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18 juillet 2025
Par Wagane FAYE
DECES D’UN MAGISTRAT, TEMOIGNAGE D’UN AVOCAT
Ceux qui ont connu Monsieur Basil Senghor, de son nom complet d’Etat civil, Basile René Pierre Senghor, rappelé à Dieu le 22 avril 2017, ont du mal à laisser partir comme ça, ce grand monsieur, icône dans la justice sénégalaise
Ceux qui ont connu Monsieur Basil SENGHOR, de son nom complet d’Etat Civil, Basile René Pierre SENGHOR, rappelé à Dieu le 22 avril 2017, ont du mal à laisser partir comme ça, ce grand Monsieur, icône dans la justice sénégalaise, sans commenter, ne serait-ce qu’une partie de ce qu’ils savent de lui, surtout dans l’exercice de sa profession de magistrat, dont il s’était acquitté honorablement.
Humble, il l’a été, esclave des lois qui protègent les droits de l’homme, il ne l’a été que de trop. Qu’on se rassure, le rédacteur de ce témoignage n’est pas quelqu’un qui invente des qualités pour des défunts ou des vivants, cela ne lui ressemblerait pas.
Basile SENGHOR peut et doit être cité comme un citoyen sénégalais, du genre qui ne court pas les rues et ne se rencontre pas toujours dans les palais de justice. Contentons-nous de deux cas précis, pour en convaincre, qui ne sont pas le fruit d’une imagination trop généreuse à son égard ou d’une envie de faire entendre de belles paroles, qui ne reposeraient pas sur un socle véridique, sincère.
Basile, Procureur à Thiès, relevé
Basile SENGHOR, alors Procureur de la République à Thiès, qui aurait la réputation d’être esclave de son serment, pour ne jamais transiger sur les principes, ne jamais violer les textes quelles que soient les interventions et les pressions, pour faire plaisir ou faire mal à qui que ce soit. Deux exemples qui corroborent ce que ses concitoyens retiennent notamment de son exercice de la profession de magistrat.
Lorsqu’il s’était agi de poursuivre quelqu’un, un certain Abdou Ndafakhé FAYE qui avait tué d’un coup de couteau un haut responsable politique du parti unique de l’époque, pour laver un affront de celui-ci, qui l’avait giflé au sortir d’une réunion politique au cours de laquelle, ce militant insignifiant qu’il serait, aurait donné une opinion contraire à celle de celui qui était en passe de subir sa furie, d’en perdre la vie.
La hiérarchie du parti-Etat de l’époque, coiffée par le Président de la République, son oncle Léopold Sédar Senghor, lui aurait donné des instructions de poursuivre l’auteur indiscutable de la mort brutale qu’il n’avait pas cherchée, de celui qui l’avait giflé. Ceux qui connaitraient bien Basile Senghor racontent qu’il n’était pas un magistrat à exécuter les souhaits des politiques
Se débarrassant du souci de carrière, il refusa d’exécuter des instructions qui divergent d’avec les éléments constitutifs du crime d’assassinat, et avait opposé à sa hiérarchie une qualification des faits, en meurtre. Il fut relevé de ses fonctions de Procureur de la République et commença une traversée du désert. Ce qui laisse indifférents les êtres fiers Etre procureur ou ne pas l’être, ce n’est pas la fin du monde, pour lui, et ne devrait l’être pour personne.
Ce qui le serait, c’est poursuivre sans tâche sa carrière de magistrat comme il l’a fait jusqu’à sa retraite professionnelle, puis jusqu’à la fin de son intermède comme Ministre de la Justice.
Basile, Procureur Général
Mais comme « Dieu n’a rien dit à personne », entre temps il accéda à des fonctions plus hautes, celles de Procureur Général. Ni parmi ses collègues magistrats, ni parmi les avocats, personne de bonne foi ne pouvait détecter des poux sur sa tête, à l’occasion des règlements des affaires où ses interventions s’imposaient, y compris celles soupçonnées « signalées ».
Dans l’exercice de ses fonctions de Procureur Général, saisi d’une anomalie au niveau d’un des parquets régionaux, où veiller à l’égalité des citoyens au regard de leurs droits n’est pas une mince affaire, en tout cas requiert un courage de la part de ceux qui sont chargés d’y veiller, à savoir les Procureurs de la République et leurs collaborateurs que sont les officiers de police judiciaire.
Pour la petite histoire, une entorse qui mérite d’être relatée, comme faisant partie des situations dont le règlement par le Procureur Général Basile Senghor en rajoute à sa renommée de magistrat exemplaire.
