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17 juin 2025
QUATRE ANS APRES LA CHUTE DE IBK, OU EN EST LE MALI ?
Ce 18 août, quatre ans sont passés depuis le coup d’État ayant renversé Ibrahim Boubacar Keïta, plaçant le colonel Assimi Goïta à la tête du Mali. Les élections ont été repoussées, la situation sécuritaire s’est aggravée, et l’économie demeure en crise.
Ce 18 août, quatre ans sont passés depuis le coup d’État ayant renversé Ibrahim Boubacar Keïta, plaçant le colonel Assimi Goïta à la tête du Mali. Les élections ont été repoussées, la situation sécuritaire s’est aggravée, et l’économie demeure en crise. Le point sur quatre ans de transition.
18 août 2020-18 août 2024. Ce jour marque le 4e anniversaire du renversement de IBK suite à un coup d’État militaire, installant le Mali dans une transition politique dirigée aujourd’hui par le colonel Assimi Goïta. Quatre ans après, des attentes subsistent sur les engagements des autorités militaires.
Après le coup d’État d’août 2020, une période de transition de 18 mois a été fixée à partir de septembre 2020. Toutefois, en mars 2022, cette période entrecoupée par la rectification de la transition en mai 2021, a été prolongée de 24 mois, ce qui avait conduit à la levée des sanctions économiques imposées par la Cédéao.
En septembre 2023, l’élection présidentielle, initialement prévue pour février 2024, a été reportée en raison du vol présumé de données biométriques par une société française. Bien que les autorités aient affirmé avoir récupéré ces données, aucune nouvelle date pour les élections n’a été fixée depuis lors. Ce qui continue d’alimenter l’incertitude quant au retour à un régime civil.
Sur le plan sécuritaire, le Mali fait face à une aggravation des violences. Les attaques jihadistes se sont multipliées, passant de 583 en 2020 à plus de 900 en 2023. Les tensions intercommunautaires se sont également intensifiées, exacerbant une situation déjà critique. De plus, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après dix ans de présence, a mis fin à ses opérations en décembre 2023, laissant un vide sécuritaire important. Le retrait des forces françaises de l’opération Barkhane, complété le 15 août 2022, a également contribué à cette détérioration de la sécurité, marquant la fin d’une coopération militaire clé pour le pays. Pour y faire face, le pays a renforcé sa coopération avec la Russie, faisant dans le même temps recours à des instructeurs russes, qualifiés de mercenaires du groupe Wagner par les chancelleries occidentales.
De plus, l’économie malienne, déjà fragile, a subi un coup dur avec les sanctions économiques imposées par la Cédéao en 2022. La croissance, initialement prévue à 0,9 % en 2021, a plongé dans la récession en 2022 avec un taux de -1,2 %. Les tentatives du gouvernement pour relancer l’économie n’ont pas réussi à inverser la tendance.
Parallèlement à cette situation, les autorités sont accusées de violations des droits de l’homme, avec des arrestations arbitraires et une répression accrue des voix dissidentes.
MPOX, L'EUROPE DOIT SE PREPARER
Les pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen doivent se préparer en vue d'une hausse des cas de mpox, a déclaré vendredi 16 août le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Les pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen doivent se préparer en vue d'une hausse des cas de mpox, a déclaré vendredi 16 août le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
L'agence "recommande aux autorités sanitaires de maintenir un niveau élevé de planification de leur préparation (...) afin de permettre une détection et une réponse rapides à tout nouveau cas", a-t-elle précisé dans un communiqué cité par Franceinfo.
Les premiers cas hors d'Afrique ont été détectés en Suède et au Pakistan cette semaine, l'OMS avertissant que le continent européen devrait connaître davantage de cas importés dans les prochains jours, précise le média français.
La probabilité d'infection pour les personnes en provenance d'Europe se rendant dans les zones touchées, et qui ont des contacts étroits avec les communautés touchées "est élevée", a averti l'ECDC dans son communiqué. Elle estime "très probable" que les pays européens soient confrontés à une augmentation de cas importés de clade 1 "actuellement en circulation en Afrique", indique la même source.
Au total, 38 465 cas Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès.
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BONNE ENTREE EN MATIERE DES LIONNES QUI DOMINENT LA HONGRIE
Une première victoire pour les filles de Coach Otis Hughley
Les lionnes du Sénégal démarrent bien le tournoi de pré-qualification à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2026. Ndioma Kane et ses coéquipières ont battu ce lundi la Hongrie (63-61). Une première victoire pour les filles de Coach Otis Hughley.
