Baadoolo - Le balai de la République !
Borom doolé khamoul ndank. Mais c’est ce que le président du Conseil constitutionnel a voulu que Diomaye Faye ne fasse pas. Parce que l’ivresse du pouvoir est vite arrivée. Et souvent, ça finit mal. Le nouvel homme du palais de la République veut tout nettoyer avec son balai. Mais pour le «sale système», il faudra plus qu’un set setal ou cleaning day. Mais attention à un balai de la République. En attendant, Diomaye va dépoussiérer des dossiers judiciaires dans les tiroirs. Et espérons qu’il va aussi balayer devant sa porte. Mais pas comme l’autre avec son «Eux, c’est la Crei, nous c’est l’Ofnac». Borom balai aussi khamoul ndank.
Curiosité L’ombre de Marième Faye Sall au Palais
Où sont passées les Premières dames ? Celles du nouveau Président qui étaient à la cérémonie d’investiture, à Diamniadio, n’ont pas été aperçues au Palais. Tout comme Marième Faye Sall d’ailleurs. Il se dit que cette dernière serait en Arabie saoudite pour effectuer le petit pèlerinage. En 2000 et 2012, où les épouses des présidents sortants et entrants étaient bien présentes, avec des accolades et chuchotis par moments. On n’immortalisera pas donc Marième Faye Sall aux côtés de Absa Faye et Marie Khone Faye dans les couloirs du Palais.
Prestation de serment Barthélémy Dias félicite le Président Diomaye Faye
Depuis le 24 mars, ces faits et gestes sont épiés. Tout le monde, ou presque, a félicité le Président élu, sauf lui. Même si c’est Khalifa Sall qui était candidat. Le maire de Dakar Barthélémy Dias l’a quand même fait hier après la prestation de serment. «C’est avec un profond respect et un grand espoir que nous vous accueillons dans vos nouvelles fonctions. Puissiez-vous guider notre nation avec sagesse, compassion et détermination vers un avenir de prospérité et d’harmonie», a-t-il écrit.
Mosquée de la divinité de Ouakam - Les fidèles célèbrent la descente spirituelle de Mouhamed Seyni Gueye
Les fidèles de l’Union culturelle musulmane et éducative Naby Allah ont célébré, ce samedi 30 mars, la 29ème commémoration de la descente spirituelle de leur Khalife, Mouhamed Seyni Guèye à la mosquée de la divinité de Ouakam. Plus connu à Ouakam sous le nom de Sangue bi, Mouhamed Seyni Guèye est le bâtisseur de cette mosquée de la divinité. Lors de la cérémonie officielle, l’actuel Khalife Mouhamed Naby Guèye a magnifié l’œuvre spirituelle de son père, marquée par sa passion d’accomplir des recommandations divines dont l’une est la construction de la mosquée de la Divinité qui trône majestueusement sur la baie de Ouakam. Il a par ailleurs félicité le nouveau président élu Bassirou Diomaye Faye et lui a conseillé «d’être très prudent par rapport aux pays occidentaux qui ont les yeux rivés sur le pétrole et le gaz sénégalais».
Aide de camp Le chef de l’État a choisi le Colonel Pape Birane Dièye
Le temps ne s’arrête presque pas pour le nouveau Président. Quelques minutes après avoir pris «possession» de son fauteuil, Bassirou Diomaye Faye a choisi son aide de camp. Il s’agit du colonel Pape Birane Dièye qui jouera le même rôle que le Général Meissa Cellé Ndiaye avec le Président Macky Sall. Ancien chef de cabinet du chef d’Etatmajor général des armées sénégalaises, le colonel Dièye est issu du Bataillon d’artillerie. Auparavant, cet homme de la grande muette est passé par le Prytanée militaire de SaintLouis et l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (France). La direction de l’information et des relations publiques des armées, qui donne l’information, rappelle que ce colonel a eu à commander le Prytanée militaire de Saint-Louis et le 12e Bataillon d’instruction Dakar-Bango.
Prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye Moundiaye Cissé célèbre la démocratie
Le coordonnateur du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Moundiaye Cissé, a salué, hier, le «triomphe» de la démocratie sénégalaise. Il a félicité le nouveau président pour son «discours rassembleur et empreint d’espoir». Au président Macky Sall, le patron de l’Ong 3D écrit : «Le Sénégal dit merci. Nous espérons que son expérience continuera à servir l’Etat.» Il n’a pas manqué de saluer la «grandeur» de Sonko pour avoir désigné Diomaye au lieu d’adopter une posture de «c’est moi ou personne d’autre»
KEEMTAAN Gi – SEVIR
Une nouvelle République s’est installée hier avec l’avènement du plus jeune président de notre pays depuis nos glorieuses indépendances. Serigne Bass est aux manettes pour sonner l’ère d’une rupture d’un pays qui en a tant besoin pour sa reconstruction sociale et morale. Tout est à rebâtir sur de nouvelles et plus nobles valeurs à commencer par nos mœurs et pratiques politiques si corrompues par les gens cupides et de peu de vertu qui nous ont gouvernés durant ces 24 dernières années. Lesquels ont profité de ce quart de siècle pour s’enrichir sans retenue tout en en profitant pour dégrader nos moeurs et détruire les fondements solides sur lesquels avait toujours reposé et notre Etat et notre pays. Le Chef auquel Serigne Bass a succédé hier nous avait fait de belles promesses de rupture, promettant une gouvernance sobre et vertueuse mais aussi de faire passer la Patrie avant le Parti. Douze ans durant, il a fait exactement le contraire de ce qu’il prônait au début de son magistère ! Plutôt qu’une gestion sobre et vertueuse, nous avons assisté à un véritable carnage financier de nos maigres ressources. Quant au Parti, il a étendu son hégémonie dans tous les domaines de la vie nationale. C’est parce que le Chef n’a pu résister à la tentation du pouvoir et surtout à l’ivresse de la puissance auxquelles le président du Conseil constitutionnel faisait allusion hier tout en invitant celui qui a prêté serment devant son institution à se prémunir de ces vilains défauts. C’est d’ailleurs cette arrogance qui a perdu tous les souverains de nos Républiques tropicales. Des roitelets qui, à un moment donné et forts de leur puissance de décider de la carrière et même de la vie de tous leurs sujets, et non plus citoyens, se sont sentis être des surhommes. Pendant que des voleurs de poules ou des vendeurs de « yamba » sont en prison, les plus grands délinquants financiers sont à l’air libre. Des gens qui tiraient le diable par la queue il y a douze ans sont aujourd’hui assis sur des butins colossaux alors que la grande partie du peuple vit dans une misère crasse face à l’insolent patrimoine de gens dont le seul mérite est souvent d’être des proches du palais. C’est pourquoi la requête de 29 députés de notre auguste Assemblée nationale et visant d’anciens ministres de la République à travers leur gestion du fonds Force Covid ne doit pas être mise sous le coude et étouffée sous le prétexte d’une réconciliation nationale. Le cynisme de ces décideurs pendant que la nation souffrait doit être puni. Un chantier sur lequel on attend Serigne Bass dont la main ne doit point trembler. En effet, il doit sévir pour l’exemple. KACCOOR BI - LE TEMOIN
OUSMANE SONKO A LA TETE 1ER GOUVERNEMENT, «LIGUEYE PAR FORCE»
La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre n’est qu’une suite logique de l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de notre pays. C’est la conviction des Sénégalais qui confient que ce choix porté sur la personne d’Ousmane Sonko, créateur du projet Pastef, n’est pas une surprise. Que c’est le contraire qui aurait surpris tout le monde ! Aujourd’hui, rien qu’à l’idée que ces deux hommes vont travailler ensemble leur donne du baume au coeur dans un Sénégal au ...coeur. Un Sénégal au coeur de l’Afrique et dans le monde pour avoir réussi une prouesse. Celle d’organiser une élection libre et transparente. En tout cas, dans son commentaire d’après-nomination, le tout nouveau Premier ministre et homme de confiance du président Diomaye promet la rupture, le progrès et le changement dans le bon sens. Surtout avec le professeur Marie Teuw Niane, lui aussi nommé ministre directeur de cabinet du président Diomaye. Des nominations saluées par bon nombre de Sénégalais pour qui, ça promet, ce chemin qui mène vers la rupture puisque l’émergence est désormais morte ! C’est bon signe !