Un citoyen de condition modeste, n’ayant personne sur qui compter pour être considéré, croupissait en prison, attendant son jugement par le tribunal des flagrants délits, suite à une plainte pour des futilités, qui ne tenaient pas, déposée par une influente autorité religieuse, dans les bonnes grâces de laquelle les fonctionnaires carriéristes cherchaient à profiter. Le pauvre, sous mandat de dépôt, était en quelque sorte en otage, car sans motif aucun, le jour de son procès allait de renvoi en renvoi, sans liberté provisoire, aucun des avocats sollicités pour sa défense par ses parents n’étant chauds pour le défendre, les uns après les autres se contentaient de conseiller d’implorer le pardon, seul moyen selon l’entourage de ne pas moisir en prison, simplement parce qu’il avait affaire à quelqu’un qui n’était pas s’importe qui ! Ne pas être s’importe qui signifiant ne pas être justiciable du droit commun
Une audience de flagrants délits
Finalement un avocat qui ne craint que les représailles du seul juge infaillible, le Bon Dieu, sollicité, accepta de prendre sa défense. Mais le jour de l’audience en vue, lorsqu’il se rendit au tribunal où son tout nouveau client devait être jugé, après moult renvois, sans liberté provisoire, le Procureur se dressa lorsqu’il entendit son nom, pour demander le renvoi au motif que la fameuse partie civile n’était pas présente. Oui, en effet la fameuse partie plaignante n’était pas dans la salle d’audience, mais bien à l’intérieur de la cour du tribunal, l’avocat venu assister son otage l’y ayant bel et bien remarqué. Mais le seul motif des renvois de la cause du pauvre détenu est que son cas s’analyse comme le cas d’un otage obligé de satisfaire les caprices du plus fort qui l’a privé de sa liberté : tu payes, on te laisse partir, tu ne paies pas, tu ne bouges pas d’ici. Rien à dire. Pour ne pas être long, je préfère ne pas rentrer dans les détails pour démontrer que son seul tord était d’être faible et de n’avoir personne derrière lui
Le juge que le Président du tribunal avait désigné pour présider l’audience, peut-être parce que ne voulant peut-être pas être impliqué dans ladite affaire, dont tout le tribunal savait qu’il s’agissait d’une « affaire signalée », comme il y’en a malheureusement de plus en plus dans nos cours et tribunaux, s’était « librement » senti obligé de ne pas contrarier le Parquet qui tenait au renvoi comme promis sans doute, à la partie civile qui tenait en main son otage.
Le énième renvoi étant acquis, l’avocat plaida longuement avec un argumentaire en béton, une demande de liberté provisoire de son client, dont la durée de la détention provisoire avait largement dépassé la durée de la peine prévue pour le délit prétendu. Le juge fit droit à cette demande. Le Procureur se dressa encore et, fixant le prévenu qui avait déjà retrouvé l’espoir de la liberté, lui dit : « vous ne serez pas libéré car je vais faire appel »
L’Avocat se rendit au cabinet du Procureur Général, Basile Senghor.
Il n’en fallait pas plus pour qu’à tombeau ouvert, son avocat se rendit à Dakar, taper à la porte du Procureur Général, pour lui exposer la situation de son client, en terminant par la violation de la loi qu’avait commise le Procureur en question qui eut à dire à haute et intelligible voix, en audience publique au prévenu qu’il ne sortirait pas de prison car il allait faire appel. Il avait peut-être confondu une liberté provisoire que peut accorder un juge d’instruction, qui peut-être sans effet, avec une liberté provisoire, ordonnée par le juge de la juridiction de jugement.
Après avoir entendu l’avocat haletant, le Procureur Général lui tendit une feuille de papier et un stylo, et l’invita à écrire ce qu’il venait de relater, en lui précisant que ce qu’il venait d’entendre ne pouvait pas lui donner une présomption de fiabilité, et avait besoin de s’entourer de cette précaution, pour les commentaires éventuels
Celle-ci étant prise, le Procureur Général usa régulièrement de ses prérogatives hiérarchiques avec le Procureur concerné et lui demanda de lui faire parvenir de toute urgence, le dossier de la procédure. La privation de liberté du détenu prit fin, aussitôt, suite à l’entretien entre les deux magistrats par téléphone, entre collègues, l’avocat toujours hors de lui en attente dans une salle d’attente.
Avec le décès de Basile René Pierre Senghor, la Justice sénégalaise a perdu un droit-de-l’homiste, un vrai, pour lequel, le serment présenté en début de carrière avait un sens.
* La première partie de ce témoignage a été publiée par le quotidien « Le Soleil », parue le samedi 29/04/17
LA MASSE SALARIALE DE L’ETAT S’ÉLÈVE À PLUS DE 100 MILLIARDS
La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
Dakar, 1er déc (APS) – La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
»Nous versons chaque mois 104,096 milliards FCFA à 177.727 agents (et je n’inclue pas les personnels des collectivités territoriales et du secteur parapublic)’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba qui s’exprimait devant les députés à la clôture du vote de la Loi de finances 2024.
