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21 mai 2025
LE BRAS DE FER ENTRE LA CENA ET LA DGE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de jeudi 2 Novembre comment La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages
Dakar, 2 nov (APS) – La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages, est commentée par les quotidiens de ce jeudi.
‘’La CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son état d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y [étant] attachés’’, a argué le président de la commission électorale, Doudou Ndir.
‘’En conséquence, la CENA invite la Direction générale des élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB, ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi’’, a écrit M. Ndir dans une lettre destinée au directeur général des élections.
Ce dernier, répondant au président de la CENA, soutient que le nom d’Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.
Tanor Thiendella Fall fait valoir que ‘’cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême’’.
‘’Un […] rebondissement dans l’affaire des fiches de parrainage que la Direction générale des élections refuse de remettre au mandataire’’ d’Ousmane Sonko, observe Le Soleil.
‘’La Direction générale des élections ne bouge pas d’un iota […] Elle a sa vérité, qui est celle du pouvoir. Elle est simple : le leader de l’opposition sénégalaise ne doit pas participer à la présidentielle du 25 février 2024’’, commente L’info.
Selon Source A, il risque d’y avoir un ‘’rebondissement’’, dans la mesure où la CENA a tenu à faire savoir qu’‘’un dessaisissement et une substitution restent possibles’’.
Un ‘’processus électoral biaisé’’
Autrement dit, cette instance chargée de la supervision des élections rappelle que le code électoral lui octroie le pouvoir de remettre les outils de collecte de parrainages à un candidat.
‘’Selon le code électoral, la CENA peut se substituer à la DGE et remettre les fiches de parrainage’’ au mandataire d’Ousmane Sonko, lit-on dans EnQuête.
‘’L’organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du ministère chargé des élections ?’’ questionne L’As.
L’invitation faite à la DGE par la CENA ‘’s’est heurtée […] à un nouveau refus’’, écrit Bés Bi Le Jour.
Le Sénégal a un ‘’processus électoral biaisé’’, conclut Tribune à l’observation des divergences entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections.
‘’Cette séance de tennis-ballon est partie pour durer encore !’’ lit-on sous le crayon du dessinateur de Tribune.
C’est ‘’triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême, qui justifierait son acte illégal. Il suffit que le ministre de l’Intérieur […] commande pour que les services centraux (DGE et Direction de l’automatisation du fichier), qui ont procédé à la radiation d’office, réintègrent automatiquement l’électeur concerné’’, rapporte Kritik’ en citant un expert du droit électoral.
‘’La DGE refuse de bouger d’un iota. L’invite de la CENA n’y fera rien’’, commente L’As.
WalfQuotidien pense qu’‘’on s’achemine vers un bras de fer entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections’’.
‘’La DGE défie la CENA’’, titre Sud Quotidien. Un expert des élections sénégalaises confirme, dans le même journal, qu’‘’il est logique et normal que la CENA se substitue à la DGE’’.
«9 DAC FONCTIONNELS EN 2024 POUR GENERER DES EMPLOIS MASSIFS»
Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) joue un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif. Son coordonnateur, Djimo Souaré s’explique et fait le point sur les Dac un an après sa prise de fonction
Bés Bi le Jour |
F. Bakary CAMARA |
Publication 02/11/2023
L’accélération de la souveraineté alimentaire est l’une des priorités du gouvernement qui a joint ce volet à la dénomination du ministère de l’Agriculture. Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) joue un rôle essentiel dans l’atteinte de cet objectif. Son coordonnateur, Djimo Souaré s’explique et fait le point sur les Dac un an après sa prise de fonction
Vous venez de faire un an à la tête du Prodac. Qu’est-ce qui a été fait ?
Le Programme des domaines agricoles communautaires se porte bien, malgré les nombreux défis auxquels il a fait face depuis sa création. Une nouvelle dynamique a été lancée sur le même élan que mon prédécesseur. Nous poursuivons notre mission qui, je le rappelle, est double : aménager des domaines agricoles et promouvoir l’emploi et l’employabilité à travers l’installation d’entreprises rurales dans les Dac. Pour cette dernière, nous faisons focus sur l’incubation des jeunes au développement de compétences en entreprenariat agricole, à travers nos centres de formation et de services agricoles (Astc, communément appelés en anglais Assistance service and training center. Ces centres sont installés dans «le cœur des Dac». En plus de ces deux axes stratégiques de notre mission, le Prodac contribue à l’atteinte de la souveraineté alimentaire grâce à la production agricole réalisée dans les Dac. Actuellement nous avons 3 Dac opérationnels sur les 10 prévus dans le programme à l’origine. Il s’agit des Dac situés à Seffa, dans le département de Sédhiou, Keur Momar Sarr, dans le département de Louga et Itato dans la région de Kédougou. Ce qui nous donne une capacité d’accueil de 600 groupements d’entreprises agricoles pour 9000 sociétaires et 27 000 incubés pouvant être formés à l’entreprenariat agricole. Nous avons 2 autres en finition qui seront opérationnels en début d’année. Ils sont situés à Sangalkam dans la région de Dakar et à Keur Samba Kane dans la région de Diourbel. Nous avons également lancé, depuis avril 2023, le programme d’aménagement de 4 nouveaux Dac dont la réception est prévue au dernier trimestre de 2024. Ils permettront au Programme d’accroitre sa capacité d’accueil à 1800 entreprises rurales, pour 30 000 emplois directs et auront la capacité annuelle d’incuber et former 90 000 jeunes à l’Entrepreneuriat rural.
Le Prodac s’est fixé comme objectif d’aménager 30 000 hectares de terres et la création de 300 000 emplois pour les jeunes d’ici 2024. Où en est-on ?
Comme tous les programmes, le Prodac s’est fixé des objectifs ambitieux mais réalisables, suivant la lettre de mission qui lui a été assignée par le président de la République. Nous poursuivons l’aménagement des domaines agricoles communautaires, qui a connu un certain retard du fait de plusieurs facteurs difficilement maitrisables et qui sont inhérents à l’évolution des projets. Néanmoins, nous disposons présentement de plus de 30 000 hectares que nous sommes en train d’aménager progressivement. Cela nécessite la mobilisation d’énormes moyens. L’Etat du Sénégal a fait d’énormes efforts depuis 10 ans pour construire les infrastructures de base dans les Dac en termes de logements, de centre de formation, d’équipements agricoles et de conservation. En termes de résultats, notons que les Dac de première génération, étendus sur 10 000 hectares, sont effectivement opérationnels et accueillent continuellement des Groupements d’entrepreneurs agricoles (Gea) pour des productions permanentes et en hivernage. La réception des 4 Dac en travaux actuellement portera cette capacité à 16 500 hectares. Le reste est réparti entre les Dac de Notto Diobass et de Matam où nous disposons de 10 000 hectares, rien que dans cette zone. Nous travaillons à trouver des financements publics et/ou privés et nos perspectives sont bonnes et rassurantes. Cependant, dès 2024, avec le fonctionnement de 9 Dac, nous serons en mesure de générer des emplois directs et indirects de façon massive.