Par Me François JURAIN
ILS SONT BIEN MORTS A CAUSE DE LA FRANCE!
POUR ou A CAUSE DE? Il serait quand même grand temps que la vérité éclate au grand jour, cette vérité en fait que tous les gens de bonnes foi connaissent.
POUR ou A CAUSE DE? Il serait quand même grand temps que la vérité éclate au grand jour, cette vérité en fait que tous les gens de bonnes foi connaissent. D’un côté, des valeureux soldats qui sont allés se battre, au risque de leur vie (car les places qu'on leur avait attribuées dans cette guerre, n'étaient pas au fond du front, mais bien devant, la place de ceux qui tombent en premier) et venaient, peut-être un peu énervés, nul ne sait, mais il y a de quoi, réclamer leur juste dû qu'ils n'auraient même pas dus être contraints de réclamer. De l'autre côté, un militaire fou et raciste, qui ne leur accordait même pas un soupçon de considération, et qui les a fait abattre, comme des animaux, certainement dans un grand éclat de rire. Quand on est fou, raciste, on est aussi con, ça marche ensemble, et dépourvu de toute humanité. Les uns sont morts, enterrés à la va-vite dans une fosse commune pleine à ras bord. L’autre a été, certainement si cela n'avait pas déjà été fait, décoré de la légion d'honneur.
Voila la triste réalité, que tout le monde connait, mais que certains veulent ne pas voir, ne pas entendre, et ne pas savoir. Alors, on applaudit des deux mains lorsque le Président MACRON reconnait que cinq soldats africains sont "morts pour la FRANCE"? A l'hypocrisie, était-il besoin de rajouter de la bêtise? Ces guerriers, qui n'avaient rien à faire là-bas, en FRANCE, car ce n'est pas leur pays, ils n'étaient en rien concernés par ce conflit, que l'on est venu chercher, dans l'espoir qu'ils se feraient tuer à la place d'autres, blancs ceux-là, ne sont pas morts POUR la FRANCE. Non, ils sont morts A CAUSE DE LA FRANCE, ce qui n'est pas pareil, voire même très différent.
Alors, tout ce temps pour reconnaitre que certains "coloniaux" se sont conduits d'une manière abominable, comme des criminels, qu'en tant que militaires, ils auraient dû être fusillés sur le champ, la FRANCE, dans cette histoire, ne s'en sort pas glorieuse. Et il serait grand temps que les historiens sénégalais - hé oui, Monsieur le Président MACRON, au SENEGAL, il n'y a pas que des parrains mafieux, pour lesquels vous semblez avoir beaucoup d'affection, il y a aussi des chercheurs, des professeurs, érudits, des historiens qui sont capables de mener à bien avec leurs collègues français, les travaux nécessaires à la manifestation de la vérité pour peu que vous leur laissiez la possibilité d'accéder aux archives "secrètes"- pourquoi secrètes d’ailleurs ? Auriez-vous quelque chose à cacher ?-. Quand même, un peu de décence et de dignité, parfois, cela ne fait pas de mal, et la FRANCE s'en sortirait grandie.
Personnellement, je suis vieux et blanc, je suis scandalisé et outré du comportement de mon pays d'origine dans cette affaire. Alors, Monsieur le Président MACRON, comprenez-vous qu'un jeune et noir soit révolté? Si un jour, sait-on jamais, vous vous posez la question de savoir pourquoi les Africains n'ont plus trop envie de voir la FRANCE, sur leur territoire, venez, on vous expliquera!
On annonce votre visite pour la commémoration de ce douloureux évènement. D’avance, je sais que vous allez faire un beau discours, il n'y a que cela que vous savez bien faire. Mais eux, ce qu'ils veulent, c'est connaître l'exacte vérité de ce qui s'est passé. Ce que l'on veut tous, c'est la confirmation que ce que l'on doutait que cela ce soit passé, le comble de l'horreur, s'est bien passé. C'est tout.
Alors, du cinéma, il va y en avoir, des tremolos dans la voix du Président Français, pas de problème, on sera servi. Ne manquera qu'une chose de la part de ce Président: de la dignité face à un crime odieux, scandaleux, ordonné et dirigé par un militaire de l'armée Française. C'est dommage.
LES LIONNES EN RODAGE A KIGALI
L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal défiera celle de la Hongrie ce lundi à 9h Gmt pour sa première sortie dans le tournoi pré-qualificatif à la Coupe du monde prévu du 19 au 25 août à Kigali (Rwanda).
