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3 juin 2025
BOUBACAR CAMARA HORS DE PORTEE DES DOUBLONS EXTERNES, SONKO DANS LES QUATRE AS
Le tirage au sort de l'ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification et le contrôle de la validité des parrainages effectué hier, vendredi 29 décembre, s’est révélé plus favorable pour certains...
Le tirage au sort de l'ordre de passage devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour la vérification et le contrôle de la validité des parrainages effectué hier, vendredi 29 décembre, s’est révélé plus favorable pour des candidats déclarés moins connus sur la scène politique au détriment de certains ténors à la tête de grandes coalitions politiques. En effet, seuls Boubacar Camara et Ousmane Sonko font partie du lot des dix premiers candidats dont le dossier de parrainage sera examiné en premier par le Conseil constitutionnel..
L e président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, a présidé hier, vendredi 29 décembre, la cérémonie de tirage au sort de l’ordre de passage pour le contrôle des parrainages des quatre-vingt-treize ( 93) candidats déclarés à la présidentielle du 25 février qui ont déposé leurs dossiers de candidatures auprès du greffe. Tenue en présence des mandataires de tous les aspirants à la succession de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, et des représentants de quelques médias, le résultat de ce tirage s’est toutefois révélé un véritable casse-tête pour la plupart des candidats déclarés soutenus par de grands appareils politiques. En effet, le tirage au sort semble donner plus d’avantages aux candidats moins connus sur la scène politiques au détriment de certains ténors à la tête de grandes coalitions politiques.
Et pour cause, seul le leader du parti Pastef, dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier qui fait l’objet d’un recours auprès de la Cour suprême, Ousmane Sonko, fait partie du lot des dix premiers candidats dont le dossier de parrainage sera examiné en premier par le Conseil constitutionnel.
Sorti en 4e position de ce tirage au sort, le maire de Ziguinchor a opté cependant pour le parrainage des élus ( 13 députés ), ce qui d’ailleurs lui évitait le risque inévitable des doublons externes lors de cette phase de contrôle de la validité des signatures. Tout comme le maire de Ziguinchor, le leader du parti de la Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax Boubacar Camara, sorti 1er de ce tirage au sort échappera lui aussi à ce risque des doublons externes. Il en est de même pour l’ancien Premier ministre, Adjibou Soumaré, sorti au 2e rang, pour Ousmane Kane 3e mais aussi pour l’avocat Me Amadou Aly Kane, 5è dans le tirage.
Les autres candidats de ce premier lot sont entre autres, Papa Eugène Barbier, leader du Réseau Africain Kepaaru Askanwi, au 6e rang, du tonitruant avocat Me Elhadj Moustapha Diouf, 7e, du patron de ECOTRA, Abdoulaye Sylla 8e et du Dr Cheikh Tidiane Gadio, leader du mouvement « Luy jot jotna », et Mohamed Ben Omar Sine Diop, au 10e rang.
Les mandataires des candidats logés dans ce premier groupe ont d’ailleurs été convoqués demain devant la commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour le démarrage des opérations de vérification et de contrôle de la validité des parrainages.
LE CONTROLE DES PARRAINAGES POUR LA PRESIDENTIELLE DE FEVRIER AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE SAMEDI
Les quotidiens du week-end mettent l'accent sur le contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.
Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens du week-end consacrent leurs manchettes au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, à l’interdiction du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko et tirent le bilan de l’année 2023.
Le Conseil constitutionnel a procédé vendredi au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage du contrôle des parrainages des 93 candidats déclarés à la présidentielle de 2024.
Citant le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, Le Soleil signale que seuls les dossiers qui présentent les neuf pièces exigées feront l’objet d’un contrôle.
‘’Les sept sages en mode tirage’’, souligne Sud Quotidien qui évoque les explications du président du Conseil constitutionnel : ‘’l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures’’.
S’intéressant aux explication du président de cette juridiction, L’AS quotidien par le de ‘’commandements du président Badio’’ et signale à son tour qu’en séance publique, le Conseil constitutionnel a déterminé l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages (…) en présence des représentants des candidats, de la presse et d’un huissier de justice.
Source A décrypte les résultats du tirage au sort et fait remarquer que le candidat Boubacar Camara, ancien directeur général des douanes sénégalaises ouvre le bal du contrôle des parrainages alors que la candidate Aïssatou Mbodj, ferme le ballet.
