KEEMTAAN Gi – VIGILANCE
C’est un doux pays où il y faisait beau et bon vivre. La démocratie respirait, même s’il lui arrivait de s’essouffler. Mais elle vivait quand même et tenait à vivre. Cette belle démocratie, on nous l’enviait. La parole était libre, nos écrits, quoique irrévérencieux, restaient dans la bienséance par leur pertinence gouailleuse. Et voilà que la machine commença à se gripper. La faute à des individus qui, dans leur frénésie à « tuer » un opposant, écrivirent un infect scénario que le plus parfait idiot ne pouvait admettre. Même si des gens, animés par une haine aveugle, ont voulu nous vendre le navet. Des dizaines de morts, un pays divisé, des infrastructures saccagées et la plus grande université du pays fermée pour des raisons politiques pendant que l’arène de lutte ouvrait grandement ses portes en même temps que des casernes étaient construites en veux-tu en voilà. Celui qu’il voulait « tuer » (politiquement s’entend) est entre quatre murs et sa formation politique dissoute. Mais lui et ses faucons ont oublié que l’on peut tout emprisonner sauf la pensée. La formation du principal opposant tient debout et nargue ceux qui pronostiquaient sa mort ainsi que la réduction au silence de ses animateurs considérés comme des suppôts de Satan. Depuis sa cellule, le leader reste le maitre du jeu politique et avance ses pions qui font perdre le sommeil au pouvoir. Ce n’est plus l’Opposition qui appelle au report des élections. Déboussolés et divisés, même s’ils ne le laissent pas paraitre, ils imaginent des scénarii pour un report de la présidentielle car conscients qu’on ne ferait qu’une bouchée de leur champion qui revendique plus de trois millions de parrains. Même son épouse, future Première dame paraît-il, a participé à la collecte ! La cellule qui l’accompagne se fait nommer Gab comme guichet automatique de banque. Ça veut tout dire… Alors que les chances de leur champion se trouvent compromises et malgré l’appel au dialogue sincère d’une certaine société civile, c’est maintenant seulement que le Chef consent à dialoguer et ouvrir son palais à des messieurs et dames qui se disent spoliés. A moins que les frustrés veuillent se faire crucifier, on ne voit guère ce qui pourrait sortir de cette audience après la publication de la liste des sept sages. Ou prétendus tels. Reprendre ce parrainage, c’est se retrouver avec une centaine de candidats au moins chaque Sénégalais s’imaginant un destin présidentiel. Le vin étant tiré, il faut le boire jusqu’à l’ivresse et tenir à date échue la présidentielle. KACCOOR BI - LE TEMOIN
LES HOMMAGES DE MACKY SALL L’ARMEE OFFICIALISE LA DISPARITION DES 5 COMMANDOS MARINS
Les 5 commandos marins disparus au large de nos côtes le 06 janvier lors d’une intervention sur un navire transportant de la drogue sont désormais considérés comme morts. Jusque-là l’Armée s’était refusée à cette éventualité en poursuivant les recherches en mer. Désormais les familles sont édifiées sur la disparition tragique de leurs enfants. Hier, lors de la journée nationale de la marine, le président de la République a officialisé la disparition des 5 marins commandos. Il a rendu un vibrant hommage aux disparus en exprimant la gratitude de la République aux familles de ces cinq commandos marins disparus en mer le 6 janvier dernier. Une gratitude de la République pour un si grand sacrifice qui ne sera pas vain car, a assuré le président de la République, « le Sénégal ne baissera jamais pavillon face au trafic illicite ». « J’ai une pensée toute particulière pour les cinq commandos marins qui, dans l’exercice de leur devoir, sont portés disparus en mer depuis deux semaines. Leur disparition au cours d’une mission d’interception d’un navire impliqué dansle trafic international de stupéfiants rappelle l’exigence de rigueur du métier du marin et le risque inhérent au métier des armes, mais aussi la noblesse de l’engagement militaire fait de don de soi, de sacrifice suprême. Ces héros ont incarné jusqu’au bout les valeurs cardinales professées parles devises des Armées «On nous tue, on ne nous déshonore pas », et de la Marine nationale « En mer, pour la patrie » a déclaré le président Macky Sall lors de son discours en marge de l’inauguration du patrouilleur le « NIANI ». Pour rappel, ces cinq commandos appartenant à la marine nationale ont disparu suite à une intervention anti-trafic de stupéfiants menée vendredi 05 janvier dernier au large de Dakar.
MIMI TOURE BOYCOTTE L’AUDIENCE DES RECALES
Aminata Touré ne sera pas cet après-midi à l’audience qui sera accordée aux candidats recalés du parrainage. Pourtant, l’ancienne Première ministre a été de tous les combats du collectif des recalés qui réclament justice jusqu’à interpeller le président de la République. Face à leurs protestations, ce dernier a finalement décidé de les recevoir et de les écouter. L’audience aura lieu ce jour à 17h. « Je ne suis en aucune manière intéressée par une rencontre avec Macky Sall qui m’a illégalement renvoyée de l’Assemblée et fait annuler mes dizaines de milliers de parrains pour m’éliminer de l’élection présidentielle. Tout ce qu’il reste à faire à Macky Sall, c’est de respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes et de libérer les milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons. L’opposition devra s’unir pour battre son candidat Amadou Ba dès le 1er tour et engager notre pays sur le chemin du changement véritable » a écrit Mimi Touré sur sa page Facebook visitée par le Témoin.
