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5 juin 2025
DAOUDA NDIAYE PASSE L’ÉTAPE DU PARRAINAGE
C’est sans difficulté que le médecin, qui s’est révélé au grand public lors de la pandémie du Covid 19, a pu passer le parrainage. Son mandataire a appelé les militants à se préparer pour la mise en place du directoire national en vue de l’élection
C’est sans difficulté que le médecin, qui s’est révélé au grand public lors de la pandémie du Covid 19, a pu passer le parrainage, selon son mandataire. En effet, à sa sortie du Conseil Constitutionnel, il a fait face à la presse pour donner l’information et appeler les militants et sympathisants à se préparer pour la mise en place du directoire national en perspectives de l’élection du 25 février 2024.
«On a même pas fait 10 minutes là- bas. On rend grâce à Dieu car aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel nous a permis d’avoir une victoire. On a fait un travail extraordinaire avec les collecteurs, les délégués régionaux et nos informaticiens pour en arriver à ce résultat. On a eu 7156 rejets et 46561 parrains. On est passé au premier tour et on rend grâce à Dieu. Nous demandons à tous de se préparer pour la mise en place du directoire national car on a du pain sur la planche. On va faire du président Daouda NDIAYE le 5é président du Sénégal », déclare le mandataire.
A noter que la candidature de Mbacké SARR qui est passé en premier devant la commission a été invalidée.
CHEIKH BAMBA DIEYE CALE A L’ÉTAPE DES PARRAINAGES
Après Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, c’est autour de l’ancien ministre de passer à la trappe.
Le filtre des candidas pour la prochaine présidentielle du 25 février 2024 fait encore des victimes.
Après une petite pause du Conseil Constitutionnel sur le contrôle des parrainages, c’est la reprise dès ce mardi avec un autre lot de candidats qui prétendent au fauteuil présidentiel.
Ainsi, Cheikh Bamba Dieye, dont le dossier a été épluché, n’a pas été retenu à l’issue du contrôle. Après Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, c’est autour de l’ancien ministre de passer à la trappe.
Il tombe avec moins de 15.000 parrainages obtenus. Un chiffre, très loin de permettre à Cheikh Bamba DIEYE de prendre part à la course pour la présidentielle.
L’EX-CANDIDAT DE UC/BUNT-BI REJOINT LA COALITION SONKO PRÉSIDENT 2024
Selon Dr El Hadji Ibrahima Mbow, cette décision est motivée par le souci de l’intérêt supérieur de la Nation au détriment de l’intérêt personnel.
Après avoir renoncé à sa candidature, le leader de l’Union Citoyenne Bunt Bi a décidé de rallier la coalition de Ousmane Sonko pour la présidentielle de février 2024. En effet, selon Dr El Hadji Ibrahima Mbow, cette décision est motivée par le souci de l’intérêt supérieur de la Nation au détriment de l’intérêt personnel. A l’en croire, lui et son parti compte s’investir pour l’élection de Ousmane Sonko.
«Je réitère l’engagement de l’Union Citoyenne Bunt-Bi à servir l’intérêt supérieur du Sénégal, au-delà des enjeux personnels et partisans. Nous croyons fermement que, au-delà des individualités, c’est une équipe qui pourra relever les défis cruciaux de la 3e alternance. Avec espoir, 2024 verra des élections inclusives, transparentes, apaisées et consolidantes de notre démocratie», déclare-t-il.
A noter que l’UC Bunt Bi fait désormais partie des Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (LACOS) dont les principes, souligne-t-il, entre en droite ligne avec les résolutions de son parti.
CANDIDATURE EN SURSIS POUR IDY
Une épée de Damoclès plane sur la candidature d'Idrissa Seck, dont le dossier comporterait de nombreux doublons. Le leader de Rewmi bénéficie d'un ultime délai de 48h pour tenter de sauver sa participation à la présidentielle
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/01/2024
La validation des parrainages pour l'élection présidentielle de 2024 bat son plein au Conseil constitutionnel. Et après examen de son dossier, une épée de Damoclès plane sur la candidature d'Idrissa Seck, leader du parti Rewmi.
