LE CONTROLE DES PARRAINAGES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 3 Janvier 2024, comment Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires.
Dakar, 3 jan (APS) – Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Concernant la vérification des parrainages devant le Conseil constitutionnel, EnQuête fait état de »rejet massif » de dossiers et affiche à la Une »pris au piège ».
»Hier, un seul candidat, le Pr Daouda Ndiaye, est passé sur un total de 20. Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup et Papa Djibril Fall vont devoir passer le 2e tour. Tous les autres ont été ajournés’’, écrit le journal.
Au deuxième jour de vérification des parrainages, ‘’Daouda Ndiaye admis d’office, quatre candidats passent au second tour, le reste à la trappe’’, constate Les Echos qui signale qu’Idy, Pape Djibril Fall, Aliou Mamadou Dia, et Sérigne Mboup passent au second tour. ‘’Cheikh Bamba Dièye, Abdou Mbacké Bara Dolly, Alioune Sarr, Jean Baptiste Diouf sont tous recalés’’, ajoute le journal.
‘’Le massacre se poursuit, seuls 2 candidats sur 20 ont passé le parrainage, mardi’’, selon Vox Populi qui souligne que ‘’le professeur Daouda Ndiaye réussit haut la main, Aliou Mamadou Dia du PUR passe, mais devra régulariser quelques doublons’’.
Selon Libération, »l’hécatombe se poursuit’’. Les candidats Khadim Diop, Charles Emile Cissé, Jean-Baptiste Diouf, Cheikh Bamba Dièye, juge Ibrahima Dème, Birima Mangara, Cheikh Bara Dolly sont tous recalés, note la publication.
Bës Bi parle de »la loi du tamis » et souligne que Idrissa Seck, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, est »en sursis ».
»La deuxième journée du contrôle des parrainages s’est soldée hier par la validation des dossiers des candidats Daouda Ndiaye et Aliou Mamadou
Dia. Entre autres leaders qui n’ont pu atteindre le nombre de signatures requises, la liste s’allonge de suite avec Idrissa Seck, Pape Djibril Fall et
Serigne Mboup. Alors que le juge Déme, Bara Mbacké Doli, Cheikh Bamba Dièye et autres ont été recalés de la course », rapporte la publication.
Idrissa Seck, le patron du parti Rewmi, arrivé la 2ème à la présidentielle de 2019 devra régulariser des doublons, selon Sud Quotidien.
‘’Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Réwmi, Idrissa Seck. L’ex-candidat arrivé deuxième position à la présidentielle de 2019, a vu son dossier de parrainage ajourné. Il devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février 2024’’, écrit la publication.
‘’Idy en danger’’, selon L’Observateur, signalant qu’il doit régulariser plus de ‘’8000 doublons externes’’ pour passer l’étape des parrainages. ‘’S’il ne participe pas à l’élection c’en est quasiment fini de son destin présidentiel’’, dit le journal. Même son de cloche chez Le Quotidien qui affiche à sa Une : ‘’Idy en danger’’.
Les quotidiens se sont également intéressés aux avantages octroyés par l’Etat aux maires du Sénégal.
‘’L’Association des maires du Sénégal a fait face à la presse mardi pour faire le point sur des négociations entreprises avec le gouvernement. Son président Oumar Ba a relevé plusieurs acquis liés entre autres à l’augmentation des indemnités des maires et des adjoints et l’autorisation d’achat de véhicules de fonction’’, rapporte L’AS qui titre : ‘’Macky gâte les maires‘’.
Dans le cadre du programme »100 000 logements », Le Soleil annonce que ‘’l’enroulement de la diaspora (a été) entamé’’. ‘’Entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays’’, rapporte le journal.
En tant que privé et présent dans le secteur agricole, depuis seulement 7 ans, Loïc Kamwa compte à son actif 60 hectares mis en valeur, et 500 autres déjà acquis pour étendre son empire.
Le natif de Baham, petite ville de l’ouest du Cameroun, fait aujourd'hui autorité dans un secteur d’activité, dominé par des consortiums ou des entreprises présentes dans la filière depuis plusieurs décennies.
Baadoolo - Fite dans le Fitna
Revirement brusque et surprenant! C’est lorsque Mimi Touré annonce le retrait de la demande d’annulation du recours contre la nomination des nouveaux membres de la Cena. La Cour suprême, qui devait statuer sur cette décision polémique du Président Macky, est priée maintenant de se taire. De fermer les yeux ! Même s’il s’agit d’une «forfaiture»? Ah oui, la soif du pouvoir est passée par là. Par crainte d’un report de la Présidentielle. Mais ce sera sans compter la détermination de Ndiaye Sylla. Et ca risque de dégénérer au sein du front.
