la Phase II du PSE confirment que nous sommes sur la bonne voie ; par nos propres efforts, et par l’engagement unanime de nos partenaires publics et privés à nos côtés. Nos partenaires nous font confiance parce que notre pays est crédible au plan politique; notre vision de développement économique et sociale est cohérente; notre diplomatie est respectée, et nos amitiés sont solides à travers le monde.»
INAUGURATION DU PONT SUR LA GAMBIE ET RECEPTION DES CHANTIERS DU TER
Le chef de l’Etat qui dit s’être inscrit, depuis 2012, toujours dans le temps utile, le temps de l’action qui, seul, produit des résultats, affirme avoir «achevé un vaste programme de 43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1762 km. D’autres chantiers routiers se poursuivent sur la dorsale de l’île à Morphile et les axes: Ndioum-Ourossogui-Bakel-Kidira-Goudiry-Tambacounda; Kédougou-Salémata; Dialocoto-Mako et Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Foulah-Pata-Kolda. Avec la mise en service de l’autoroute Ila Touba, notre patrimoine autoroutier est passé de 32 km, en 2011, à 221 km aujourd’hui.»
Aussi a-t-il annoncé dès ce mois de janvier, tout en se réjouissant que «notre réseau routier est aujourd’hui l’un des plus denses en Afrique», une série d’inaugurations dont la 2ème section de la VDN et des tronçons autoroutiers AIBD-Thiès et AIBD-Mbour, qui seront suivis du lancement du projet d’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack. Il y a également l’inauguration, ce 21 janvier, avec son homologue gambien, du pont sur le Fleuve Gambie pour le désenclavement des régions méridionales du pays et, auparavant, «la réception, ce 14 janvier, du chantier du Train Express Régional, d’une capacité de transport de 115.000 passagers par jour», en attendant la mise en service des trains qui ne se fera qu’après des essais concluants. «Voilà tout le sens du TER, qui sera jumelé à un système de Bus Transit Rapide et prolongé jusqu’à l’aéroport international Blaise Diagne», précise-t-il.
Convaincu que «jamais un pays ne peut se développer sans infrastructures», Macky Sall souligne qu’en plus des 13 ponts déjà construits, d’autres ponts sont en construction à Foundiougne, Marsassoum, Fanaye, Wendou Bosséabé et Ganguel Souleh. «Le transport aérien s’inscrit dans la même dynamique. Après le lancement, le 21 décembre dernier, des travaux de reconstruction complète de 5 aéroports régionaux, notre compagnie nationale, Air Sénégal, recevra, ce 31 janvier, à l’aéroport international Blaise Diagne, le premier de ses deux gros porteurs de dernière génération, Airbus 330-900 NEO.»
ENERGIE: VERS L’ACCES UNIVERSEL A L’ELECTRICITE ?
Le secteur de l’énergie, dont il se réjouit du doublement de la production, n’est pas en reste. «Nous passons ainsi de 500 MW en 2012 à 1141 MW en 2018. Il faut y ajouter, à très court terme, deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne. Avec plus de 3000 km de lignes de transport installées, notre réseau électrique, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau». S’agissant des délestages, «de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2018, nous ressentons dans nos ménages et nos entreprises les résultats de notre politique dans ce secteur clé de notre développement. En outre, avec l’électrification de 2329 villages, plus de 3.300.000 de nos compatriotes ont pu accéder à l’électricité depuis 2012. Je lancerai très prochainement un nouveau chantier d’électrification de 300 villages. Avec le projet majeur MCC de 600 millions de dollars, entièrement dédié à l’énergie, et l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, l’accès universel à l’électricité, à des coûts encore plus abordables, est désormais possible avant l’échéance de 2025.»
