Baadoolo - La société de la triche
Quand des candidats trichent, on doit s’en émouvoir. Quand leurs surveillants les dénoncent, on ne doit pas leur en vouloir. Mais Reewi mi moo ni mel. Quand on a des faux partout : faux journaliste, faux médecin, faux candidat, faux marabout, faux imam, faux prof, faux procureur, faux policier ou gendarme, faux médicaments, faux passeports,... ouf ! Que de défauts. On est même allé jusqu’à mettre dans la tête des intègres que s’ils ne trichent pas, ils n’iront nulle part. Genre : «Yow doo tekki !», «Yow bougoo dara !». Baakhna rek.
Décès de Momar Coumba Diop à Paris Une bibliothèque a brulé
Momar Coumba Diop est parti à jamais. Des sources proches de sa famille informent qu’il est décédé ce dimanche à Paris des suites d’une longue maladie. Le Sénégal perd ainsi un grand intellectuel productif mais discret. Quelle ingratitude serait-ce si ne lui avait pas dédié un hommage à la hauteur de sa générosité intellectuelle ! Heureusement le chercheur en sciences sociales notamment nous a légués une bibliothèque. Et c’est d’ailleurs «une bibliothèque qui brûle» ce dimanche, pour reprendre Amadou Hampaté Ba. Pas parce que ce passionné du savoir est un vieillard, mais un sage et fin savant de notre pays, notre continent et le monde et ses mouvements. Qu’est-ce qu’il a mérité ce «Comprendre le Sénégal et l’Afrique aujourd’hui» avec «Mélanges offerts à Momar-Coumba Diop», en 2023, sous la direction de Boubacar Barry, Ibrahima Thioub, Alfred Ndiaye, Ndiouga Adrien Benga. A travers ses écrits de haute facture, ce professeur de sociologie à la Faculté des Lettres de l’Ucad, puis à l’Ifan a laissé tout ce qu’il faut savoir du Sénégal et de sa marche. «Le Sénégal sous Abdoulaye Wade», «Sénégal contemporain», «Le Sénégal sous Abdou Diouf», «La société sénégalaise entre le local et le global»… Des ouvrages qu’il a coordonnés et qui sont des références pour «comprendre le Sénégal et l’Afrique» justement.
Sokhna Dieng raconte le «Phénoménal Général Kara» «Nous sommes dans le jubbanti depuis longtemps»
Sokhna Dieng a publié son premier livre «Phénoménal Général Kara» qu’elle a présenté samedi dernier. L’ancienne journaliste a dévoilé des facettes inconnues de son époux. La cérémonie de dédicace au Musée des civilisations noires a été une occasion pour l’auteure rendre un vibrant hommage à cette personnalité religieuse et politique qui, aussi, «consacre toute sa vie» à Cheikh Ahmadou Bamba. «Il est son présent, son passé et son futur. Tout ce qu’il fait et dit a comme soubassement les enseignements du Cheikh qui est son tout. Nous avons pensé lui rendre hommage. La famille de Serigne Touba, de Mame Thierno Birahim. Et même l’Etat du Sénégal devrait être le premier à lui rendre hommage parce que depuis une quarantaine d’années, il éduque et redresse des jeunes déviants. Je dois seulement dire que nous sommes dans le jubbanti depuis longtemps», a dit l’ancienne députée en présence de Serigne Modou Kara
Le message de Sonko à la jeunesse, à l’Ugb - «Votre solution ne se trouve pas dans les pirogues»
Dans le cadre de la journée nationale dédiée au nettoiement, samedi, le Premier ministre s’est rendu à l’Université Gaston Berger (Ugb). Devant la marée estudiantine, Ousmane Sonko s’est dit triste de constater que les jeunes continuent de prendre la mer pour rejoindre l’Europe. «C’est dommage, c’est déplorable. Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues.» Selon Caminando Fronteras, une ONG espagnole, «plus de 5 000 personnes sont mortes en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer sur les cinq premiers mois de l’année, soit 33 morts par jour». Ousmane Sonko rassure les jeunes que l’avenir du monde c’est l’Afrique. «Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique», précise-t-il.