En effet, selon les informations obtenues auprès du Conseil constitutionnel, le parrainage d'Idrissa Seck comporterait 8613 doublons externes, c'est-à-dire des parrains apparaissant dans deux listes ou plus. Un déficit loin d'être anodin et qui pourrait compromettre sa participation à la prochaine présidentielle.
Le Conseil constitutionnel a toutefois accordé un délai de 48h au camp Seck afin de procéder à la régularisation nécessaire, après avoir contrôlé l'ensemble des 93 dossiers déposés. Une opération de dernière minute pour tenter de corriger ce nombre important de doublons.
Ass Babacar Gueye, mandataire national de la coalition Rewmi, se veut optimiste quant à l'issue de cette période de rattrapage. "Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019, mais nous avons validé le nombre de parrains requis pour les régions. Le nombre de doublons que nous avons peut être comblé et avec le nombre de parrains que nous avons en stock", a-t-il déclaré.
Le mandataire compte manifestement sur les réserves de parrains de son camp pour corriger le gros déficit révélé par le Conseil constitutionnel.
Désillusion ou sursaut dans les 48h à venir ? La candidature du président de Rewmi reste en suspens pendant ce compte à rebours serré. Le décompte des doublons aura valeur d'arbitrage pour l'une des principales figures du scrutin.
Par Par Ibrahima ANNE
AU NOM DU FRIC, DU PRESTIGE ET DU SAINT DECRET !
Ce sont, tenez-vous bien, 93 candidats qui ont déclaré leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel. Au rythme où vont les choses, ils ne seront pas moins de 15 Sénégalais à briguer les suffrages de leurs compatriotes.
Ce sont, tenez-vous bien, 93 candidats qui ont déclaré leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel. Au rythme où vont les choses, ils ne seront pas moins de 15 Sénégalais à briguer les suffrages de leurs compatriotes. Rapporté aux 18 millions que nous sommes, cela ferait un ratio d’un candidat pour 1 million deux cents mille habitants. Cela en fait trop pour un minuscule pays de moins de 20 millions d’habitants, comparé à la gigantesque République démocratique du Congo qui sort d’une élection présidentielle avec la réélection, sans surprise, du sortant, Etienne Tshisekedi. Ce pays-continent, malgré ses 89 millions d’habitants, n’a aligné que sept candidats.
Donc, du point de vue strictement rationnel et objectif, rien ne peut expliquer cette frénésie de candidatures. Il faut alors sonder le subconscient de nos politiques pour chercher ce qui, globalement, les pousse à vouloir, tous, occuper le fauteuil présidentiel. Il y a, d’abord, l’effet Macron. Pour mémoire, le jeune ministre de l’Economie de François Hollande avait provoqué un séisme dans le monde politique français en annonçant sa démission de Bercy et, dans la foulée, sa candidature à la présidentielle. Ils n’étaient pas nombreux ceux qui auraient misé un euro sur celui qui, pourtant et malgré les critiques de la société bien-pensante qui l’avait surnommé Judas, deviendra le plus jeune président de la Vème République française. Le monde fonctionnant comme un village planétaire, une telle échappée, à la fois téméraire, solitaire et victorieuse, a dû en donner des idées à certains qui, en se rasant le matin, ne se sont jamais imaginés un destin de préfet de département. Cela, c’est pour la psychanalyse.
Mais, il y a aussi, l’effet prestige. Il y en a qui ont eu tous les honneurs, tous les privilèges, ont côtoyé les plus grands de ce monde, ont acquis toutes les richesses auxquelles un être humain normalement constitué peut prétendre pour sa courte existence. Tout ce qui leur manque, c’est le titre de «Monsieur le président de la République» et tout l’attirail qui va avec : garde prétorienne, protocole, escorte, flotte présidentielle, arrière-cour, cour et courtisans, etc. S’y ajoute le fameux décret avec la prérogative exclusive de nomination aux emplois civils et militaires.
La dernière catégorie, ce sont ceux-là qui ont une vue plongeante sur ce que le commun des Sénégalais appelle «caisse noire». C’est-à-dire ces fonds spéciaux, évalués à 8 milliards Cfa, à la discrétion du seul président de la République qui en dispose à sa guise sans aucune obligation de rendre compte à qui que ce soit, si ce n’est à sa seule et propre conscience.