HYDRAULIQUE: KMS3 ET LE DESsALEMENT DE L’EAU DE MER POUR ETANCHER LA SOIF DES DAKAROIS
Sur le volet hydraulique, Keur Momar Sarr 3 en chantier et le projet phare de dessalement de l’eau de mer situé aux Mamelles qui démarrera en début 2019, «une fois mises en service en 2020, produiront 300.000 m3 par jour, et résoudront les besoins en eau du triangle Dakar - Thiès - Mbour. En plus de 21.000 branchements sociaux, d’autres villes, notamment Kaolack, Fatick, Koungheul, Diourbel et Ziguinchor bénéficieront aussi de capacités additionnelles. En milieu rural, nous avons réalisé 683 forages multi villages depuis 2012. Aujourd’hui, le taux d’accès à l’eau potable s’établit à 98% en milieu urbain et à 91% en milieu rural.», ajoute Macky Sall qui parle d’atteinte de «l’accès universel avec l’achèvement des projets en cours et l’exécution de la 2e phase du PUDC en 2022.»
PAIX EN CASAMANCE
Macky n’a pas manqué de saluer enfin «la dynamique de paix retrouvée en région naturelle de Casamance», non sans lister des mesures d’accompagnement qu’il a prises.
... ET DECLINE SON PROGRAMME FUTUR
PECHE, AGRICULTURE ET ELEVAGE
Dans le secteur de la pêche qui occupe plus de 600.000 acteurs, il est prévu «la construction de nouveaux quais de pêche à Mboro, Fass Boy, Rufisque, Foundiougne, Elinking, Kaffountine, Cap Skiring, Niaguiss, Diogué, Bignona, Ziguinchor et Ndangane Sambou ; l’installation, début 2019, d’une unité de fabrique de pirogues en fibre de verre, en remplacement progressif des pirogues en bois ; la subvention d’un million de franc CFA par moteur de pirogue ; un nouveau Programme d’acquisition de 19 complexes et 76 camions frigorifiques …l’extension de la phase pilote du projet de géolocalisation, pour sécuriser la pêche artisanale en facilitant le sauvetage en mer.»
Pour ce qui est de l’agriculture, grâce aux importants investissements consentis par l’Etat, pour «la présente campagne, malgré un début d’hivernage déficitaire, des mesures palliatives ont permis des résultats satisfaisants, y compris pour le riz, avec 1.132.795 tonnes. Il en est de même de la production horticole et arachidière, établie cette année à 1.432.000 tonnes. C’est dire que l’autosuffisance alimentaire en produits agricoles de base est désormais à notre portée.»
En ce qui concerne le secteur de l’élevage, Macky Sall relève que «les dotations budgétaires ont augmenté de 160% entre le budget de 2012 et celui de 2019.» Non sans citer, entre autres réalisations, «la clôture entière du ranch Djibo Leyti Ka de Dolly, sur 125 km avec des ouvrages hydrauliques et électriques ainsi que des pistes ; la création d’un Fonds de résilience aux aléas, directement géré par les éleveurs, pour faire face aux périodes de soudure… et le renforcement du programme de vaccination contre des maladies dévastatrices.»
EDUCATION ET FORMATION
L’éducation et la formation continuent de rester au cœur des priorités de Macky Sall. «C’est pourquoi nos investissements dans l’éducation ont évolué de 310 milliards en 2011 à 477 milliards pour le budget 2019.» S’y ajoute l’élargissement de la carte scolaire par «la construction et la réhabilitation de plus de 10.000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203 Collèges, 36 lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques, entre autres infrastructures. Le projet Zéro abri provisoire se poursuit, afin que tous nos enfants étudient dans des conditions dignes. Ces dernières années, plus de 800.000 enfants ont pu rejoindre les chemins du savoir. Et grâce à nos progrès dans la scolarisation et le maintien des filles à l’école, nous avons atteint la parité filles-garçons du préscolaire au baccalauréat», indique-t-il, rendant hommage à tous les enseignants, premier intrant pédagogique en l’honneur de qui le Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant a été institué.
Dans le sous secteur de l’enseignement supérieur, il note «la résolution du dossier de la retraite des enseignants et la livraison de résidences à Dakar, Bambey et Ziguinchor ; le doublement de la capacité d’hébergement des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop ; la revalorisation du taux mensuel des bourses d’étudiants et la baisse du prix de la restauration dans les universités publiques et enfin le démarrage d’un nouveau projet de constructions d’hébergements, de restaurants, de centres médicaux et de terrains de sport pour Thiès, Bambey, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Kaffrine. Enfin, la carte de l’Enseignement supérieur, longtemps limitée à cinq régions, couvre désormais douze de nos quatorze régions.»