Proposition de loi pour la mise à jour du Règlement intérieur Le Pds appuie Nafi Diallo et Cie pour «éviter une crise institutionnelle»
Nafissatou Diallo, Serigne Abo Mbacké Thiam et Ibrahima Diop avaient deposé la semaine dernière une proposition de loi pour la mise à jour le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et permettre ainsi au Premier ministre de faire sa Déclaration de politique générale (Dpg) dans des délais raisonnables. Le Parti démocratique sénégalais soutient cette initiative qui, selon un communiqué de son porte-parole «représente un engagement vers plus de transparence et de responsabilité dans la gouvernance de notre pays». La parti de Abdoulaye Wade appelle, par consequent, son groupe parlementaire à «appuyer activement cette proposition et incite tous les groupes parlementaires, ainsi que les députés non inscrits, à se rallier à cette cause», l’adoption de cette loi étant «essentielle pour prévenir la grave crise institutionnelle qui se dessine entre l’Exécutif et le Législatif».
Cauris d’Or 2024 Le Pdg de Wély Industry Mansour Bousso sacré «Meilleur manager»
Mansour Bousso a été sacré «Meilleur manager» par les Cauris d’Or 2024 organisés par le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) de Mbagnik Diop. C’est un homme d’affaire discret, un investisseur dans plusieurs domaines, notamment dans l’agroalimentaire qui est porté au pinacle. Le patron de Wely Industry a vu d’ailleurs la qualité de ses glaces Wély, qui emploie une cinquantaine de personnes avec plus de 90% de Sénégalais, peser sur la balance de cette prestigieuse cérémonie. Une récompense dont s’honore l’industriel. Cette 19e édition des Cauris d’Or avait pour thème «L’endurance».
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 8 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Le Quotidien, L'Observateur, Libération, L'As, EnQuête, Stades, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Le Quotidien, L'Observateur, Libération, L'As, EnQuête, Stades, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour
Des sources proches de sa famille informent qu’il est rappelé à Dieu ce dimanche des suites d’une longue maladie. Le Sénégal perd ainsi un grand intellectuel productif mais discret.
Momar Coumba Diop est parti à jamais. Des sources proches de sa famille informent qu’il est décédé ce dimanche à Paris des suites d’une longue maladie. Le Sénégal perd ainsi un grand intellectuel productif mais discret. Quelle ingratitude serait-ce si ne lui avait pas dédié un hommage à la hauteur de sa générosité intellectuelle ! Heureusement le chercheur en sciences sociales notamment nous a légués une bibliothèque.
Et c’est d’ailleurs «une bibliothèque qui brûle» ce dimanche, pour reprendre Amadou Hampaté Ba. Pas parce que ce passionné du savoir est un vieillard, mais un sage et fin savant de notre pays, notre continent et le monde et ses mouvements. Qu’est-ce qu’il a mérité ce «Comprendre le Sénégal et l’Afrique aujourd’hui» avec «Mélanges offerts à Momar-Coumba Diop», en 2023, sous la direction de Boubacar Barry, Ibrahima Thioub, Alfred Ndiaye, Ndiouga Adrien Benga.
A travers ses écrits de haute facture, ce professeur de sociologie à la Faculté des Lettres de l’Ucad, puis à l’Ifan a laissé tout ce qu’il faut savoir du Sénégal et de sa marche. «Le Sénégal sous Abdoulaye Wade», «Sénégal contemporain», «Le Sénégal sous Abdou Diouf», «La société sénégalaise entre le local et le global»… Des ouvrages qu’il a coordonnés et qui sont des références pour «comprendre le Sénégal et l’Afrique» justement.
LA CEDEAO MENACE D’INSTAURER UN VISA POUR LES RESSORTISSANTS DE L’AES
« Les citoyens de ces pays pourraient ne plus être en mesure de résider ou de créer librement des entreprises dans le cadre des facilités mises en place par la CEDEAO et pourraient être soumis à diverses lois nationales », a déclaré Omar Alieu Touray.