Si vous additionnez ces raisons, les unes aux autres, vous pouvez vous faire votre propre idée de pourquoi, d’élection en élection, et malgré tous les filtres et obstacles posés, les candidats se font de plus en plus nombreux.
LE PERSONNEL DU BRT SERA COMPOSE D’AU MOINS 35% DE FEMMES
Le personnel du Bus rapid transit (BRT) sera composé, à terme, d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices, a annoncé le chef de l’Etat.
Le personnel du Bus rapid transit (BRT) sera composé, à terme, d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices, a annoncé le chef de l’Etat.
‘’A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices’’, a déclaré Macky Sall dans son adresse à la Nation à la veille du nouvel an.
Le chef de l’Etat a annoncé que le Bus rapid transit (BRT) dont l’inauguration est prévue le 14 janvier aura une flotte de 121 bus électriques alimentés par voie solaire et climatisés, avec Wifi à bord.
Le Premier ministre Amadou Ba a procédé mercredi dernier au lancement de la phase active de la mise en service du BRT (Bus rapidement transit) une infrastructure qui fait partie, selon lui, »des legs pour le futur ».
Le BRT a pour objectif d’améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guédiawaye sur un linéaire de 18,3 kilomètres pour une capacité de 300 000 passagers/jour. L’ouvrage comporte 23 stations.
L’ÉGYPTE ET L’ÉTHIOPIE DEVIENNENT OFFICIELLEMENT MEMBRES DES BRICS
L’Égypte et l’Éthiopie sont devenues officiellement membres des BRICS, ce 1er janvier, après leur admission, lors du 15e sommet de cette organisation tenue en Afrique du Sud, en août dernier.
Dakar, 2 janv (APS) – L’Égypte et l’Éthiopie sont devenues officiellement membres des BRICS, ce 1er janvier, après leur admission, lors du 15e sommet de cette organisation tenue en Afrique du Sud, en août dernier.
Les deux pays africains, qui font partie des cinq nouveaux membres avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, rejoignent ainsi l’Afrique du Sud, qui était jusque-là le seul du continent à faire partie des BRICS.
L’Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 123 millions d’habitants, derrière, le Nigéria, qui en compte 216 millions.
L’Égypte, quant à elle, avait déjà rejoint en mars dernier la Nouvelle banque de développement (NDB) des BRICS, opérationnelle depuis 2015, et dont l’objectif est ‘’de mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement’’, lit-on sur le site internet de l’institution financière.
L’Argentine également invitée à devenir membre en août ne fera finalement pas partie du groupe. Son nouveau président, l’ultralibéral Javier Milei ne souhaite pas que son pays intègre le bloc.
Les BRICS, une plateforme importante de coopération entre les marchés émergents et les pays en développement, est composé à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Avec l’adhésion officielle de l’Egypte et de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Iran, les BRICS compte désormais dix membres.
SIMON VEUT RENDRE LEUR DIGNITE AUX ARTISANS
La valorisation de l’expertise locale à travers l’artisanat, c’est ce à quoi s’emploie le rappeur Simon Kouka depuis quelques années.
La valorisation de l’expertise locale à travers l’artisanat, c’est ce à quoi s’emploie le rappeur Simon Kouka depuis quelques années. Il continue de mener ce combat en attirant l’attention des autorités sur ce secteur qui peut aider à résoudre la problématique du chômage des jeunes et les détourner de l’émigration irrégulière. L’implication des chanteurs, artistes et autres célébrités ne sera pas de trop pour aider à faire avancer l’artisanat local, a-t-il indiqué en marge de la Journée de l’artisanat 2023.