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 19/08/2024
L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal défiera celle de la Hongrie ce lundi à 9h Gmt pour sa première sortie dans le tournoi pré-qualificatif à la Coupe du monde prévu du 19 au 25 août à Kigali (Rwanda). Les Lionnes tenteront de faire bonne figure dans une poule relevée pour une compétition où il sera plis question de préparation au prochain Afrobasket.
Après plus de deux semaines de préparation, les Lionnes descendront dans l’arène de la Bk Arena de Kigali pour leur première rencontre dans ces éliminatoires de la Coupe du monde féminine 2026 à Berlin (Allemagne). Le groupe des 12 retenu par Otis Hughley Jr a certes fière allure et essaiera de bousculer la hiérarchie même si c’est loin d’être gagné d’avance.
Si elles défendront crânement leurs chances face à des adversaires qui leur sont supérieurs sur le papier, ce tournoi sera beaucoup plus une question de préparation en direction de l’Afrobasket 2025 pour les partenaires de Yacine Diop, nouvelle capitaine, comme l’avait indiqué leur entraineur. «Il s’agit d’une compétition très difficile. Mais quand nous retournerons à l’Afrobasket 2025, elles auront de l’expérience, ce qui va peser sur la balance. Donc, n’attendez rien de l’étape de Kigali, c’est très tôt.
L’objectif est la première place à l’Afrobasket. (…) Le premier match, c’est contre la Hongrie, numéro 4 mondiale. La FIBA est une organisation européenne. La plupart des gens qui la contrôlent, c’est des Européens. Le deuxième match, c’est le Brésil, qui a même battu les USA. Là, il ne faut rien espérer non plus. C’est juste la bonne pratique qui nous intéresse. Le troisième adversaire, Les Philippines, a battu la Chine pour la première fois depuis 1970. Elles sont très bonnes mais il y a une chance. Il y a une chance pour gagner tous les matchs, mais pour les deux premiers, c’est très infirme», avait indiqué Otis Hughley Jr lors de sa présentation.
L’ancien coach du Nigeria compte utiliser cette compétition comme leitmotiv pour trouver la meilleure composition, développer de jeunes joueuses et leur donner une expérience des grands tournois. Cette première contre les Hongroises sera cependant une belle opportunité pour jauger les Lionnes dans un parquet qui n’est pas inhabituel pour certaines avec la présence de 7 vice-championnes d’Afrique 2023(Cierra Janay Dillard, Yacine Diop, Fatou Pouye, Mathilde Aicha Diop, Arame Niang, Fatou Babou Diagne et Madjiguène Sène) sur la liste des 12 retenus par le technicien américain.
Pour rappel, chaque tournoi (Mexico et Kigali) sera composé d’une phase de groupes (deux groupes de quatre équipes chacun), suivie de demi-finales et d’une finale. Chaque groupe comportera une équipe de chacune des quatre régions. Les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales et celle qui remportera le tournoi se qualifiera pour les Tournois de Qualification pour la Coupe du Monde Féminine FIBA 2026 qui auront lieu en mars 2026.
Programme
Lundi 19 aout 2024 Bk Arena de Kigali
9h00 Hongrie - Sénégal
Liste des 12 joueuses sélectionnées
Meneuses : Cierra Janay Dillard (Melbourne Tigers, Australie), Maty Fall (Bihorel Basket, France), Sabou Ndiaye Guèye (Florida University, USA)
JOUER UN MATCH EN SELECTION EST L'UN DE MES PLUS BEAUX RÊVES
Dans cet entretien facilité par un partenariat avec la Ligue de Football professionnel française, Arouna Sanganté s’est bien défendu. Le capitaine du Havre AC parle du niveau du championnat d’élite de la France, de ses ambitions.
iGFM (Dakar) Dans cet entretien facilité par un partenariat avec la Ligue de Football professionnel française, Arouna Sanganté s’est bien défendu. Le capitaine du Havre AC parle du niveau du championnat d’élite de la France, de ses ambitions. Il évoque également sa carrière internationale avec le Sénégal, les Jeux Olympiques Paris 2024 qu’il a raté de peu…
Vous démarrez la nouvelle saison de Ligue 1 contre le champion en titre, le Paris Saint-Germain (PSG). N’est-ce pas un bon challenge pour commencer ?
C’est une belle première affiche. Parce qu’on reçoit le Paris Saint-Germain et on démarre la saison à la maison. Maintenant, l’enjeu va être gros, parce que tu commences par un gros. Et si tu arrives à faire un bon résultat, ça te mène directement dans le bain pour la suite.