D’après la presse, certains domaines agricoles communautaires ne fonctionnent pas. Vous le confirmez ?
Les domaines agricoles qui sont terminés fonctionnent correctement, incubent des jeunes, accueillent des entrepreneurs ruraux et même des sociétés privées qui en font la demande. D’ailleurs, pour le Dac de Keur Momar Sarr, un projet d’insertion de jeunes lutteurs qui ont décroché sur l’entreprenariat dans la filière ovine est en cours. Une cohorte de 100 entrepreneurs vient d’être formée en partenariat avec l’association des sages de la lutte et une société privée d’accompagnement en élevage. La Der financera une phase opérationnelle test de 10 entreprises d’élevage ovines sur 10 hectares avant la fin de l’année. Et si tout se passe bien, nous passerons à son extension à 100 bénéficiaires pour 100 hectares et près de 1 000 emplois. Même dans les autres Dac où les aménagements sont en cours, des activés d’accompagnement se déroulent, chaque année, en période d’hivernage. Rien que pour cette année, nous avons accompagné et appuyé 3 000 exploitations familiales à réaliser leur campagne agricole de façon intégrale, dans la fourniture d’intrants et l’adoption de bonnes pratiques. Les bénéficiaires de ce projet, le Papadac, auront les meilleurs rendements du Sénégal.
Justement le Prodac a lancé le Projet d’appui à la production agricole des Dac (Papadac), pour appuyer les producteurs. Mais ces derniers se plaignent toujours du manque d’accès aux intrants, aux machines agricoles.
Ce n’est pas le cas pour les bénéficiaires que nous avons accompagnés. Nous leur avons fourni les intrants et les équipements nécessaires à leur campagne agricole et les premières récoltes sont plus que satisfaisantes. Nous ferons le bilan au mois de février 2024 et nous préparons la prochaine campagne où nous accompagnerons l’emblavure de 10 000 hectares à travers toutes les zones d’implantation des Dac. Nous ambitionnons d’impacter 50 000 emplois saisonniers.
Des études préconisent l’innovation dans le secteur agricole. Que fait le Prodac dans ce sens ?
Le Prodac a mis l’innovation au cœur de sa stratégie. L’innovation dans l’énergie en est l’illustration. Notre objectif est d’équiper tous nos Dac d’énergie solaire pour réduire la consommation en énergie fossile et développer une économie verte impactant dans ces zones. Nos Dac de 2ème génération par exemple débuteront directement avec des centrales solaires de 1 MW chacun. Nous utilisons aussi des technologies de dernière génération dans la planification et le suivi des productions de nos groupements d’entreprises agricoles. Nous avons un service dédié entièrement à l’innovation au niveau du Prodac et un autre gérant tous les aspects cartographiques, météorologique et système d’information géographique ainsi que tous ce qui est lié à la technologie et aux télécommunications de suivi à distance des productions.
L’autosuffisance alimentaire est un défi que le gouvernement ambitionne de relever à travers différents programmes. Quelle est la partition du Prodac dans l’atteinte de cet objectif ?
Le Prodac, bien que sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, de l’entreprenariat et de l’emploi, collabore entièrement avec le ministère l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire pour développer des synergies permettant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. D’ailleurs, cet objectif fait partie des missions assignées au Programme. Rien que pour cette année, nos Dac contribuent à hauteur de 15 000 tonnes de produits (maïs, arachides, niébé, poissons, volaille) à travers nos groupements d’entreprises agricoles et les exploitations familiales accompagnées durant l’hivernage. Pour les années à venir, nous mettrons tous le savoir-faire et les terres à la disposition du Prodac pour intensifier la production locale et permettre au Sénégal d’atteindre cet objectif le plus rapidement possible.
LA 2EME EDITION DU FESTIVAL DAKAR EN JEUX, LANCEE DANS L’AMBIANCE DES FESTIVITES CULTURELLES ET DES COMPETITIONS SPORTIVES
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly.
Sous la présence effective des maires des communes de Dakar, de Ouakam, de Diamanidio et de Saly, du président du Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade, des représentants du Comité international olympique (CIO), des partenaires nationaux et internationaux, le maire de Dakar a procédé, mardi dernier, au lancement officiel de la deuxième édition des festivités du festival Dakar en jeux au monument de la renaissance Africaine prévues du 31 octobre au 04 novembre 2023. Le Sénégal va abriter la quatrième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2026.
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly. Pour Abdou Aziz Guèye, le maire de la commune de Ouakam, l’accueil des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en terre africaine par le Sénégal, premier en son genre, démontre la vivacité de notre jeunesse et le rôle primordial que la jeunesse doit jouer dans le rayonnement de la culture, du sport et aussi la promotion de la paix. « Tout en s’épanouissant, la jeunesse africaine montre à la face du monde les facettes de la culture à travers le sport. Il faut que la jeunesse africaine et sénégalaise, en particulier, se fasse le porte étendard de la civilisation africaine », a déclaré l’hôte de la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. En rappelant que la culture est au début et à la fin de tout développement, il a soutenu que le sport peut être un levier de développement économique, social et culturel.
Prenant la parole, le parrain du Festival Dakar en Jeux, Paul Tergate, médaillé olympique du Kenya et membre du CIO, a exprimé sa gratitude et son appréciation de l’honneur qui lui est faite pour être le parrain du festival Dakar en Jeux. « Je suis trop content d’être à Dakar. Je remercie la République du Sénégal pour accueillir pour la première fois les JOJ en terre africaine. J’en suis fier et nous ferons tout pour que les JOJ puissent se dérouler normalement. C’est tellement excitant pour un athlète ou un sportif de haut niveau de voir les JOJ se dérouler en terre africaine », a déclaré le parrain.
S’exprimant au nom du Président du Comité National Olympique Sportif Sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye, le président du Comité d’Organisation Ibrahima Wade a remercié le maire de la ville de Dakar pour sa présence de célébrer la jeunesse et le sport. « Je voudrai vous dire notre fierté de vivre ces moments historiques et de vivre avec vous ces moments à venir qui sont les JOJ Dakar 2026. C’est historique et c’est inédit parce que ça se passera pour la première fois en Afrique et au Sénégal. C’est exactement trois ans qui nous séparent des JOJ Dakar 2026, honneur pour la ville de Dakar, honneur pour le Sénégal et honneur pour l’Afrique. C’est l’occasion de nous plonger dans l’ambiance aussi bien que les festivités culturelles que des compétitions sportives. C’est un moment de communion privilégiée entre les familles de sport et la culture. A partir du 31 octobre jusqu’au 04 novembre, il s’agit de diffuser des disciplines olympiques à travers des initiations et compétitions sportives, des concerts et manifestations culturelles», s’est réjoui Ibrahima Wade.