Les chanteurs, les célébrités devraient être au-devant de la lutte pour réussir le pari du consommer local en aidant les artisans locaux à valoriser leurs produits. En tout cas, le chanteur Youssou Ndour a montré la voie en faisant savoir son option de mettre en avant l’expertise locale. Le rappeur Simon Kouka l’a servi en exemple lors de la célébration, au Centre culturel Blaise Senghor, de la Journée de l’artisanat. «Quand on est allés à Ngaye, on nous a raconté qu’une année, pour la Journée nationale de l’artisanat, Youssou Ndour est venu soulever une chaussure en disant : je porte les chaussures de Ngaye. Et ils n’avaient jamais autant vendu durant cette période-là. Donc ce signal-là, il est fort. Et si on célèbre une journée comme l’artisanat, imaginons qu’on dise à tous ceux qui viennent ce jour-là de s’habiller local, les gens vont passer leurs commandes chez les tailleurs, chez les maroquiniers. Donc c’est de l’argent qui va être dans notre économie, qui va circuler et qui va créer de la valeur ajoutée», a fait savoir Simon au cours d’une conférence de presse, organisée par la structure Solo lors de la Journée de l’artisanat célébrée depuis 2014 au Sénégal. Une exposition a suivi cette célébration, le 30 décembre, pour magnifier le génie créateur de l’artisanat. «On invite le 30 décembre à la Place de l’Obélisque pour une exposition pour rendre hommage aux artisans. Les artisans vont venir des 14 régions du Sénégal. Il y aura des stands pour qu’ils puissent montrer leur savoir-faire», soutient le rappeur. Une manière de se rattraper par rapport à la Journée de l’artisanat qui n’a été célébrée qu’une seule fois, en 2014. «En 2014, l’Etat du Sénégal, à travers le Président Macky Sall, avait lancé la Journée nationale de l’artisanat. Depuis 2014, cette journée n’a plus été célébrée. Il avait dit s’il ne pouvait pas le faire chaque année, qu’il allait au moins essayer de le faire chaque deux ans», indique-t-il. «C’est la raison pour laquelle on essaie de célébrer cette journée pour au moins rendre cette dignité aux artisans et en disant aussi qu’il faut miser sur la formation», souligne Simon qui indique qu’il reconnait que des structures comme le Fonds de financement de la formation professionnelle (3 Fpt), l’Office national de la formation professionnelle (Onfp) font énormément. «Mais aujourd’hui, il y a plus à faire. Parce que ces jeunes qu’on voit prendre les pirogues, ces jeunes qu’on voit aller vers le Nicaragua pour sortir du pays, s’il y avait plus de formation et que ça soit mieux organisé, mieux structuré, ils ne risqueraient pas leur vie pour aller à la recherche d’un eldorado qu’ils peuvent avoir ici», souligne Simon.
Créneau porteur pour la jeunesse
L’artiste dégage une piste pour faire face au phénomène de l’émigration irrégulière. «On a une usine qui fait du cuir. Il est vraiment temps d’arrêter cette exportation-là, de renforcer cette structure, qu’elle puisse elle aussi exporter dans la sous-région et qu’on puisse également faire vivre ce secteur et créer de l’emploi à travers cette industrie», prône-t-il. Tout ça pour dire que l’artisanat peut être un créneau porteur pour les jeunes en quête d’emploi et une manne financière pour l’économie sénégalaise. «Quand on est allés rencontrer le ministre du Commerce, on nous dit que chaque année, les Sénégalais achètent en termes de Babouche pour 45 milliards, et ça ce sont les babouches déclarées à la Douane. 45 milliards, ce sont quatre tanneries, 45 milliards c’est combien de formations ? Avec 45 milliards, on peut créer une usine qui peut faire travailler combien de Sénégalais ? Il y a aussi la rentrée scolaire, les sacs qui nous viennent de l’Asie, imaginez qu’on ferme les frontières et qu’on dise que les sacs vont être confectionnés par les artisans du Sénégal ! Que Ngaye Mékhé produise, le village artisanal de Thiès, le village artisanal de Soumbédioune, de Ziguinchor, etc. Mais ça donne de l’emploi. Les jeunes ne prendront plus des bateaux pour aller en Espagne, ou je ne sais où. C’est de ça qu’on parle», avance-t-il. «Aujourd’hui, même les commerçants, on leur lance un appel. Vous prenez un commerçant qui va acheter un billet d’avion, qui va payer l’hôtel à la ville où il va acheter la marchandise pour venir encore la vendre ici. S’il faisait la même commande auprès de nos artisans tailleurs, s’il faisait la même commande auprès de nos maroquiniers, on n’en serait pas là aujourd’hui. Et on n’aurait même pas besoin des grandes institutions financières pour emprunter de l’argent de gauche à droite», fait-il remarquer. «L’argent reste ici, circule ici, crée de la valeur. C’est de ça qu’on parle. L’artisanat n’est pas à négliger dans ce pays», souligne l’artiste. Revenant sur les raisons de son engagement, il explique que le passage au mouvement Y’en a marre, l’organisation de marches etc., ont apporté un plus. «Ça a permis aujourd’hui une prise de conscience de la jeunesse, les jeunes sont beaucoup plus politisés qu’avant», mentionne Simon dont l’une des principales préoccupations est de voir sortir de terre la maison de l’artisanat pour davantage promouvoir le consommer local.
