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20 juin 2025
LA CDP ALERTE SUR LES VIDÉOS D'ENFANTS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Dans un communiqué, elle note que le dernier incident concerne un enseignant qui a filmé une élève ayant des difficultés de diction et de prononciation, avant de publier la vidéo en ligne.
La Commission de protection des données personnelles (Cdp) exprime sa vive préoccupation concernant la prolifération de vidéos impliquant des enfants sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué, elle note que le dernier incident concerne un enseignant qui a filmé une élève ayant des difficultés de diction et de prononciation, avant de publier la vidéo en ligne sans considération pour l’image de l’enfant concernée.
«La condamne avec la plus grande fermeté ces agissements qui constituent une atteinte manifeste aux droits fondamentaux des enfants, notamment leur droit à la vie privée et à la protection de leur image», a-t-elle déploré.
Face à ces enjeux, la Cdp appelle les professionnels de l’éducation à faire preuve d’une «vigilance accrue» et d’un «sens aigu des responsabilités dans l’usage des technologies numériques en milieu scolaire». Elle appelle également les autorités compétentes à renforcer les dispositifs de prévention et de sanction des infractions liées à l’exploitation de l’image des enfants en ligne.
L’HÔPITAL DE NDIOUM CONFRONTÉ À UN DÉFICIT DE POCHES DE SANG
"La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation", a expliqué Dr Mamadou Ndiaye.
L’hôpital de Ndioum, dans le département de Podor (nord) est confronté à des ‘’situations critiques’’ à cause d’un déficit de poches de sang, a déclaré, mercredi, le docteur Mamadou Ndiaye, chef du Service du laboratoire dudit établissement sanitaire.
‘’L’hôpital de Ndioum est souvent confronté à des situations critiques et urgentes du fait d’un manque de poches de sang. La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation, entraînant des blessés qui perdent beaucoup de sang’’, a-t-il dit.
Le médecin s’exprimait ainsi au terme d’une rencontre axée sur la participation des acteurs des médias dans le développement social.
Il a, à cette occasion, invité les populations locales à participer à des activités de don de sang pour constituer un stock pour l’hôpital.
Le docteur Ndiaye a également précisé que plusieurs services de cet établissement sanitaire inauguré, en 1977, notamment la maternité, la néphrologie, la pédiatrie et la chirurgie, manifestent très souvent leur besoin en poches de sang.
”Il existe de moins en moins de donneurs bénévoles. Dans certains cas, nous sollicitons les accompagnants des malades pour les urgences’’, a-t-il déploré.
Il a toutefois salué l’appui du Conseil départemental de Podor, qui a doté l’hôpital de Ndioum d’une chaîne de froid pour conserver les poches de sang, qu’il a jugées ‘’ très insuffisantes’’.
LE RÉVEIL DE LA MÉMOIRE
Déterminé à reprendre la main sur son histoire longtemps dominée par la version française, le Sénégal multiplie désormais les actes pour imposer sa lecture du drame de Thiaroye. La commémoration du 1er décembre 2024 à Dakar pourrait marquer un tournant
(SenePlus) - Dans un tournant décisif des relations franco-sénégalaises, le massacre de Thiaroye resurgit comme un enjeu majeur, mettant en lumière la nouvelle approche affirmée du Sénégal face à son ancien colonisateur. L'attribution récente par la France de la mention "Morts pour la France" à six tirailleurs africains tués en 1944, révélée par Le Monde le 27 juillet 2024, a suscité une réaction forte de Dakar, signalant un changement profond sur ce sujet sensible entre les deux nations.
Ousmane Sonko, Premier ministre, a saisi l'occasion pour affirmer la position sénégalaise : "Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique." Cette prise de position illustre la volonté du Dakar de reprendre le contrôle de son narratif historique, longtemps dominé par la perspective française.
Le nouveau gouvernement sénégalais, dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye et Sonko, élu sur une promesse panafricaniste, a clairement indiqué son intention de faire de Thiaroye un symbole de sa politique de « rupture » avec l'ancienne puissance coloniale. Un proche de la présidence sénégalaise confie ainsi au Monde : "Si le président vient [aux commémorations], c'est pour faire un discours fort sur Thiaroye et le colonialisme, pas pour rester assis aux côtés d'autres présidents africains."
