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22 juin 2025
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 29 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Stades, EnQuête, Libération, L'Observateur, Le Soleil
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Baadoolo - «L’Absa» la plus présente
L’autre Première Dame… le pion on dirait. Aawo yaangay xataraayu il parait. Niaarel daal todj na Faraycé. Quand Marie, la première, avait accompagné son mari, pour la première à Paris, la deuxième était «L’Absa» la plus présente. Et cette fois ci, elle était presque la seule présente, tellement elle a noyé le président lui-même. Tia sac bala… Ensuite tia lokho Macron ba... Bilaay Sénégalais moo sew. Beugg jaxase rek. Baadoolo tamit moo seytaané. Laf tiat waay. Kaar machallah. Ousmane xëpp na suuf si déjeuner bi.
Nouvelle transplantation rénale réussie Et de quatre pour l’Hôpital militaire de Ouakam
C’est une nouvelle prouesse. «L’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo) a réalisé une 4e transplantation rénale ce samedi 27 juillet 2024», informe la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) sur son compte X. Elle précise que «l’équipe, exclusivement sénégalaise, était composée de membres du consortium Hmo-Dantec et d’un chirurgien vasculaire» et assure que «le couple donneurreceveur se porte bien». Une belle suite après la première opération réussie le 26 novembre 2023 et deux autres sous la direction du médecin colonel Mme Youhanidou Wane Dia.
Vague de migrants au Nicaragua et en Europe Birame Dah Abeid indexe «l’appauvrissement continu de la jeunesse»
Le principal opposant du régime de Ghazouani, Birame Dah Abeid, était l’invité du Grand jury de la Rfm, ce dimanche. A cette occasion, le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle, cité par Seneweb, révèle que «30 000 Mauritaniens ont quitté le pays cette année pour les États-Unis d’Amérique via le Nicaragua, sans compter les autres voies qui mènent à l’Europe». De façon générale, il a déploré la vague de départs de jeunes et ses tragédies. La dernière en date a été le drame de la semaine dernière, avec des dizaines de morts en mer. Pour lui, la jeunesse mauritanienne est frappée par «l’appauvrissement continu, le délabrement des services sociaux, le chômage galopant, l’injustice, les lois liberticides qui privent les jeunes de liberté et de parole», entre autres. Il a dénoncé l’accord entre l’Union européenne et la Mauritanie sur la migration, considérant que beaucoup de droits sont «violés». «La Mauritanie n’a pas à jouer au gardien des espoirs africains. Elle n’a pas à utiliser des méthodes hors la loi pour maintenir des gens de passage sur son sol ou les renvoyer dans leurs pays», a-t-il précisé.
Gestionnaire de l’Aibd Las a fait un chiffre d’affaires de 150 milliards de FCFA en 7 ans
6 ans après l’ouverture de l’Aéroport international Blaise-Diagne (Aibd), la société Limak-AibdSumma (Las), chargée de sa gestion a annoncé, vendredi, à l’Aps, avoir réalisé un chiffre d’affaires de 150 milliards de francs CFA depuis 2017. Son directeur général, Askin Demir a souligné qu’en 2022-2023, l’Aibd a été «le meilleur aéroport d’Afrique, avec un nombre croissant de passagers et de nouvelles destinations». L’entreprise turque souligne «un réseau comprenant 45 destinations et 28 compagnies de transport aérien», précisant que Las a «injecté plus de 255 milliards de francs CFA dans l’économie nationale depuis sa création» et un nombre de passagers enregistrés en 2023 à l’aéroport Blaise-Diagne qui s’élève à 2 942 594, soit une hausse de 12 % par rapport à celui de l’année précédente, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), conclut M. Demir qui visitait le centre multimédia de l’Aps.
Keur Katim Diama dans le Nioro Le corps sans vie d’un cultivateur repêché d’un puits
Keur Katim Diama s’est réveillé, vendredi dernier, dans la douleur. Le corps sans vie d’un cultivateur a été repêché d’un puits de ce village situé dans la commune de Médina Sabakh, dans le département de Nioro du Rip, rapporte l’Aps qui cite une source sécuritaire. La victime, un quinquagénaire, avait été porté disparu depuis quelques jours et «ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales». Les éléments du Centre de secours et d’incendie de la Brigade des sapeurs-pompiers de Nioro du Rip ont pu extraire le corps qui était dans un état de décomposition et finalement autorisé l’acheminement de la dépouille vers le centre de santé du département. La Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce drame.
