L’AEEMS DENONCE DES DERIVES CONTRAIRES AUX VALEURS EDUCATIVES ET CULTURELLES
L’association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) tire la sonnette d’alarme face à la tournure préoccupante que prennent certaines festivités scolaires, notamment les FOSCO (Foyers socioculturels).

L’association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) tire la sonnette d’alarme face à la tournure préoccupante que prennent certaines festivités scolaires, notamment les FOSCO (Foyers socioculturels). L’organisation déplore les «comportements dégradants» observés lors de ces événements dans plusieurs établissements.
L’affaire des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux où l’on aperçoit des élèves du collège Antoine de Padoue de Ziguinchor en tenues indécentes, participant à des danses exhibitionnistes, continue de susciter des réactions.
Après la réaction des officiels, de l'association des parents d'élèves et de quelques acteurs du secteur, c’est au tour de l’association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) de monter au créneau pour dénoncer ce qu’elle appelle des dérives contraires aux valeurs éducatives et culturelles.
Pour l’AEEMS, ces dérives représentent une déviation inquiétante de l’esprit initial de ces fêtes, qui étaient autrefois des espaces de promotion de l’excellence, de la créativité et de la camaraderie entre élèves. «Ce qui devait être des moments d’épanouissement est devenu un défouloir sous le sceau de l'inconscient», peut-on lire dans le communiqué signé par Issa Baboucar Diédhiou, président de ladite association. Il appelle à un retour à des valeurs socioculturelles en adéquation avec les principes éducatifs et religieux.
L’AEEMS interpelle ainsi le ministère de l’Éducation nationale sur la nécessité de renforcer l’enseignement de l’éducation civique et de mieux intégrer l’éducation religieuse dans les curricula. Elle en appelle également à la vigilance des parents dans l’encadrement de leurs enfants, tout en sollicitant du gouvernement un meilleur contrôle de l’accès aux contenus numériques jugés immoraux. Elle plaide enfin pour une révision des programmes socioculturels scolaires, sous un encadrement strict des enseignants et administrateurs.