Dakar sera le centre d’attraction mondiale de sport et de la jeunesse
Le maire de la ville de Dakar a dit son engagement à soutenir et d’accompagner ce merveilleux projet. « J’adresse mes vifs remerciements et mes félicitations au président Mamadou Diagna Ndiaye qui est l’absent le plus présent. C’est grâce à votre dynamisme et votre clairvoyance que Dakar va abriter les premiers jeux olympiques en terre africaine. Ce moment historique est la brillante contribution de mes prédécesseurs, Khalifa Ababacar Sall et Soham El Wardini. Cet évènement démontre l’engagement du comité d’organisation des JOJ, du Comité International Olympique ainsi que les différentes partenaires à concevoir ces olympiades comme un moments de forte communion citoyenne » s’est félicité Barthemy Dias. Qui soutient que les JOJ Dakar 2026 vont aussi nous permettre de changer le visage de la capitale pour faire émerger des compétences peu développées au Sénégal et essentielles à l’épanouissement de la jeunesse. Selon M. Dias, Dakar en jeux constitue un évènement, un enjeu qui doit nous permettre de nous entrainer aux jeux, qui doit nous permettre de nous donner le meilleur de nous-même et de nous convaincre que nous sommes à la hauteur de l’immense honneur qui nous est fait d’accueillir les premiers jeux olympiques en terre africaine.
UNE ZONE ECONOMIQUE SPECIALE DE PLUS DE 30 MILLIARDS DE FRS POUR DIASS
A Diass, le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux d’une Zone Économique spéciale d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA et qui aura plusieurs objectifs dont la protection de l’assiette foncière.
A Diass, le président de la République, Macky Sall, a lancé les travaux d’une Zone Économique spéciale d’un coût de plus de 30 milliards de francs CFA et qui aura plusieurs objectifs dont la protection de l’assiette foncière. Selon lui, il n’y a pas de développement sans industrie.
Alors que son Premier ministre est en tournée « économique », en réalité en précampagne électorale, le président de la République était, ce mardi, sur la Petite Côte pour lancer à Diass les travaux d’une Zone Économique Spéciale (ZES) et inaugurer en même temps la plateforme logistique Germani West Africa.
Dans son discours, il dit accorder une grande importance à l’industrie qu’il considère comme le fer de lance de l’économie sénégalaise. « Il n’y a pas de développement sans industrie. L’industrie, activité génératrice de richesses et d’emplois à grande échelle, est l’un des moteurs essentiels de la croissance et du développement. C’est pourquoi elle figure en bonne place dans l’Axe 1 du Plan Sénégal Emergent dédié à la transformation structurelle de notre économie. Et c’est le sens de la création de cinq Zones économiques spéciales comme pôles d’éclosion du made in Sénégal pour soutenir et accélérer le processus d’industrialisation de notre pays. », a déclaré le président de la République.
Ces zones, ce sont celles de Diamniadio, Bargny-Sendou, Sandiara, Fatick et Diass. D’autres suivront, d’après Macky Sall. S’agissant plus spécifiquement de la Zone Économique Spéciale (ZES) de Diass, il indique que sa réalisation a nécessité un investissement de 31,6 milliards de francs CFA, grâce à un prêt de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), un partenaire stratégique du Sénégal. Ce financement permettra, entre autres, de clôturer la Zone afin de sécuriser son assiette foncière, de construire 13 km de voies d’accès à la Zone à partir de l’Autoroute à péage et de la RN1, et d’aménager toutes les commodités nécessaires à la mise en service de la Zone : eau, assainissement, électricité et télécommunications.
A en croire toujours le chef de l’Etat, 9 300 emplois directs et 19 850 emplois indirects seront générés par la Zone. « A ce jour, les entreprises Teyliom Logistics et Polytec sont déjà agréées et installées ici. Il en est de même de l’entreprise Germani West Africa, spécialisée dans la construction de véhicules de transport de marchandises et dont le PDG, Mauro Ferrari, est ici présent. De plus, d’autres entreprises déjà agréées vont bientôt opérer ici. Il s’agit d’Africa Pipe, Global Industries Sénégal, ETM, SENECERA, Diass Industries, General Manufacturing Industries et Atlantic Group », a expliqué Macky Sall.
Selon lui, la Zone accueillera aussi une plateforme financière dénommée Dakar Financial and Services City sur une surface de 20 ha. Enfin, une centrale électrique solaire de 100 MW sera installée dans la Zone. Le Président a ainsi engagé les services de l’Etat concernés, et a invité les investisseurs à tout faire pour maximiser les retombées positives des Zones économiques en faveur des populations locales, en termes de créations d’emplois et de responsabilités sociétales des entreprises. « En s’engageant une fois de plus à nos côtés dans un secteur aussi stratégique, la BOAD poursuit avec nous une solide tradition de partenariat dans notre quête d’émergence, confirmant ainsi sa vocation essentielle de banque de développement » a salué le chef de l’Etat. Le Président Sall a aussi engagé le secteur privé national à saisir les opportunités qui s’offrent avec les Zones économiques spéciales pour donner corps au contenu local aussi bien dans la réalisation des zones que dans leurs activités opérationnelles, y compris par le biais de partenariats avec le secteur privé étranger. C’est cela aussi la vocation des ZES, selon lui.
LES TRAVAILLEURS DES GTS EN ONT MARRE DE SE TOURNER LES POUCES
Après en effet 52 rotations effectuées lors du Magal et du Gamou, les travailleurs des Grands trains du Sénégal (Gts) replongent dans leur chômage technique
« Nous n’acceptons plus cet arrêt qui ne se justifie nullement.» C’est le cri du cœur lancé mardi par les travailleurs des Grands trains du Sénégal, par la voix du Secrétaire général, Momar Sall.
Après en effet 52 rotations effectuées lors du Magal et du Gamou, les travailleurs des Grands trains du Sénégal (Gts) replongent dans leur chômage technique. Une situation qui les met dans tous leurs états car ne voulant plus vivre l’inconfort dans lequel ils sont plongés depuis le démarrage des travaux du Ter. «Nous constatons qu’après les opérations du Magal et du Gamou 2023, on a encore été mis à l’arrêt. Aussi, le doute commence à nouveau à s’installer au niveau de l’entreprise et des travailleurs, en majorité jeunes», a noté mardi Momar Sall, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des Gts. M. Sall, qui s’est exprimé lors d’un point de presse tenu à Rufisque, a fait savoir qu’à l’occasion de ces fêtes religieuses, 32 circulations pour plus de 6000 voyageurs pour le Magal et 20 circulations pour près de 3000 pèlerins pour le Gamou, ont été effectués par les Gts.