Pour votre deuxième saison en Ligue 1, quelles vont être vos ambitions et celles du club ?
En Ligue 1, pour ma deuxième saison, personnellement, j’ai commencé par ça, c’est de prendre le plus d’expérience. C’est l’occasion de m’épanouir un peu plus, connaître un peu plus le championnat, m’affirmer en tant que capitaine. Et l’objectif est de rester en Ligue 1 pour l’année qui va suivre encore, ce qui veut dire se maintenir et gagner le maximum de matches possibles en appliquant nos nouveaux principes de jeu.
Est-ce que le Havre a les moyens de bousculer la hiérarchie cette saison ?
Pour cette saison, je suis confiant. Parce qu’il y a l’arrivée du nouveau coach. Le staff et le groupe sont restés les mêmes. On a fait une bonne fin de saison. Donc, je suis confiant pour ce début de saison. Les matchs de préparation, les entraînements nous mettent en confiance. Maintenant, on va faire le nécessaire pour gagner plus de matches et se maintenir. Parce que c’est très important pour nous, en tant que club doyen, de pouvoir rester dans ces championnats élites qui nous permettent d’être mieux médiatiquement et financièrement pour la suite. Et c’est très important.
A 21 ans, vous avez été le plus jeune capitaine de la Ligue 1 la saison passée. Quel est le message que vous en décodez ?
Il n’y a pas d’âge pour être leader. Ça peut être 16, 20 ou même 30 ans, 40 ans. Ce rôle, je le prends à cœur, j’essaie de faire de mon mieux, de demander conseils à gauche et à droite pour être le meilleur capitaine que je puisse être. Ce n’est pas évident. Mais, c’est faisable pour tout le monde.
Trouvez-vous que vous faites un bon capitaine ?
Je ne suis pas le meilleur, mais je fais de mon mieux. C’est ça le plus important.
Après votre belle saison, il y a eu des rumeurs de transfert en Italie. Qu’en est-il réellement ?
Il y a des approches de plusieurs clubs. Mais, aujourd’hui, la réalité, c’est que je suis encore au club. Mon projet est de me projeter sur ce match de ce vendredi et sur la saison qui va suivre. Pour l’instant, il n’y a pas de départ prévu ni de questions à se poser. Je suis encore au Havre.
N’est-ce pas une bonne idée de rester en Ligue 1 une saison supplémentaire pour grandir ?
On est dans un bon championnat. C’est le meilleur en France. Je suis dans mon club où j’ai été formé, où la formation est bonne. Les entraînements sont bons. Pour moi, c’est un palier de plus que je peux passer. Donc pourquoi pas !
Comment trouvez-vous le niveau de la Ligue 1, est-ce que c’est un champion qui vous fait progresser ?
Ça change beaucoup. Parce qu’en Ligue 2, ce n’était pas les mêmes critères, ni les mêmes attentes. Là, c’est plus précis, c’est plus professionnel. Il y a beaucoup plus de qualités. Et ce qui en ressort, c’est que la Ligue 1 a énormément de gros enjeux. C’est un championnat qui est vraiment top au niveau mondial. La Ligue 1 est vraiment bonne.
Peut-on dire que la Ligue 1 a été une bonne vitrine pour vous, puisque le Sénégal vous a découvert et vous avez eu des convocations en Equipe nationale ?
Elle est top. Il y a beaucoup de visibilité comme vous avez pu le voir avec des joueurs qui proviennent de partout et qui sortent de la Ligue 1, et aussi comme beaucoup de faits de match. Franchement, c’est un top championnat qui produit et forme énormément de joueurs. C’est ce qui m’a permis d’être sélectionné par Aliou Cissé ces derniers temps. C’est grâce à mes performances collectives et individuelles que j’ai pu passer ce cap que je voulais franchir. C’est très bien pour moi.
Vous avez eu deux convocations en Equipe nationale, mais vous n’avez toujours pas eu l’occasion de saisir votre chance parce vous êtes souvent forfait à cause des blessures ?
C’est ça. Maintenant, je suis très content d’avoir été appelé deux fois. Malheureusement, il y a eu ce fait que l’on ne contrôle pas, la blessure. Mais le coach (Aliou Cissé) a confiance en moi, donc je donnerai toujours le meilleur. J’espère que la prochaine fois sera la bonne. En tout cas, j’attendrai mon moment quand il viendra. Mais je m’y prépare bien et je suis prêt.
Pensez-vous pouvoir avoir une place de titulaire en Equipe nationale avec le niveau de concurrence qui s’y est installé ?
