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18 août 2025
LE CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE FAIT TROIS MORTS À CAP-SKIRRING
‘’Le bilan actuel de ce chavirement d’une petite pirogue fait état de trois morts, un porté disparu et 7 rescapés’’, a indiqué Madiara Lakhone, le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal à Cap Skirring.
Ziguinchor, 20 fév (APS) – Trois pêcheurs ont péri dans le chavirement d’une pirogue à l’embouchure du fleuve Casamance, près de Cap Skirring (nord), a appris l’APS mardi, auprès des responsables du quai de pêche de ce village du département d’Oussouye (sud).
‘’Le bilan actuel de ce chavirement d’une petite pirogue fait état de trois morts, un porté disparu et 7 rescapés’’, a indiqué Madiara Lakhone, le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal à Cap Skirring.
Il a précisé que la pirogue de pêcheurs avait pris départ dans la nuit du lundi au quai de pêche de Cap Skirring.
Au total, 11 personnes étaient à bord de l’embarcation, selon M. Lakhone, soulignant que les opérations de secours sont en cours.
TOUSSAINT MANGA LIMOGÉ DE SON POSTE DE MÉDECIN CHEF
L'ancien parlementaire et membre de l'ex-Pastef, vient d’annoncer son limogeage de son poste de médecin-chef du centre de santé de Ngor. Une décision qui intervient quelques jours seulement après sa libération.
Toussaint Manga, membre de l'ex-Pastef, vient d’annoncer son limogeage de son poste de médecin-chef du centre de santé de Ngor. Une décision qui intervient quelques jours seulement après sa libération.
«D'abord je fus arrêté pour des raisons politico-politiciennes. Puis libéré sans raison. Enfin limogé du poste de médecin chef du centre de santé NGOR et mis en attente pour être probablement affecté dans un futur centre pas encore construit. Aucune injustice ne peut freiner notre engagement pour le Sénégal», a annoncé Toussaint Manga sur sa page Facebook.
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LIBÉRATION DE SONKO ET DIOMAYE, LE SORT DES EXILÉS REVENUS, CE QU’EN DIT LA GARDE DES SCEAUX
Me Aïssata Tall Sall s’est exprimée ce mardi sur plusieurs questions, notamment sur celle des détenus dits politiques.
Me Aïssata Tall Sall, le ministre de la Justice, a fait face à la presse ce mardi. Elle s’est exprimée sur plusieurs questions, notamment sur celle des détenus dits politiques. Elle a révélé le nombre de prisonniers libérés et s’est aussi exprimée sur les cas Sonko, Bassirou Diomaye. ci-dessous quelques extraits.
Les exilés de retour seront-ils interpellés ?
«Il y a des mandats d’arrêt qui ont été lancés, ils sont actuellement à la police. Les mandats d’arrêt s’exécuteront et après quand les Juges décideront de mesures de clémence ou de bonne compréhension en toute indépendance. Est-ce qu’il y a une sanction administrative pour abandon de poste ? Je sais qu’il y a juste une procédure disciplinaire qui relève de la fonction publique qui à son tour appréciera.»
Les cas Diomaye et Sonko
«Une liberté provisoire se prépare-t-elle pour Bassirou Diomaye Faye et monsieur Ousmane Sonko. Ce que nous sommes en train de faire on ne le fait pas de façon massive pour notre bon vouloir ou à la tête du client. Nous le faisons parce qu’il y a des dossiers qui s’apprécient au cas par cas en fonction des éléments objectifs qu’il y a dans le dossier. Tout est possible selon la loi, tout est possible selon la procédure selon les éléments qui figurent dans le dossier.»
Plus de 500 détenus liébérés
«344 personnes ont bénéficié de liberté provisoire. Il en reste encore 272, puisque c’étaient 500 et quelques ici à Dakar. Je ne parle pas des autres régions où la même chose est en train d’être faite. C’est-à-dire : examiner au cas par cas, pour voir si les conditions sont réunies pour une liberté provisoire et demander au procureur de demander au Juge d’instruction qui, s’il l’accepte, mettra en œuvre.»
Bassirou Diomaye sera-t-il consulté
«Est-ce que Bassirou Diomaye Faye ira au dialogue ? Il y a deux conditions à cela : qu’il soit libre et qu’il accepte. Voilà les conditions. S’il est libre et qu’il accepte, il sera au dialogue. Quand-est ce qu’il sera libre ? J’y ai répondu. Si on estime que les conditions sont réunies.»