Construction de forage, des mosquées et centres de mémorisation du Coran - L’Organisation caritative internationale débloque 65 millions FCFA
L’Organisation caritative internationale (Ico) a annoncé le lancement de projets caritatifs d’une valeur de 4 millions de dirham émirati, soit plus de 65 millions FCFA au Sénégal à la suite de la visite d’une délégation conduite par Dr Khaled Al Khaja, secrétaire général de l’Ico, dans des villages et zones reculés. Les projets récemment annoncés comprennent le forage de 21 puits, la construction de 17 mosquées et la création de cinq centres de mémorisation du Coran. En outre, cinq complexes caritatifs intégrés, comprenant chacun un puits, une mosquée et un centre de mémorisation du Coran, seront construits. D’autres initiatives comprennent la distribution de la zakat, la fourniture de nourriture aux villages musulmans et la distribution d’exemplaires du Coran. Dr. Al Khaja a exprimé sa gratitude à l’ambassade des Émirats arabes unis au Sénégal pour son soutien, assurant le succès de leur mission dans le cadre des efforts humanitaires plus larges des Émirats arabes unis.
Thiaroye 44 - Sonko «massacre» la France
Ousmane Sonko ne lâche pas Paris. Quelques jours après le séjour du Président Bassirou Diomaye Faye, sur invitation de Macron, il s’en est pris à la France. Sauf que sur son post sur Facebook, il a bien signé «Président de Pastef-Les-Patriotes» et non Premier ministre. «Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘’reconnaissance’’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘’mort pour la France’’», a-t-il écrit. Alors, il s’étonne : «Pourquoi cette subite ‘’prise de conscience’’ alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?»
par Thierno Alassane Sall
ILS NOUS AVAIENT PROMIS LA RUPTURE DE L'ALLÉGEANCE À LA FRANCE
Rarement les JO n’ont autant symbolisé l’arrogance occidentale qui impose au monde sa vision unilatérale de la civilisation. Il est regrettable que notre président légitime cette vision du monde coloniale
Ils nous avaient promis la rupture de l’allégeance à la France, c’est bien parti. Le president Bassirou Diomaye Faye vient d’honorer sa 2ème visite en France (en seulement 3 mois de présidence) pour des événements folkloriques, ce qui contraste avec les nombreuses urgences de notre pays.
Rarement les JO n’ont autant symbolisé l’arrogance de l’Occident qui impose au monde sa vision unilatérale de la civilisation.
D’abord, exclure la Russie pour sa guerre en Ukraine tout en accueillant à bras ouverts Israël, soupçonné de génocide par le Procureur de la CPI et condamné par la CIJ.
Ensuite, interdire à certaines athlètes de porter le hijab, au mépris de la liberté de religion, tout en cautionnant des représentations blasphématoires lors de la cérémonie d’ouverture.
Il est regrettable que notre président légitime ces incohérences, cette vision du monde coloniale, centrée sur l’Occident, avec lesquelles il avait promis de rompre.
LE SÉNÉGAL SE QUALIFIE POUR LA CAN 2024 DE BEACH SOCCER
Outre le pays de la Téranga et l’Égypte, le pays où se tiendra la CAN de beach soccer, le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie et le Mozambique se sont qualifiés pour la phase finale.
L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal s’est qualifiée, dimanche 28 juillet, à Dakar, à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024, après avoir obtenu une large victoire sur la Guinée, 5 buts à 1.
Le match faisait partie des éliminatoires de cette CAN prévue cette année en Égypte.
Les Lions du Sénégal avaient dominé l’équipe guinéenne, 9 buts à 3, lors du match aller, dimanche 21 juillet, à Conakry.
Le Sénégal, sept fois champion d’Afrique, détient actuellement le trophée de la CAN de beach soccer.
Quatorze pays ont participé aux éliminatoires qui ont eu lieu en deux manches, du 19 au 28 juillet.
Outre le Sénégal et l’Égypte, le pays où se tiendra la CAN de beach soccer, le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie et le Mozambique se sont qualifiés pour la phase finale.