491.000 EMPLOIS CREES DEPUIS 2012
Au-delà, le président Sall en appelle à «davantage promouvoir l’apprentissage aux métiers par une formation professionnelle et technique qui prépare mieux à l’emploi et à l’auto emploi. C’est l’objet du Projet Formation-Ecole-Entreprise -PF2E- dont j’ai lancé la phase pilote en mars dernier, pour un financement de 5 milliards destiné à 25000 jeunes. Dans le même esprit, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des femmes et des jeunes soutient des porteurs de projets ne pouvant pas accéder au crédit bancaire. Par souci d’équité territoriale, elle déploie ses activités dans toutes les régions et a déjà financé plus de 53.000 bénéficiaires.»
Tout en militant pour le développement de l’auto-emploi, il affirme que «depuis 2012, l’administration publique et notre vaillant secteur privé ont su créer, en net, c’est-à-dire créations moins destructions d’emplois, plus de 491.000 emplois, hors secteur agricole et hors secteur informel.» Parlant de la protection sociale, Macky Sall a rappelé des initiatives telles que «la revalorisation des pensions de retraite de nos séniors, la baisse de l’impôt sur les salaires, des prix du loyer et des tarifs de l’électricité», etc.
CLIN D’ŒIL AUX VICTIMES D’ESCROQUERIE FONCIERE
Le chef de l’Etat a fait un clin d’œil aux victimes d’escroquerie foncière. «J’ai aussi à cœur de résoudre la situation désespérée des 6000 compatriotes, dont plusieurs de la diaspora, ruinés par la malheureuse opération immobilière de Tivaouane Peul, dans laquelle ils avaient investi, il y a une décennie, des années d’économies durement acquises. A cet effet, j’ai demandé au Gouvernement de me soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions pour l’attribution de parcelles aux victimes de ce projet avorté.»
Macky Sall qui a dit sa «fierté d’appartenir à ce Sénégal qui travaille et relève les défis pour un destin de paix, de liberté et de prospérité» veut «rester dans le temps utile, le temps de l’action, à votre écoute et à votre service, pour continuer à impulser notre développement solidaire et inclusif, dans l’équité territoriale et la justice sociale.»
UN PROGRAMME A CINQ INITIATIVES MAJEURES, DANS LA SECONDE PHASE DU PSE
Macky a aussi présenté un programme. Ainsi, pour faire du Sénégal «un endroit où nos enfants trouveront toutes les opportunités pour vivre dignement et décemment», il promet de développer cinq initiatives majeures, dans la séquence de la seconde phase du PSE. «Ma première initiative, je la dédie naturellement à la Jeunesse sénégalaise. Notre nation est en effet très jeune, avec 44% de nos compatriotes qui ont moins de 15 ans. L’éducation et la formation professionnelle comme axes de progrès pour promouvoir davantage l’employabilité des jeunes ; la santé, le sport, les arts et la culture ainsi que la citoyenneté comme facteurs d’inclusion sociale ; seront autant de leviers prioritaires de l’action publique.»
Pour la «seconde initiative majeure que je compte lancer porte sur l’économie sociale et solidaire, pour compléter les services financiers déjà offerts par la DER (la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide), par un nouveau package de services non-financiers incluant la formation et l’encadrement des bénéficiaires, afin que les demandeurs d’emplois d’aujourd’hui soient les créateurs d’emplois de demain.
Ma troisième initiative nous prépare davantage aux défis de la société du futur, car elle consacre une grande priorité à l’économie numérique inclusive. Sur le temps du PSE, le Sénégal de nos rêves est un Sénégal numérique et qui innove, suffisamment préparé pour davantage donner que recevoir au banquet de l’universel.
Ma quatrième initiative que je souhaite réaliser à travers «le PSE vert», nous prépare à la transition agro-écologique en tant que pays sahélien. C’est au prix de la régénération et de la protection de notre patrimoine forestier que nous préserverons les intérêts vitaux des générations futures.