Suffisant alors pour ces travailleurs de demander une reprise pour de bon après les bons résultats obtenus avec ces deux évènements religieux qui ont drainé des millions de personnes. «Nous demandons juste à l’Etat et aux autorités en charge du secteur de permettre aux Grands trains du Sénégal de reprendre leurs activités sur au moins les axes qui sont praticables, Thiès-Touba et Thiès-Tivaouane, vu que le matériel et les ressources humaines sont disponibles et que la demande est là», a insisté le Secrétaire général. «Avec le démarrage des travaux du Train express régional en 2016, sur instruction de l’Etat, il a été demandé à l’ex-Ptb devenue Gts-Sa de surseoir à ses activités», a-t-il tenu à rappeler dans la lancée. Les Gts devaient assurer une mission de complémentarité avec le Ter, en assurant le trafic de voyageurs à l’intérieur du pays et le trafic national de marchandises, a-t-il évoqué parlant du schéma mis en place par les autorités. Ils ont par ailleurs alerté sur la situation financière tendue de leur boîte qui risque d’impacter négativement les salaires. «D’après la correspondance que nous avons reçue du Dg sortant, c’est le ministre Mansour Faye qui avait ordonné l’utilisation du budget pour l’organisation du Magal et du Gamou», a relevé M. Sall, assurant qu’ils ne vont pas accepter une cessation de paiement.
Ces travailleurs s’attendent à voir le Président mettre à la tête de la boîte une personne qui maîtrise bien les chemins de fer, en remplacement de Samba Ndiaye démis il y a bientôt un mois.
LA REALITE A DAKAR, ZIGUINCHOR ET KEDOUGOU
Le Sénégal est un pays de départ et d’accueil des migrants. Selon l’étude faite par la Fondation Konrad Adenauer dans les régions de Dakar, Ziguinchor et Kédougou, 7750 déplacés sont sans état civil dans la région de Ziguinchor.
Le Sénégal est un pays de départ et d’accueil des migrants. Selon l’étude faite par la Fondation Konrad Adenauer dans les régions de Dakar, Ziguinchor et Kédougou, 7750 déplacés sont sans état civil dans la région de Ziguinchor.
La recrudescence de la mi¬gration irrégulière interpelle toutes les autorités étatiques, les organismes non gouvernementaux et la Société civile. Dans le cadre de son programme national qui couvre tout le Sénégal, la Fondation Konrad Adenauer a commandité dans ce sens une enquête sur les régions de Dakar, Ziguinchor et Kédougou pour se faire une idée des migrants qui ont choisi le Sénégal en provenance d’autres pays africains pour améliorer leurs conditions de vie.
Cette étude, faite sur «l’analyse de la migration sénégalaise dans le développement des régions de Dakar, Ziguinchor, Kédougou», a été réalisée par le Centre africain d’appui au leadership, aux droits humains et à l’innovation sociale (Caldhis). Elle a permis de voir l’impact des migrants dans les trois régions de Dakar, Zi¬guinchor et Kédougou. D’après El Hadji Abdou Karim Cissé du Caldhis, deux éléments importants ont été notés dans les régions de Ziguinchor et de Kédougou qui sont frontalières. «C’est d’abord la conception des populations des deux régions, qui pensent qu’elles ne sont pas dans une volonté de migration parce que c’est culturel, mais aussi des aspects d’ordre sécuritaire qui nécessitent une prise en charge de cette question. Le rôle des collectivités territoriales, pour prendre en compte la dimension migration de manière globale, avec les différentes catégories, est essentiel», a expliqué le coordonnateur de l’enquête.
Toujours selon lui, «l’étude a montré les acteurs qui étaient présents (les services étatiques, les Ong, des associations et des dispositifs au niveau du territoire), pour voir qui fait quoi, avec qui, et avec quelle cible. Elle a permis de voir les services qui étaient disponibles (les services de financement, de formation, d’accompagnement, d’accès à l’état civil), et beaucoup d’autres services qui ont été identifiés et qui étaient disponibles pour certains et qui ne l’étaient pas pour d’autres. Elle a ressorti le déficit d’accès à des services pour des émigrants et pour certaines personnes déplacées». Quant à la région de Dakar, l’étude a montré qu’elle regroupe l’essentiel des activités économiques du pays, avec une forte densité de la population.
Selon Caroline Hauptmann, le choix de ces régions n’est pas fortuit. «A Kédougou, nous avons un grand projet sur la sécurité. Ce qui resurgit toujours, ce sont les thématiques de la migration. On voulait en savoir un peu plus. Il en est de même à Ziguinchor. Dans cette région, nous y travaillons depuis 2008. Il y a beaucoup de questions autour de la migration qui se posent, mais qui ont un peu une certaine complexité parce qu’elles sont très liées au conflit en Casamance. La troisième région, Dakar, est la plus grande. Elle inclut toutes les communautés autour, qui sont des points de départ importants, dans lesquelles vivent à peu près un quart de la population entière du Sénégal», a expliqué la représentante-résidente de la Fondation Konrad Adenauer au Sénégal.
A en croire M. Cissé, les données qu’ils ont eues dans le cadre de cette étude, «signalent que les immigrants interrogés, pour l’essentiel, soutiennent qu’ils sont au Sénégal dans un cadre apaisé, un pays tranquille». Cependant, «l’étude montre qu’il y a un peu de racisme, de xénophobie qui a été noté», a-t-il tenu à préciser. Avant de montrer que «cela nécessite une sensibilisation».
Par ailleurs, l’étude a montré aussi la forte présence de migrants de retour dans certaines régions. Et pour chaque catégorie, «elle a ressorti des chiffres pour la perception par rapport aux questions posées, par rapport à la réintégration, par rapport à l’apport qu’ils peuvent avoir au niveau territorial», a-t-il souligné.
L’étude a aussi montré que 7750 déplacés peinent à avoir un état civil, surtout dans la région de Ziguinchor. Une situation qui ne facilite pas leur intégration et la cohabitation de ces migrants dans cette partie méridionale du pays. En tout cas, «ce projet, qui va se dérouler de 2023 à 2026, nécessite de trouver les secteurs d’intervention pour ne pas répéter ce que font déjà d’autres acteurs, ce que fait l’Etat qui aussi introduit beaucoup de programmes», a fait savoir Caroline Hauptmann, la représente-résidente de la Fondation Konrad Adenauer au Sénégal. L’idée, «c’est de trouver les points de départ qui sont notés à Dakar et à Ziguinchor, à cause de leur proximité avec les côtes», a-t-elle ajouté.
Mais pour la migration à Kédougou, «nous notons qu’il y a des groupements qui se déplacent, qui sont des points de départ aussi, ou qui se dirigent à travers le Mali et qui vont sur Dakar», a-t-elle poursuivi. Dans la région méridionale, il y a aussi des personnes déplacées, tout comme c’est le cas à Kédougou où des immigrants sont dans les mines.
Par Ibou FALL
SORTEZ LES CHAPELETS, UN SALAFISTE AU PALAIS !
Le 2 avril 2024, on y est : c’est un salafiste qui s’installe au Palais. Sa barbiche coupée au cordeau ainsi que le point noir sur le front, qui atteste de son assiduité aux prières, rassurent les électeurs
Le 2 avril 2024, on y est : c’est un salafiste qui s’installe au Palais. Sa barbiche coupée au cordeau ainsi que le point noir sur le front, qui atteste de son assiduité aux prières, rassurent les électeurs. Son éternel sabador étriqué, son pantalon un peu court et ses marakiss élimées laissent certes planer des doutes.
