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«IL NE FAUT PAS QU’ON ESSAIE D’EN FAIRE UNE POSITION DE RENTE»

Selon Ababacar Fall, L’opposition gagnerait mieux à discuter pour retenir les critères pour le statut de l’opposition et de son chef, avant que la question ne divise la classe politique, surtout l’opposition elle-même.

Jean Michel DIATTA  |   Publication 12/09/2019

L’opposition sénégalaise gagnerait mieux à discuter pour retenir les critères pour le statut de l’opposition et de son chef, avant que la question ne divise la classe politique, surtout l’opposition elle-même. C’est la conviction du Secrétaire général du Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), Ababacar Fall. Il a estimé, en marge du 4ème Forum des partis politiques organisé hier, mercredi 11 septembre, que le «statut du chef de l’opposition ne doit pas être une position de gain».

La question du statut de l’opposition et de son chef, l’un des points saillants inscrits dans les discussions en cours, au niveau de la commission cellulaire du dialogue politique, est en passe de diviser la classe politique, surtout l’opposition sénégalaise. Depuis un certain temps, des accusations par presse interposée font état de «deal» en tractation pour le statut de chef de l’opposition et d’un budget qui serait prévu pour ladite station. En marge du 4ème Forum des partis politiques initié par le Groupe de recherche et d’appui conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), en collaboration avec Osiwa, le Secrétaire général du Gradec a tiré la sonnette d’alarme. En effet, Ababacar Fall a estimé que, même si ladite question a été réglée par la réforme constitutionnelle de 2016, «il ne faut pas aujourd’hui se précipiter». Sur les raisons de cette invite à la prudence, M. Fall pense qu’il ne faudrait pas que la question divise les partis politiques, surtout l’opposition.

De manière plus claire, l’expert électoral qui se base sur les révélations portant sur un supposé budget de plusieurs milliards qui serait affecté au chef de l’opposition, estime «qu’il ne faut pas qu’on essaie d’en faire une position de rente». Ainsi donc, à la place d’un poste de sinécure, Ababacar Fall trouve qu’il doit être «une façon de renforcer le rôle de l’opposition, qui est de s’opposer, mais également de donner sa position sur les politiques publiques». Pour ce faire, il proposera que, sur cette question qui s’adresse directement à l’opposition, que ces derniers puissent discuter sereinement et trouver des places de convergences sur les critères du statut du chef de l’opposition.

En outre, comme réponse à ceux qui sont catégoriques sur la nécessité de filer ce statut au parti le plus représenté au niveau de l’Assemblée nationale ou au candidat sorti deuxième à la présidentielle dernière, Ababacar Fall appelle à la précaution. Pour cause, il renseigne qu’au niveau «de la science politique moderne, il n’y a aucune étude bien fondée sur la question». Dans la mesure où, poursuit-il, «tout dépend des législations des pays. Dans les régimes présidentiels ou semi-présidentiels ou parlementaires chacun a sa façon de désigner son chef de l’opposition». Le plus important, à ses yeux, serait de voir les critères avant de trancher la question.

NECESSITE D’ASSAINISSEMENT DE LA PRATIQUE ELECTORALE

A noter que le 4ème Forum des partis, organisé hier, a clôturé la série de rencontres démarrées depuis novembre 2018. Ainsi, les acteurs prenant part à ces échanges devraient discuter de la nécessité de rationnaliser des partis politiques, mais surtout du financement des campagnes électorales pour endiguer la rupture d’égalité entre candidats. Revenant sur l’élection présidentielle dernière, Ababacar Fall fait noter que, sur la base d’investigations menées auprès de certains responsables de partis, les dépenses de campagnes sont évaluées entre 100 millions de FCFA, pour les moins lotis, et 5 milliards de FCFA pour les plus riches. Il a estimé à plus de 5 milliards les dépenses effectuées par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Bby) entre argent alloué à chaque section communale, les dizaines de conteneurs de tee-shirts, casquettes et tissu, sans oublier le parc colossal de véhicules, sans compter les sommes injectées dans la campagne par les responsables de premier plan, entre autres.

Du côté des candidats de l’opposition, il révélera que d’énormes dépenses ont été consacrées à la campagne, même si cela a été sans commune mesure avec les moyens déployés par la coalition Bby. Ce qui lui fait dire qu’il y a «là, manifestement rupture d’égalité entre candidats».

Pour conséquent, il préconise d’aller vers un encadrement des dépenses de campagne en les plafonnant et en mettant en place des mécanismes de subvention directe aux candidats ou partis en compétition comme premier pas vers le financement public des partis politiques qui est plus englobant. Toutefois, il faut au préalable, selon lui, rationnaliser les partis et définir des critères d’accès au financement public. Ce qui nécessite, à son avis, l’élaboration d’une législation appropriée. S’inspirant des pratiques normatives en cours dans beaucoup de pays d’Europe, voire d’Afrique, le Secrétaire général du Gradec recommande, entre autres, d’inscrire dans la loi de finances, en année électorale, le montant alloué aux candidats et partis politiques pour les dépenses de campagne.

Poursuivant, il estime qu’il serait bien de mettre en place une commission chargée de travailler à l’élaboration d’une législation fixant un plafonnement des dépenses de campagne pour les partis et candidats. Ne s’en limitant pas là, il suggère l’installation d’un organe de contrôle des comptes de campagnes ou confier ce travail à la Cour des comptes ; mais aussi de rendre obligatoire l’ouverture d’un compte de campagne pour tous.

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