Il y a beaucoup de grands noms. Des joueurs à fort potentiel qui jouent dans de bons championnats avec une personnalité. Humainement, ils sont très corrects. C’est de là que je m’inspire. Quand je regarde le niveau de la nation, c’est encourageant. Je vais essayer de faire mon petit trou et pourquoi pas avoir ma chance et prendre ma place parce que ça serait un des plus beaux rêves pour moi de pouvoir jouer un match avec la sélection.
En attendant votre premier match avec les «Lions», comment s’est passé votre intégration dans la ‘’Tanière’’ ?
Ils m’ont bien accueilli. Tout le monde, c’est-à-dire le staff et les joueurs, m’a mis à l’aise. C’est vraiment encourageant et ça facilite. Parce que quand vous êtes mal intégré, c’est plus compliqué. Ça paraît long et compliqué. Mais, ils ont géré. Ils m’ont mis dans le bain et j’espère que le meilleur reste à venir.
Avez-vous des anecdotes sur vos premiers pas en Equipe nationale du Sénégal, qui a facilité votre intégration ?
Je connaissais déjà Pape Guèye avec qui j’ai joué en réserve au Havre. Grâce à lui, ça a été plus facile, parce que j’avais un repère. Il était déjà un gars sérieux dans le groupe. Ensuite, j’ai commencé à me mélanger avec tout le monde, parce qu’il ne faut pas rester seul dans son coin. On joue tous pour la même nation, on défend les mêmes causes. Idrissa Gana Guèye m’a vraiment fait sentir que j’ai ma place dans le groupe.
Idrissa Gana Guèye vous a-t-il appris à danser le Mbalax sénégalais ?
(Rires), non il ne m’a pas appris à danser, justement il voulait me défendre, c’est comme ça.
Jouer sous les couleurs du Sénégal représente quoi pour vous ?
Ce qui est différent, c’est que tu joues pour ton pays, ton peuple et pour la nation. C’est vraiment pour le cœur que tu joues, donc sur ça, c’est différent de ton club. Même l’engouement du stade, les gens qui ne font que danser, c’est autre chose. C’est à vivre. C’est vraiment intéressant de pouvoir passer par des matchs internationaux.
Avec l’Equipe du Sénégal des moins de 23 ans, vous avez raté la qualification aux Jeux Olympiques. Est-ce que vous avez eu des pincements au cœur en regardant à la télé cette compétition qui a fait vibrer Paris pendant trois semaines ?
J’ai eu des regrets en suivant cette compétition. Parce qu’on était à un match près de faire la Can (Can U23 organisé au Maroc en juillet 2023) qui nous aurait permis de faire les Jeux Olympiques. C’est sûr qu’on a des regrets, mais bon, on ne peut pas revenir en arrière malheureusement. On aurait dû faire le nécessaire quand on le pouvait encore. Je suis assez dégouté de ne pas avoir pu faire les JO qui ont été vraiment incroyable. Je me voyais déjà dedans, mais malheureusement, ce n’était pas le cas.
Il semble que vous avez comme model de défenseur, Antonio Rüdiger. Pourquoi lui ?
Rüdiger, c’est un top défenseur. C’est quelqu’un que je suis depuis que je suis tout petit. Ce que j’ai aimé avec lui, c’est que peu importe où il joue, il a toujours eu la même identité. Il a toujours été agressif et chiant pour tous les attaquants. Même s’il n’a pas toujours eu le niveau qu’il a aujourd’hui avec le Real Madrid, il a toujours été assez chiant et vicieux et c’est ce qui embête beaucoup les attaquants. Sur ça, j’essaie de m’inspirer, mais après je ne peux pas être Rüdiger, je suis moi-même. Dans tous cas, ça va être mon style de jeu. Mais c’est un défenseur qui m’inspire beaucoup et que j’aime regarder.
Est-ce qu’il y a une différence entre vous et Rüdiger ?
Une petite différence entre Rüdiger et moi, je dirai la taille (rire). Après, je n’ai pas encore sa qualité de passe. Il peut mettre des frappes de loin, des passes de derrière sa moitié de terrain qui se convertissent en passes décisives. Sur ça, il faut que je m’améliore et que j’essaie de travailler pour pouvoir réaliser cela.
4E EDITION OSCAR DES TALENTS A MBOUMBA, UN EVENEMENT SOUS LE SCEAU DE L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Culture, agriculture, élevage. Trois secteurs qui seront au cœur de la 4e édition de Oscar des talents, une initiative qui vise à aider les jeunes à exploiter les terres.