OUMAR SAMBA BA RESTE AU PALAIS
Parmi les premières nominations du président Diomaye Faye, on peut retenir celle de l’Ige (inspecteur général d’Etat) Oumar Samba Ba. Ce dernier ne quitte pas le Palais puisqu’il a été nommé ministre, secrétaire général de la Présidence de la République. Des fonctions qu’il occupait déjà sous le régime précédent et jusqu’à hier d’ailleurs. Cette nomination procède d’une volonté du nouveau président de la République de s’appuyer sur des expertises trouvées sur place. Des expertises qui ne servent que l’Etat. Depuis 2020, Oumar Samba Ba, ce brillant technocrate, occupe le poste de secrétaire général de la Présidence, une position stratégique qui fait que son occupant est au cœur du dispositif présidentiel. Les dirigeants de Pastef ont fort heureusement compris que, même s’ils prônent une rupture, un Etat est avant tout une continuité et repose sur des gommes et des femmes qui symbolisent sa permanence indépendamment des régimes politiques. Ce qui ne s’accommode donc pas de table rase. Administrateur civil sorti de l’Enam, Oumar Samba Ba est un grand commis de l’Etat connu pour son « pragmatisme », sa «rigueur» et sa «discrétion ».
MARY TEUW NIANE, DIRECTEUR DE CABINET DE DIOMAYE
L’autre nomination effectuée hier par le président Bassirou Diomaye Faye, c’est celle de Pr Mary Teuw Niane comme devant être son propre directeur de cabinet. Une nomination amplement méritée pour ce mathématicien surdoué qui fut le recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis avant d’être un excellent ministre de l’Enseignement supérieur. Surtout, Pr Mary Teuw Niane eu très tôt le courage d’affronter frontalement le propre beau-frère du président de la République sortant, Mansour Faye, dans la ville de Saint-Louis dont ce dernier est le tout-puissant maire. Sans grands moyens et sans armes autres que sa dignité, alors que l’autre bénéficiait de tous les moyens de l’Etat, Pr Mary Teuw Niane lui a fait face réussissant même, en s’alliant avec d’autres forces de l’opposition, à lui faire mordre la poussière lors des élections législatives de 2022. Les Sénégalais le qualifient d’homme digne, intègre, serein, un homme digne de confiance, une valeur sûre qui, de leurs avis, a réformé l’enseignement supérieur. Nos compatriotes demandent surtout de dégager et balayer les espions le plus rapidement possible. Car, selon eux, il est temps d’arrêter le pillage et travailler dur pour ce cher pays.
DIOMAYE FAYE, 22E LOCATAIRE DU PALAIS
Bassirou Diomaye Faye est le 22ème locataire du Palais. C’est notre confrère Seneweb qui nous l’apprend. Le site d’informations rappelle que la construction de l’édifice a été ordonnée en 1902 par le ministre français des Colonies de l’époque, Gaston Doumergue, dans le but d’y loger le gouverneur général de l’Afrique occidentale française (Aof) alors basé dans l’ancienne capitale Saint-Louis. Les travaux ont duré cinq ans. Le bâtiment a été inauguré le 28 juin 1907 avec comme premier locataire le gouverneur général Ernest Roume dont le nom a été donné à l’avenue qui jouxte la bâtisse. Après Roume, selon Seneweb, 15 autres gouverneurs de l’Aof se sont succédé et ont tous logé au Palais, selon l’ancien directeur général de la Senelec Dr Ibrahima Ndao qui a retracé cette séquence de l’histoire dans son ouvrage ‘’Sénégal : Histoire des conquêtes démocratiques’’. Parmi ces gouverneurs on peut citer : Martial Merlin, William Merlaut Ponty, Pierre Mesmer, Paul Bechard. La modernisation de la bâtisse porte l’empreinte de ce dernier qui a séjourné au Palais de 1947 à 1951. Pierre Mesmer (1958-1959), quant à lui, a fermé la page des gouverneurs français.
