MADY TOURE VEND SON PROGRAMME POUR «TRANSFORMER LE FOOTBALL EN UN BIEN COMMUN»
A près Diourbel, l'équipe de campagne du candidat Mady Touré, pour la tête de la Fédération Sénégalaise de Football(FSF), était ce week-end à Thiès, pour rencontrer les présidents des clubs, afin de leur présenter le programme de Mady Touré 2025.

Mady Touré, président de Génération Foot, est toujours dans la course pour occuper le fauteuil de président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), sous la bannière de Mady 2025. il était d’ailleurs ce week-end à Thiès, pour vendre son programme bâti sur 7 piliers, « pour transformer le football en un bien commun ».
A près Diourbel, l'équipe de campagne du candidat Mady Touré, pour la tête de la Fédération Sénégalaise de Football(FSF), était ce week-end à Thiès, pour rencontrer les présidents des clubs, afin de leur présenter le programme de Mady Touré 2025.
Selon Algaffe Ndiaye président de Walli daan de Thiès, porte-parole du candidat, ledit programme est bâti sur un socle de 7 piliers, qui déclinent 7 engagements, dont l'objectif est de transformer le football en un bien commun, où tout le monde trouve son compte. Il renseigne que le premier axe de ce programme tourne autour d'une gouvernance rénovée, qui comprend un certain nombre de changements. Le plus important à ses yeux porte sur le changement des textes, qui seront revus de fond en comble, avec la mise en place d'un conseil consultatif, qui va garantir la transparence et l'équité dans cette réforme. Le second pilier de ce programme tourne autour du football amateur, qui de l’avis du porte-parole, sera renforcé par plusieurs actions, activités et engagements, dont la plus importante est l'appui financier des clubs amateurs, avec l'accroissement des fonds alloués. Dans le cadre du football amateur, il a mis le curseur sur le coût élevé de la gestion des licences, notamment le coût du transport, de l'intérieur du pays jusqu'à Dakar.
A l’en croire, il est fréquent de voir un dirigeant se déplacer de l'intérieur du pays jusqu'à Dakar, pour juste récupérer une ou deux licences. Avec la digitalisation, il soutient que cela peut être évité. C'est pourquoi il fait comprendre qu’il est inscrit dans le programme une stratégie de décentralisation de la production de licences à travers la digitalisation du système. C'est ainsi que le dirigeant pourra, à partir de chez lui, faire valider la licence et aller juste à la ligue compétente pour se faire imprimer le document. « C'est quelque chose qui est possible, technologiquement faisable, et donc il n’y a pas de raison que notre système ne puisse pas s'inscrire dans cette dynamique », a-t-il indiqué.
Parlant spécifiquement de Thiès, il relève que la région souffre beaucoup d'un problème d'infrastructures et cette problématique est évoquée dans l'axe 6 du programme. En effet, selon ses propos, le stade municipal Maniang Soumaré est surexploité, avec des matchs à longueur de journée, sans compter les entraînements presque de 7 heures à 23 heures. Et pour lui, c'est vraiment une catastrophe, ce n'est pas viable et dans trois ans, la situation risque d'être plus compliquée. Il fait remarquer qu’à travers le partenariat préconisé par le programme, il s'agit d'impliquer tout le monde, pour que les fonds puissent être mobilisés, pour apporter la réponse idoine. Il mentionne aussi que le programme parle de pôles d'excellence, de pôles de développement et Thiès constitue une région où l'implantation d'un pôle est devenue nécessaire. « La Fédération ne construit pas de stades, ne peut pas construire de stades toute seule. C'est la raison pour laquelle, il est essentiel de mettre en marche une synergie autour des infrastructures, un partenariat fonctionnel et effectif », a-t-il avancé.
Selon le porte-parole, à Diourbel, l'équipe de Mady Touré 2025 a enregistré 40% de présence des présidents et à Thiès, la présence tourne autour de 50% des 22 clubs de la région. Et d’après lui, ces présidents sont des leaders locaux, qui peuvent en responsabilité prendre les décisions qu'il faut et qui sont nécessaires à la promotion du football national. L'objectif est de l'embellir, le rendre beaucoup plus fort, beaucoup plus performant.
"D’ICI QUELQUES ANNEES, UN CLUB SANS SECTION FEMININE NE POURRA PAS PARTICIPER AUX COMPETITIONS AFRICAINES"
Amina Dieng présidente des Amazones de Grand Yoff, candidate à la présidence de la Commission nationale du football féminin, a porté la voix du football féminin pour indexer beaucoup de manquements dans son management. C’est surtout sur le plan de l'assistance médicale des joueuses, mais aussi des subventions. Elle révèle que la CAF dégage chaque année un fonds unique de 500 000 dollars dédié au football féminin, mais il n’est malheureusement pas ressenti dans les clubs sénégalais. Elle expose qu’avec ce programme, les clubs seront accompagnés comme il se doit, pour avoir des équipes féminines. « Actuellement, Thiès ne compte qu'une seule équipe féminine en l'occurrence la Tigresse. Et la CAF a déjà indiqué que dans 3 ou 4 ans, les clubs n'ayant pas une section féminine ne pourront pas participer aux compétitions africaines. C'est pourquoi nous avons mis en place un système de plaidoyer pour permettre aux clubs de se doter d'équipes féminines. Le football féminin ne se limite pas seulement à la compétition, mais il y a aussi la formation, l'aspect mental, le leadership, la confiance en soi », a-t-elle développé.
Au regard de toutes ces considérations, elle reste convaincue que le football féminin doit aller entre les mains de celles qui le vivent, qui le construisent et qui le font rêver, avec une nouvelle dynamique. Elle a soutenu que le changement dans ce domaine passera également par le jet d'un nouveau regard dans la programmation des matchs féminins, qui actuellement se déroulent le matin, donc sans aucune visibilité, ce qui n'est pas de nature à promouvoir ce secteur. Elle met le doigt sur la nécessité de revoir tout cela, en allant vers la programmation de ces rencontres féminines en lever de rideau des matchs de ligue 1, pour mieux sensibiliser et attirer le public. Et au-delà de la visibilité, elle est d'avis que cette approche pourrait aussi attirer les sponsors. Ibrahima Diop dit Pape, 2e vice-président de Thiès Football Club (TFC), explique que les consignes de vote données ces dernières années par les présidents de Ligue, constitue une hérésie, une entrave à la liberté de choix des clubs. C'est ainsi que dès le lendemain du vote, les clubs sont oubliés ou ne reçoivent qu'une portion congrue des retombées des expéditions internationales comme le Mondial ou la Coupe d'Afrique des Nations (CAF)