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7 juin 2025
LA PRESIDENTIELLE ET L’AFFAIRE OPPOSANT OUSMANE SONKO A MAME MBAYE NIANG A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les instructions de Macky Sall au gouvernement pour une bonne organisation de la présidentielle du 25 février, le contrôle des parrainages et l’audience de la Cour suprême dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang
Dakar, 4 jan (APS) – Les instructions de Macky Sall au gouvernement pour une bonne organisation de la présidentielle du 25 février, le contrôle des parrainages et l’audience de la Cour suprême dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang sont les principaux sujets traités par les journaux reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
»Bonne organisation de la présidentielle et communication sur le bilan de sa gestion, Macky donne ses ultimes directives », affiche L’As qui souligne que dans un mois, la campagne électorale va démarrer au Sénégal pour in fine désigner le successeur Macky Sall à la magistrature suprême.
‘’Et le président de la République voudrait que ce processus électoral se déroule dans les meilleures conditions. Il l’a fait savoir mercredi en réunion du conseil des ministres, non sans appeler le candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakar (Amadou Ba) à mieux communiquer sur leur douze années de gestion », écrit le journal.
Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Le Soleil note que le chef de l’Etat a insisté sur la valorisation du patrimoine culturel. « Le président veut mieux’’, titre le journal, relevant que Macky Sall a demandé au gouvernement »de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la Culture et du Patrimoine, qui doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact ».
‘’Macky Sall veut soigner sa sortie’’, en insistant sur la disponibilité du bilan des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023, note EnQuête, qui écrit: »Il veut présenter aux Sénégalais ce rapport avant de quitter le pouvoir. Il veut ce rapport dans le courant de ce mois de janvier ».
Les difficultés des ténors politiques à valider leurs parrainages en vue l’élection présidentielle de février 2024 intéressent également les quotidiens du jour.
La commission de contrôle des parrainages a enregistré mercredi deux validations de candidature, six vont repasser pour régularisation et douze ont été invalidées, rapporte L’Observateur, soulignant que parmi ces candidats qui peinent à passer d’office l’étape des parrainages, il y a quasiment que des ‘’ténors politiques’’. La publication cite Aly Ngouille Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo, Malick Gackou, Mahamad Boun Abdallah Dionne ou encore Idrissa Seck.
Pour WalfQuotidien, ‘’ça sent le roussi pour des ténors’’. ‘’Sur les vingt candidats déclarés dont les parrainages ont été contrôlés mercredi, deux seulement sont passés avec succès. Il s’agit de Karim Wade et de Habib Sy qui ont opté pour le parrainage parlementaire’’, a précisé le journal.
EnQuête signale que »les candidats font face à l’équation des doublons ». »Au troisième jour de vérification des parrainage, aucun candidat n’a validé le parrainage citoyen. Sept sont admis au 2e tour, 13 définitivement recalés. Karim Wade et Habib Sy n’ont pas eu de grosses difficultés grâce au parrainage parlementaire », note le journal.
»Habib Sy et Karim Wade sauvés par les députés », selon Bes Bi qui écrit: »La 3e journée de contrôle des parrainages n’a consacré que le passage des candidats Habib Sy et Karim Wade, tous deux sauvés par des signatures de députés. Alors que des leaders comme Malick Gakou, Boun Dionne et Mamadou Lamine
Diallo devront compléter pour atteindre le nombre de parrains requis. Le maire de Thiès Babacar Diop est, lui, recalé ».
Les journaux se sont fait écho de l’audience de la Cour suprême dans l’affaire de diffamation qui oppose l’actuel ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.
‘’Sonko croise les doigts’’, affiche Sud Quotidien qui souligne que la première chambre de pénale de la Cour suprême va statuer ce jeudi sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
Selon le journal, »l’enjeu de la décision que va rendre cette chambre de la Cour suprême déterminera l’avenir de la candidature de Sonko à la présidentielle de février prochain’’.
L’As parle d’une »audience suprême pour Sonko », estimant que le maire de Ziguinchor »doit prier de toutes ses forces » pour que la cour suprême »casse » la décision de la Cour d’appel s’il veut participer à la prochaine élection présidentielle.
Source A note dans cette affaire, ‘’Sonko joue la montre’’ à travers l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par ses avocats.
MACKY SALL PRESSE LE GOUVERNEMENT
Présidant la réunion du Conseil des ministres hier, mercredi 3 janvier 2024, le Chef de l’Etat Macky Sall a insisté sur la nécessité de finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat
Le Président de la République, Macky Sall, a souligné la nécessité de finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat, pour optimiser l’aménagement durable du territoire. C’était hier, mercredi 3 janvier 2024, lors de la réunion du Conseil des ministres. Il a aussi rappelé au Premier ministre, l’urgence de publier, courant janvier 2024, le rapport-bilan intégral des réalisations sous ses 12 ans de magistère c’est-à-dire des actions sectorielles de l’Etat sur la période allant d’avril 2012 au 31 décembre 2023.