C’est le president de la Commission, Omar Alieu Touray, qui a fait l’annonce ce dimanche à Accra. Le retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO, « affectera les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays, car ils auront désormais à mener des démarches en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans la sous-région », dit-il.
Il ajoute que « les citoyens de ces pays pourraient ne plus être en mesure de résider ou de créer librement des entreprises dans le cadre des facilités mises en place par la CEDEAO et pourraient être soumis à diverses lois nationales ».
« Ainsi, ces trois pays vont devoir cesser d’utiliser le passeport de la CEDEAO, la carte d’identité nationale biométrique de la CEDEAO et l’assurance automobile carte Brune de la CEDEAO à l’échelle régionale », a-t-il conclu devant les chefs d’Etat qui sont au Sommet l’organisation sous-régionale ouverte hier au Ghana.
ZAHRA IYANE THIAM ÉVOQUE SON AVENIR À L’APR
Après la perte du pouvoir lors de la dernière présidentielle, les activités de l’APR semblent être au ralenti. Devant le jury du Dimanche, l'ancienne ministre appelle les membres à se réunir pour faire une évaluation afin de comprendre ce qui se passe.
Après la perte du pouvoir lors de la dernière élection présidentielle, les activités de l’APR semblent être au ralenti. Devant le jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio, Mme Zahra Iyane Thiam, membre du secrétariat exécutif dudit parti appelle les membres à se réunir pour faire une évaluation afin de comprendre ce qui se passe.
« Non, mais une évaluation, c’est normal, c’est comme un audit. Dans la vie de tous les jours, surtout si vous allez à des élections aussi importantes, une élection présidentielle, forcément vous devez évaluer votre stratégie de campagne, évaluer les actes qui ont été posés, évaluer ce que vous avez fait de bien, ce que vous avez fait de moins bien, évaluer votre discours, évaluer vos forces et vos faiblesses, et les failles. Et c’est pour ça, maintenant, comme vous le dites, je suis toujours à l’APR et je demande à ce que les instances se réunissent, qu’on fasse une évaluation pour qu’on sache ce qui se passe, pour qu’on sache où va l’APR, pour qu’on sache ce qu’il en est de la coalition, parce qu’on ne sait pas, depuis l’élection, il n’y a pas de réunion, on ne parle à personne, on voit des activités à travers la presse, … », a-t-elle déclaré.
« on peut communiquer à travers la presse, mais en tant que membre de l’APR, j’aime me reconnaître comme membre de l’APR, parce que je suis membre du secrétariat exécutif national. Je suis membre du secrétariat exécutif permanent de Benno, donc j’aimerais comprendre ce qui se passe dans le parti, comment il se fait », a-t-elle poursuivi.
À la question de savoir est-ce qu’elle n’envisage pas de quitter le navire ? Elle a rétorqué sans ambages : « je n’exclus rien. Je peux quitter. Je peux rester. Ce n’est pas ça le problème. Parce que moi, en entrant dans l’APR, je dirigeais un parti politique l’UDS Innovation. Donc ce n’est pas ça le problème. La question fondamentale, c’est que devons-nous faire ? Comment devons-nous nous organiser ? Quelles sont les relations que nous devons cultiver ? Parce que quand même, l’APR dans ces derniers temps a été très brutale. Nous avons vu des militants qui étaient très brutaux. On taxait les gens de l’opposition de violents. Mais pour les derniers moments, j’ai constaté qu’on avait des camarades qui étaient très violents ».
Et de conclure : « donc toutes ces questions-là, on doit, peut-être que c’était à l’image du pays, parce que quand même, il y avait beaucoup de violence dans le pays. Et donc toutes ces questions-là, on doit pouvoir les discuter. Trouver les meilleurs cadres. Trouver les meilleures ressources pour y aller ensemble. Encore une fois, moi je ne suis pas dans le fétichisme de « à chaque fois que je suis fâchée, je dois partir ». Quand je ne me retrouve plus dans ce qui se fait, je dois partir. Il faut essayer, jusqu’à la limite du possible, et prendre ses responsabilités. Et mes responsabilités, je les prendrai le moment venu en toute liberté. En toute connaissance de cause. Mais pour le moment, avant de prendre une quelconque décision ou attitude, j’aimerais comprendre ce qui s’est passé et ils me le doivent au moins ».