Alors que les parlementaires ont beaucoup échangé sur la masse salariale dans le secteur public, le ministre a rappelé sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’.
Selon lui, ‘’les agents de l’État sont, dans la vie de tous les jours, à la fois des consommateurs, des épargnants et des investisseurs’’.
Il soutient que ‘’mieux ils sont payés, plus ils achètent de biens et de services, plus ils épargnent, plus ils se lancent dans des projets (une maison d’habitation par-ci, un atelier de couture ou un poulailler par-là…)’’.
‘’Et c’est une bonne nouvelle pour nos commerçants, nos paysans, nos artisans, nos industriels, nos transporteurs, nos ouvriers, etc. C’est une bonne nouvelle pour les banques et les systèmes financiers décentralisés, qui reçoivent plus de dépôts et peuvent accorder plus de prêts’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’’tous ces agents économiques, en travaillant, développent leurs entreprises et augmentent leurs chiffres d’affaires’’.
‘’De manière très concrète, ils contribuent à la croissance économique, laquelle rejaillit sur l’État sous forme de revenus fiscaux’’, a-t-il ajouté.
Tout en reconnaissant la préoccupation des députés sur la masse salariale, le ministre assure que l’Etat est aussi vigilant sur ce point.
‘’Le niveau de la masse salariale de l’État constitue un sujet de préoccupation pour certains Honorables Députés. Je l’ai bien noté et ils n’ont pas tort’’, a dit Mamadou Moustapha Ba.
‘’C’est aussi un point de vigilance de notre politique budgétaire’’, a-t-il assuré, soulignant qu’il ‘’ne faut jamais oublier que la masse salariale fait partie de ces canaux à travers lesquels l’État irrigue tout le système économique’’.
Et le ministre de soutenir : ‘’au final, ce sont les 18 millions de Sénégalais qui en profitent’’.
« CE QUE NOUS AVONS FAIT DES 40.000 MILLIARDS DE FRS DE 12 ANS DE BUDGET DE L’ETAT»
En clôture de la session plénière du Budget 2024, hier, le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, a présenté aux députés l’utilisation de l’argent des différents budgets votés lors des 12 ans de pouvoir du président Macky Sall.
En clôture de la session plénière du Budget 2024, hier, le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, a présenté aux députés l’utilisation de l’argent des différents budgets votés lors des 12 ans de pouvoir du président Macky Sall. Selon l’argentier de l’Etat, au cours de cette période, les budgets cumulés du Sénégal ont atteint près de 40.000 milliards de francs !
Moustapha Ba a attendu hier la fin de la clôture de la session plénière consacrée au budget pour présenter aux députés les différents secteurs où l’argent des différents budgets de l’ère Macky Sall a été dépensé. De 2012 à 2022, qu’est-ce que le Gouvernement a fait de cet argent ? La réponse est simple, selon le ministre des Finances et du Budget. A l’en croire, cet argent a globalement servi à payer les salaires et les primes des agents de l’Administration (au sens large, y compris le secteur parapublic) pour un montant de 7.387,51 milliards de FCFA, à assurer le fonctionnement de l’Administration et de nos services publics, y compris les structures hospitalières, les universités et les collectivités territoriales pour un montant de 10.582 milliards de FCFA. Ce montant englobe le paiement des bourses des étudiants (579,56 milliards FCFA) ; la subvention du monde rural (567,75 milliards FCFA), le carburant et l’électricité (1 431,6 milliards) et les denrées alimentaires de première nécessité (164,5 milliards en termes de subvention et de renonciation de recettes). Il y a eu aussi la distribution des bourses de sécurité familiale à 354 951 ménages vulnérables, pour un montant cumulé de 201,735 milliards de FCFA, a égrené l’argentier de l’Etat.