Lancement officiel de la semaine du patrimoine Des photos de Cheikh Ahmadou Bamba exposées au Musée
Le top départ de la « Semaine du patrimoine Cheikh Ahmadou » a été donné hier au Musée des Civilisations Noires de Dakar et sera clôturé le 6 prochain par le chef de l’Etat Macky Sall. Cette cérémonie empreinte de spiritualité avec un récital de Coran, des « Xassaides » et d’enseignements du fondateur du mouridisme, a été présidée par le Premier ministre Amadou Ba, le ministre de la culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, celui du Plan et de la Coopération, Doudou Ka. Dans une salle archicomble, l’évènement a vu aussi la participation du représentant du Khalife général des mourides à Dakar, El Hadji Mbackiyou Faye et d’autres dignitaires mourides. Tous sont revenus sur les missions, les œuvres et écrits de Serigne Touba. La rencontre a été clôturée par le vernissage photos de Cheikh Ahmadou Bamba acquises par des disciples mourides à hauteur 60.000 mille Euros, soit environ 387.181.242 millions de francs Cfa, le 8 mars 2023, lors d’une vente aux enchères à Lyon en France. Une exposition à l’issue de laquelle les visiteurs se sont arrachés les photos de Sérigne Touba vendues à coup de millions.
Demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena Le Fite rétropédale pour le respect du calendrier républicain
Le recours en annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena n’aura pas connu une suite au niveau de la Cour suprême. Parce que la demande a été annulée hier par ses auteurs, notamment ceux du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite). «Les candidats du Fite ont retiré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena. Ils veulent des élections présidentielles pour le 24 février 2024 et un respect du calendrier républicain. Aucun report n’est ni possible ni envisageable », a justifié, sur sa page facebook, la candidate Mimi Touré. Même si, nous signale t-on, l’expert électoral Ndiaga Sylla et l’avocat Me Tine ont refusé de signer l’acte de désistement. Le premier soutien que l’annulation «sera opportun lorsque la cour suprême décidera de statuer sur le fond et de manière à entraver le déroulement du processus électoral»
Ecarté de la course présidentielle Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly conteste la fiabilité du fichier
Le président du mouvement « Nekal Fi Askan Wi » a été éliminé ce mardi de la course présidentielle. Cheikh Abdou Mbacké dit ne pas être surpris. Pour lui, «c'est Macky Sall lui-même qui ne veut pas que Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly soit candidat en tant qu'une personne issue de l'école coranique, en tant qu'un originaire de Touba ». Selon le parlementaire, le président de la République serait dans une logique de sélection des candidats qui doivent participer à la présidentielle. «Le fait est que c'est Macky Sall qui choisit ses candidats. Il a prévu de faire participer cinq candidats de Yewwi Askan Wi pour faire disperser ses forces », déclare-t-il. Même étant éliminé avant l'heure, Cheikh Abdou Mbacké promet de continuer à se battre pour faire "partir Macky Sall et son régime". Il appelle, en outre, l'opposition à se tenir debout pour que tout le monde ait accès au fichier électoral.
Prix Award Alioune Tine honoré pour ses combats démocratiques en Afrique
Alioune Tine a été désigné lauréat Prix Award pour ses combats démocratiques en Afrique. Toujours au-devant de la scène pour défendre l’intérêt de la population, l’ancien Président de la Raddho et ancien directeur d’Amnesty International et fondateur d’Afrikajom Center, a reçu le Prix Award pour la paix, la médiation et le règlement des conflits en Afrique. Un prix qui lui a été décerné par Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie. « Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie, à travers ce Prix Award, ne fait que consolider la prééminence du rôle joué par ce défenseur des droits de l’homme dans le renforcement de la démocratie et de la justice sociale au Sénégal et en Afrique », rapporte Confidentielafrique.com
7e plan d’action Le Sytjust décrète encore 72h de grève
Le syndicat des travailleurs de la justice a encore décidé de décréter 72 heures de grève courant mercredi 3, jeudi 4 et vendredi 5 janvier 2024. Ces derniers qui pointent encore du doigt la tutelle, continuent de déplorer le blocage du passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le non reclassement du personnel dans le nouveau corps des assistants des greffes et parquets. Le Sytjust qui entend faire cesser le préjudice que les travailleurs de la justice subissent depuis 5 ans, cite plusieurs exemples de fonctionnaires de la hiérarchie B1 qui sont passés à la Hiérarchie A3, sans la moindre formation préalable. Selon eux, « des juristes non fonctionnaires ont été récemment reversés dans les nouveaux corps de juristes conseillers des hiérarchies A1, A2 et A3 grâce à des dispositions transitoires du décret n° 2023-678 du 23 mars 2023 portant statut particulier du cadre des fonctionnaires des affaires juridiques. Ils sont ainsi devenus fonctionnaires sans passer au préalable par un concours ni subir une formation ».