Non, il n’est pas pauvre, juste économe.
Le gaspillage, ça ne le connaît pas : nos deniers seront entre de bonnes mains. D’ailleurs, dans son quartier, les témoignages sont unanimes : jamais un trou suspect dans la caisse de la mosquée sous sa comptabilité sourcilleuse…
Comme directeur de campagne, histoire de rassurer les bonnes vieilles cent familles wolofes qui font le Sénégal, Oustaz Candidat a le bon goût d’exhiber un père de famille qui présente une tête d’avis de décès : ce monsieur est des leurs.
Depuis plus d’un demi-siècle, El Hadj directeur de campagne, un charmant mouskalaf obtus et madré, pourfend le vice, chante la vertu, casse de l’animatrice dépravée, censure du cinéaste impudent, sermonne du chanteur canaille…
Le gardien de nos authentiques valeurs, en résumé, ouvre les portes, essuie le fauteuil, cire les marakiss, rajuste le sabador d’Oustaz Candidat.
Si ça ne tient qu’à lui, sur terre, il n’y aura que des mâles impuissants et des femelles frigides : ça vous simplifie le monde.
Rien que de s’afficher avec «Monsieur la Vertu Incarnée» de ce dernier quart de siècle, Oustaz Candidat gagne une place au deuxième tour devant toutes sortes de vendeurs de miracles.
Les électeurs se font une religion lorsqu’Oustaz Candidat, lors de son meeting de clôture, exhibe quatre épouses en rangs disciplinés, couvertes de la tête aux pieds. On ne saura jamais vraiment qui il y a en dessous…
Oustaz Candidat est surtout le symbole de l’autorité, de la virilité, de l’opulence.
Au deuxième tour, le peuple des analphabètes frustes, qui compose la large majorité de nos concitoyens, le préfère de loin au p’tit fonctionnaire qui n’ose ni ramener la peine de mort ni condamner l’homosexualité.
C’est lors de leur face-à-face que tout se décide, devant les caméras des télévisions locales et des sites internet.
Oustaz Candidat ne cherche pas ses mots : les homos, comme les francs-maçons, il faut les pendre haut et court, les découper en morceaux, les jeter dans un trou, y mettre de l’essence et gratter une allumette…
La France ? Qu’elle dégage avec sa langue officielle, ses costumes et ses cravates ! Le porc, l’alcool et les capotes seront interdits de séjour s’il s’installe au Palais.
Etudier le latin et le grec deviennent, sous son mandat, des crimes passibles de bastonnades et d’emprisonnement, tandis que les lauréats du Concours général auront des bourses d’excellence pour parfaire leur savoir islamique au Caire.
L’hymne national et le drapeau, promis, ils vont aux poubelles. A la place, une belle chanson d’Oum Kalthoum, «Le Rossignol du Nil», pour chanter le Sénégal, et une étoffe verte avec une lune au milieu pour nos équipes nationales qui n’iront plus nulle part : il y a des affaires plus urgentes dans la vie que le foot et le basket.
Et le premier ministre des Sports qui lui parle de lutte avec ou sans frappe est déjà un homme mort !
Son adversaire, quant à lui, se glorifie des chiffres de la Banque mondiale et du Fmi, se gargarise des taux de croissance à trois chiffres qu’il promet, de ponts et autoroutes dont il présente les maquettes en trois D, de financements non remboursables pour les femmes et les enfants, de sécurité sociale et autres combines bassement humaines.
Son costume est huilé, ses godasses cirées et sa crinière gominée : les Sénégalais croient voir un extraterrestre suspect en face d’Oustaz Candidat qui, lui, veut, pour sa jeunesse, non seulement de la droiture sur terre mais une place au Paradis dans l’Au-Delà.
Y’a des propositions qu’on ne peut pas refuser… Bien entendu, ce sont les savants perses et égyptiens qui seront au programme dans l’enseignement supérieur dont la première année consacrée à la biographie de l’Imam Khomeyni et la deuxième à celle de Oussama Ben Laden…
A compter de son élection, le Blue jean, comme tout ce qui vient d’Amérique, n’entre plus chez nous. Les télés remplaceront les programmes de variétés musicales par des sermons et Dj Boubs ira à la retraite, malgré son serment de ne désormais promouvoir que des musiques sacrées.
Youssou Ndour, qui a plus d’un album dans son sac, refera cent fois des remix de son album «Allah», en précisant sur la couverture l’année de sa diffusion et effacera sa consécration aux sataniques Grammy Awards.
On a beau tenter de le lui rappeler, il ne se souvient plus de ce fameux… Grammy quoi ? Le centre du monde se déplaçant de l’Ouest à l’Est, inutile de préciser que l’ambassadeur israélien quittera le territoire sénégalais vingt-quatre heures après la prestation de serment d’Oustaz Président qui, la main sur un Coran, jure devant Dieu et les musulmans de protéger la foi, la vertu et la propagation des principes de l’islam…
Son excellente mémoire, qui ne le trahit jamais, sera là, durant tout son premier quinquennat, pour lui rappeler que les khalifes des confréries, pendant les élections, sont restés neutres, ayant même l’air de préférer le défenseur de l’hypocrite laïcité.
Au bout de quatre années de nettoyage de la morale nationale à grands renforts de ses sermons les vendredis, synchronisés sur toutes les chaînes et sites, d’exécutions et de lapidations publiques, quand Oustaz Président propose par voie référendaire que la présidence de la République, suprême manifestation de la volonté divine, devienne une fonction à vie, les Sénégalais y adhèrent à cent cinquante pour cent.
Il y en a qui voteront deux fois pour qu’Oustaz Président ne doute pas une seconde de leur loyauté…
Que veut de plus le Peuple ? Dites, désormais, Al Oustaz Président illa yaw mi dîni !
Par VOVO BOMBY
ZULU MBAYE : LE ROI ET L’ARTISTE…
Quel accueil un artiste-roi peut-il réserver à un Roi, Sa Majesté le Roi, lorsque celui-ci entre dans un espace dédié aux arts visuels ?
Quel accueil un artiste-roi peut-il réserver à un Roi, Sa Majesté le Roi, lorsque celui-ci entre dans un espace dédié aux arts visuels ?
V’Arts : le «territoire des arts»…
L’artiste a vu entrer, dans cet espace, des véhicules peu ordinaires, presque des «vaisseaux spatiaux», et il a pris -courageusement- la décision d’aller à leur rencontre, mais surtout de chercher à savoir qui arrivait à cette heure-là, au Village des arts de Dakar ?
Un grand baobab -royal- trône à l’entrée du Village des arts de Dakar, en face de l’atelier de celui qui deviendra roi, artiste-roi, par un coup de baguette magique…
La «canne magique» ?
Comment imaginer, un seul instant, qu’un roi était arrivé et qu’il fallait l’accueillir avec tous les honneurs dus à son rang ?