Moustapha Ba très pédagogue a expliqué que, s’agissant des investissements, la volonté de l’Etat était de doter notre pays d’infrastructures et d’équipements dignes de ce nom. Dans ce domaine ô combien important, l’Etat a investi environ 12 679,39 milliards FCFA. « Si l’on examine le pendant physique de celui financier, on peut dire, Honorables Députés, que le peuple sénégalais en a eu pour son argent… « Wëddi, guiss bokku ci », comme on dit. En effet, les investissements publics réalisés depuis 2012 ont donné comme résultats, pour prendre quelques exemples dans le domaine de l’énergie, que le taux d’électrification est passé en zone rurale de 24% en 2012 à 61% en 2022, tandis qu’il atteint les 97% en zone urbaine. De 1660 villages électrifiés en 2012, nous - le Sénégal —dispose de 1 787 mégawatts (MW) en puissance installée en 2022, contre 674,5 MW en 2012, et le réseau de transport d’électricité s’est enrichi de 1552 km de lignes nouvelles durant la même période. En matière d’infrastructures routières et de services de transport, c’est là où notre pays a accompli les progrès les plus spectaculaires puisqu’il a réalisé depuis 2012, 2 918 km de routes revêtues contre 1 578 km qui existaient en 2012, 225 km d’autoroutes en 2022, là où on n’avait que 32 km en 2012 ; 6 900 km de pistes en 2022, contre 5 000 km de pistes dans tout le Sénégal en 2012 ; 23 ponts construits entre 2012 et 2022, quand notre pays comptait 11 ponts lors de la première élection du Président Macky SALL. Construire des routes, c’est bien, mais encore faut-il les entretenir. Sur ce plan, les inspections effectuées en fin 2022 sur l’état du réseau routier classé permettent de dire que 84% des routes revêtues et 58% des routes en terre sont en « bon/moyen état ». En 2012, la même évaluation donnait 60% des routes revêtues et 40% des routes en terre en « bon et moyen état ». Ces efforts importants réalisés par l’État ont permis à notre pays de posséder l’un des meilleurs réseaux routiers en Afrique de l’Ouest. Selon le classement de «the Global Economy», le Sénégal fait partie du top 10 des pays ayant les meilleurs réseaux routiers et autoroutiers d’Afrique. Il occupe la 8ème place sur les 38 pays évalués » s’est enorgueilli Mamadou Moustapha Ba.
Performances dans les domaines agricoles, de la santé, de l’école…
L’argentier de l’Etat a aussi évoqué les performances réalisées dans le domaine agricole, toujours avec les 40.000 milliards des budgets cumulés durant les 12 années du magistère du Président Macky Sall. Il a cité les productions céréalières qui sont passées de 1 512 092 tonnes en 2012 à 3 663 498 tonnes en 2022-2023. La production arachidière est passée de 692 572 tonnes en 2012 contre 1 501 498 tonnes en 2022. Les productions horticoles sont estimées à 1 547 280 tonnes en 2022/2023 contre 905 000 tonnes en 2012. « En matière d’éducation et d’enseignement supérieur, grâce aux budgets que vous avez votés ces onze dernières années, le Gouvernement a construit 17 522 salles de classes dont 2 361 dans le cadre du remplacement des abris provisoires, 83 lycées, 404 écoles, 356 collèges et 5 896 blocs d’hygiènes, 143 blocs administratifs, 78 926 mètres linéaires de clôtures ; - 5 universités, 14 Espaces numériques ouverts (ENO), 5 instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 34 centres de formation professionnelle, le tout avec un nombre de lits universitaires qui est passé de 5 000 à 22 125 » a listé le ministre des Finances et du Budget. Dans le domaine de la santé, les investissements ont permis la finalisation des chantiers des hôpitaux Dalal Jamm de Dakar ainsi que ceux de Fatick, Ziguinchor, Matam, sans compter la construction de 5 nouveaux hôpitaux (Touba, Kaffrine, Sedhiou, Kédougou et Agnam). 10 ont également été construits 15 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse (à noter que jusqu’en novembre 2010, seules 3 structures hospitalières publiques offraient ce service : Le Dantec, Hôpital Principal et Hôpital de Saint Louis. Aujourd’hui, ce sont 22 322 insuffisants rénaux qui bénéficient gratuitement de la dialyse). Et ce n’est pas tout : depuis 2012, l’État a injecté dans la Couverture Maladie Universelle 175,28 milliards FCFA, ce qui a permis de porter le taux de couverture globale de 20% à 53,2% et le taux de pénétration des mutuelles de santé à 86% » a indiqué le ministre aux députés.
En outre, et toujours selon Moustapha Ba, dans le cadre de la politique de gratuité, « on dénombre 499 321 cas d’enfants de moins de 5 ans pris en charge, 9 313 femmes et 45 750 cas de personnes de plus de 60 ans. En matière d’hydraulique rurale, de 2015 à 2023, ce sont 796 forages qui ont été réalisés (dont 642 nouveaux, 128 renouvelés et 26 réhabilités), 521 châteaux d’eau, 9 849 154 mètres linéaires de réseaux, 5 114 bornes fontaines, 568 abreuvoirs et 43 544 branchements sociaux. En matière d’assainissement, en décembre 2022 le taux moyen d’accès se situait à 74,2% au niveau national (contre 47,5% en 2012)) et de 62,2% en milieu rural (contre 35,6% en 2012) ». Qui peut faire mieux par les temps qui courent ?