La Confédération africaine de football n’a pas encore fixé la date de la compétition.
par Ousmane Sonko
THIAROYE 44 SERA REMÉMORÉ AUTREMENT DÉSORMAIS
La France doit revoir ses méthodes. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent
Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé !
D'aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur « reconnaissance » à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette « mort pour la France ».
Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?
Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent.
Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais.
UNE QUATRIÈME TRANSPLANTATION RÉNALE RÉUSSIE À L’HÔPITAL MILITAIRE DE OUAKAM
Cette opération, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, témoigne des avancées significatives du pays en matière de chirurgie et de médecine spécialisée
L’hôpital militaire de Ouakam (HMO) a marqué une nouvelle étape importante dans le domaine médical avec la réalisation de sa quatrième transplantation rénale le samedi 27 juillet 2024.
Cette opération, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, témoigne des avancées significatives du pays en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.
L’équipe médicale était composée de membres du consortium HMO-Dantec ainsi que d’un chirurgien vasculaire, tous travaillant de concert pour garantir le succès de l’intervention.
Selon les informations fournies par la direction des relations publiques des armées via son compte X, l’opération s’est déroulée sans encombre, et le couple donneur-receveur se porte
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REFONDER LE SÉNÉGAL OU PÉRIR
Dialo Diop dresse un tableau sans concession de l'héritage post-colonial du pays. Ses propositions annoncent un bouleversement majeur dans la gouvernance sénégalaise, avec comme pierre angulaire une refonte complète de la Constitution
Ce dimanche 28 juillet 2024, Dialo Diop, vice-président du parti Pastef nouvellement au pouvoir, a livré une analyse sans concession de la situation politique sénégalaise dans l'émission "Point de vue". Ses déclarations fracassantes laissent entretenir un bouleversement majeur dans la gouvernance du pays.
"Le Sénégal est une calamité depuis Senghor", a lancé Diop, donnant le ton d'un entretien où la rupture avec l'héritage post-colonial était le maître-mot. Le vice-président de Pastef a insisté sur l'urgence d'une refondation institutionnelle et constitutionnelle, présentée comme la clé de voûte du projet politique du tandem Diomaye Faye - Ousmane Sonko.
Au cœur de cette refonte, Diop a évoqué la nécessité d'un référendum constitutionnel, première étape vers une transformation en profondeur de l'État. "Une constitution qui permet à un potentat de la manipuler selon son bon plaisir à des fins personnelles, ce n'est pas une Constitution", a-t-il martelé, annonçant la volonté du gouvernement de s'appuyer sur le projet constitutionnel élaboré il ya plus de dix ans par la CNRI.
Cette refondation s'inscrit dans une vision panafricaine assumée, visant à affranchir le Sénégal, et à terme l'Afrique, de l'influence néocoloniale. Diop a notamment évoqué la sortie du franc CFA et la création d'une monnaie souveraine ouest-africaine comme objectifs prioritaires.
Sur le plan mémoriel, le vice-président de Pastef a promis de rouvrir les dossiers sensibles de l'histoire coloniale, citant en particulier le massacre de Thiaroye. "Nous allons montrer de quoi nous sommes capables", a-t-il affirmé, laissant présager une confrontation avec l'ancienne puissance coloniale sur ces questions.
Enfin, Diop a évoqué la possibilité d'élections législatives anticipées pour doter le nouveau pouvoir d'une majorité parlementaire solide, nécessaire à la mise en œuvre de ces réformes ambitieuses.
Ces déclarations dessinent les contours d'un projet politique radical, promettant de transformer en profondeur les institutions sénégalaises.
Reste à voir comment ces ambitions se traduiront dans les faits, alors que le nouveau gouvernement fait face à de nombreux défis internes et externes.
SERIGNE GUÈYE DIOP ENFONCE LE CLOU CONTRE DJILY MBAYE LO
Dans la guerre ouverte autour du limogeage du coordonnateur des Agropoles, le ministre de l'Industrie passe à l'offensive. Il dénonce la gestion d'El Hadji Djily Mbaye Lô à la tête du projet phare. "Il n'a pas été performant", a lâché le ministre
(SenePlus) - Le clash entre El Hadji Djily Mbaye Lô et l'État du Sénégal sur son remplacement à la tête du Programme national de développement des Agropoles connaît un rebondissement. Dans un réquisitoire appuyé ce dimanche 28 juillet 2024 sur emédia, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a défendu bec et ongles la décision du gouvernement.