L’arrivée du roi n’avait pas été annoncée car la visite était strictement privée, voire secrète…
Aucun comité d’accueil n’avait eu le temps d’être mis en place…
Aucune fanfare n’était sur place…
Aucun service officiel…
Aucun hymne ne pouvait retentir, même l’hymne du baobab, l’hymne joué le 30 novembre 2014, au Théâtre de verdure Bakary Traoré du Monument de la Renaissance Africaine (Mra).
Parmi les souvenirs à conserver -précieusement- au Village des arts de Dakar, la visite du roi figurera, en bonne place, lorsqu’il faudra écrire l’histoire du Village des arts de Dakar et des artistes qui la peuplent, du lever au coucher du soleil…
Quelle lumière éclairait, ce jour-là, le Village des arts de Dakar ?
Comment et pourquoi le roi avait-il pris la belle décision d’aller à la rencontre des artistes du Village des arts de Dakar ?
Comment avait-il appris l’existence du Village des arts de Dakar ?
Un jour, cette belle histoire de la visite du roi sera écrite et toutes les «pépites» pourront briller au soleil…
Un jour, nous saurons, avant la fin du vingt-et-unième siècle…
Notre siècle de lumière…
Il est rare, dans notre histoire sénégalaise, voire africaine et même internationale, qu’un roi soit accueilli par un artiste, peut-être le «roi des artistes» ?
Le Village des arts de Dakar, à cette époque-là, avait désigné un «Chef» qui était devenu son «Président»…
La rencontre du «Roi et de l’artiste», dans cet espace de création permanente, le Village des arts de Dakar, était exceptionnelle…
L’artiste, fût-il «roi des artistes», ne savait pas qu’il recevait, pour la première fois en terre sénégalaise, un roi célèbre…
Et puis l’identité de celui qui se trouvait dans le «dernier vaisseau spatial» fut révélée à l’artiste…
L’artiste garda son calme légendaire et il accueillit le roi sans aucune formule protocolaire, mais avec tout le respect dû à son rang…
Cet accueil, plutôt rare et insolite, a marqué l’artiste, mais aussi le roi…
Le roi est sorti de son «vaisseau spatial», il arrivait de la «planète des rois», et après avoir «posé son regard» sur l’artiste qui l’accueillait, il s’est «mis à le suivre» pour une visite guidée exceptionnelle au sein des ateliers ouverts, ce jour-là, du Village des arts de Dakar.
Le roi suivait l’artiste…
Comment imaginer une telle scène ?
Ces «prolégomènes» étant rappelés, entrons ensemble dans l’interprétation de la lumière…
2016 : une année de lumière pour le Village des arts de Dakar…
Aube et Aurore… (2011)
Les artistes auraient dit plutôt : une année de «lumière vive»…
La lumière est tombée sur le Village des arts de Dakar, à quelques encablures du Stade Léopold Sédar Senghor, comme la nuit tombait autrefois sur Tombouctou la mystérieuse…
Tombouctou des «nonuplés» nés au Maroc : la porte de la légende est désormais ouverte et le docteur Ahmed Baba, le savant de Tombouctou, attend son heure à la cour du roi…
Stade Léopold Sédar Senghor sur les clôtures duquel les artistes du Village des arts de Dakar auraient dû dessiner des fres¬ques…
Léopold Sédar Senghor, premier président de la République indépendante du Sénégal, celui-là même qui accueillit en 1964, un autre roi…
«Dialogue des rois» à cinquante-deux ans (52) d’intervalle, intervalle de temps…
Sur l’autre territoire, où un roi fut accueilli, une «lumière brillait dans le ciel»…
Le roi qui venait d’entrer sur le «territoire des arts» ne «connaissait» pas (un roi sait tout…) l’histoire de l’autre roi…
Cette autre belle histoire lui sera contée un jour…
Trois dialogues : «dialogue des rois», «dialogue des territoires» et «dialogue de la lumière» : lumière duale, corpusculaire et ondulatoire…
La lumière éclaire les ateliers des artistes, mais elle éclaire d’abord et avant tout, la «conscience artistique» des pensionnaires du Village des arts de Dakar.
Le «premier roi», accueilli en 1964, sur un autre territoire, proche de la mer, ne «savait» pas (un roi sait tout) que ce territoire où brillait la lumière était situé à proximité d’un village…
Village contre Village…
Mbatal…
Rivage contre virage…
L’espace sait unir et relier tous les temps du monde : passé, présent et avenir…
La visite du roi ne sera pas racontée, en détail, car seule compte finalement, l’heure d’arrivée sur le «territoire des arts», car cette heure-surprise restera magique…
Aucune trace ne sera laissée dans le «livre d’or» posé à l’entrée du Village des arts de Dakar…
1964 : des photos de l’autre roi ont été prises et elles existent toujours dans les archives, bien conservées.
Hommage devra, un autre jour, être rendu par tous les artistes du Village des arts de Dakar au roi qui décida de venir découvrir les œuvres créées et exposées dans les ateliers…
Mille grâces lui soient rendues dans tous ses palais…
Mille soleils brillaient dans les ateliers du Village des arts de Dakar
Pépites d’or…
Ce jour-là, le jour de l’hommage attendu, les mots qui s’envoleront vers le roi devront être des mots forts, dignes d’un roi, et ils sauront toucher le cœur du roi.
Lorsque cette histoire du «Roi et de l’artiste» nous a été racontée, en 2016, après la visite du roi, nous avons été saisi (nous = je) par l’émotion pour une raison toute simple : nous avons «habité» (nous = je) les deux territoires : «le territoire des arts» et le «territoire du pétrole»…
Tu diras au roi -quel privilège- toi, Zulu, l’artiste devenu roi, mon ami, celui que j’ai reçu avec les «Children of Manouche» sur la Terrasse André Malraux de la Casa Manouche, le 21 septembre 2023, et qui a parlé de Pierre Lods, qu’en 1985, le jeune pétrolier que j’étais, avait choisi la «raffinerie de Mohammedia», la «Samir» historique…
Au dernier jour de mon passage à la «raffinerie de Mo¬hammedia» où j’étais en stage, j’ai été reçu par le Directeur général de la Samir (je l’avais rencontré au Negresco à Nice en 1984), M. Menjour qui appartenait à la famille royale…
L’histoire est «circulaire»…
Les «liens majeurs» sont invisibles au soleil…
J’ai écrit ce texte intitulé «le Roi et l’artiste», quelques jours avant la célébration des «Cin¬quante ans» de création artistique de Zulu Mbaye…
Le 27 octobre 2023, l’Afrique célèbre Zulu Mbaye au Musée Théodore Monod.