L’AMS FORMULE 7 DOLEANCES A L’ENDROIT DU PRESIDENT MACKY SALL
Le président de cette association, Oumar Ba, le maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf, et le secrétaire général de l’AMS, Mbaye Ndione, ont fait hier une déclaration de presse pour évoquer l'Amélioration de leur situation et préoccupations des maires
Après la réunion du Bureau de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), tenue le 23 novembre dernier à Dakar pour examiner leur rapport d’activités pour la période allant de janvier à novembre 2023 et dégager des perspectives, le président de cette association, Oumar Ba, le maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf, et le secrétaire général de l’AMS, Mbaye Ndione, ont fait hier une déclaration de presse pour évoquer l’amélioration de la situation et des préoccupations des maires.
L’AMS étant la seule Association des maires reconnue par l’Etat du Sénégal depuis 1958, son bureau a constaté les nombreuses initiatives et activités réalisées depuis sa mise en place et qui ont contribué à consolider et à renforcer son leadership au niveau régional et international avec les multiples actions réalisées pour marquer la solidarité de l’association avec ses membres et leurs administrés ayant vécu des situations préoccupantes. Le président de l’AMS a salué les initiatives et activités mises en œuvre pour promouvoir le dialogue entre les maires et la territorialisation des interventions de l’AMS. Le bureau de l’AMS considère les acquis considérables au profit des communes et des villes, fruits du plaidoyer et des actions de médiation portées par l’Association, les acquis significatifs et les perspectives prometteuses concernant l’accroissement des ressources des communes et des villes par des transferts financiers de l’Etat dont ceux indexés sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la qualité et le renforcement du partenariat de l’AMS avec le gouvernement et ses démembrements qui se traduisent par diverses activités conjointement menées à travers des conventions et autres types/formes d’accords. Considérant que les bonnes perspectives présentées par le Bureau sont liées à l’optimisation de son fonctionnement, à l’animation de l’AMS et à la défense des intérêts des maires ainsi qu’à la prospective, le bureau de l’AMS s’engage à poursuivre les efforts fournis en vue d’une meilleure prise en charge des préoccupations légitimes des maires. Toutefois, le bureau n’a pas manqué de rappeler et de formuler des doléances pour une amélioration de la situation des Maires conformément à l’honorabilité que leur confère leur légitimité institutionnelle/juridique et populaire renforcée avec le mode de leur élection au suffrage universel direct, en plus des dispositions statutaires de l’Acte 3 de la Décentralisation. Selon le président Oumar Ba, les doléances de l’AMS portent sur la mise à la disposition des maires, dans les plus courts délais possibles, de véhicules de qualité sur la base des recommandations de l’étude conduite par les services techniques du ministère en charge des Finances et qui a déjà révélé la faisabilité technique, financière et juridique de cette doléance. Le bureau de l’AMS demande aussi la délivrance de passeports diplomatiques à tous les maires compte tenu de leur statut et de leurs missions qui les obligent à voyager régulièrement hors du Sénégal dans le cadre de la coopération décentralisée qui constitue un autre levier pour le financement du développement territorial.
DOLEANCES SOUTENUES DES MAIRES
Autres doléances : la revalorisation de l’indemnité des maires, l’intégration de représentants de l’AMS dans les équipes de formulation des projets et programmes par les ministères et agences en charge pour garantir une prise en charge plus judicieuse des attentes des collectivités territoriales gage d’un développement territorial harmonieux et d’une territorialisation des politiques publiques effective, la prise en compte des maires dans le Programme 100 000 logements à travers un quota dédié, la définition et l’application, sur une base concertée, d’un système mieux pensé de partage des ressources tirées des prestations des délégataires du service public de l’eau dans les communes. Poursuivant sa déclaration, le président de l’AMS a décidé de tenir, avec l’appui du chef de l’Etat, deux rencontres d’échanges par an avec les responsables d’agences et sociétés publiques chargées d’appuyer et d’accompagner les exécutifs territoriaux (DG, Administrateurs généraux, Directeurs exécutifs etc. « Il s’agira, notamment, de les écouter, de passer en revue et d’évaluer conjointement leurs programmes, de leur faire part de nos attentes, de nos recommandations et d’identifier toutes les contraintes, dans une logique d’amélioration de l’efficacité des politiques, programmes et projets mis en œuvre dans les villes et les territoires », a précisé le présent de l’AMS. En direction de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le bureau de l’AMS a décidé d’auditionner tous les candidats confirmés sur leur vision de la Décentralisation en rapport avec les aspirations des Maires du Sénégal.
LE BILAN DE LA SESSION BUDGÉTAIRE ET LE REJET DE LA CAUTION D’OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi 1er décembre dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
‘’Les représentants du peuple se sont […] montrés à la hauteur de leur mission. Au nom du gouvernement, je les remercie bien sincèrement. Le débat a été vif, parfois virulent. Il a été sincère et constructif’’, rapporte Kritik’ en citant le ministre des Finances et du Budget.