Cette posture du Sénégal place la France dans une position délicate. L'Élysée, soucieux de préserver ses relations avec Dakar tout en reconnaissant les erreurs du passé, se trouve contraint de recalibrer sa approche. Un interlocuteur proche des dossiers mémoriels au sein du gouvernement français admet auprès du journal Le Monde que "La volonté d'attribuer ces mentions était connue de Dakar. Cela serait une faute politique que de réagir [aux déclarations d'Ousmane Sonko]."
Le Sénégal ne se contente plus de gestes symboliques. Il exige une révision complète de la narration historique, l'accès total aux archives, des réparations concrètes, et la réhabilitation des tirailleurs survivants injustement condamnés. Comme le souligne un observateur sénégalais proche du pouvoir : "Cette affaire concerne le Sénégal et toutes les ex-colonies françaises en Afrique. Il y a un besoin de vérité et de justice."
Cette nouvelle dynamique a des implications profondes pour les relations France-Sénégal. D'une part, elle offre une opportunité de refondation sur des bases plus équitables et transparentes. D'autre part, elle met la France au défi de confronter pleinement son passé colonial, au-delà des gestes symboliques.
La commémoration prévue le 1er décembre 2024 à Dakar pourrait ainsi marquer un tournant décisif. Les autorités sénégalaises envisagent, à en croire des sources du Monde, d'en faire un événement panafricain majeur, en invitant des représentants d'autres pays africains, notamment ceux en rupture avec Paris comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger. La présence éventuelle d'Emmanuel Macron à cet événement, pour lequel Dakar aurait donné un "accord de principe", pourrait être l'occasion d'un discours fort sur le colonialisme et Thiaroye.
Cependant, le chemin vers une véritable réconciliation reste semé d'embûches. L'historienne Armelle Mabon, qui travaille depuis plus d'une décennie sur ce dossier, souligne dans son témoignage au journal Le Monde, l'importance cruciale de l'accès aux archives pour établir la vérité : « Sans l'accès total aux archives, il est impossible de statuer sur le nombre exact de victimes et leur localisation."
Pour la France, l’enjeu est de taille. Il s'agit non seulement de reconnaître les erreurs du passé, mais aussi de repenser essentiellement sa relation avec le continent africain. La manière dont Paris répondra aux demandes du Sénégal concernant Thiaroye pourrait bien définir l'avenir de ses relations non seulement avec Dakar et le reste du continent.
DISSOUDRE L'ASSEMBLÉE NATIONALE, UNE ÉQUATION À MULTIPLES INCONNUES
Bouleverser le calendrier parlementaire en cours pour renouveler dans l'urgence les élus pourrait coûter des millions aux finances publiques, au moment même où le pays est qualifié d'"en ruines" par le Premier ministre
(SenePlus) - Plus de deux mois après son investiture, le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye semble déterminé à gouverner avec les coudées franches. Mais pour cela, il souhaiterait disposer d'une majorité parlementaire qui lui fait défaut actuellement. Ce qui expliquerait sa volonté, selon certaines sources proches du pouvoir, de solliciter la dissolution de l'Assemblée nationale. Une option prévue par la Constitution mais qui soulève aujourd'hui de vifs débats.
En effet, comme le rapporte le site d'information Dakaractu, l'article 87 de la loi fondamentale stipule qu'après deux ans de législature, le chef de l'État peut prononcer la dissolution par décret, après avis du Premier ministre et du président de l'Assemblée. Mais selon Cheikh Oumar Sy, ancien député interrogé par Dakaractu, le timing pose problème. "Le président avait toute latitude depuis juin pour saisir le Conseil constitutionnel mais maintenant, le débat sur la déclaration de politique générale s'est imposé", relève-t-il.
Autre voix dissonante, Samba Dang, député de l'opposition Yewwi Askan Wi, préfère se conformer à la loi qui régit la procédure en cours de saisine du Conseil. Néanmoins, en tant qu'observateur averti, il estime qu'il faut "respecter la clameur populaire" qui a porté le président au pouvoir.
Mais les choses ne sont pas si simples. Car comme le souligne Cheikh Oumar Sy, "le pays est en ruines" dixit le Premier ministre lui-même. Organiser des élections avant le vote du budget risquerait donc de grever davantage les finances de l'État. Mieux vaudrait, selon l'ancien député, achever la session parlementaire entamée.
D'autres voix s'élèvent aussi pour appeler à éviter la précipitation et favoriser la concertation. Ainsi pour Sanou Dione, député non-inscrit cité par Dakaractu, la saisine du Conseil par le chef de l'État "peut éviter les conflits".