L’artiste de «l’Ecole de Dakar» est devenu roi…
VOVO BOMBY
Convention ProdacQfs Suarl pour 250 emplois
Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) élargit son partenariat pour une meilleure prise en charge des besoins d’emplois de la jeunesse. A cet effet, le coordonnateur du Prodac, Djimo Souaré, a signé mardi une convention de partenariat avec la Société Quality Fruit Sénégal Suarl (QFS), établie dans la commune de Mont-Rolland et évoluant exclusivement dans le domaine agricole. Ce partenariat sera d’un grand apport au Prodac dont la mission est de favoriser la création massive d’emplois en milieu rural et périurbain, par l’entrepreneuriat agricole dans tous les segments de la chaîne de valeur dudit secteur. Ainsi il est attendu la création de 250 emplois permanents et non permanents, pour les jeunes et les femmes, pendant les activités de production, du semis jusqu’à la récolte, au DAC de Keur Momar Sarr.
Convention Prodac-Semaf pour 200 emplois
Restons sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) qui multiplie ses coopérations pour parvenir à ses objectifs. A ce propos, le Coordonnateur Djimo Souaré a ratifié une autre convention de partenariat avec la Semaf Suarl spécialisée dans la production et l’exportation de produits agricoles. Selon M. Souaré, cette convention de partenariat va contribuer à la formation des jeunes dans les systèmes de production pour l’exportation mais aussi pour la création massive d’emplois et par conséquent le développement des communautés. Il s’agit d’un partage d’expérience bénéfique entre les deux parties. Le Prodac s’attend à l’augmentation de la production, mais également la création de 200 emplois au DAC de Séfa (Sédhiou).
Les populations de Mbacké dans la rue, samedi prochain
La gestion calamiteuse de l’état civil de Mbacké ces dernières années portent aujourd’hui un grand préjudice aux populations, surtout aux élèves. Beaucoup d’entre eux peinent à se procurer un extrait de naissance. Et pour cause, le président du Tribunal départemental, Cheikh Niane, réputé comme un dur à cuire, surveille, comme du lait sur le feu, le travail des agents de l’état civil et leur a intimé l’ordre de ne fournir aucun extrait de naissance si le demandeur ne figure pas sur les registres. Selon lui, il fut un temps où les agents de la mairie, faute de registre, écrivaient les déclarations de naissance dans des cahiers et pire, des bulletins de naissance étaient directement imprimés sans que les informations ne soient consignées dans des registres. D’après le magistrat, suite à une mauvaise conservation, des registres ont été mangés par des souris ou détruits par la pluie. Ainsi pour le président du tribunal, qui dit appliquer la loi dans toute sa rigueur, aucun document ne sera délivré si le bénéficiaire ne figure pas sur les registres. Une situation qui pose d’énormes problèmes aux populations. Car beaucoup sont obligés de recourir à des jugements et les élèves qui désirent se présenter à des concours voient leurs dossiers purement et simplement rejetés parce que les établissements scolaires dans lesquels ils postulent refusent de prendre les jugements. Pour mettre fin à ce problème, les populations ont saisi les autorités administratives ainsi que le président du tribunal départemental, mais jusqu’à présent, le problème reste entier. Ne sachant plus à quel saint se vouer, elles ont donc décidé d’organiser une manifestation pacifique samedi prochain pour se faire entendre.
Amadou Ba Pastef et Fatima Kane sous contrôle judiciaire
Amadou Ba et Fatima Kane ont échappé belle à la prison. Le juriste et responsable de Pastef à Thiès, Amadou Ba, a été interpellé vendredi par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) à sa sortie des locaux de Médias. Il lui est reproché d’avoir publié sur sa page facebook le post de l’avocat français, Me Juan Branco qui partage les documents médicaux d’Ousmane Sonko. Fatima Kane est la deuxième victime de cette affaire. Après un retour de parquet lundi, elle a été déférée au parquet en même temps qu’Amadou Ba, mardi. Ils sont poursuivis pour diffusion d’un dossier médical. Mais le procureur les a placés sous contrôle judiciaire.
Papito Kara tué par le froid en mer
Un sympathisant de Pastef a perdu la vie en mer. Pape Ibrahima Guèye, plus connu sous le pseudonyme Papito Kara, est décédé dans l’océan alors qu’il tentait de rejoindre les côtes espagnoles à l’instar de milliers de jeunes sénégalais. Talentueux humoriste et tailleur de profession, Papito Kara a été devant la scène lors de son arrestation pour sa revue de presse satirique postée régulièrement sur youtube. Selon son avocat Me Cheikh Khoureychi Ba, ce jeune Sénégalais a vécu le temps d'une rose, mais sa vie a été si utile. A en croire Me Ba, les circonstances de son décès sont une puissante invite adressée aux hommes et aux femmes qui ambitionnent de diriger le Sénégal. L'humour à travers lequel il a tenu à éduquer ses frères et sœurs ayant fini par avoir un goût amer. Pour l’avocat, il a été contraint de prendre lui-même la mer qui a eu la décence de ne pas l'avaler, mais c'est le froid qui a eu raison de lui. Il n'a même pas pensé une seconde à emporter des habits pour se protéger, rapporte Me Ba. L’avocat Français, Me Juan Branco qui lui rend hommage, indique que Papito Kara, détenu politique sénégalais, est resté six mois enfermé en prison pour diffusion de fausses nouvelles, d'une part, et d'autre part pour effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques. Selon l’avocat, le jeune garçon a pris la fuite sur une pirogue vers les Canaries, mais il est mort de froid aux côtés de cinq autres personnes.
Papito Kara ou le symbole de la tragédie sans fin…
Restons sur la disparition de Papito Kara sur la route de l'émigration pour dire qu’elle a suscité beaucoup de réactions. L’ancienne Première ministre Aminata Touré dit apprendre avec désolation la mort sur les chemins de l’immigration clandestine de Papito Kara emprisonné pendant plusieurs mois pour une revue de presse en ligne. Pour Mimi Touré, il est le symbole de la tragédie sans fin qui se déroule dans l’indifférence totale de ceux qui nous gouvernent. Malgré les départs de milliers de jeunes migrants, elle regrette qu’il n’y ait pas de conseil présidentiel encore moins interministériel pour essayer d’endiguer ce découragement massif de la jeunesse. La candidate déclarée à la présidentielle invite les jeunes à tenir bon afin de nous battre ensemble au Sénégal pour un changement véritable qui ouvrira des perspectives de dignité pour tous les Sénégalais.
L’ancien maire de Ranérou rejoint le Pds
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) est en train de grossir ses rangs. L’opération retour au bercail d’anciens libéraux marche à merveille au grand bonheur du candidat déclaré, Karim Wade. A l’image de Sada Ndiaye et de Kalidou Diallo, l’ancien maire de Ranérou Harouna Ba a rejoint les rangs du Pds.
Me Cheikh Koureyssi Ba tire sur la DGE
La Direction générale des élections (DGE) s’attire encore les foudres de la société civile et de l’opposition en refusant d’appliquer l’injonction de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Selon l’avocat du maire de Ziguinchor, Me Cheikh Khoureychi Ba, La DGE bande les muscles, joue au coq et défie la Cena. Grisée dans sa rébellion administrative, elle persiste, signe deux fois et souligne trois fois, regrette la robe noire. «Elle ne se sent nullement concernée ! La déplanification institutionnelle est en téléchargement», déclare Me Ba.