LÉGISLATIVES, GABRIEL ATTAL REMETTRA SA DÉMISSION À MACRON LUNDI MATIN
Le Premier ministre s’est exprimé ce dimanche 7 juillet 2024 depuis l’hôtel de Matignon, après la publication des résultats du second tour des élections législatives.
iGFM (Dakar) Le Premier ministre s’est exprimé ce dimanche 7 juillet 2024 depuis l’hôtel de Matignon, après la publication des résultats du second tour des élections législatives.
Sa lettre de démission sera sur le bureau du président de la République lundi matin. Ce dimanche 7 juillet, Gabriel Attal a annoncé sa démission du poste de Premier ministre. Conséquence des résultats du second tour des législatives pour la majorité présidentielle, qui a obtenu entre 152 et 163 sièges à l’Assemblée nationale, loin derrière le bloc de gauche, mais devant le Rassemblement national.
« Nous avons tenu, nous sommes debout, avec trois fois plus de députés que certaines estimations donnaient au début de cette campagne », a déclaré Gabriel Attal depuis le perron de l’hôtel de Matignon.
Attal en poste « aussi longtemps que le devoir l’exigera »
« Être premier ministre est l’honneur de ma vie », a-t-il continué, annonçant sa « démission » qu’il remettra lundi matin au président de la République. « J’assumerai mes fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera », a conclu Gabriel Attal, laissant entendre qu’il pourrait encore occuper ses fonctions lors des Jeux olympiques de Paris, qui doivent commencer le 26 juillet.
PLUSIEURS LOCALITÉS DU PAYS ENREGISTRENT LEURS PREMIÈRES PLUIES
Les pluies vont se poursuivre sur une grande partie du territoire sénégalais. Elles devraient être un peu plus importantes vers les localités Est-centre, le Sénégal oriental et le nord-est du pays ainsi que vers la Casamance, selon les prévisions.
Des pluies ont été enregistrées entre samedi et dimanche dans plusieurs localités du pays, selon des sources concordantes.
« Des pluies importantes par endroits sont tombées dans les arrondissements de Saldé et de Cas-Cas », a signalé le chef du service, Souleymane Camara. La plus importante quantité d’eau a été recueillie à Saldé avec 23,9 millimètres. La commune de Pété a enregistré 16,3 millimètres, contre 12,9 millimètres à Aéré Lao.
Les localités de Kaolack, Rufisque et Dakar, Touba, Mbacké, Kédougou et Fatick ont également enregistré leurs premières pluies ce dimanche.
L’arrondissement de Saldé avait enregistré sa première pluie le 19 juin, jour où 31,5 millimètres avaient été recueillis dans la commune de Pété. Le même jour, il avait plu 29 millimètres à Mbolo Birane, tandis que Saldé avait enregistré 11,6 millimètres, et Mboumba, dans l’arrondissement de Cas-Cas, 16 millimètres.
Selon Pape Ngor Ndiaye du service de météorologie, les pluies vont se poursuivre sur une grande partie du territoire sénégalais. Elles devraient être un peu plus importantes vers les localités Est-centre, le Sénégal oriental et le nord-est du pays ainsi que vers la Casamance.
« Au centre du pays, les pluies seront faibles à modérées pour la journée de ce dimanche », a-t-il ajouté.
L'APPEL DE DIOMAYE À LA CEDEAO
Selon le président, il est important que la communauté soit perçue comme étant au service des peuples. "Nous devrons débarrasser la CEDEAO des clichés qui la réduisent à une organisation soumise aux influences extérieures", a-t-il martelé ce dimanche
À l’occasion du 65e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé l’engagement indéfectible de son pays envers l’organisation régionale, tout en appelant à des réformes significatives pour répondre aux défis contemporains.
« Je réitère ici l’ancrage du Sénégal dans la CEDEAO, en tant que membre fondateur et au regard des relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que mon pays a toujours entretenues avec tous les membres de notre organisation depuis l’époque des pères fondateurs », a-t-il déclaré. Il a rappelé que ces relations ont été le socle de la stabilité et de l’intégration régionale depuis la création de l’organisation.