Quelle issue à ce débat qui soulève des interrogations sur l'opportunité économique et politique d'un tel scénario ? L'avis des « sages » du Conseil constitutionnel, attendu prochainement, sera déterminant. Et devra résoudre l'équation délicate d'un équilibre entre volonté présidentielle et continuité de l'action parlementaire, dans l'intérêt supérieur du pays.
par Guy Marius Sagna
DITES-MOI QUE JE RÊVE
Est-ce bien Abdou Mbow qui a écrit hier qu’il était « soucieux d’une gestion transparente des deniers publics (.. .) », lui le président du groupe parlementaire dont les membres refusent de rendre compte de plus de 40 milliards de l’Assemblée ?
Dites-moi que je rêve! Est-ce bien le député Abdou Mbow qui a écrit hier qu’il était « soucieux d’une gestion transparente de nos deniers publics et du respect strict des règles (.. .) » lui le Président du groupe parlementaire BBY dont les membres refusent de rendre compte depuis deux ans de la gestion de plus de 40 milliards de francs CFA de l’Assemblée nationale ?
Le gouvernement doit rendre compte. Il rend compte et va continuer de rendre compte et dans cette perspective va vous répondre. Mais monsieur le Président du groupe parlementaire BBY à quand le compte rendu de l’Assemblée nationale ?
Le groupe parlementaire BBY est-il atteint de daltonisme politique pour ne jamais voir les articles 30 et 31 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale (RIAN) du Sénégal ?
L’article 30 du règlement intérieur de l’assemblée nationale (RIAN) du l’Assemblée nationale du Sénégal dispose que « l’assemblée nationale élit en son sein, au début de chaque législature et à la session ordinaire unique de l’année, une Commission de Comptabilité et de Contrôle composée de vingt membres dont les attributions sont définis à l’article 31 ci-après. »
L’article 31 du RIAN dit:
« La Commission de Comptabilité et de Contrôle est chargée du contrôle, de la comptabilité et de la gestion des crédits inscrits au budget de l’Assemblée nationale. À cet effet, un rapport écrit portant notamment sur l’état des crédits et la situation des dépenses engagées doit lui être fourni par les questeurs à la fin de chaque trimestre. La Commission est habilitée à prendre connaissance des documents comptables correspondants.
La Commission de Comptabilité et de Contrôle dépose un rapport trimestriel et le compte annuel sur le bureau de l’Assemblée nationale. Celui-ci doit en communiquer le contenu aux membres de la Conférence des présidents.
La Commission de Comptabilité et de Contrôle, après rapprochement des comptes du trésorier avec la comptabilité tenue par les services de la Questure, rend compte à l’Assemblée, par écrit, au début de chaque session budgétaire, de l’exécution du mandat de contrôle qui lui est confié.
Le compte définitif de chaque gestion est adressé par le président de l’Assemblée nationale au président de la Cour des Comptes. »
Monsieur le président du groupe parlementaire BBY où sont les huit (08) rapports trimestriels et les deux (02) rapports annuels rendant compte de la gestion des fonds de l’Assemblée nationale du Sénégal depuis au moins septembre 2022?
Pendant que le gouvernement du président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et du premier ministre Ousmane Sonko fait du JUB JUBAL JUBBANTI, l’Assemblée nationale BBY fait du DËNG, DËNGAL.
Une autre Assemblée nationale est nécessaire.
Une autre Assemblée nationale est possible.
HAUSSE DU PRIX DE LA VIANDE
Le prix du kilogramme est passé de 3 500 à 4 000 F CFA, voire plus dans certaines localités. Selon les bouchers, cette augmentation est due au prix d’achat très élevé des bœufs.
Depuis quelque temps, le prix du kilogramme de la viande de bœuf a connu une hausse importante, passant de 3 500 à 4 000 F CFA, voire plus dans certaines localités. Selon les bouchers, cette augmentation est due au prix d’achat très élevé des bœufs et leur rareté sur le marché sénégalais.
Actuellement, le kilogramme de viande de bœuf est vendu à 4 000 F CFA ou plus suivant les marchés. Une augmentation constatée au lendemain de la fête de la Tabaski. Interpellés sur les raisons de cette hausse, des bouchers ont souligné que cela est dû à plusieurs raisons. En effet, ont-ils expliqué, le manque de bœufs sur le marché et le coût d’achat élevé des bêtes sont les principales causes de cette augmentation.