OUVERTURE DU TRONÇON MBOUR-THIADIAYE DE L’AUTOROUTE MBOUR-KAOLACK
Dans le cadre du projet de construction de l’autoroute Mbour - Fatick - Kaolack, piloté par le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, par le biais de AGEROUTE Sénégal, « le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye, prolongement de l’autoroute AIBD - Mbour, sera ouvert de façon provisoire et gratuite, pour une période de 2 mois, à partir du jeudi 1er février 2024 à partir de 09 heures ». L’information est annoncée par le préfet du département de Mbour à travers un communiqué signé ce lundi. Le communiqué informe que les usagers en provenance de l’autoroute AIBD - Mbour ou de la route nationale n°1 pourront rallier Thiadiaye par l’autoroute à partir du giratoire de l’échangeur de Keur Balla à Malicounda et en passant à l’intérieur de la gare de péage de Mbour. Ceux en provenance de Thiadiaye pourront rallier l’autoroute Mbour - Thiadiaye en empruntant la route Thiadiaye - Nguéniène sur environ 2 kilomètres. Un ticket d’identification sera remis à l’usager en provenance de Thiadiaye qu’il présentera à la sortie de la gare de péage de Mbour. Des schémas indiqueront l’entrée et la sortie du tronçon autoroutier Mbour - Thiadiaye au niveau de l’échangeur de Mbour. Le préfet de Mbour rappelle qu’il est recommandé aux usagers, le respect strict des limitations de vitesse et des consignes de sécurité.
« DECOURAGEMENT, N’EST PAS IVOIRIEN » SELON OUATTARA
Comme disait le célèbre chanteur sénégalais « football mo bari dolé ». Toute la Côte d’Ivoire était en colère après que la Côte d’Ivoire a reçu une raclée de la Guinée Equatoriale (0-4) ce lundi. Les Ivoiriens ont caillassé des bus et détruit des édifices et des autobus pour exprimer leur colère à la suite de cette déroute. D’ailleurs, les joueurs ivoiriens avaient des difficultés pour sortir du stade. La colère vive des populations a poussé le premier des Ivoiriens, en l’occurrence le président Alassane Ouattara, à sortir de sa réserve pour calmer ses concitoyens. « Nous avons été déçus par le match des Éléphants hier mais ce n’est que partie remise » a-t-il rassuré. Avant d’ajouter : « Nous avons une jeune équipe qui va s’améliorer au fil des années. Je voudrais donc dire aux Ivoiriens de ne pas se décourager. Comme le Président Houphouët nous le disait toujours « Découragement n’est pas Ivoirien ». Nous avons déjà remporté la CAN deux fois, en 1992 et en 2015. Et je suis sûr que nous la remporterons une troisième fois, très bientôt » a écrit le président Alassane Ouattara. Seulement les Ivoiriens attendront aujourd’hui les derniers matchs des 3ème tours pour être édifiés sur leur avenir dans cette Coupe d’Afrique organisée chez eux. Sénégal-guinée
L’AUTRE MATCH ENTRE LES DEUX PEUPLES
Certes si le voisinage entre les deux peuples n’était pas multiséculaire, le match de football ayant opposé hier le Sénégal à la Guinée avait commencé à installer une certaine surchauffe entre les populations des deux pays. Et nombre de Sénégalais, tout comme de Guinéens, priaient pour que tout reste dans le cadre purement sportif et que le meilleur puisse triompher. Parce qu’entre les deux peuples, les intérêts communs ne devaient pas pâtir d’un simple match de football. Surtout qu’avant le coup d’envoi du match d’hier, les deux équipes étaient presque qualifiées pour les huitièmes de finale. Il faut rappeler que la communauté guinéenne est la première communauté étrangère au Sénégal. Nos parents guinéens ont réussi le tour de force de dominer l’économie de la vente du détail, des fruits, mais aussi ils excellent dans les petits métiers comme la vente de café et autre. En autre, elle est l’une des communautés étrangères les plus intégrées dans la société sénégalaise. On parle aujourd’hui d’une population guinéenne comprise entre 400.000 à 500.000 personnes. Selon le deuxième rapport 2018 de l’Organisation internationale pour les migrations et de l’Agence nationale de la statistique et de démographie, la migration au Sénégal reste dominée par la Guinée’’, indique un document remis aux journalistes lors du forum de l’Unesco. Les ressortissants guinéens représentent 43 % des immigrés vivant au Sénégal, les Maliens 10 %, les Gambiens 7 %, et les Bissau-Guinéens 6 %, ajoute le même document. Une importante communauté sénégalaise réside aussi en Guinée. Même si elle n’est pas à la dimension de celle des Guinéens vivant au Sénégal, elle est d’une taille assez soutenue. C’est pourquoi des débordements auraient pu avoir des conséquences dramatiques des deux côtés. Heureusement que tout est resté limité dans le cadre purement sportif et que le Sénégal a été le meilleur pour cette fois-ci.