M. Ba a tenu ces propos à la clôture de la session budgétaire.
Tribune retient de cette session de trente-deux jours que 1.248,2 milliards du budget général de 7.003,6 milliards de francs CFA de l’État seront destinés au paiement de la dette publique.
‘’Quelques lueurs d’espoir au Parlement’’, observe Le Quotidien.
‘’Il est heureux de constater que le moule avec lequel se bâtissent des serviteurs publics de haute qualité intellectuelle et éthique ne s’est pas brisé’’, commente le même journal après avoir regardé les députés débattre du budget général de l’État pour 2024.
Moussa Diakhaté, un élu de Bokk Gis-Gis, le parti politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale Pape Diop, ‘’s’est montré totalement conscient de sa mission’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’des députés comme lui, il nous en faut des légions’’.
‘’Certains députés de l’opposition ont réaffirmé leurs doutes et désaccords pour le budget général de l’État estimé à plus de 7.000 milliards de francs CFA’’, constate EnQuête, L’As retenant que ‘’Mamadou Moustapha Ba met tout le monde d’accord’’.
Le ministre des Finances et du Budget a été acclamé par les députés, qui ‘’ont salué son ouverture au dialogue, sa maîtrise [des finances publiques] et sa courtoisie’’, note L’As.
Concernant le budget, ‘’quel que soit le nombre de zéros qui s’alignent sur les budgets [des ministères et des institutions], personne ne devrait avoir le toupet de bomber le torse, car on connaît la réalité […] Des responsables qui n’ont pas le sens des priorités, qui préfèrent les mauvaises dépenses aux bons investissements’’, s’indigne Bés Bi Le Jour.
Une ‘’volte-face […] inexplicable’’
‘’Encore un mauvais départ’’, titre Sud Quotidien, concernant la campagne de vente des récoltes d’arachide.
‘’Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide n’augure rien de bon […] Le prix plancher fixé à 280 francs CFA le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs, qui [pourraient] vendre leurs graines aux exportateurs ou dans le marché noir, ce qui ne va pas arranger les huiliers, notamment la SONACOS’’, affirme Sud Quotidien.
Libération annonce que 540 millions de francs CFA ont été volés au Crédit mutuel du Sénégal (CMS).
Deux personnes mises en cause, dont un ancien chef de l’agence du CMS à La Médina, à Dakar, ont été arrêtées et devraient être mises à la disposition du parquet de Dakar, ce vendredi, selon le journal.
La Caisse des dépôts et consignations a refusé d’encaisser la caution du mandataire d’Ousmane Sonko en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février.
‘’On a une liste venant du ministère de l’Intérieur, qui nous indique tous les candidats ayant retiré des fiches de parrainage. Puisque [son nom] ne figure pas sur cette liste-là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque’’, écrit Source A en citant le directeur général de la CDC.
La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les fiches et les autres outils de collecte de parrains au motif que l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), en prison depuis plusieurs mois, a été radié du fichier électoral.
Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a dénoncé, selon Vox Populi, ‘’une volte-face […] inexplicable’’ de la CDC.
‘’La tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’
‘’C’est par voie de presse que nous avons appris que la CDC avait décidé de nous retourner notre chèque’’, a expliqué M. Daffé au même journal, jugeant inacceptable cette façon de la Caisse des dépôts et consignations de lui notifier le rejet de la caution d’Ousmane Sonko.
L’info constate qu’‘’après le rush à la DGE, c’est le désert à la CDC’’.
Il rappelle que plus de 200 candidats à la candidature avaient pris d’assaut les locaux de la Direction générale des élections pour retirer leurs outils de collecte de parrains.
‘’Moins de 10 dépôts de caution’’ ont été dénombrés à la CDC ‘’en trois jours’’, signale L’info.
‘’Gros nuages sur la présidentielle’’, titre WalfQuotidien.
Malgré les assurances données par le président de la République sortant, Macky Sall, ‘’des inquiétudes planent sur la sincérité du scrutin, avec la nouvelle composition de la CENA (Commission électorale nationale autonome), le logiciel de décompte des parrainages et la volonté du régime d’écarter le candidat Ousmane Sonko’’, s’inquiète-t-il.
Papa Moussa Saliou Guèye, enseignant-chercheur en droit public, partage l’inquiétude de WalfQuotidien, dans les colonnes duquel il affirme que ‘’la tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’.