"C’est normal que le prix de la viande augmente, car les animaux nous viennent d’ailleurs. Ceux qui sont vendus ici nous proviennent du Mali ou du Burkina Faso. Actuellement, le marché est très désapprovisionné en bœufs. Il y a une baisse drastique depuis un certain temps", a expliqué Cheikh Oumar Ly, un boucher de 35 ans trouvé devant son étal de viande en train de discuter avec d’autres personnes.
À l’en croire, pour transporter le bétail jusqu’à Dakar, les commerçants paient 80 000 F CFA par tête. C’est pourquoi, dit-il, une fois au Sénégal, ces bovins sont forcément vendus très cher. "Nous achetons un bœuf à neuf cent mille ou un million de francs CFA", informe le boucher vêtu d’un t-shirt blanc.
En effet, poursuit-il, la hausse du prix du foin et du ‘’ripasse’’ (NDLR : aliment de bétail) contribue à la cherté de la viande. "Le sac de foin est à 5 000 F CFA. Le sac de ‘ripasse’ est vendu à 16 000 F CFA. Vous voyez combien c’est cher. Donc, une fois à Dakar, chaque jour, ils (les vendeurs) achètent ces aliments pour faire vivre leurs bœufs. Du coup, cela se répercute sur le prix du détail”, a souligné Cheikh Oumar Ly.
Toutefois, il dit espérer qu’avant la fin de l’hivernage, le marché sera bien approvisionné en bœufs et le prix connaîtra une baisse.
Embouchant la même trompette, un autre boucher, Samba Sow, soutient que malgré l’augmentation du prix de la viande, ils perdent pratiquement tous les jours de l’argent. "On peut acheter un bœuf à 900 000 F CFA et se retrouver avec 800 000 ou moins après la vente. Imaginez qu’on soit dans cette situation deux à trois fois, on va fermer boutique. D’ailleurs, beaucoup de bouchers ont cessé d’exercer, parce qu’ils se sont retrouvés sans sou", se désole ce jeune boucher.
À en croire Samba Sow, jusqu’au grand Magal de Touba, le prix va continuer à augmenter. "Je ne pense pas qu’il y aura une baisse, entretemps, car, à quelques semaines du Magal, il y a toujours une tension sur le marché du bœuf", informe-t-il.
De son côté, le boucher Abou Ba soutient que l’augmentation du prix ne les arrange pas, mais ils n’ont pas le choix. Parce que "si le prix est moins cher, on écoule très rapidement le produit, car c’est accessible à tout le monde, mais tel n’est pas le cas aujourd’hui. Il nous faut parfois deux à trois jours pour écouler un bœuf. C’est compliqué. C’est pour vous dire que nous souffrons de cette situation autant que les clients. S’il y a mévente, on est obligé de garder la viande dans les congélateurs. Donc, on va payer de l’électricité, on dépense davantage. L’augmentation nous affecte".
La qualité de la viande remise en question
Dans un autre registre, Abou Ba indique que la viande importée fait partie de ce qui a le plus affaibli leur métier. "Nous demandons aux autorités de stopper l’importation de la viande pour permettre aux bouchers du pays de mener à bien leur travail. Aujourd’hui, une grande partie de la population ne consomme que cette viande dont elle ignore la provenance", lance-t-il.
Au-delà de l’augmentation du prix, les clients se désolent aussi de la qualité de la viande. "Ils ont augmenté le prix ; on n’a pas le choix, on achète. Mais le problème est que maintenant, il est très difficile d’avoir de la viande sans os, car s’ils nous vendent un kilogramme de viande, par exemple, les 500 g sont constitués d’os. On achète cher pour se retrouver qu’avec des os. C’est vraiment désolant", se désole Soda Ndiaye, une mère de famille trouvée en train de gronder un boucher qui lui a vendu deux kilos de viande avec beaucoup d’os.
Amadou Thiam, un père de famille de 64 ans, estime qu’il est inacceptable qu’un kilogramme de viande soit vendu à 4 000 F CFA au Sénégal. "Je viens de Yeumbeul. Là-bas, les bouchers m’ont dit que le kilogramme est à 4 000 F CFA. J’ai refusé d’acheter. J’ai pris un taxi pour venir au foirail, tout en espérant que je pourrais acheter moins cher que d’habitude. Mais, à ma grande surprise, le prix est le même. Je ne serais pas venu ici, si je le savais", se désole-t-il.