MODIBO KEÏTA, LE PREMIER AFRICAIN A LOGER AU PALAIS
Restons toujours avec l’histoire du Palais de la République pour dire qu’à l’aube des indépendances, le Palais du gouverneur (1904-1959) change d’appellation et devient le Palais de la Fédération du Mali (1959-1960). Ainsi, raconte Seneweb, Modibo Keïta alors Président de la Fédération du Mali (Mali-Sénégal) a été le premier Africain à y loger. Mais cette fédération ne durera que le temps d’une rose avant de voler en éclats. Depuis, la bâtisse porte l’appellation de Palais de la République du Sénégal. De 1960 à nos jours, 5 présidents de la République du Sénégal se sont succédé dans ce Palais. Léopold Sédar Senghor (1960-1980), Abdou Diouf (1981- 2000), Abdoulaye Wade (2000-2012), Macky Sall (2012- 2024) et enfin le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. A signaler que le président Sall avait annoncé la construction d’un autre palais de la République. Un projet mort-né !
LE COLONEL PAPE BIRANE DIEYE, NOUVEL AIDE DE CAMP DU PRESIDENT DIOMAYE FAYE
Le colonel Pape Birane Dièye, ancien chef de cabinet du chef d’état-major général des Armées, est le nouvel aide de camp du président Bassirou Diomaye Faye, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées. Le colonel Dièye remplace à ce poste le général Meïssa Cellé Ndiaye. Le nouvel aide de camp du président de la République est issu du Bataillon d’artillerie et est passé par le Prytanée militaire de Saint-Louis et l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (France). Le colonel Pape Birame Dièye a commandé le Prytanée militaire de Saint-Louis et le 12e Bataillon d’instruction Dakar-Bango. Il a également occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’état-major général des armées.
MERMOZ DEHORS POUR DIRE MERCI A MACKY SALL
Macky Sall a été surpris hier de la mobilisation de ses voisins du quartier Fenêtre Mermoz. Alors qu’il regagnait son domicile, l’ancien président a été assailli aux abords de sa résidence personnelle dakaroise par des voisins qui sont sortis en masse pour l’accueillir mais surtout pour lui témoigner leur affection et lui dire merci. Le véhicule de l’ancien président peinait à se frayer un chemin tellement la foule était compacte. Il a dû se mettre debout pour répondre aux salutations des voisins qui l’ont agréablement surpris. « Macky Dieureudieuf, Président Dieureudieuf, Gno la beug ». Des slogans qui bloquaient le véhicule qui a dû forcer pour arriver à destination.
MACKY SALL A LA MECQUE
Après avoir quitté le Palais, puis fait un détour chez lui à Fenêtre Mermoz, l’ancien président Macky Sall a quitté le pays pour se rendre à La Mecque aux fins d’un petit pèlerinage. Il rejoint son épouse Marième Faye Sall qui est depuis quelques jours aux Lieux saints de l’islam pour une oumra. Accompagné de quelques proches, on parle d’un détour par le Maroc à son retour. Mais il est aussi probable qu’il fasse un saut à Paris pour entamer sa mission à la tête du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P).
LEVEE DE COULEURS AU PALAIS PLUS DE 1.000 DEMANDES D’ACCREDITATION ANNULEES
Il y a une semaine, la Direction de l’information et des Relations publiques des Armées(Dirpa) avait invité les organes de la presse nationale et internationale à formuler leurs demandes d’accréditations pour la cérémonie de levée de couleurs célébrant l’anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale. Ce sera demain, jeudi 04 avril 2024, au Palais de la République. En moins de 48 heures, a appris « Le Témoin » quotidien, l’imprimerie de la Dirpa s’est « grippée » sous le poids d’une très forte demande. Près de 1.000 demandes de couverture médiatique ont été formulées par des journalistes et autres reporters du monde entier. Juste pour dire qu’avec l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, le Sénégal est devenue la capitale mondiale de la démocratie. Compte tenu de l’exiguïté des lieux pour une cérémonie qui ne dure que 15 minutes, la Dirpa a décidé d’annuler toutes les demandes d’accréditation. Et seules équipes de la Rts sous l’autorité du gouverneur du Palais seront autorisées à couvrir l’événement.