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 19/08/2024
«La culture au service de l’agriculture et de l’élevage pour des solutions vers la marche de l’autosuffisance alimentaire». C’est le thème de la 4e édition de Oscar des talents. Un évènement initié par l’artiste et entrepreneur Mor Ngoné Kharma, désormais inscrit dans l’agenda culturel national. Cette année, c’est la commune de Mboumba qui a accueilli les compétitions ce week-end. Des centaines de jeunes venant des toutes les contrées du Sénégal ont rivalisé dans leurs projets autour du triptyque culture-agriculture-élevage.
Culture, agriculture, élevage. Trois secteurs qui seront au cœur de la 4e édition de Oscar des talents, une initiative qui vise à aider les jeunes à exploiter les terres. Ce, pour éviter la voie de la migration irrégulière au Sénégal. Ainsi, des projets seront en compétition pour créer de l’emploi, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Cette année, c’est la commune de Mboumba (Podor) qui a accueilli les compétitions au cours ce weekend. Des jeunes issus de différentes zones du Sénégal ont rivalisé avec des projets sur l’agriculture et l’élevage. Oscar des talents est une rencontre culturelle qui vise à engager les participants, les acteurs institutionnels et de développement à définir des perspectives de réalisations socio-professionnelles à l’endroit des jeunes et des femmes tentées par l’émigration clandestine et l’intégrisme religieux. Ceci, à travers des projets innovants d’entreprenariat par le biais de l’agriculture, de l’élevage et de la culture. Les contours et les objectifs de cette initiative de l’ex-membre du groupe les «Pirates de Dieuppeul», Mor Ngoné Kharma, ont été déclinés, lors d’une conférence de presse.
«Créer de futurs leaders et entrepreneurs»
Ce projet a présenté comme la solution. Car, selon M. Kharma, pour résoudre définitivement la question de l’émigration clandestine, le problème de l’exode rural et la problématique de l’emploi des jeunes et des femmes, la solution n’est «ni occidentale, ni arabe, mais bien sénégalaise». «C’est pourquoi, nous avons l’ambition de prouver à travers cette quatrième édition de Oscar des talents qu’il est possible de créer de futurs leaders et entrepreneurs à travers le triptyque culture, agriculture et élevage», a-t-il ajouté. «Nous avons eu à découper le Sénégal en 5 zones. Il s’agit de Dakar et banlieue ; Louga, Matam et Saint-Louis ; Kaolack Fatick, Diourbel et Kaffrine ; Sédhiou, Ziguinchor et Kolda ; et Tamba et Kédougou. On nous dit souvent que les jeunes ne veulent pas travailler. Mais quand nous avons lancé le projet sur nos différentes plates-formes, c’est des milliers de jeunes qui se sont inscrits en disant qu’ils ont des projets en agriculture, en élevage et dans le secteur de la culture. Ce qui est une satisfaction pour nous», se réjouit le promoteur. L’homme qui se reconnait de par ses longs dreadlocks, confie que «le jeune qui sortira vainqueur par exemple de ce projet à Mboumba, se verra offrir une chaine de solidarité et sera accompagné par des jeunes qui sont à Louga, Matam et Saint-Louis. Mais aussi par des techniciens de surface, des gestionnaires de projets, des community managers, des transformateurs, etc. Donc, toutes ces personnes vont être au service de l’agriculture et de l’élevage».
«Atteindre un million d’entrepreneurs agricoles et en élevage dans 3 ans»
Il précise également qu’au sortir de l’évènement, dans chaque commune, 6 jeunes porteurs de projets seront sélectionnés. À l’issue de cet Oscar, le projet prévoit de mobiliser 1 million de jeunes entrepreneurs sur les trois ans à venir pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. «Dans chaque maison au Sénégal, il y’a au moins 10 personnes donc, 600 personnes qui sont activées pour cette année. La prochaine édition, nous voulons le triplé. Et dans trois ans, nous voulons atteindre un million de jeunes entrepreneurs agricoles et un million de jeunes entrepreneurs en élevage. Et c’est possible par une chaine de solidarité, de confiance et de créativité», estime le compagnon de Abou, Nguess et Medoune. Qui insiste sur le fait que le but de Oscar des talents, c’est de «décourager ces jeunes qui s’engagent dans des voyages périlleux à travers l’océan ou le désert, mais aussi de contribuer à freiner l’exode rural».