D’ailleurs, renseigne-t-il, il a acheté 5 kilos à 20 000 F CFA. Et là, se désole le sexagénaire, "on est arrivé à un stade où les démunis ne vont plus manger de la viande. Il y a bon nombre de familles dont la dépense journalière n’atteint pas 4 000 F CFA pour les frais du repas et du dîner. Est-ce qu’elles pourront en acheter ? Non. Ce qui veut dire que les pauvres n’ont plus le droit de consommer de la viande".
Il est d’avis que si les autorités ne prennent pas cette situation en main, les pauvres vont mourir de faim. "Il faut que les autorités trouvent le plus rapidement possible une solution pour baisser de manière significative les prix des produits alimentaires, notamment la viande, sinon la population va beaucoup souffrir", dit-il.
JO 2024, L'AVENTURE S'ARRÊTE POUR LOUIS-FRANÇOIS MENDY
L’athlète sénégalais Louis-François Mendy a terminé à la troisième place de sa demi-finale du 110 mètres haies, avec un temps de 13″34.
L’athlète sénégalais Louis-François Mendy a terminé à la troisième place de sa demi-finale du 110 mètres haies aux Jeux Olympiques, avec un temps de 13″34.
Actuellement champion d’Afrique en titre, Mendy avait débuté ses olympiades sous les meilleurs auspices en signant un chrono impressionnant de 13”31 lors des qualifications dimanche dernier. Ce temps, le meilleur de sa saison, lui avait permis de terminer premier de sa série.
Combe Seck dernière athlète sénégalaise à entrer en lice, ce jeudi
Combe Seck est la dernière athlète sénégalaise à entrer en lice. Ce jeudi, elle va se lancer pour la troisième série des qualifications à partir de 8h30, au stade nautique de Vaires-sur-Marne.
La céiste sénégalaise Combe Seck, un des deux porte-drapeau du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, va tenter d’obtenir une place pour les demi-finales des épreuves du canoë kayak sprint.
DES CHAUFFEURS SOUTIENNENT LES NOUVELLES MESURES ANTI-CORRUPTION SUR LES ROUTES
Le ministre de l’Intérieur a annoncé l’installation de nouveaux dispositifs pour surveiller les interventions des forces de l’ordre sur la route.
Pour lutter contre la corruption dans la circulation routière le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine a annoncé l’arrivée de nouvelles appareils pour les forces de l’ordre permettant de contrôler à temps réels l’intervention de ces derniers sur la route. Une mesure stricte qui pourrait mettre un terme à certaines dérives notées dans la circulation.
C’est tout le sens des propos de ces chauffeurs de « clando » qui ajoutent, de surcroît, que seuls les gendarmes et les policiers sont responsables des accidents de la circulation.
Amadou Diouf chauffeur de « clando » à liberté 6 déclare : « nous sommes très satisfaits de cette décision du ministre de l’Intérieur car cela participe à la bonne marche du pays mais aussi au bon fonctionnement de la circulation. Je pense que toute personne qui prône le «jub jubbal jubbanti » doit aller dans ce sens parce que nous sommes trop fatigués avec les policiers. Ils nous interceptent juste pour de l’argent sans se fier du code de la route et en cas d’accident, c’est tout le temps nous les conducteurs qui en sommes les auteurs. Or il y a énormément d’accidents qui surviennent juste après l’intervention des policiers qui sont sensés nous obliger à respecter le code de la route ».