TROUVER UN LOGEMENT HORS DU CAMPUS, L’AUTRE ÉCUEIL À LA REPRISE DES ENSEIGNEMENTS
Après la fermeture de l’Ucad en juin dernier, pas mal d’amicales locales ont été contraintes de résilier le contrat qui les liait aux propriétaires des maisons, ou elles ont été tout simplement expulsées à cause des arriérés impayés
Les étudiants sont partagés entre le marteau de la reprise des cours et l’enclume de trouver un logement. Après la fermeture de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) en juin dernier, pas mal d’amicales locales ont été contraintes de résilier le contrat qui les liait aux propriétaires des maisons, ou elles ont été tout simplement expulsées à cause des arriérés impayés. Les cours reprennent à partir de ce mercredi et les étudiants ne cessent de se poser des questions.
Le logement des étudiants constitue également un autre véritable casse-tête pour les autorités universitaires et les responsables d’amicales d’étudiants. Face à la reprise annoncée des cours, sans l’ouverture du campus social, la situation risque de se compliquer davantage. La réouverture du campus social, qui casait un nombre important d’étudiants, n’est toujours pas à l’ordre du jour. Ce qui met beaucoup d’étudiants dans une situation de sans-abris.
Le logement, pilier important de l’épanouissement de l’étudiant, constitue en effet, le principal obstacle à cette rentrée. Les étudiants, n’ayant pas de famille d’accueil à Dakar, risquent d’avoir tous les problèmes du monde pour suivre les enseignements. «Beaucoup d’étudiants sont inquiets par rapport à cette reprise, sans l’ouverture du campus social. Certains m’appellent et me disent qu’ils ne pourront pas suivre les cours s’ils n’ont pas où se loger», dit Mohamed Bèye, président de la commission sociale de l’amicale des élèves et étudiants ressortissants de la commune de Keur Samba Guèye (département de Foundiougne).
Cet étudiant avait exposé le problème et alerté l’opinion, depuis plusieurs mois, en tenant des points de presse à la suite de la perte de leur appartement situé à la Médina. En vain. Stoïque, il espère trouver, avec son équipe, un appartement avant la reprise des enseignements. « Cela fait deux ans maintenant qu’on n’a pas reçu de subventions. C’est peut-être dû à des problèmes politiques. Jusqu’à présent, on n’arrive pas à trouver un logement. On va continuer à aller dans les médias pour dire aux Sénégalais que si les cours reprennent, beaucoup d’étudiants du département de Foundiougne ne pourront pas être présents», informe Mohamed Bèye.
Logement introuvable et inaccessible
Les étudiants de la commune de Keur Samba Guèye ne sont les seuls à se retrouver dans cette situation. Nombre d’amicales locales ont perdu leurs logements après la fermeture de l’université à la suite des évènements de juin dernier. C’est le cas de l’Union des étudiants de la commune de Vélingara (Udecv) qui a été contrainte de céder son second local, faute de ressources. Les étudiants de ces deux amicales susmentionnées courent depuis plusieurs mois après les autorités pour obtenir une subvention. Mamoudou Diallo, président de l’Udecv, dit avoir tenté tous les voies et moyens pour obtenir des fonds, mais en vain. «Nous avons perdu notre logement à Fass. Le problème avec cet appartement, c’est qu’il était sans bailleur. Ou disons qu’il était entièrement pris en charge grâce à une participation à hauteur de 5000 F Cfa par étudiant», explique Mamoudou Diallo. Après la fermeture de l’Ucad, beaucoup d’étudiants ont cessé de contribuer. Résultat : «Nous avons cumulé des arriérés que les autorités de Vélingara ont refusé de payer. J’étais donc obligé de libérer l’appartement vu que le bailleur nous avait assignés en Justice», ajoute-t-il. Non sans préciser que tous les étudiants de Vélingara ne pourront pas habiter dans l’unique local dont dispose, en ce moment, l’amicale.