PAR Thierno Guèye
POURQUOI DEVONS-NOUS FORCER LE PRÉSIDENT MACKY SALL À REDEVENIR LIBRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le sens commun et certains dictionnaires généralistes ont pris l’habitude de définir la liberté comme l’absence de contrainte. Mais, autant dire tout de suite qu’il n’en est rien. Selon moi, la liberté est la seconde âme de l'humain
Le sens commun et certains dictionnaires généralistes ont pris l’habitude de définir la liberté comme l’absence de contrainte. Mais, autant dire tout de suite qu’il n’en est rien. Selon moi, la liberté est la seconde âme de l'humain. C'est ce qui fait qu'on peut le condamner ou le porter aux nues, le punir ou le récompenser... Quiconque perd cette liberté, on ne peut plus lui demander légitimement des comptes, il redevient comme l'enfant ou même l'animal. C'est uniquement grâce à elle qu'il est imputable et qu'on peut le mettre sur le banc des accusés. Une personne dont la liberté n'est pas attestée ne saurait être justement condamnée, lorsqu’elle pose des actes répréhensibles. Point d'enfer ni de paradis sans liberté ! Perdre sa liberté, c’est perdre sa responsabilité !
À ce sujet, Jean-Jacques Rousseau nous rappelle que la liberté ne saurait se confondre avec l’indépendance. En effet, une posture sous-jacente à l’indépendance est de considérer que les personnes indépendantes les unes des autres peuvent faire ce qu’elles veulent. Or, dit Rousseau : « Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre[1]. » En quoi consiste alors la liberté ?
Selon Rousseau : « La liberté consiste moins à agir selon sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre. » Ce qui signifie que je reste libre tant et aussi longtemps que ma volonté n’est soumise à aucune autre volonté et que ma volonté ne soumet aucune autre volonté. Si telle est la liberté du citoyen, qu’en est-il de la liberté du Maître ?
La réponse de Rousseau à cette question est sans appel : « Quiconque est maître ne peut être libre, et régner c’est obéir. » Le secret du commandement est dans la servitude et l’abandon de soi au profit exclusif de sa communauté. Ce fut le cas de l’empereur du Ier siècle, Othon, qui pour éviter de plonger son empire dans une guerre civile, a préféré mettre fin à ses jours. C'est ainsi que le 16 avril 69, il se suicida après avoir déclaré, d’après l’Histoire romaine de Dion Cassius : « Je vais me libérer afin que tous (sic) puissent apprendre de l'événement que vous avez choisi pour votre empereur celui qui ne vous abandonna pas pour se sauver lui-même, mais choisit plutôt de s'abandonner pour vous sauver[2]. »
Concernant la mort de cet empereur, Suétone nous dit ceci : « Othon décida de se suicider. Il est plus probable que sa conscience l'empêcha de continuer à risquer des vies et des trésors dans une quête à la souveraineté que penser que ses hommes étaient devenus démoralisés et peu fiables... » Ses hommes, cependant, lui restèrent fidèles, même dans la mort. « Plusieurs soldats se rendirent sur son lit de mort où ils lui baisèrent les mains et les pieds, le louant comme l'homme le plus courageux qu'ils aient jamais connu, et le meilleur empereur que l'on puisse imaginer[3]... »
Bien entendu, personne ne demande au président Macky Sall de se suicider, mais simplement de faire la seule chose qui fait de nous des sénégalais libres et dignes : obéir aux lois que nous nous sommes collégialement fixées et auxquelles nous avons décidé de nous soumettre tant qu’elles seront en vigueur.
Selon le théoricien du Contrat social, il n’y a de volonté vraiment libre que celle à laquelle nul n’a le droit d’opposer de la résistance. « Dans la liberté commune, nul n’a le droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit, et la vraie liberté n’est jamais destructive d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable contradiction ; car comme qu’on s’y prenne tout gêne dans l’exécution d’une volonté désordonnée[4]. » Puisque la liberté est impossible sans la justice et qu’aux fondements de cette justice il n’y a pas n’importe quelles lois, mais des lois justes. C’est pourquoi : « Il n’y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu’un est au-dessus des Lois : dans l’état même de nature, l’homme n’est libre qu’à la faveur de la Loi naturelle qui commande à tous. »
En définitive, si les Sénégalais restent libres, c’est parce qu’ils ne servent ni le président Macky Sall ni aucune autorité autre que la Loi qui est au-dessus de tous et que personne ne peut surplomber ou mettre sous son coude. Ce qu’il faut que le Président et ses alliés sachent pour de bon, c’est qu’« Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois et c’est par la force des Lois qu’il n’obéit pas aux hommes. (….). Un peuple est libre, quelque forme qu’ait son Gouvernement, quand dans celui qui gouverne il ne voit point l’homme, mais l’organe de la loi[5]. »
Si le président de la République et ses acolytes refusent d’être libres, malgré tout, nous, en tant que peuple et partie prenante du contrat initial qui nous lie les uns aux autres, devons, par pure générosité citoyenne, les forcer à rester libres en usant de tous les moyens prévus par la Loi et particulièrement notre Loi fondamentale, la Constitution de la République sénégalaise. Rousseau ne dit rien d’autre lorsqu’il affirme que :
Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera à être libre ; car telle est la condition qui donnant chaque citoyen à la patrie le garantit de toute dépendance personnelle ; condition qui fait l’artifice et le jeu de la machine politique, et qui seule rend légitimes les engagements civils, lesquels sans cela seraient absurdes, tyranniques, et sujets aux plus énormes abus.