ME SADEL NDIAYE, MAIRE DE MBOUMBA «QUE NOS JEUNES N’AIENT PAS HONTE DE SE METTRE DANS L’AGRICULTURE»
«J’apprends avec surprise que beaucoup de jeunes de Mboumba se sont inscrits sur la plateforme. Et que c’est sur la base de l’intérêt que les jeunes prêtent à cette initiative que les promoteurs de Oscar des talents ont choisi notre commune. On s’est dit qu’il faut bouger nous aussi. A Mboumba, il n’y a ni hôtel, ni restaurant, on s’organise à l’Africaine. Cet hymne à la culture, à l’agriculture et à l’élevage est un élément intéressant. Que nos jeunes n’aient pas honte de se mettre dans des travaux agricoles. Dés fois, ils rechignent à cultiver, ils viennent en ville pour laver des voitures ou faire d’autres activités. Alors que l’agriculture est une activité valorisante, qu’il faut revaloriser. Donc, c’est un message intéressant et cibler la jeunesse c’est important. Je pense aussi qu’il y’a un message tendant à ce que les jeunes retrouvent foi en eux-mêmes. Depuis belle lurette, on parle des pirogues qui ont échoué aux larges des côtes et malgré tout ça continue. Donc, il y a encore du travail à faire sur le plan culturel, idéologique. Voir beaucoup de jeunes s’inscrire dans ce projet me satisfait. Le monde rural est riche, il y’a des terres et de l’eau, il faut encourager les jeunes à se tourner vers la terre.»
ILS SE SONT CONFORTABLEMENT ASSIS DANS L’ANCIEN SYSTEME
Les nouveaux gouvernants avaient promis de déboulonner le «Système». Aujourd’hui, quatre mois après leur accession au pouvoir, le constat de Thierno Alassane Sall est tout autre.
Les nouveaux gouvernants avaient promis de déboulonner le «Système». Aujourd’hui, quatre mois après leur accession au pouvoir, le constat de Thierno Alassane Sall est tout autre. L’invité du jour du "Grand jury" estime, que Sonko et Diomaye se sont plutôt confortablement installés dans le système qu'ils comptaient combattre.
«Je pense que pour l’instant, la nouvelle équipe s’est confortablement assise dans l’ancien système, en a pris tous les oripeaux et est entrain de dérouler. On ne sent pas de changements. Même psychologique significatif.
Le président de la République vient de changer l’ensemble de l’administration du pays avec des nominations principalement dans des postes clés en faisant fi des promesses qu’ils avaient faites. Des promesses qui remettaient en cause cette forme de nomination en faisant des appels à candidature.
Il a fait fi de tout cela et a nommé des gens dans des conditions qui lui plaisent, sans tenir compte parfois, de critères objectifs visibles, compréhensibles, jusqu’à des nominations qui ont choqué l’opinion. Si Macky Sall avait procédé à de tels genres de nominations, ça aurait soulevé des scandales.»
PLUS D'EXCUSE À LA NON-TENUE DE LA DPG
Après la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les députés espèrent voir la Sonko faire sa Dpg avant la dissolution annoncée.
Après la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les députés espèrent voir la Sonko faire sa Dpg avant la dissolution annoncée. La vice-présidente du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar estime que si le Premier ministre ne le fait pas, ce serait une «offense au chef de l’Etat».
Pour son «temps de parole» de 11 à 12h, dans le Jury du dimanche (Jdd) sur iRadio et iTv, Adji Mergane Kanouté est revenue sur les péripéties de la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’était une condition sine qua non brandie par le Premier ministre pour faire sa Déclaration de politique générale (Dpg). La vice-présidente du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), commentant ce dénouement heureux, estime que «les députés immatures sont revenus à de meilleurs sentiments». Elle rappelle que la majorité parlementaire s’était braquée parce que Ousmane Sonko avait refusé de se présenter devant une Assemblée qu’il juge moins légitime qu’un jury populaire. Alors que l’argument des délais prévus par le règlement intérieur était «fallacieux» devant la Constitution. «Nous avions refusé la banalisation de nos institutions», a dit la présidente de l’Uds/A.
