«ON EST PASSE DE 1,3 à 2,3 MILLIARDS DE m3 PAR AN»
L’apport du fleuve Sénégal vers le Lac de Guiers a presque doublé. Selon Alioune Diop, Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau (Olac) du Sénégal, il est passé de 1,3 milliards à 2,3 milliards de m3 par an.

L’apport du fleuve Sénégal vers le Lac de Guiers a presque doublé. Selon Alioune Diop, Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau (Olac) du Sénégal, il est passé de 1,3 milliards à 2,3 milliards de m3 par an.
La mise en œuvre du Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du Lac de Guiers (Prefelac) a eu des effets bénéfiques dans la distribution de l’eau. Hier à Saint-Louis, en marge d’un séminaire sur le suivi à long terme de la qualité de l’eau du système du Lac de Guiers, Alioune Diop s’est félicité des avancées notées dans ce domaine. « Les apports du fleuve Sénégal sont passés à 2,3 milliards de m3 par an, traduisant ainsi la bonne disposition de l’eau pour les différents usages», a fait savoir Alioune Diop, directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau (Olac) du Sénégal.
Organisée par l’Olac, en partenariat avec l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris (Iees) et le Water Sources in Africa (Wasaf), la rencontre a permis d’échanger avec les acteurs et autres usagers agricoles. « Mes services assurent une mission de suivi qualitatif et quantitatif des ressources en eau des lacs et cours d’eau au Sénégal. Ce qui permet l’approvisionnement en eau potable de la capitale Dakar pour 40%, mais aussi l’exploitation et la mise en valeur de plus 90.000 hectares de terre au Sénégal », a expliqué Alioune Diop. De l’avis du DG de l’Olac, les acteurs doivent avoir certaines informations pour mieux s’occuper de la question. « Il y a un suivi de l’évolution de la qualité des eaux depuis 8 ans.Il a été fait afin de faire connaître aux acteurs la prolifération des végétaux aquatiques envahissants, mais également de donner les informations recueillies,pour limiter les risques de pollution », a soutenu M. Diop.
Après avoir rappelé l’importance du Lac de Guiers, Alioune Diop a annoncé un programme de développement dont le but est d’assurer un service de qualité dans Dakar et les autres localités. « Ce programme va permettre l’approvisionnement pour 40% deDakar en eau portable, mais aussi l’exploitation et la mise en valeur de plus 90.000 hectares de terre au Sénégal », a-t-il expliqué. Chercheur français et responsable au projet WaSaf, Jean-François Humbert estime que la préservation du Lac est plus qu’une nécessité. « Pour moi, le lac de Guiers a subi quelques transformations. Il y a une nécessité de faire des suivis périodiques, afin de voir son évolution dans les années à venir. Dans cette perspective, cet atelier est déterminant », renseigne-t-il.