Cependant, le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué de souligner les défis actuels auxquels la CEDEAO est confrontée. « Aujourd’hui, force est de constater que la CEDEAO fait face à de nombreux défis au quotidien. Cela remet profondément en cause nos acquis en matière d’intégration avec un risque réel de désintégration de notre communauté. » Selon lui, ces défis nécessitent une action concertée pour éviter le scénario catastrophique d’une désintégration de l’organisation.
Pour surmonter ces défis, le président Faye a appelé à des efforts accrus pour renforcer les liens au sein de la CEDEAO : « Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent. »
Un des points saillants de son intervention a été la nécessité de changer la perception de la CEDEAO. « Nous devrons sans doute débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir. » Pour le président Faye, il est important que l’organisation soit perçue comme étant au service des peuples de la région, conformément à son Acte constitutif.
Il a également abordé la question des sanctions communautaires : « Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours. »
Le président sénégalais a plaidé pour le renforcement des mécanismes de prévention des conflits au sein de la CEDEAO. « Il me paraît tout aussi important de renforcer nos cadres préventifs des conflits en mettant l’accent sur la concertation et le dialogue en temps de paix. » Il a ajouté que cela permettrait de réduire les risques de crises et d’améliorer la gestion en cas de leur apparition.
En outre, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance du respect des décisions de la Cour de justice communautaire, appelant à garantir son indépendance et son impartialité. « Les décisions de la Cour de justice communautaire méritent le respect de toutes les parties, y compris les États membres. Cela nécessite au préalable une garantie de son indépendance et de son impartialité », a-t-il souligné.
Bassirou Diomaye Faye a conclu son intervention en exprimant le soutien du Sénégal à la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, estimant que cette adaptation contribuerait à sauvegarder les idéaux démocratiques de la CEDEAO.
TRIPARTITION INÉDITE EN FRANCE
Aucun des trois grands blocs n'a décroché la majorité absolue aux législatives. L'alliance de gauche décroche la première place, devançant Renaissance d'Emmanuel Macron. L'extrême droite signe un score historique mais manque la marche du pouvoir
(SenePlus) - La France se retrouve dans l'incertitude au soir d'élections législatives pour le moins surprenantes. Selon les premières estimations des instituts de sondage rapportées par l'AFP, aucun des trois grands blocs n'a obtenu la majorité absolue, plongeant le pays dans le brouillard politique à quelques semaines de l'ouverture des Jeux Olympiques.
Contre toute attente, l'alliance de gauche du Nouveau front populaire (NFP) arrive en tête avec 172 à 215 sièges, talonnant le camp présidentiel d'Emmanuel Macron qui n'obtient que 150 à 180 députés, loin des 289 requis pour gouverner. "C'est un coup de semonce adressé aux 'arrogants'", a lancé Mélenchon, citant Robespierre.
Le Rassemblement national réalise une percée historique avec jusqu'à 155 élus selon les projections, mais voit s'éloigner ses ambitions de conquête du pouvoir.
Cette configuration inédite plonge la France dans l'inconnu. Le président Macron, qui avait dissous l'Assemblée pour "clarifier" le paysage politique, n'est pas sorti renforcé de ce pari risqué. Son parti Renaissance va devoir trouver des alliances, peut-être improbables, avec la gauche ou les républicains.
Si les partenaires européens comme l'Allemagne s'inquiètent de l'entrée massive du RN, d'autres comme la Russie ou l'Italie pourraient s'en réjouir. Le président Macron devra rassurer sur la stabilité de la France dès le sommet de l'OTAN cette semaine.
La semaine à venir s'annonce intense en négociations, avant l'ouverture de la nouvelle Assemblée le 18 juillet. Comme le dit l'écrivain Didier Decoin cité par l'AFP : "Le résultat des législatives, c'est l'inconnu pour la France, pour l'Europe, pour le monde." Une nouvelle ère de turbulences s'ouvre.