Son camarade Fallou Ndiaye, très rassuré par la nouvelle, parle de la relation strictement professionnelle entre forces de l’ordre et conducteurs pratiquement détruite à cause de la corruption. « J’avoue que cela me rassure parce que les policiers ne sont là que pour la sécurité des personnes dans la circulation et nous avons besoin d’eux dans notre métier. Mais c’est la pratique de la corruption qui ternit l’image que nous devrions avoir de l’agent des forces de défense et de sécurité. La corruption dans la circulation routière est très présente et cause énormément de difficultés aux chauffeurs. Parfois, un agent assermenté peut t’arrêter pour un papier manquant mais, au lieu de te corriger selon les textes, il préfère accepter l’argent que tu lui propose. Ce qui peut amener le chauffeur à ne plus s’inquiéter lorsque qu’il n’est pas en règle avec le code de la route. Donc, équiper les policiers de caméras est une bonne chose à mon avis, parce qu’il aura plus de rigueur dans leur travail et les conducteurs respecteront, à leur tour, le code. »
Le chauffeur stationné non loin du rond-point ajoute que cette mesure du ministre de l’Intérieur « peut même participer à la réduction des accidents de circulation parce que beaucoup d’entre nous font du je-m’en-foutisme et c’est la faute aux policiers car ils ne font pas correctement leur travail. »
Pape Ba conducteur de taxi « clando » s’inquiète du manque de suivi dans certains décisions de l’administration. En effet, d’après lui, cette mesure n’est possible que si elle est accompagnée d’un système de suivi par l’Etat du Sénégal. Je ne dirai pas qu’ils en sont incapables parce que c’est l’Etat et ce sont des personnes très compétentes qui gère l’Etat. Donc, c’est bien possible mais, il faut qu’il y ait un système de suivi car nous ne sommes pas dans un pays développé pour pourvoir contrôler tout ce qui se passe sur la route. »
Cependant, il faut reconnaître, à en croire le conducteur Amadou Diouf, que les chauffeurs sont aussi responsables du comportement de certains policiers sur la route. Et le chauffeur de demander à ses camarades de participer à lutter contre la corruption et que « chacun d’entre nous soit conforme au code de la route afin d’éviter les problèmes avec les policiers. »
142 TONNES DE PRODUITS IMPROPRES À LA CONSOMMATION DÉTRUITES À MBEBEUSS
"La consommation de ces denrées peut entrainer des intoxications alimentaires pouvant même créer le cancer’’, a expliqué le médecin-colonel, Maodo Malick Diop.
Malika, 7 août (APS) – Le Service national de l’hygiène a procédé, mercredi, à l’incinération, à la décharge d’ordures de Mbeubeuss, (banlieue de Dakar), de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies entre janvier et juillet 2024, dans la région de Dakar, a constaté l’APS.
‘’Là, nous avons près de 142 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation, saisies dans la région de Dakar que nous venons de détruire. La consommation de ces denrées peut entrainer des intoxications alimentaires pouvant même créer le cancer’’, a expliqué le médecin-colonel, Maodo Malick Diop, chef du Service national de l’hygiène.
Il intervenait en marge des opérations de destruction de ces produits alimentaires impropres à la consommation saisis lors d’opérations de contrôle effectuées dans des marchés, boutiques, magasins et grandes surfaces.
La destruction de ces denrées alimentaires a été organisée avec l’appui technique de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED).
‘’Nos services saisissent de plus en plus des quantités importantes de produits alimentaires impropres à la consommation’’, a-t-il indiqué, tout en assurant que le Service national de l’hygiène privilégie, à travers ses actions, la sensibilisation des consommateurs afin qu’ils évitent ces dits produits.
Il a assuré que ses services vont renforcer les descentes sur les lieux de vente des produits de consommation, mais surtout mener une vaste sensibilisation pour amener les populations à bien vérifier les produits avant utilisation
Le médecin-colonel Maodo Malick Diop a aussi assuré que la loi sera strictement appliquée aux contrevenants.
PARIS 2024, COMBE SECK, DERNIÈRE ATHLÈTE SÉNÉGALAISE EN LICE
Plusieurs fois médaillée en Afrique, elle va tenter, jeudi, d’obtenir une place pour les demi-finales des épreuves du canoë kayak sprint.
Paris, 7 août (APS) – La céiste sénégalaise Combe Seck, un des deux porte-drapeau du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, va tenter jeudi d’obtenir une place pour les demi-finales des épreuves du canoë kayak sprint.
Dernière athlète sénégalaise à entrer en lice, Seck va se lancer pour la troisième série des qualifications à partir de 8h30, au stade nautique de Vaires-sur-Marne.
Les deux céistes les plus rapides des cinq séries seront qualifiées pour les demi-finales, les autres devant reversées en quart de finale.
Combe Seck était porte-drapeau du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture avec l’athlète Louis François Mendy.
Elle est la deuxième céiste sénégalaise à se qualifier aux JO après Kathia Ba, qui a participé à l’édition de 2008 à Pékin.
La sociétaire du club de Ouakam de canoë kayak s’est préparée pendant plusieurs mois à l’ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, en France, dans le Pas-de-Calais.
Plusieurs fois médaillée en Afrique, Combe Seck s’est qualifiée pour les JO de Paris en novembre 2023, grâce à sa médaille d’argent obtenue lors des derniers championnats d’Afrique à Abuja, au Nigeria.
Au stade nautique de Vaires-Sur-Marne, elle va tenter de faire bonne figure pour son apprentissage du haut niveau, en espérant sur un éventuel exploit.