Une passation de service tendue avait marqué le départ de Lô, délogé par Aïssatou Diallo à la coordination du projet. Un déploiement musclé de la gendarmerie avait été nécessaire face aux protestations du coordonnateur sortant, qui dénonçait une décision arbitraire. "J'ai conduit toute la phase de formulation des Agropoles, entre 2018 et 2019, sur appel d'offre compétitive en décembre 2020", avait-il plaidé.
Cependant, pour le ministre Diop, le constat est implacable: "Il n'a pas été performan. On vient d'avoir un audit de la Banque africaine de développement qui met ce projet dans la liste rouge. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est le genre de projet que les banques mettent de côté pour une insuffisance de résultat."
Les chiffres semblent accablants, avec un taux d'exécution de seulement 38% en quatre à cinq ans selon le ministre. "Quand vous formulez quelque chose, on vous nomme une fois, on vous renomme une deuxième fois après on vous enlève. Quel est le problème, pourquoi vous devez en faire la fin du monde?"
Au cœur des critiques, le profil inadapté du coordonnateur sortant semble pointer : "M. Lô, c'est un sociologue... Il ne devrait pas diriger des projets aussi complexes au niveau industriel ou au niveau agronome."
Diop a balayé les prétentions de Lô sur des "cas de force majeure" ayant conduit à son éviction. "Les performances n'ont pas été bonnes", a-t-il tranché, rappelant que la Banque africaine de développement avait donné son feu vert pour un remplacement.
Le ministre s'est insurgé des attaques du coordonnateur sortant envers les plus hautes autorités de l'Etat. "Un fonctionnaire ne peut pas se comporter de cette façon. S'il a des droits, qu'il aille les réclamer dans un Etat de droit."
Un voile de suspicions semble désormais planer sur la gestion du Programme. Diop a révélé "des choses assez inquiétantes" issues d'un audit en cours de la BAD.
Limogeage polémique du coordonnateur des Agropoles, le ministre de l’industrie du commerce donne sa version.
Dans une critique cinglante, le ministre a dénoncé les carences flagrantes des précédents gouvernements en matière d'investissements agricoles. Selon lui, l'argent n'a pas été injecté où il le fallait, engendrant un gaspillage colossal de ressources
(SenePlus) - Dans une critique cinglante, Mabouba Diagne, le ministre de l'Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l'élevage, a dénoncé sur le plateau d'E-Média vendredi 26 juillet, les carences flagrantes de l'ancien régime en matière de politiques agricoles. Selon lui, "l'argent n'a pas été investi là où il le fallait", engendrant un gâchis colossal de ressources.
Le constat est accablant. "Les importations du Sénégal sont estimées à 1070 milliards de FCFA", a rappelé M. Diagne, citant des chiffres vertigineux: 1,4 million de tonnes de riz, plus de 860 000 tonnes de blé, plus de 200 000 tonnes d'huile, 126 milliards de produits laitiers, plus de 400 000 tonnes de maïs, 192 000 tonnes de sucre, et 347 000 tonnes de fruits et légumes. Une véritable hémorragie pour l'économie nationale.
"Mais le résultat n'est toujours pas au rendez-vous", a déploré le ministre, pointant du doigt les échecs répétés des politiques précédentes. Selon lui, "l'argent n'a pas été investi là où il le fallait. Il n'y a pas eu d'aménagements, de transformation ces 30 dernières années."
L'exemple du Programme d'acquisition de matériels agricoles (Intermaq), lancé par l'ancien président Macky Sall pour un montant faramineux de 85 milliards FCFA, illustre parfaitement ce gaspillage. "Quand vous confiez un tracteur à quelqu'un qui a 3 ou 4 ha, vous ne l'aidez pas parce qu'il n'a aucune expertise, il est laissé à lui-même", a critiqué M. Diagne, dénonçant le manque de vision et d'accompagnement.
"Un fonctionnaire ne peut être à Dakar et prétendre gérer des domaines agricoles", a-t-il ajouté, mettant en évidence l'absence de stratégie cohérente. "D'ailleurs, l'intention avec le Prodac était bonne sur le papier, mais le résultat est tout autre..."