Enfin, ma cinquième initiative concerne l’industrialisation, clé de la transformation structurelle, économique et sociale que nous portons à travers le PSE.
Ces cinq initiatives majeures seront complétées sur la même séquence 2019-2024, par trois programmes sectoriels à l’échelle nationale. Il s’agit du Programme zéro bidonville, du Programme zéro déchet et du Programme villes créatives qui replace les industries culturelles au cœur de la Cité.»
VIDEO
"10 COURS À LA NATION" : CE NOUVEAU CLIP QUI NE VA PAS PLAIRE À MACKY
Dans la vidéo, les rappeurs clashent sévèrement le Président Macky Sall et le taxent de "Saï Saï ". Un clip sous forme de bilan du Président Maky Sall, ses rapports avec certains patrons de presse, avec la justice, etc
Dans son nouveau clip "10 cours de la nation", Keur Gui fait le bilan du régime en place après 7 ans au pouvoir.
Dans la vidéo, les rappeurs clashent sévèrement le Président Macky Sall et le taxent de "Saï Saï ". Un clip sous forme de bilan du Président Maky Sall, ses rapports avec certains patrons de presse, avec la justice, etc.
Regardez la vidéo et vous en saurez plus!
MACKY SALL LEVE LE VOILE
Invité du Grand Entretien diffusé, ce 31 décembre, aussitôt après son discours à la Nation, le chef de l’Etat a tenu à apporter des clarifications sur certains points saillants de l’actualité politique.
Aussi s’est-il prononcé sur le retrait du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, de l’organisation des élections, sur sa supposée tentation de troisième mandat, ou autre coût réel du Train express régional (Ter).
L’opposition qui réclame à cor et à cri la nomination d’une personnalité neutre pour organiser les élections n’aura pas gain de cause auprès du chef de l’Etat. Pour cause, Macky Sall n’envisage pas nullement la démission du ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye. En grand entretien avec la presse, lundi 31 décembre, il a ainsi dit : « J’ai toujours combattu ceux qui disent que le ministre de l’Intérieur ne doit pas être politique ».
Macky Sall qui a démenti par suite avoir récusé Ousmane Ngom, a rappelé qu’il était victime des mêmes attaques alors qu’il exerçait les fonctions de ministre en charge de l’organisation des élections sous le président Abdoulaye Wade. « Je ne le ferai jamais », affirmera-t-il en substance pour écarter toute démission d’Aly Ngouille Ndiaye. « Je ne suis pas là pour satisfaire les désirs de quelques personnes. (...). C’est un faux-débat. Tant que nous respectons l’Etat de droit, je ne vois pas pourquoi on va changer l’équipe », a ajouté le président de la République. Profitant de cette même tribune, le président Sall soulignera qu’il n’a pas la haute main sur la justice pour pouvoir écarter des adversaires politiques. « Celui qui veut devenir chef d’Etat doit éviter de jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel », a-t-il averti.
Quid de sa tentation supposée de troisième mandat ? Là aussi, Macky Sall s’est voulu clair. Aussi a-t-il mis le coude sur toute possibilité de briguer un 3ème mandat. A ce niveau, le chef de l’Etat a rappelé l’esprit du référendum de mars 2016, pour dire que même s’il est réélu en 2019, il n’aura plus droit qu’à un seul mandat de 5 ans. « Je crois que c’est clair », a-t-il affirmé pour clôturer ce débat-là. Pour la première fois, le chef de l’Etat s’est aussi prononcé sur la démission de Thierno Alassane Sall qui avait quitté la tête du département de l’Energie le 2 mai 2017, le jour où l’Etat devait signer un important contrat avec le géant pétro-gazier français Total. Sur ce point-là, Macky Sall a sifflé la fin de la polémique en disant tout simplement que l’ancien ministre de l’Energie a été démis de ses fonctions. Non sans blanchir Total qui mène des explorations dans l’ultra-deep.