CEREMONIE D’INVESTITURE AMADOU BA A LA MECQUE !
Pour sa cérémonie d’investiture, le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, avait invité officiellement tous les candidats malheureux à la présidentielle de 2024. Pratiquement, ils ont tous répondu à l’invitation. Sauf (à part Khalifa Sall) le candidat de la coalition Apr/Bby Amadou Ba puisqu’il était l’absent le plus présent à Diamniadio. « Le Témoin » quotidien est mesure de vous révéler que le président Bassirou Diomaye Faye a invité personnellement invité l’ancien Premier ministre Amadou Ba avant de lui faire parvenir son carton d’invitation. Malheureusement, Amadou Ba était déjà aux Lieux Saints de l’Islam pour y effectuer son Petit Pèlerinage (Oumra). Informé de la réception du carton d’invitation, Amadou Ba a remercié le président Bassirou Diomaye Faye de l’avoir convié à cette grande cérémonie de la République avant de lui souhaiter plein succès dans ses nouvelles fonctions. Ah tiens, le président Macky Sall aussi est à La Mecque ! Souhaitons que les deux vont se retrouver pour tirer le premier bilan de la déroute électorale du candidat de Benno.
LE SECTEUR PRIVÉ DISPOSÉ À ACCOMPAGNER LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
‘’Nous sommes à sa disposition. Nous sommes le bras armé de toute action qui irait dans le sens du développement économique et social. Nous avions toujours le discours d’un patriotisme économique que nous avions revendiqué et avancé", assure Baidy Agne.
Dakar, 2 avr (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP) salue le ‘’patriotisme économique’’ prôné par le nouveau régime, assurant que le secteur privé est disposé à accompagner le président Bassirou Diomaye Faye dans cette politique.
‘’Nous sommes à sa disposition. Nous sommes le bras armé de toute action qui irait dans le sens du développement économique et social. Nous avions toujours le discours d’un patriotisme économique que nous avions revendiqué et avancé. Nous sommes très très heureux de voir notre président adopter dans le cadre de son projet tous ces aspects de souveraineté que nous croyons absolument nécessaires’’, a déclaré Baïdy Agne à l’APS.
M. Agne qui se réjouit de l’investiture de Bassirou Diomaye a souligné que le secteur privé ‘’a suivi tout le processus électoral par (…) des appels au calme, à la paix, à la transparence des élections’’.
‘’Le résultat de l’élection présidentielle a donné une victoire éclatante de Bassirou Diomaye Faye. En tant que secteur privé, nous l’avions félicité publiquement (…). Nous sommes satisfaits de tout ce qui passe depuis et les marchés le prouvent avec nous. Le Sénégal est coté positivement’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’le discours que le président nous donne depuis son élection est un discours rassembleur, positif, tourné vers l’essentiel’’.
‘’Nous sommes des grands défenseurs de notre souveraineté économique, qui peut se décliner dans la souveraineté alimentaire, dans toute forme de souveraineté’’, a-t-il déclaré.
”Nous sommes bien sûr ouverts vers l’extérieur, le président le dit aussi’’, a dit Baïdy Agne, ajoutant : ‘’Mais nous sommes absolument engagés avec lui pour créer les emplois nécessaires, pour renforcer le secteur privé. Nous sommes à sa disposition’’.
Le secteur privé national se retrouve tout à fait dans le discours du président et ‘’on peut même dire en réalité que les privés internationaux, par sa volonté d’assumer les engagements du Sénégal, se retrouve dans son discours parce que les marchés sanctionnent positivement’’ l’élection du président Faye, selon Baïdy Agne.
‘’Donc nous nous en réjouissons et nous sommes tout à fait engagés à ses côtés pour parvenir à la réalisation du projet qu’il a pour notre pays’’, a-t-il dit.
MARY TEUW NIANE, DIRECTEUR DU CABINET PRÉSIDENTIEL
L'ancien ministre de l’Enseignement supérieur a été nommé ce mardi soir par le chef de l'État Bassirou Diomaye
Le professeur Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, a été nommé, mardi soir, ministre, directeur de cabinet du président de la République, a appris l’APS de source officielle.