Le Soleil publie en exclusivité l’intégralité d’un document du Conseil constitutionnel. Il s’agit d’une ‘’décision […] fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidature et les règles de fonctionnement de la commission de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
«SI J’ETAIS PRESIDENT…»
Ce jeudi 30 novembre 2023, Abdourahmane Diouf, leader du parti Awalé, a tenu une conférence de presse au Grand théâtre de Dakar dans le cadre de la présentation de son programme pour la prochaine présidentielle
Ce jeudi 30 novembre 2023, Dr Abdourahmane Diouf, leader du parti Awalé, a tenu une conférence de presse au Grand théâtre de Dakar dans le cadre de la présentation de son programme pour la prochaine présidentielle. L’événement a également servi de lancement pour la vente de ses onze ouvrages, qui résument son travail intellectuel pour développer le Sénégal et l’Afrique.
La conférence de presse a rassemblé des journalistes et des militants du parti Awalé, offrant une tribune au leader de Awalé pour répondre aux questions de la presse. L’agriculture, un sujet d’actualité avec le début de la campagne agricole, a été particulièrement abordée lors de cette conférence.
Dr. Abdourahmane Diouf a souligné les défis de la conservation des oignons et a exhorté l’État à faire preuve de patriotisme économique. Il a déclaré : «Si j’étais président de la République, je soutiendrais les agriculteurs engagés dans la culture de l’oignon en les subventionnant, en leur offrant plusieurs entrepôts de stockage et en les encourageant à atteindre l’autosuffisance en oignons en deux ans.»
En parallèle à cette présentation, le parti Awalé, en collaboration avec la coalition ABDOURAHMANE2024, a organisé une cérémonie de levée de fonds pour le dépôt de la caution du candidat, après avoir réussi à collecter les parrainages nécessaires. Cet événement sans précédent au Sénégal et probablement en Afrique marque une transparence totale dans le financement de la campagne du candidat Ass Abdourahmane Diouf. Selon sa cellule de communication, tous les frais de campagne du candidat seront exclusivement couverts par les fonds collectés.
Les onze ouvrages de Dr. Abdourahmane Diouf résument son travail intellectuel et détaillent sa vision pour le Sénégal qui se décline autour de thématiques fortes telles que «sénégaliser le Sénégal», «Sénégal d’abord» et «démocratie de concordance».
S’agissant du « fund raising », il reflète la volonté du parti Awalé de collecter les fonds nécessaires pour financer la campagne du Dr Abdourahmane Diouf de manière transparente et participative, marquant ainsi une avancée majeure dans la politique sénégalaise
La présidentielle de 2024 s’annonce donc prometteuse avec Dr. Abdourahmane Diouf, le temple de l’art oratoire qui présente un programme solide, étayé par sa vaste expérience et ses travaux intellectuels, un candidat jeune qui se dit prêt à mener le Sénégal vers de nouveaux horizons.
ABDOURAHMANE DIOUF LIVRE SES CLÉS DU DEVELOPPEMENT DU SENEGAL
Le niveau des débats était particulièrement élevé hier lors de la rencontre entre le président de Awalé et les journalistes. Dr Abdourahmane Diouf exposait, hier, ses 11 ouvrages qui résument son programme politique pour la présidentielle 2024
Le président du parti Awalé, Dr Abdourahmane Diouf, nourrit de grandes ambitions pour le développement de l’Afrique et notre pays. Candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, l’ancien secrétaire exécutif du Club des investisseurs du Sénégal (ICS) a résumé son offre politique pour le développement social et économique du Sénégal à travers 11 livres qu’il a présentés, hier, à la presse.
Parcours international
Le niveau des débats était particulièrement élevé hier lors de la rencontre entre le président de Awalé et les journalistes. Dr Abdourahmane Diouf exposait, hier, ses 11 ouvrages qui résument son programme politique pour la présidentielle 2024. A en croire le candidat déclaré à ce scrutin majeur, tous ses écrits parlent du processus de développement économique de l’Afrique, en général, et en particulier du Sénégal. « J’ai un parcours international. Abdourahmane vous présente son programme à travers ses œuvres. Tout ce j’ai écrit est en rapport avec le développement de l’Afrique. C’est pourquoi j’ai décidé de partager avec les Sénégalais ma vision politique » a déclaré d’emblée le président de parti Awalé. Qui dit avoir investi ses propres fonds pour la production de ses bouquins. Parmi ces livres, « L’Afrique et le droit à la différence dans les négociations commerciales ». Dans cet ouvrage, l’auteur soutient que notre continent a été dupé sur les accords de partenariat qu’il a signés. Pour cause, selon lui, il n’y a eu aucun expert africain associé aux accords. Il promet de corriger cela s’il bénéficie des suffrages de nos compatriotes au soir du 25 février prochain. Autrement dit, il compte redonner à l’Afrique sa place dans le concert des continents. « J’ai dénoncé cette duperie dans cette œuvre. Je suis le deuxième Africain saharien qui a produit sa thèse sur le commerce international. Si je suis élus président de la République du Sénégal, je ferais montre de rigueur dans la signature de ces accords de partenariat. Et je redonnerais à notre pays sa véritable place dans le monde » promet le candidat à la présidentielle.