‘’Jour de vérité pour certains candidats qui ont crié sur tous les toits le nombre de parrains obtenus pour les besoins de l’élection présidentielle. La Commission de contrôle et de validation parrainages démarre sa mission avec la vérification des parrains de Boubacar Camara et neuf autres candidats déclarés aujourd’hui (samedi), indique la publication dans ses colonnes.
Pendant ce temps, Vox Populi évoque en Une l’interdiction par le préfet de Dakar du meeting d’investiture de l’opposant Ousmane Sonko.
‘’La cérémonie d’investiture du candidat déclaré, prévue aujourd’hui samedi 30 décembre, au terrain ACAPES des Parcelles Assainies, a été interdite par les autorités. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, a rendu public un arrêté interdisant le meeting pour trois raisons : menace de trouble à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens, et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées’’, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
‘’L’Etat dit niet’’ à la cérémonie d’investiture d’Ousmane Sonko, indique en appel le journal Enquête qui rend dans le même temps compte de la réaction d’El Malick Ndiaye, responsable de la communication du PASTEF, le parti dissout du candidat déclaré à la présidentielle de 2024 : ‘’Cette interdiction est une provocation de plus, mais nous invitons les militants et sympathisants à rester à l’écoute’’.
D’autres publications mettent à profit leur dernière parution avant 2024 pour tirer le bilan de l’année qui s’achève ce dimanche. A l’image de Walf Quotidien qui présente 2023 comme l’année du ‘’mortal kombat’’ que se seraient livrer Macky Sall et Ousmane Sonko.
‘’Année charnière, 2023 a été riche en évènements. Un bouleversement politique à tous les niveaux allant des élections législatives à la renonciation à une troisième candidature du président Macky Sall, aux évènements Sonko, allant de ses déboires judiciaires à la dissolution de PASTEF’’, résume le journal.
‘’Manifestations, saccages, morts, dissolution de PASTEF et arrestation de son leader, 2023 a été marquée par les dossiers Sonko’’, fait pour sa part observer Le Quotidien.
S’intéressant au sort d’Ousmane Sonko, la publication estime que le 2 février 2021 a été le soir où tout a basculé alors que la jeune Adji Sarr a porté plainte pour viol contre l’opposant sénégalais, lequel dénonce une tentative de liquidation politique.
‘’Depuis cette affaire, la vie de Sonko n’est plus la même. Il fait face à plusieurs affaires politico-judiciaires qui tiennent en haleine le pays depuis deux ans’’, souligne le journal.
L’Observateur a fait l’option d’évoquer les perspectives du pays pour 2024 dans les domaines de la politique, de l’économie, de la sécurité entre autres qu’il présente sous forme de défis majeurs pour le pays.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE CONTRÔLERA PAS LES DOSSIERS INCOMPLETS
Le Conseil oblige les candidats qui veulent vraiment participer à être très ponctuels. La commission a non seulement convoqué tout le monde à la même heure, mais elle a aussi fixé des règles.
Le Conseil oblige les candidats qui veulent vraiment participer à être très ponctuels. La commission a non seulement convoqué tout le monde à la même heure, mais elle a aussi fixé des règles draconiennes pour pousser tout le monde à venir à l’heure. Ci-après les règles retenues par la Commission de vérification :
Règle numéro 01 : Lorsque le candidat ou son représentant est en retard, les parrainages de ce candidat seront examinés après le contrôle de parrainage des autres candidats dont les représentants, convoqués pour la même journée, sont présents ;
Règle numéro 02 : Si le candidat ou son représentant ne s'est pas présenté dans la journée prévue pour le contrôle, les parrainages ne seront examinés qu'après épuisement de la liste de tous les candidats ;
Règle numéro 03 : Nonobstant le tirage au sort et la remise de ce calendrier, les dossiers de déclaration de candidature incomplets et ceux ne contenant pas le minimum requis de parrainage ne feront pas l'objet de contrôle. Si donc le dossier de Sonko est examiné, cela voudra dire que le Conseil accepte que son dossier est complet malgré l’absence de la quittance de la CDC et des fiches homologués de parrainage. Autrement dit, les sages auront accepté les pièces de substitution présentées par le candidat.
LES DÉPUTÉS AUTORISENT LE CHEF DE L’ETAT À RATIFIER TROIS CONVENTIONS INTERNATIONALES
Ces projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales sont très importantes parce qu’il s’agit d’associer la représentation nationale à l’adhésion de notre pays à la réglementation internationale
Dakar, 29 déc (APS) – Les députés ont adopté, vendredi à la majorité, trois projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales dont celle relative à l’accord sur les subventions à la pêche, adopté à Genève, le 17 juin 2022.