L’inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba, a été quant à lui maintenu à son poste de secrétaire général de la présidence de la République.
SONKO NOMMÉ PREMIER MINISTRE
Le chef de Pastef a la charge de composer le gouvernement inaugural de l'ère Diomaye Faye. Il a d'emblée fixé le cap : son équipe ne "ménagera aucun effort" pour concrétiser les promesses de "changement définitif dans le bon sens"
(SenePlus) - Dans son premier discours en tant que Premier ministre nommé par le président Bassirou Diomaye Faye ce mardi 2 avril 2024, Ousmane Sonko a lancé un vibrant appel à l'unité nationale et à la participation citoyenne. Évoquant "cette formidable jeunesse sénégalaise" qui s'est mobilisée pour nettoyer les artères des villes, il a déclaré : "C'est d'autant plus important que nous articulons notre action autour de la citoyenneté, de la participation collective."
M. Sonko a insisté sur l'importance d'un effort collectif pour atteindre les objectifs fixés pour le Sénégal. "Chacun devra donner le meilleur de lui-même pour que nous atteignions les objectifs que nous nous sommes assignés pour le Sénégal et non pas pour le président Bassirou Diomaye Faye", a-t-il affirmé.
Témoignant de sa loyauté au chef de l'État, il a néanmoins souligné que son équipe gouvernementale se consacrerait pleinement au service du pays. "Nous ne menagerons aucun effort pour atteindre ce que nous avons, les objectifs que nous avons promis au peuple sénégalais, c'est-à-dire la rupture, le progrès et le changement définitif dans le bon sens."
Cette prise de parole intervient après la prestation de serment de M. Bassirou Diomaye Faye en tant que nouveau président de la République, en remplacement de Macky Sall plus tôt dans la journée.
Le nouveau Premier ministre a promis dévoilé "dans les heures ou jours à venir" son équipe gouvernementale.
LAMINE CAMARA PARMI LES ONZE FINALISTES DU PRIX MARC-VIVIEN FOE 2024
L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
Dakar, 2 avr (APS) – L’international sénégalais, Lamine Camara, fait partie des 11 finalistes du prix Marc-Vivien Foé Rfi-France 24 du meilleur joueur africain de ligue 1 (France) pour l’année 2024, informe un communiqué parvenu à l’APS.
”RFI et France 24 ont dévoilé ce mardi les noms des onze finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2024, désignant le meilleur joueur africain évoluant dans le Championnat de France de Ligue 1’’, indique la même source.
Le communiqué signale que le jury est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de nombreux médias (radio, télévision, presse écrite, Internet).
Lamine Camara, milieu de terrain de 20 ans, est pensionnaire du FC Metz.
Le nom du lauréat, qui succédera au défenseur de la République démocratique du Congo, évoluant à l’Olympique de Marseille, Chancel Mbemba, sera révélé le lundi 13 mai.
Le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1, mis en jeu depuis 2011, est décerné en hommage à Marc-Vivien Foé, joueur camerounais décédé le 26 juin 2003, à l’âge de 28 ans, sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.
LE COLONEL DIÈYE DEVIENT L'HOMME DE L'OMBRE DU PALAIS
Issu du Bataillon d'artillerie, il a une longue expérience dans l'armée sénégalaise où il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Son dernier poste était celui de chef de cabinet du chef d’état-major général des armées
Le colonel Pape Birane Dièye, ancien chef de cabinet du chef d’état-major général des armées sénégalaises, est le nouvel aide de camp du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises. Le colonel Dièye remplace à ce poste le général Meissa Cellé Ndiaye.
Le nouvel aide de camp du président de la République, issu du Bataillon d’artillerie, est passé par le Prytanée militaire de Saint-Louis et l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (France).
Le colonel Pape Birame Dièye a commandé le Prytanée militaire de Saint-Louis et le 12e Bataillon d’instruction Dakar-Bango. Il a également occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’état-major général des armées sénégalaises.