Jean-Jacques Rousseau (2001), Du contrat social ou principes du droit politique, Éditions Mozambook, p. 27
Seriñ Tuuba ne : « Kuy def lu ko neex, dina daje ak lu ko naqari ta du ko mën a faj. » Seriñ Saam Mbay yokku si ne : « Ku la yàqal sa adduna, nga yàqal ko alaaxiraam. »
[1] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
[4] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
[5] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
Thierno Guèye est Docteur en Philosophie et M.A. en Science politique, Enseignant-chercheur/Formateur à la FASTEF [U.CAD], syndicaliste/Membre du Collectif des Universitaires pour la Démocratie [CUD]. Auteur et co-auteur du Manuel de Philosophie : Cours et textes pour apprendre à philosopher, présenté au public en janvier 2024.
[1] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
[4] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
[5] Rousseau, Jean-Jacques, Lettres écrites de la Montagne. In Œuvres, Tome II, Bibliothèques de la Pléiade, Ed. Gallimard, p. 841
LE STATUT DE CANDIDAT NE FAIT PAS LA LOI
Alors que des voix s'élèvent pour demander la libération de Bassirou Diomaye Faye afin qu'il puisse faire campagne, Aissata Tall Sall a répondu fermement qu'aucun statut politique ne pouvait faire prévaloir les intérêts individuels sur l'état de droit
La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a précisé, mardi, que le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’était pas une condition pour obtenir une liberté provisoire.
”Il faut le rappeler et que cela soit clair pour tout monde. Le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire au Sénégal”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire.
Interrogée sur la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, placé sous mandat de dépôt depuis le 18 avril 2023 pour ”actes de natures à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué”, la ministre a expliqué que ”le Sénégal est un Etat de droit où la loi s’applique à tous de la même manière, sans distinction”.
Selon la Garde des Sceaux, ”c’est au juge d’instruction de décider, sur la base d’appréciation d’éléments objectifs de son dossier, s’il doit ou non, être libéré”.
Bassirou Diomaye Faye est candidat à l’élection présidentielle sous la bannière ”Diomaye président”. Ses partisans et de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer sa libération afin de lui permettre de battre campagne.
La ministre de la Justice a par ailleurs souligné, concernant le retour d’exil d’un des cadres de l’ex Pastef, Ngagne Demba Touré, que tous les mandats d’arrêts émis jusqu’ici, s’exécuteront également, conformément à la loi.
AAR SUNU ÉLECTION INVITE MACKY SALL À ORGANISER LA PRÉSIDENTIELLE DANS LES LIMITES FIXÉES PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Dans la lutte pour la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, le collectif prévoit un rassemblement populaire le samedi 24 février.
Dakar, 20 fév (APS) – La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a annoncé, mardi, avoir adressé une requête au chef de l’Etat pour attirer son attention ‘’sur l’urgence’’ de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.
Dans ce courrier, les responsables de la plateforme ont indiqué que la date de l’élection présidentielle doit être fixée au plus tard le dimanche 03 mars pour permettre au chef de l’Etat d’inscrire son action ‘’dans le respect des délais fixés’’ par la Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel.
Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, a appelé à un nouveau rassemblement, samedi, pour exiger la tenue de l’élection présidentielle avant l’échéance du mandat du président de la République.
“Dans la lutte pour la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, nous prévoyons un rassemblement populaire le samedi 24 février. Le lieu de cette activité sera communiqué ultérieurement’’, a déclaré Malick Diop, un responsable de la plateforme, lors d’une conférence.
Des milliers de personnes ont manifesté le samedi 17 février sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral.
Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.
La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.
Dans un communiqué, le chef de l’État a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.
NETTOIEMENT, LES CONCESSIONNAIRES METTENT FIN À LEUR MOUVEMENT DE GRÈVE
Le Collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de mettre fin à son mouvement de grève déclenché lundi pour exiger la régularisation de six mois d’arriérés de paiement.