A Moins d’une semaine de la reprise des cours pour certaines facultés, beaucoup d’amicales peinent à trouver un toit convenable et bon marché. Selon les confidences de certains pensionnaires de l’Ucad, les propriétaires de maisons sont réticents à l’idée de loger les étudiants, souvent nombreux et perçus comme des voisins encombrants.
D’autres pointent du doigt la cherté du loyer à proximité de l’Ucad. La demande étant supérieure à l’offre, trouver un local est devenu très difficile. «Nous n’avons pas encore trouvé un appartement et nous sommes sous pression. Actuellement, les courtiers nous parlent de trois cent mille francs (300000) Cfa la mensualité. Au regard du budget dont nous disposons, nous ne pouvons prendre un tel engagement et vouloir y rester toute l’année. C’est impossible», confie Zakaria Diallo, président de l’amicale communale des élèves et des étudiants de Sinthiang Koundara
M. Diallo n’exclut pas l’idée de trouver un appartement dans les quartiers de Grand-Dakar ou Sacré-Cœur pour permettre à ses camarades de se caser et pouvoir aborder le second semestre. «Le problème majeur qui se pose, c’est qu’on n’a pas de bailleur. La mairie constitue notre seule ressource. Il y a beaucoup de structures qui, aujourd’hui, parviennent même à se doter d’un appartement avec une caution de 12 mois. C’est l’exemple de la commune de Médina Gounass. Les contributions financières des étudiants pendant ces douze mois permettront de réunir une grande somme et préparer l’année suivante», conclut Zakaria. Non sans lancer un appel aux bonnes volontés pour aider les apprenants à se loger.
En attendant d’avoir un bailleur, une contribution financière suffisante pour assurer le loyer ou l’ouverture du campus social, les étudiants restent partagés entre soulagement lié à la reprise des cours et inquiétudes face au problème de logement.
SEULE UNE POIGNÉE DE JOUEURS SÉNÉGALAIS AU PREMIER ENTRAINEMENT AVANT LA CAN
Les Lions débutent leur préparation avec un effectif restreint. Aliou Cissé n'a compté que sur 11 joueurs pour la première séance d'entraînement à deux semaines du début de la compétition en Côte d'Ivoire
L’équipe nationale du Sénégal a entamé sa préparation en direction de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire depuis dimanche au terrain Annexe de Diamniadio. Lors de la première séance, seuls onze joueurs avaient répondu présent.
Les choses sérieuses commencent pour Aliou Cissé et ses hommes. A deux semaines de cette compétition, les Lions ont entamé leur séance de préparation en direction de cette compétition continentale.
Au terrain annexe du stade Me Abdoulaye Wade, le technicien sénégalais n’a compté que sur 11 joueurs pour cette première séance d'entraînement. Il s'agit de Pape Alassane Guèye, Formose Mendy, Lamine Camara, Krépin Diatta, Abdoulaye Seck, Mory Diaw, Edouard Mendy, Ismaila Sarr, Abdou Diallo et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye.
Arrivé dans la tanière avec une blessure contractée en club, Nampalys Mendy s'est entraîné individuellement avec le préparateur physique. Le reste du groupe est attendu dans la nuit du dimanche au lundi. Il s'en est suivi deux exercices dont l’un sur la maîtrise et le contrôle des passes dans un espace réduit et l’autre sur le travail devant les buts, dans le cadre de la mise en place des plans de jeu. Il s’est ainsi agi de l’installation d’automatismes liés à la rapidité et au travail technique offensif dans le dernier tiers.
Pendant plus d’un tour d’horloge, les joueurs se sont donnés à fond pour mieux aborder cette compétition.