« Ces projets de loi autorisant le président de la République à ratifier des conventions internationales sont très importantes parce qu’il s’agit d’associer la représentation nationale à l’adhésion de notre pays à la réglementation internationale », a dit le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaëla Madior Fall, venu défendre les textes devant les députés.
Il s’agit du projet de loi N°14/2023 autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur les subventions à la pêche, adopté à Genève, le 17 juin 2022.
Selon le ministre, cette ‘’convention vise à sauvegarder la ressource halieutique dans notre pays parce qu’il s’agit de faire en sorte que la plupart des bateaux, des navires qui viennent pêcher dans nos eaux ne soient plus subventionnés par leur pays d’origine’’ et lorsqu’ils ne ‘’bénéficient plus de subventions, ils ont plus de difficultés à venir pêcher’’.
A en croire M. Fall, « le but de ce projet de loi est de préserver la ressource halieutique à partir d’une réglementation définie à l’échelle internationale’’. L’accord en question est à l’initiative de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Sur ce point, les parlementaires ont exhorté le gouvernement à davantage accentuer les vérifications sur les bateaux de pêche que les Sénégalais portent au nom d’entreprises étrangères.
Ils demandent également aux pouvoirs publics de tout faire pour appliquer les accords signés afin de mettre un terme à la pêche non réglementée.
Le projet de loi N°16/2023 autorisant le président de la République à ratifier la convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur, adoptée à Paris le 25 novembre 2019, a été voté sans débat par les parlementaires.
« Il s’agit de faciliter la mobilité internationale des étudiants comme ça, quand les étudiants changent de pays, ils n’ont pas de problème pour faire prévaloir leur diplôme. C’est un peu le système LMD (licence, Master, Doctorat)’’, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
Le ministre a souligné que « cette deuxième convention prend en compte la subvention relative à l’harmonisation des titres et grades dans l’enseignement supérieur notamment le système LMD ».
Les députés ont autorisé le président de la République à ratifier la constitution et la convention de l’Union africaine des télécommunications, signées le 7 décembre 1999, au Cap, en Afrique du Sud et révisées à Harare en République du Zimbabwe, le 10 juillet 2014.
NDELLA MADIOR DIOUF, LES MÉDIAS SONT AUSSI COUPABLES
L’émotion passée, la rationalité nous astreint à la responsabilité. Continuer d’accabler Ndella Madior Diouf, aujourd’hui placée sous mandat de dépôt, revient à tirer sur une ambulance.
Nous, hommes de média, sommes moralement coupables. L’émotion passée, la rationalité nous astreint à la responsabilité. Continuer d’accabler Ndella Madior Diouf, aujourd’hui placée sous mandat de dépôt, revient à tirer sur une ambulance.
Elle a déjà fort à faire avec tous les chefs d’accusation qui pèse sur elle : traite de personne, exercice illégal de la fonction de médecin, privation d’aliments ou de soins ayant entrainé la mort sans intention de la donner, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger et obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.
L’affaire est cruelle parce qu’elle concerne les enfants, une couche vulnérable. Mais tirer à boulets rouges sur cette dame est un ignoble raccourci qui fait fi de la responsabilité indéniable de l’Etat et des média qui, eux aussi, ont la leur. Nous avons insidieusement participé à la légitimation de son maléfique business. Ndella Madior Diouf était régulière sur nos plateaux de télévision, de radio et de site internet. Nous nous délectâmes de ses sorties abjectes, parfois très limites sur des sujets moraux.
Cette indélicatesse à longueur d’émissions aurait dû nous alerter sur sa soudaine reconversion en « maman des orphelins ». Au contraire, nous avons participé à son projet cupide et à la publicité mensongère de « Keur Yeurmandé ». Des enfants en sont morts.
Nous n’avons pas pris le minimum de distance réflexive sur le subit intérêt de Ndella Madior Diouf pour les enfants. Nous avons naïvement cru à la bonté naturelle de l’homme et à la propension naturelle des femmes à être maternelle, sans se dire que tout le monde n’est pas animé de bonnes intentions.
Nous nous sommes trompés de bonne foi, peut-être, mais cet évènement devrait nous servir de leçon. S’interroger davantage sur le profil des personnes à qui nous tendons fréquemment nos micros sur des sujets d’enjeux majeurs est une question de fond. Sont-elles plus légitimes ? Plus expertes ? Qu’apporte-t-elle comme valeur ajoutée au débat ? etc. Car, donner systématiquement la parole à une personne, c’est accréditer sa pensée et donner foi à son action.