Alioune Tine disqualifie le DGE Tanor Thiendella Fall
Restons à la Direction Générale des Élections (DGE) pour dire que le président d’Afrikajom Center, Alioune Tine, estime que son directeur Tanor Thiendella Fall est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections. M. Tine prévient que ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle. « Il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la campagne électorale, sur le scrutin ou la situation postélectorale », alerte M. Tine. A l’en croire, si les normes juridiques et les décisions des institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration, cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral. C’est une transgression de l’Etat de droit et du suffrage universel, dénonce-til. M. Tine relève que depuis la découverte du pétrole et du gaz, nous assistons à la dégradation de la démocratie, de l’Etat de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité et le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. Il est temps, à ses yeux, que les acteurs politiques et de la société civile s’engagent dans un dialogue pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif. Car, se désole-t-il, objectivement cette résistance de la DGE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane Sonko de la présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la Cena susceptible de restaurer son éligibilité. Il prévient que ce forcing nous mène droit au mur.
Les travailleurs de la Cbao décrètent 72h de grève
On est loin de l’épilogue du mouvement d’humeur des travailleurs de la Cbao. Ils maintiennent la cadence au grand dam de la Direction générale et des sociétaires. Les délégués du personnel de la CBAO ont décrété hier un nouveau mot d’ordre de 72 heures à partir d’aujourd’hui.
Les avocats de Sonko déposent leurs mémoires
La Cour suprême va recevoir incessamment le dossier sur la radiation d’Ousmane Sonko des listes. Après le recours en cassation de l’agent judiciaire de l’Etat contre l’ordonnance du juge Sabassy Faye, la défense du maire de Ziguinchor, par le biais de Me Djiby Diagne, a déposé mardi 31 octobre ses mémoires auprès du tribunal d'instance de Ziguinchor. La bataille judiciaire sera menée désormais à Dakar à la cour suprême.
La CENA a-t-elle les moyens d'exercer ses pouvoirs… ?
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a-t-elle le pouvoir de contraindre la Direction générale des élections (DGE) à appliquer sa décision ? En tout cas, ça ne sera pas une chose aisée au regard de la fermeté du directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall. L’expert électoral Ndiaga Sylla qui balaie d’un revers de main les arguments avancés par M. Fall, estime qu’il n'est pas fondé à invoquer l'ordonnance de référé liberté rendue par le Premier président de la chambre administrative de la Cour suprême puisque celle-ci n’a pas vocation à trancher des questions de fond, encore que le contentieux de l'inscription sur les listes électorales a été traité en dernier ressort, bien après, par le président du Tribunal d'instance de Ziguinchor. A présent, selon M. Sylla, il revient à la CENA de tirer les conséquences face au refus de la DGE de se soumettre à son injonction. Seulement, s’interroge l’expert électoral, l'organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du ministre des élections ?
Phase 2, réhabilitation du réseau d’éclairage public de Thiès
Dr Babacar Diop Maire de la ville de Thiès est de plain-pied dans la phase 2 du projet de réhabilitation du réseau de l'éclairage public dans la Ville de Thiès. C’est dans ce cadre qu’il vient de réceptionner 1 500 lanternes en LED qui, au-delà de l’éclairage, vont contribuer à réduire la consommation d’énergie de la ville. Selon lui, l’objectif du projet dans sa Phase 2 est de rénover le réseau d’éclairage public de la ville par son entretien, sa maintenance, son extension, tout en intégrant les aspects d’économie d’énergie et de durabilité. «Ce projet vise donc à améliorer le service public de l’éclairage dans les quartiers de Thiès. Il permet la réalisation de travaux d’investissements par le renouvellement des équipements, l’extension et/ou la densification du réseau d’éclairage public», a-t-il indiqué. Les quartiers des 3 communes notamment Thiès Ouest, Thiès Est et Thiès Nord sont bénéficiaires
SERIGNE SALIOU DIA LACHE SES 21 LIONCEAUX
Serigne Saliou Dia a formé une liste des 21 joueurs pour la dernière phase de la préparation de la Coupe du Monde U17 prévue du 10 novembre au 2 décembre prochain en Indonésie.
Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal U-17, Serigne Saliou Dia, a dégagé son groupe de performation en direction de la Coupe du Monde U17 prévue d’Indonésie, du 10 novembre au 2 décembre. Au terme de la deuxième phase de sa préparation engagée en Turquie avec 23 joueurs, le sélectionneur des Lionceaux a retenu 21 joueurs pour la dernière phase de la préparation qui sera ponctuée par quelques matchs amicaux
Serigne Saliou Dia a formé une liste des 21 joueurs pour la dernière phase de la préparation de la Coupe du Monde U17 prévue du 10 novembre au 2 décembre prochain en Indonésie. Après le stage entamé au centre Jules François Bocandé de Toubab Dialaw et poursuivi en Turquie, le sélectionneur des Lionceaux n’a eu aucune difficulté dans la confection de la liste finale de 21 joueurs.
Avec 23 joueurs à sa possession, le technicien sénégalais a dû se séparer Abdou Aziz Fall, considéré comme un grand artisan du sacre des Lionceaux à la Coupe d’Afrique de la catégorie. Le milieu de terrain Keur Madior a déclaré forfait tout comme le latéral gauche de Diambars Lassana Traoré qui a également mis une croix à sa participation. Après le seconde stage en Turquie ponctué par trois matchs amicaux soldés par des victoires contre le Panama (4-0) et l’Ouzbékistan (3-1) et un nul (0-0) contre la Russie, le sélectionneur national est donc attendu ce jeudi en Indonésie pour l’ultime phase de la préparation. Sur place, Serigne Saliou Dia espère ajuster, corriger et affûter au mieux un peu plus son équipe. « On sera en Indonésie, dix jours avant la compétition. Peut-être que l’on aura un adversaire sur place qui pourra nous permettre de faire les derniers réglages avant d’entamer notre premier adversaire, l’Argentine le 11 novembre», soulignait-il.
Logée dans le groupe D, la bande du capitaine Amara Diouf jouera son premier match le 11 novembre contre l’Argentine. Elle affrontera ensuite la Pologne (le 14 novembre) et terminera la phase de groupe avec un duel avec Japon (le 17 novembre). L’équipe du Sénégal U17, rappelle-t-on, va honorer sa deuxième participation au Mondial de la catégorie après celui de 2019. Avec sans doute l’ambition de faire mieux que leurs devanciers qui avaient réussi à décrocher deux victoires en trois matches de phase de groupe (4-1 face aux États-Unis et 3-1 face aux Pays-Bas). Pape Matar Sarr et ses coéquipiers n’avaient toutefois pas pu franchir le stade de huitièmes de finale. Ils avaient été éliminés par l'Espagne (2-1).
LISTE DES LIONS POUR LA COUPE DU MONDE U-17
Gardiens : Serigne Diouf (Génération Foot), Macoumba Fall (Génération Foot), Cheikh Bamba Fall (Diambar Fc)