L'AURA INTACTE DE MACKY SALL À FATICK
Durant 12 ans, le chef de l'État sortant a métamorphosé sa ville natale, entre routes, écoles et mosquée. Aujourd'hui, commerçants et habitants lui rendent hommage, nostalgiques de ce fils devenu président
Le président Macky Sall va beaucoup manquer à la ville de Fatick qui, durant ses douze ans de règne, s’est dotée d’un certain nombre d’infrastructures, estiment certains de ses habitants rencontrés par la correspondante de l’APS, ce mardi, jour marquant la fin de son deuxième et dernier mandat à la tête du pays.
Boulevard. Dans ce quartier abritant la maison familiale du président Sall et situé non loin de la route nationale 1, il règne en cette journée spéciale d’investiture du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, un calme plat. Seules les institutions financières accueillent du monde. La plupart des somptueuses villas sont portes closes.
Ce quartier, jadis très animé pendant les séjours du président sortant, est désert. “Macky Sall est parti en emmenant toute la gaieté et l’ambiance qui le rendaient si spécial”, lance Ibrahima Sène, un résident.
La dernière visite du président de la République remonte au 24 mars dernier, jour du scrutin. ” Ce jour-là, après nous avoir fait ses adieux, j’ai compris qu’il manquerait beaucoup à Fatick”, poursuit-il.
Pendant le règne du président Macky Sall, la ville de Fatick a fait un grand bond en termes d’infrastructures. Des citoyens de la ville cite la construction des locaux de la mairie, de la grande mosquée, d’un boulevard, ou encore l’achèvement du Tribunal de grande instance. Dans la foulée de ces réalisations, restaurants, boulangeries et autres bâtiment à usage d’habitation ont émergé.
Le fait que le chef de l’Etat était originaire de Fatick a encouragé les investisseurs à venir s’y installer, indique Adja Amsatou Dème, employée de banque.
Selon elle, la maison de Macky Sall est “une bonne adresse”.
“Avant, il n’y avait presque pas de banques. Avec le temps, elles se sont installées, évitant à leurs clients des déplacements jusqu’à Kaolack [43 km]”, rappelle-t-elle.
Selon elle, l’élection du président Sall à la tête du pays en mars 2012, a fait “sortir sa ville natale de l’ornière.”
Un avis que partage Babacar Ngom, gérant d’une “dibiterie”. ” Mes clients se retrouvent facilement pour venir ici. D’ailleurs, pendant les séjours du président, j’en accueille un grand nombre”, dit-il.
M. Ngom s’inquiète déjà pour l’avenir de son commerce et espère que les programmes et projets entamés par le régime de Macky Sall seront menés à terme pour la continuité du développement de la commune de Fatick.
Dans plusieurs quartiers de la ville également, l’État a démarré la construction de routes et de voiries. Le Programme de modernisation des villes (Promovilles) va réaliser plus de huit km de voiries dont 2,1 km sont déjà terminés entre les quartiers de Logandem et Emetteur.
“Les travaux de ces axes stratégiques bien fréquentés par les populations de Fatick doivent se poursuivre”, estime Moussa Dieng. Il dit regretter le départ de ” Macky Sall, un homme d’Etat qui faisait la fierté du Sine”.
Au lycée Khar Ndoffène de Fatick, l’élève en classe de seconde, Mamadou Faye Bèye, clame sa fierté d’habiter la même ville que le président de la République sortant. ” Il est une source de motivation et d’engagement pour nous les élèves. On doit travailler dur pour donner à Fatick, dans les prochaines années, un autre président “.
En novembre dernier, lors d’un conseil présidentiel délocalisé, le président Macky Sall a annoncé un programme d’investissements prioritaires (PIP) de 853 milliards de francs CFA en faveur de la région de Fatick, sur la période 2024-2026.
Macky Sall avait également annoncé 17 mesures phares pour le développement de la région de Fatick.
Parmi ces décisions figurent la construction d’un hôpital de niveau III à Fatick, la construction d’infrastructures scolaires, notamment des lycées, collèges et des centres de formation professionnelle, dans les trois départements de Fatick (Foundiougne, Gossas et Fatick).