Cependant, il faut admettre que l’exercice est difficile. Les organes de presse n’ont plus le quasi-monopole de l’expression publique parce que internet et les média sociaux ont tout chamboulé, mais attention : la confusion actuelle entre leurs différents rôles nourrit l’indistinction. Or, le cœur de notre action est d’apporter de la précision, de la clarté et de de dissocier la vérité de la propagande.
Pour que la confiance envers les journalistes soit restaurée, nous avons l’obligation de rebâtir notre rigueur et notre crédibilité pour ne plus être trompés ni par Ndella Madior Diouf, ni par quiconque, à l’heure des assises nationales de presse.
Cherif Diop
Journaliste citoyen sénégalais
INTERDICTION DE L’INVESTITURE DE SONKO, LA RÉACTION DE MIMI TOURÉ
«Amadou Ba le candidat du Président Macky Sall a été investi publiquement moult fois pendant que la Coalition Sonko 2024 est interdite d’investir son candidat»
Les membres de la coalition «Sonko Président 2024» avait prévu de tenir la cérémonie d’investiture de leur candidat demain samedi. Mais, l’autorité leur a opposé une interdiction. Une mesure dénoncée par Aminata Touré.
«Amadou Ba le candidat du Président Macky Sall a été investi publiquement moult fois pendant que la Coalition Sonko 2024 est interdite d’investir son candidat», fulmine l’ex cheffe du gouvernement.
Pour la candidate à la présidentielle de 2024, la Démocratie sénégalaise n’en finit pas d’être agressée, «et les démocrates doivent se mobiliser pour rétablir le cours normal de notre Démocratie qui a longtemps été une référence en Afrique et dans le monde.»
PRÉSIDENTIELLE 2024, DÉTHIÉ FALL PERD UN ALLIÉ DE TAILLE
Dr Souleymane Mbengue, membre fondateur du PRP, a claqué la porte pour, dit-il, des raisons personnelles.
À quelques encablures de la présidentielle de février 2024, le leader du Parti Républicain pour le Progrès (PRP) est sevré d’une pièce importante de son dispositif.
En fait, Dr Souleymane Mbengue, membre fondateur, a claqué la porte pour, dit-il, des raisons personnelles. Ce dernier « juge nécessaire de continuer son combat pour la démocratie, l’équité, le mérite et la vertu dans un autre espace qui lui conviendrait le mieux ».
Il donne rendez-vous à ses compatriotes, amis et sympathisants, dans les jours à venir dans le but de s’unir pour une république vertueuse.
A noter que Dr Souleymane Mbengue a eu à occuper le poste de coordonnateur départemental adjoint de la coalition Yewwi askan wi.
UN PROTOCOLE D’ACCORD DE SIX POINTS SIGNÉ ENTRE LE GOUVERNEMENT ET UNE FÉDÉRATION SYNDICALE
Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points et portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022.
Dakar, 29 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont signé vendredi un protocole d’accord de six points, a appris l’APS de source officielle.
Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points, précise ce protocole. Ils portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022, indique-t-il.
Les deux autres points sont relatifs à la mise en place d’un comité de suivi des accords et d’un engagement commun sur la limitation des années de contractualisation.
Concernant les ressources humaines, les syndicalistes et le ministère de la Santé se sont accordés, entre autres, »sur la formation et le reclassement des infirmiers et sages-femmes d’Etat à la hiérarchie B1.
Les deux parties sont également parvenues à une convergence sur la réduction du temps de formation, la prise en compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats, la publication de la liste des agents formés, la délivrance des diplômes requis.
Elles ont aussi convenu de modifier l’arrêté ministériel définissant les conditions et les modalités pratiques de la formation complémentaire, de former tous les agents restants de la dernière et 6ème cohorte et d’accompagner les récipiendaires dans le processus de reclassement dans la fonction publique.
Le document informe que »le MSAS [ministère de la Santé] a enclenché le processus de réforme du secteur de la santé (gouvernance hospitalière, pharmacie, santé de base, digitalisation de la santé) ».
La tutelle » s’engage à exploiter la piste des conseils d’administration des EPS [établissements publics de santé] pour la création d’une indemnité compensatrice à l’indemnité de logement en vue d’apporter des solutions à ce problème dans un bref délai ».
Le protocole d’accord prévoit également »la mise en place d’un comité de suivi qui va se réunir au moins chaque deux mois et chaque fois que de besoin se fera, à la demande d’une des deux parties ».
