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PAR MEDHI BA

DU TROP-PLEIN DE CANDIDATS À LA PÉNURIE

En réduisant à la portion congrue la représentation de l’opposition, le Conseil constitutionnel ne permet-il pas aux rares « rescapés » d’espérer voir l’un d’entre eux se détacher au premier tour et mettre le président sortant en ballottage ?

Jeune Afrique  |   Medhi Ba  |   Publication 10/01/2019

Face au président sortant, Macky Sall, rares seront les challengers encore en lice lors du premier tour de la présidentielle, le 24 février. Une retombée de la loi sur les parrainages citoyens qui provoque la colère de l’opposition.

La récente loi a en effet provoqué une hécatombe parmi les 27 hommes et femmes qui avaient déposé leur dossier de candidature à l’élection présidentielle du 24 février. Seuls sept d’entre eux (dont Macky Sall) ont pour l’instant gagné le droit de revenir en deuxième semaine – verdict final et ultimes recours autour du 20 janvier.

Pour les autres, comme l’avocate Aïssata Tall Sall, la campagne s’achève prématurément et dans l’incompréhension. « Certains parrainages refusés émanaient de membres de sa famille, d’élus de son conseil municipal, bref, de gens qui avaient voté en 2017 lors des législatives », glisse, incrédule, un proche de la maire de Podor, recalée par le Conseil constitutionnel, résumant le malaise qui s’est emparé de la classe politique au lendemain du Nouvel An.

Objet de polémiques depuis son adoption en avril 2018, la nouvelle disposition de la loi électorale généralisant à l’ensemble des candidats à la présidentielle le dispositif de parrainages – qui ne s’appliquait jusque-là qu’aux indépendants – a montré, tout à la fois, sa pertinence et ses faiblesses.

Aberration

Pertinence quant à son objet. Le Sénégal est en effet passé maître dans la création compulsive de partis politiques, ce qui se traduit à chaque élection par une compétition entre une multitude de listes ou de candidats – pour certains microscopiques. Une situation aberrante, et fort coûteuse, pour un pays qui compte seulement 6,6 millions d’électeurs. Lors des législatives de juin 2017, 47 listes s’affrontaient. Quelques mois plus tard, à l’ouverture de la course à la magistrature suprême, pas moins de 81 dossiers de candidature étaient retirés – selon certains, le chiffre aurait même atteint 139 par la suite. N’eût été la loi sur les parrainages, qui sait combien de présidentiables auraient tenté d’accéder au palais de la République ?

En les contraignant à recueillir, chacun, quelque 53 000 signaturesréparties dans au moins sept des quatorze régions du pays, à raison d’au moins 2 000 signatures par région, la loi a permis d’opérer un ménage opportun. De nombreux candidats virtuels se sont en effet volatilisés à l’heure du dépôt de dossier.

Doublons en série

Quant à sa mise en œuvre, le bilan de la nouvelle loi semble moins convaincant. Avec 27 postulants en lice, le Conseil constitutionnel a dû examiner la conformité avec le fichier électoral de 1,4 million de parrainages sur la base de fichiers informatiques fournis par chacun. Et de sérieux problèmes n’ont pas tardé à surgir.

Passons sur les invalidations pour motifs techniques, le fichier fourni étant défectueux. Au hit-parade de la cacophonie logistique, les « doublons » se sont distingués. Le législateur avait en effet imaginé que, par un subtil mélange de pédagogie et de répression (d’un mois à un an de prison et une amende pour les contrevenants), les électeurs seraient dissuadés d’apporter leur parrainage à plusieurs candidats. Or ils s’en sont au contraire donné à cœur joie ! Au total, près de 175 000 parrains ont fait preuve de duplicité, sans se préoccuper des risques encourus.

Dernier couac, et non des moindres : de nombreux électeurs considérés comme des parrains fiables par les candidats ne figuraient pas sur le fichier du Conseil constitutionnel, ainsi qu’Aïssata Tall Sall en a fait l’amère expérience.

Bilan de l’opération : sur 1,4 million de parrainages déposés, 721 750 ont été acceptés et 832 742 rejetés (dont 174 637 doublons). Un maximum de sept candidats pourront donc concourir le 24 février, mais chacun au Sénégal s’attend à ce qu’ils soient cinq, peut-être même moins – les candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall risquant d’être invalidées du fait de leur condamnation judiciaire. Aucune femme ne pourra se présenter (alors qu’elles étaient deux en 2012), et la société civile sera elle aussi absente du scrutin.

Bilan en demi-teinte

Recalés et miraculés confondus, l’opposition fulmine. Tandis que certains candidats malheureux ont introduit un recours de la dernière chance devant la Cour suprême, d’autres défilent place de l’Obélisque, à Dakar. Il est vrai que la loi sur les parrainages, théoriquement destinée à éconduire les candidatures fantaisistes, est allée bien au-delà de son objectif affiché. Parmi les recalés figurent notamment des chefs de parti reconnus (comme Malick Gakou ou Pape Diop), ainsi que d’anciens ministres et Premiers ministres.

Mais pour les challengers de Macky Sall, incapables de resserrer les rangs à la veille de l’échéance et de promouvoir des candidatures d’union, le bilan est-il, au fond, si dramatique ? En réduisant à la portion congrue la représentation de l’opposition, le Conseil constitutionnel ne permet-il pas aux rares « rescapés » d’espérer voir l’un d’entre eux se détacher au premier tour et mettre le président sortant en ballottage ? Un scénario largement improbable dans un scrutin à 26 concurrents.

Mehdi Ba est rédacteur en chef du site internet de J.A. Anciennement correspondant à Dakar, il continue de couvrir l'actualité sénégalaise et ouest-africaine (Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau, Mali), et plus ponctuellement le Rwanda et le Burundi.

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