« Stratégie de politique commerciale du Sénégal »
Après avoir enquêté dans différents secteurs de l’activité économique nationale, Dr Abdourahmane Diouf préconise d’abord la commercialisation de la production locale. Plus exactement, il va demander de faire un break au niveau des importations pour permettre aux producteurs locaux d’écouler leurs produits. Autrement dit, favoriser le patriotisme économique. « Il s’agira de subventionner les acteurs de la production locale en mettant à leur disposition des magasins de stockage. Je ferai de Kaolack la capitale économique du pays, une fois élu président de la République. Je promouvrai commercialisation de l’arachide, la création d’emplois, la transformation industrielle » a-t-il ajouté. Dans le livre intitulé « Dispositifs juridiques de la zone de libre-échange continentale (Zlecaf) », Dr Abdourahmane Diouf soutient que, pour une fois, l’Afrique a compris ses erreurs en mettant en place cette initiative et n’en déplaise aux Occidentaux. «L’Afrique ne se retrouvait pas au niveau du commerce international. C’est pourquoi je suis d’accord sur la création de la Zlecaf. J’ai pris ma plume et j’ai exposé ça. Le Sénégal doit se retrouver dedans. Les avantages sont nombreux, l’expertise locale est là. Elle ne manque pas » assure le leader de Awalé.
«Promotion des investissements et des exportations du Tchad
L’ancien rewmiste soutient que c’est le Tchad qui l’a choisi. Il a la même vision pour son pays. « Ce pays, la majeure partie de ses cadres sont sortis de l’Ucad. J’ai travaillé au niveau du ministère du Pétrole en Tchad. En 2021, avec la mort du président Idriss Deby Itno, il y a eu une transition. Ils m’ont appelé pour une collaboration afin de faire la promotion du pays. Je faisais la chronique juridique institutionnelle» a expliqué Dr Abdourahmane Diouf qui présidait une cérémonie de levée de fonds pour son parti Awalé en direction de la présidentielle 2024.
Baadoolo - 2 ans, dedans !
Bés bi (Bb) est un bébé qui marche à son rythme. Il ne court pas encore, ce n’est pas une course d’ailleurs dans la quête d’informations. Il y va tout doux. E-Media l’a enfanté et le couve bien depuis ce premier cri du 1er décembre 2021. Mais ce bébé est si beau et si fidèle à la vérité que les Sénégalais commencent à l’adopter. Il grandit quand même en sagesse ! «Deux ans, deux dents», dit-on. Mais Bés bi, c’est 2 ans, dedans. Dans le lot des meilleurs, des aînés. Joyeux anniversaire !
Fin du marathon budgétaire : Moustapha Ba s’engage à prendre en charge les préoccupations desdéputés
Après 32 jours de débats et de discussions, l’Assemblée nationale a adopté, hier, le projet de loi de Finances de l’année 2024 portant sur 7003,6 milliards de FCFA. Au terme de la session, le président de l’Assemblée Amadou Mame Diop et le ministre en charge des Relations avec les institutions, Samba Sy, ont adressé leurs vives félicitations aux députés et ministres. D’après le ministre des Finances et du budget, le «débat a été vif parfois virulent et à la fin c’est le Sénégal qui gagne». Mamadou Moustapha Ba ajoute avoir soigneusement écouté le plaidoyer des députés. De nombreuses préoccupations soulevées par ces derniers et qui n’étaient pas prévues seront prises en charge au cours de la gestion 2024.
Manifestation Le Saes se radicalise
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a battu le macadam, hier, au sein l’Université Cheikh Anta Diop pour réclamer l’ouverture sans condition du temple du savoir. La structure avait également déclaré «Journée morte» ce jeudi 30 novembre en cessant toute activité pédagogique. L’université est fermée depuis les violentes manifestations du mois de juin dernier qui ont vu certains de ses bâtiments incendiés. Les enseignants et les étudiants réclament la reprise des cours.
Après le refus de fiches de parrainage par la Dge La Cdc retourne à Sonko sa caution
Ayib Daffé avait donc jubilé très tôt en annonçant, hier, avoir déposé la caution de 30 millions et reçu sa quittance. En effet, quelques heures plus tard, c’est le chargé de la communication de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) qui a annoncé que le leader de l’ex-Pastef ne peut déposer une caution. «La Cdc a retourné à M. Daffé le chèque qu’il a déposé. Après vérification, nous avons constaté que M. Sonko ne figure pas sur les listes électorales», a dit Matar Diop. Un rejet comme celui de la Direction générale des élections qui a refusé de remettre des fiches de parrainage à l’opposant radié des listes électorales. Sonko risque donc de déposer un dossier avec deux pièces manquantes, suffisant pour invalider sa candidature.