En ce qui concerne l’engagement commun des parties pour la limitation des années de contractualisation, »les parties s’engagent à renvoyer cette question aux discussions générales entre le Gouvernement et les syndicats de la santé », conclut le document.
TCHAD, UNE NOUVELLE CONSTITUTION PROMULGUÉE
Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, a promulgué, vendredi, la nouvelle constitution du pays après que la Cour suprême a rejeté le recours en annulation des résultats du référendum du 17 décembre.
Dakar, 29 déc (APS) – Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, a promulgué, vendredi, la nouvelle constitution du pays après que la Cour suprême a rejeté le recours en annulation des résultats du référendum du 17 décembre.
Les Tchadiens ont approuvé à plus de 85 % la nouvelle constitution du pays lors d’un référendum organisé le 17 décembre.
Le texte a été entériné jeudi par la Cour suprême du pays à la suite de la publication des résultats officiels.
La haute juridiction du Tchad avait auparavant rejeté le recours en annulation du Bloc Fédéral, une coalition de l’opposition, qui contestait les résultats en pointant des irrégularités dans le déroulement du vote.
Dans la foulée de la promulgation de la nouvelle constitution, le Premier ministre, Saleh Kebzabo, a annoncé avoir remis sa démission au président.
‘’Conformément à la pratique républicaine et aux usages, suite à la promulgation de la Constitution ce jour, j’ai remis au président de transition ma démission de Premier ministre ainsi que celle de mon Gouvernement’’, a-t-il indiqué sur le réseau social X.
Mahamat Idriss Déby Itno, 37 ans, est au pouvoir depuis la mort de son père, Idriss Déby Itno, en avril 2021.
Le jeune dirigeant s’était engagé auprès de l’Union africaine à organiser des élections après une transition de dix-huit mois.
La durée de la transition a été par la suite allongée de deux ans au sortir d’un dialogue national contesté par des opposants.
Ce dialogue a dans le même temps ouvert la voie à la participation de Mahamat Idriss Déby à la prochaine présidentielle annoncée pour 2024.
INVESTITURE SOUS LES CRITIQUES POUR AMADOU BA
Désigné comme successeur de Macky Sall, le Premier ministre semble peiner à s'imposer comme figure de proue de la majorité, au point de susciter l'ire de certains alliés contraints à la dissidence. Ses soutiens s'alarment d'une campagne qui ne décolle pas
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/12/2023
Investi par le parti au pouvoir pour l'élection présidentielle du 25 février 2024, le Premier ministre sénégalais Amadou Ba doit faire face aux candidatures dissidentes d'autres cadres de la majorité, révèlent des informations publiées dans Le Monde le 29 décembre 2023.
Devant une assistance acquise à sa cause réunie au King Fahd Palace de Dakar, hôtel de luxe de la capitale, Amadou Ba a promis lors de son investiture le 21 décembre dernier de "marquer le Sénégal comme le président de l'emploi" et de faire du pays "une société de plus d'équité sociale et de prospérité partagée", selon le quotidien français.
Cependant, "sa campagne ne prend pas" et risque de se solder par "un désastre", prédisent en privé des cadres de la majorité. L'inquiétude est telle que certains n'hésitent plus à le dire publiquement, à l'image du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang qui "assume" d'avoir jugé dans Le Monde qu'"il ne passe même pas au premier tour" sur la base "d'études".
Ce faisant, le candidat du camp présidentiel se retrouve confronté à de sérieuses dissidences. L'ancien ministre de l'Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et l'ex-Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne se sont lancés dans la course à la présidence, dénonçant selon Le Monde l'illégitimité" d'Amadou Ba, encarté à l'Alliance pour la République (APR) seulement depuis 2017.
"Si les candidatures de son clan sont validées par le Conseil constitutionnel, Amadou Ba aura ses propres alliés contre lui", constate l'analyste politique Babacar Ndiaye, cité par le journal. Car derrière ces dissidents se cache un sentiment d'"aigreur de ne pas avoir été choisis" par le président Macky Sall pour porter les couleurs de la majorité.
Promoteur du Plan Sénégal Emergent, Amadou Ba compte sur les réalisations économiques et infrastructures de l'ère Macky Sall. Mais pour imprimer son style et différencier sa campagne de celle de son mentor, le grand commis de l'Etat a du pain sur la planche, alors que le retrait de Macky Sall rend inéluctable la perte d'influence de ce "chef d'Etat [qui] tenait son parti d'une main de fer".