Présidant la réunion du Conseil des ministres hier, mercredi 3 janvier 2024, le Chef de l’Etat Macky Sall a insisté sur la nécessité de finaliser les grands travaux prioritaires de l’Etat, pour optimiser l’aménagement durable du territoire ; continuer à relever le défi des souverainetés alimentaire, sécuritaire, budgétaire et pharmaceutique ; renforcer l’axe capital humain par l’inclusion, l’équité, l’amélioration des performances des systèmes sanitaire, éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que la prise en charge notable de la jeunesse en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion socio-économique et préparer, au mieux, l’entrée du Sénégal dans l’exploitation effective de ses ressources pétrolières et gazières en soutenant le secteur privé national avec le développement du contenu local.
Revenant sur la consolidation des acquis de la vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, le président de la République a rappelé au Premier ministre, l’urgence de publier, courant janvier 2024, le rapport bilan intégral des actions sectorielles de l’Etat sur la période d’avril 2012 au 31 décembre 2023. Selon lui, ce document de référence doit faire l’objet d’une communication adéquate auprès du public, des médias nationaux et internationaux, ainsi que dans les réseaux sociaux.
POUR UN DEROULEMENT OPTIMAL DU PROCESSUS ELECTORAL
Se prononçant sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, il a demandé au Gouvernement, notamment au ministre de l’Intérieur, ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger.
SONKO CROISE LES DOIGTS
La 1ère chambre pénale de la Cour suprême va statuer aujourd’hui sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis déposé par Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre Mame Mbaye Niang
La 1ère chambre pénale de la Cour suprême va statuer aujourd’hui sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis déposé par Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. L’enjeu de la décision que rendra cette chambre de la Cour suprême déterminera l’avenir de la candidat ou non de Sonko à la présidentielle du 25 février prochain.
Le leader du parti Pastef dissout par un décret présidentielle du 31 juillet qui fait l’objet d’un recours devant la Cour suprême, Ousmane Sonko reprend le chemin du tribunal. Alors que son dossier de parrainage pour l’élection présidentielle du 25 février est toujours en attente de validation auprès de la Commission de validation installée par le Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko va livrer aujourd’hui son ultime combat judiciaire dont l’issue déterminera son avenir en tant candidat ou non à la présidentielle du 25 février prochain. En effet, la 1ère chambre pénale de la Cour suprême présidée par Abdourahmane Diouf qui sera assisté des conseillers : Seynabou Ndiaye, Malang Cissé, Mamadou Diouf, Amed Fall, Barou Diop, Latyr Niang et Fatou Faye Lecor Diop va statuer ce matin à partir de dix heures sur le recours de sa condamnation à six mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation qui l’oppose à l’actuel ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.
Pour rappel, enclenchée à la suite d’une plainte du ministre, Mame Mbaye Niang en réaction aux accusations de détournement de 29 milliards de F CFA des fonds du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), cette affaire est considérée par des partisans de Ousmane Sonko mais aussi de certains observateurs et intellectuels, comme un prétexte en vue de rendre Ousmane Sonko inéligible pour la présidentielle de 2024. Instruit en un temps record de la première instance à l’appel à moins de deux mois d’intervalle entre les deux verdicts, l’instruction a été marquée par des tension sous fond de manifestations violentes et parfois même meurtrières avec plusieurs dégâts matériels. En première instance, le tribunal correctionnel a condamné Ousmane Sonko à 2 mois de prison avec sursis et 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts à verser à la partie civile, Mame Mbaye Niang pour diffamation dans son verdict du 30 mars 2023. Non satisfait de ce verdict qui sauvegardait les chances de participation à la Présidentielle de 2024 de Sonko, le Parquet, qui avait ajouté les délits de faux en écriture publique et d’injure publique dans les chefs d’accusation et avait requis une peine de prison de deux ans dont un ferme contre Ousmane Sonko a décidé de faire appel.
Statuant le 8 mai 2023 sur cet appel enrôlé avant même la fin du délai d’un mois impartis aux parties pour interjeter appel, la Cour d’appel a cassé partiellement le jugement de la première instance en retenant le délit d’injures publiques qui avait été écarté en première instance mais aussi corsé la peine à six mois de prison avec sursis. L’enjeu de cette nouvelle bataille de Sonko qui fait déjà face au refus de l’administration d’appliquer sa réintégration dans le fichier électoral décidé par le tribunal d’instance de Ziguinchor et celui de Dakar porte sa candidature. En effet, cas de confirmation du jugement en appel, Ousmane Sonko ne pourra plus être candidat. Car, il tombera sous le coup de l’article L30 du Code électoral qui dispose : «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L.29, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inferieure ou égale à trois mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois mois et inferieure ou égale à six mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.28».