«Sonko n’a plus aucun prétexte»
Aujourd’hui que la mise à jour a été faite, elle estime que Sonko «n’a plus aucun prétexte» pour ne pas faire sa Dpg. Surtout que, souligne-t-elle, le Président Diomaye avait demandé à l’Assemblée, à travers son président, de faire procéder à la réactualisation de la loi organique, et assuré avoir convaincu son Premier ministre de renoncer à sa Dpg populaire. «Si Ousmane Sonko ne vient pas à l’Assemblée et décide de ne pas le faire devant cette Assemblée, on pourrait l’assimiler à une offense au chef de l’Etat parce qu’il n’aura pas respecté les instructions de ce dernier», considère la député de Benno. Sur la dissolution annoncée de l’Assemblée, elle souligne que le Président Diomaye est en droit de le faire au-delà du 12 septembre. «Qu’il dissolve ou pas, ça nous est égal», a-t-elle dit. Avant d’insister sur la nécessité pour Sonko de faire sa Dpg : «Nous attendons qu’il nous dise c’est le Projet, quelles sont ses priorités ? Ils nous ont dit qu’ils ont plus de 80 projets de loi dans les tiroirs. Alors, il n’y a plus de prétexte.»
LES TERMES D’UN ACCORD
Le ministre du Travail, de l’emploi et des relations avec les institutions est parvenu à désamorcer la bombe et ramener le calme et la sérénité au niveau de la mine de Massawa exploitée par Sabodala gold operations.
Le ministre du Travail, de l’emploi et des relations avec les institutions est parvenu à désamorcer la bombe et ramener le calme et la sérénité au niveau de la mine de Massawa exploitée par Sabodala gold operations. Yankhoba Diémé était entouré de ses collaborateurs que sont son directeur de cabinet, le directeur général du travail, l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Kédougou.
Pour le vice-président chargé des affaires publiques de Sgo, la paix a prévalu, après des discussions qui ont duré plusieurs jours. «La paix n’a pas de prix. Le protocole d’accord a été signé, lequel consacre la fin du conflit collectif né du Pv de non conciliation dressé par l’inspecteur régional du Travail en date du 3 juin. Il a fallu l’intervention des hautes autorités du pays sous l’impulsion du ministre du Travail, avec la facilitation de notre ministère de tutelle, pour que ce conflit soit résolu. Les autorités, dans le cadre du protocole, nous ont encouragés à créer un comité de dialogue social au sein de l’entreprise pour nous permettre de signer un nouvel accord d’établissement qui va aplanir toutes ces difficultés que nous avons vécues ces dernières années», a dit Abdoul Aziz Sy. Il souligne qu’un «pacte de stabilité» sera mis en place dans le cadre de ce comité pour «engager vers l’avenir dans la concorde, la productivité et le partage des revenus avec toutes les parties prenantes».
«La grève a ralenti la production, mais nous atteindrons les objectifs»
Sur les termes de l’accord, l’ingénieur géologue Chérif Yankhoba Daouda Faye, un des délégués des travailleurs de la Sgo, rapporte : «Les deux parties ont convenu d’abord sur «l’intégration des avantages en nature et de la prime de production pour le calcul des heures supplémentaires pour les cadres, l’intégration des avantages en nature pour les employés non cadres. Ensuite, après d’intenses jours de négociations, cet accord a abouti à l’intégration de la valeur nominale des avantages dans l’assiette de calcul de la gratuité avec un rétro paiement depuis 2017. Et enfin, nous demandions des heures supplémentaires. C’était difficile de faire le cumul des heures supplémentaires depuis 8 ans.» Il indique que cet accord avec l’employeur satisfait les deux parties. «Nous nous réjouissons des accords trouvés qui agréent les deux parties qui permettent de renouer le fil du dialogue avec notre employeur pour atteindre les objectifs. Il reste quatre mois avant la fin de l’année, et chaque année, Endeavour a des objectifs annuels. La grève de quatre jours a peut-être ralenti la production, mais avec l’ensemble des travailleurs motivés, nous atteindrons les objectifs fixés», assure M. Faye.
«Les concessions de Sgo devraient lui coûter près de 6,5 milliards de F CFA»
A l’issue des négociations, le ministre du Travail a rappelé que «le rôle de l’État était d’encadrer, d’arbitrer, de concilier les positions et de ne jamais prendre parti». Yankhoba Diémé estime que les travailleurs ont compris qu’ils ont des droits à défendre mais avec des moyens légaux. «Le plus important dans une crise n’est pas la signature d’un accord, mais la sincérité que vous mettez dans l’accord signé et votre capacité à le mettre en œuvre. Le fait qu’un employeur accepte de revoir le paiement d’heures supplémentaires et de faire de la rétroaction est à saluer. Les concessions faites par Sgo à ses employés devraient lui coûter près de 6,5 milliards de F CFA dont 60 % doivent faire l’objet d’un paiement immédiat. J’invite les délégués des travailleurs à avoir le sens des responsabilités afin que soit préservée la stabilité sociale de l’entreprise», a-t-il plaidé.