VIDEO SI CE DUO ECHOUE, C'EST TOUTE UNE GÉNÉRATION QUI AURA ÉCHOUÉ
Invitée de Sud FM, la présidente du Cosef, Seynabou Mbaye, alerte sur les risques d’un divorce politique entre le Président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.

Invitée de Sud FM, la présidente du Cosef, Seynabou Mbaye, alerte sur les risques d’un divorce politique entre le Président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Elle appelle à la médiation et exhorte le duo exécutif à renouer le dialogue dans le respect de la Constitution.
La présidente du Conseil des femmes du Sénégal (Cosef) met en garde les radicaux du parti Pastef et de la coalition « Diomaye Président », ainsi que certains opposants qui semblent s’activer pour provoquer un divorce politique entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Invitée de l’émission Objection sur la radio privée Sud FM, hier dimanche 7 décembre, Seynabou Mbaye a averti que « si le duo Diomaye-Sonko échoue, c’est une génération qui aura échoué ». Convaincue que « le dialogue est possible », Seynabou Mbaye annonce que le Cosef compte s’impliquer dans une médiation « en tant que femmes et responsables d’institution », afin d'aider à désamorcer la crise au sommet de l’État. « Nous regarderons avec beaucoup d'appréhension cette situation, mais nous avons le devoir en tant que COSEF et en tant que femmes de faire une médiation...Parce que si ce duo échoue, c'est toute une génération qui aura échoué », a-t-prévenu.
Poursuivant son propos, Seynabou Mbaye invite le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à se parler et à travailler dans le respect des principes démocratiques consacrés par la Constitution sénégalaise, qui définit les prérogatives du chef de l’État, gardien de la Constitution, ainsi que celles du Premier ministre, nommé par le président de la République.
« Ce qui affecte l'État nous affecte tous. Nous avons confié notre destin au président de la République et à son Premier ministre. La particularité est d’avoir un duo. Nous avons tous vécu ce qui s’est passé de 2021 à 2024, ce qui a peut-être conduit le Premier ministre, qui détient la légitimité populaire, à investir un compagnon qui détient désormais la légalité à l’issue des urnes », a-t-elle rappelé, avant d’insister : « C’est un duo bien élu, issu de l’opposition dans des conditions difficiles, et qui a le devoir d’être attentif à toute la charge d’espérance qui pèse sur ses épaules. »