Concluant par ailleurs sur cette question des ressources naturelles découvertes au Sénégal, Macky Sall a relevé le profond intérêt de la Chine, le plus grand importateur de pétrole au monde en 2017. Un intérêt manifesté d’ailleurs lors du passage à Dakar, le samedi 21 juillet 2018, du président chinois Xi Jinping. Quant au Train express régional (Ter), il coûterait, selon le président de la République, moins que ce qui est annoncé par ses adversaires politiques. Macky Sall a ainsi révélé que son coût actuel pour l’axe Dakar/Diamniadio se chiffre à 568 milliards de F Cfa.
LE CNRA RAPPELLE LES REGLES
La période de précampagne s’étend du vendredi 4 janvier 2019 à 00 heure au samedi 2 février 2019 à minuit.
Telle est l’information livrée via un communiqué hier, dimanche, par le Cnra qui a tenu par la même occasion à rappeler les règles qui encadrent la couverture médiatique durant la même période. Au même titre que pour la campagne électorale proprement dite, la veille et/ou jour du scrutin et autre.
«La période de précampagne s’étend du vendredi 4 janvier 2019 à 00 heure au samedi 2 février 2019 à minuit. Durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision), de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ; toute manifestation ou déclaration publique de soutien faites lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national ».
C’est là du Cnra qui rappelle que le travail des médias est encadré durant ses différentes phases de l’élection présidentielle par le Code électoral. Dans la même, le Cnra fait remarquer que « Pendant la campagne électorale qui commence officiellement le dimanche 3 février 2019, à 00 heure, est interdite l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et de la télévision ». Quant à la couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public, le Cnra explique que « Le service public de l’audiovisuel est assujetti à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des candidats ».
Pour la couverture de la campagne électorale, « Les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats ». La fin de la campagne électorale prend fin le vendredi 22 février 2019 à minuit.
Par ailleurs, le Cnra relève que « La veille de l’élection et le jour du scrutin, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision), de toute propagande électorale…Cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, communiqués, et revues de presse ».
MACKY LIBERE 804 PRISONNIERS
Lle Président de la République a accordé son pardon à 804 personnes définitivement condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal.
Conformément à la Constitution, par décret n°2018-2287 du 31 décembre 2018, le Président de la République a accordé son pardon à 804 personnes définitivement condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal.
Selon un communiqué de la Direction des Affaires criminelles et des Grâces du ministère de la Justice, cette mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des personnes âgées de plus de soixante cinq(65) ans, des condamnés gravement malades et des mineurs.
INTERDICTION DE LA PROPAGANDE DANS LES MÉDIAS
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) annonce, en perspective de la campagne électorale du scrutin présidentiel du 24 février, l’interdiction, à partir de vendredi à 00 h, de toute propagande politique dans les médias.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) annonce, en perspective de la campagne électorale du scrutin présidentiel du 24 février, l’interdiction, à partir de vendredi à 00 h, de toute propagande politique dans les médias.
Dans un communiqué reçu à l’APS, mardi, le Conseil précise que la période de précampagne durant laquelle est interdite la diffusion de ‘’toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat’’ s’étend du vendredi 4 janvier 2019 à 00 heure au samedi 2 février 2019 à minuit.
L’instance de régulation rappelle que durant la précampagne, ‘’est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision), de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère’’.
Est également interdite la diffusion par les médias de ‘’toute manifestation ou déclaration publique de soutien faites lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national’’.
Dans le même communiqué, le CNRA annonce que la campagne électorale pour la présidentielle démarre officiellement le dimanche 3 février 2019 à 00 h et prend fin le vendredi 22 février 2019 à minuit.
L’organe de régulation rappelle que ‘’pendant la campagne électorale, est interdite l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et de la télévision’’.
Le CNRA signale que le service public de l’audiovisuel ’’est assujetti à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des candidats’’.
Il ajoute que ‘’les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats’’.
Le CNRA rappelle que ‘’la veille de l’élection et le jour du scrutin, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision), de toute propagande électorale’’.
Il précise que ’’cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, communiqués, et revues de presse’’.
Le CNRA signale également que ’’la radio communautaire ne peut diffuser des informations, messages ou débats à caractère politique’’.
L’instance de régulation en appelle à ’’l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions’’.