Dakar, 20 fév (APS) – Le Collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de mettre fin à son mouvement de grève déclenché lundi pour exiger la régularisation de six mois d’arriérés de paiement, annonce un communiqué reçu mardi à l’APS.
Cette levée du mouvement de grève tient ‘’compte du contexte économique actuel et de l’engagement de l’Etat à démarrer immédiatement le paiement des arriérés contractés à travers la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), sur une période étalée de trois semaines’’, explique la même source.
Le collectif a décidé ainsi de ”reprendre ses activités à compter de ce jour tout en restant en lien étroit avec les autorités en vue d’assurer le suivi des engagements pris relativement aux paiements attendus’’.
Le Secrétaire général du Collectif des concessionnaires du nettoiement, Boubacar Diallo, a indiqué que l’Etat leur doit six mois d’arriérés de paiement évalués à 8 milliards de francs CFA.
”Ces six mois d’arriérés correspondent à la période de juillet à décembre 2023”, a-t-il précisé.
QUELQUE 344 PERSONNES DÉTENUES À DAKAR ONT BÉNÉFICIÉ D’UNE LIBERTÉ PROVISOIRE
Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.
Quelque 344 personnes détenues à Dakar ont bénéficié ces derniers jours d’une mesure de liberté provisoire, a annoncé, mardi, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.
Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.
Me Aïssata Tall a précisé qu’il s’agit de libération au cas par cas.
Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire.
La ministre de la Justice a rappelé que le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre “un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation”.
Toutes ces personnes ont bénéficié d’une liberté provisoire sur la base des dispositions du code de procédures, à la suite de dossiers étudiés et instruits au cas par cas, par un juge d’instruction indépendant et autonome, a-t-elle expliqué.
”Ces libérations sont des libertés provisoires. Que personne ne s’avise à penser que l’aventure s’arrête là. Les juridictions vont continuer à faire leur devoir”, a-t-elle martelé.
Elle a rappelé que ces personnes ”avaient été détenues à l’occasion de manifestations interdites causant des troubles à l’ordre public, avec des délits de droit commun imputés, l’origine de leur détention.”
”Par conséquent, je ne veux pas dans l’euphorie ambiante que des gens voient qu’ils en ont fini avec la justice”, a-t-elle insisté.
Selon Aissata Tall Sall, il n’a jamais question pour l’État de procéder à une libération massive. Les dossiers seront étudiés au cas par cas, en fonction de la gravité de l’acte commis ou envisagé, et non selon la tête du client.
A l’en croire, ”rien de ce qui a été fait jusqu’ici n’est en contradiction avec la loi la pénale. On est juste en train d’apaiser le climat social et politique du pays tout en respectant la loi.”
”La justice au Sénégal qui est service de la paix et du maintien de l’ordre public pour assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens, prendra ainsi toutes les mesures de correction pour apaiser, tout en respectant la loi sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile”, selon la garde des sceaux.
AMADOU BA AFFIRME QUE RIEN NE PEUT ANNULER L’ÉLECTION
Aucun dialogue, la démission de Macky ou la suppléance du président de l’Assemblée nationale ne peuvent juridiquement modifier la liste des candidats déjà retenus par le conseil constitutionnel.»
La liste des candidats à l’élection présidentielle n’est plus au nombre de 20 comme l’a publié initialement le Conseil constitutionnel. Déjà Rose Wardini s’est prononcée lundi pour retirer sa candidature suite à cause de sa supposée double nationalité. Ce qui a modifié ladite liste et qui provoque des doutes.
« Aucun dialogue, la démission de Macky ou la suppléance du président de l’Assemblée nationale ne peuvent juridiquement modifier la liste des candidats déjà retenus par le conseil constitutionnel.», a écrit le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye sur son compte X.
Amadou Bâ de poursuivre que : « Si on reporte la coupe d’Afrique ou la ligue des champions même de plusieurs mois, à l’arrivée, seules les équipes déjà qualifiée y participeront. »
Amadou Ba d’ajouter : « Il faut une annulation complète de l’élection présidentielle pour reprendre le processus entièrement et cela, aucun décret ou loi constitutionnelle ne peut la faire.»
COUPE DU MONDE BEACH SOCCER, LE SÉNÉGAL ÉLIMINÉ DÈS LE PREMIER TOUR
C'est au terme d’un match plein de rebondissements, que les Lions ont chuté face au Japon (6-4).
iGFM (Dakar) Le Sénégal a été éliminé dès le premier tour de la Coupe du monde de Beach Soccer, mardi à Dubaï.
C'est au terme d’un match plein de rebondissements, que les Lions ont chuté face au Japon (6-4). Les champions d'Afrique en titre quittent ainsi le Mondial prématurément après un bilan médiocre : une victoire et deux défaites.